Sodomie hard d'une teen superbement gaule

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Sodomie hard d'une teen superbement gaule




Full text of " PAL romance "


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GIRLS

1 - Outdoor

AMHELIIE



Amheliie


Outdoor


Fucking Girls -1

GIRLS



Copyright : © 2019 Amheliie
Conception graphique : © Amheliie
Montage Couverture : © La Rose et le Corbeau
Photographie de couverture © : Shutterstock

Tout droit rĂ©servĂ©. Aucune partie de cet ebook ne peut ĂȘtre reproduite ou
transfĂ©rĂ©e d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, Ă©lectronique ou
physique sans la permission Ă©crite de l’éditeur, sauf dans les endroits oĂč la loi le
permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout systĂšme de
stockage et de retrait d’information.

ISBN: 9781793973719
PremiĂšre Ă©dition : Mai 2019
Imprimé par Amazon - KDP



Note d'auteure


FUCKING GIRLS #1 est une romance hétérosexuelle contenant des
scÚnes de sexe détaillées hétéros et bisexuelles. Le livre fait référence à

l’univers de la pornographie.

À la fin de votre lecture, aprùs les remerciements, vous pourrez retrouver
un INDEX. Ce dernier contient un récap des personnages, un petit
lexique porno, ainsi que quelques références.

Passez un excellent moment !

Amheliie



AVERTISSEMENT



HUMHĂ 

GIRLS


En pénétrant sur le site du studio « Fucking Girls », vous allez découvrir
des centaines de films X. Vous ĂȘtes avertis que ce site comporte des
vidéos, des images, des textes et des documentaires à caractÚres
sexuels pouvant heurter la sensibilité de certaines personnes.

En cliquant sur « J’ACCEPTE », vous visitez ce site de votre plein grĂ© et
renoncez Ă  toutes poursuites judiciaires contre les auteurs.

Vous certifiez avoir l’ñge lĂ©gal de la majoritĂ© dans votre pays.


J’ACCEPTE - JE REFUSE



Bienvenue chez

« FUCKING GIRLS »,

LĂ  oĂč le monde du X hĂ©tĂ©ro et bisexuel est

revisité.

GIRLS



Chapitre 1

Maddox


Je vĂ©rifie mon portable pour la dixiĂšme fois. Pas de messages, pas d’appels,
rien. Je ne m’inquiùte plus, au bout de six mois, j’ai appris à connaütre les petits
vices et défauts de ma partenaire attitrée chez FUCKING GIRLS. Reyes est une
Ă©ternelle retardataire. C’est aussi une poisseuse. A chaque fois qu’elle a un
rencard ou un rendez-vous quelque part, il lui arrive une anecdote. J’espùre que
ce n’est rien de grave, un accident de boisson renversĂ©e ou un drame amusant
qu’elle pourra me raconter en riant. 11 y a deux mois, un connard a embouti sa
voiture et je l’ai retrouvĂ©e Ă  l’hosto. C’était moins drĂŽle et plus sĂ©rieux. Mais
c’est Reyes, son quota d’emmerdes est plus Ă©levĂ© que la moyenne.

11 est bientÎt vingt heures, nous avons loué une boutique de lingerie pour notre
nouveau tournage. Les patrons ont acceptĂ© de nous prĂȘter leurs locaux contre un

joli chĂšque. Ce n’est pas un problĂšme, la catĂ©gorie OUTDOOR 1 chez FUCKING
GIRLS marche du tonnerre. Il faut dire qu’on use d’inventivitĂ© pour rĂ©aliser nos
films avec Reyes. Quand Scarlett a proposĂ© qu’on se consacre Ă  ce style de
scÚnes, on a tout de suite accepté. Je comptais me spécialiser dans le BDSM,
mais finalement, je prĂ©fĂšre cette branche. Nous sommes des joueurs et l’idĂ©e de
rĂ©aliser, devant camĂ©ras, une liste de fantasmes hors d’un lit ou d’un studio
pomo, c’était gĂ©nial et tentant.

En deux mois, cette catégorie a explosé, on croule sous les idées et les
suggestions. Haley, la nouvelle secrétaire de Scarlett, est vraiment calée sur le
juridique. Autant dire qu’on flirte parfois avec l’interdit : baiser dans des lieux
publics n’est pas vraiment autorisĂ©. Mais ce sont des expĂ©riences hilarantes.

— Mad ! lance une voix essoufflĂ©e.

Je me tourne pour voir apparaĂźtre Reyes. Elle termine sa course Ă  ma hauteur,
ses joues sont légÚrement rougies, elle me sourit en affichant son air désolé plus
que familier. Depuis le temps, on est rodé maintenant.


— Toujours en retard, je me moque.

Elle grimace face à ma remarque. Mon regard dérive sur sa tenue, une robe
bleue et des converses. Elle s’habille toujours bien. MĂȘme si je prĂ©fĂšre quand
elle ne porte plus rien. On ne va pas se le cacher, Reyes Alvarez est magnifique.
Ses cheveux noirs qui ondulent, son teint légÚrement bronzé et ses yeux marron
qui ressemblent Ă  deux billes de chocolat noir sont Ă  croquer.

— DĂ©solĂ©e, j’avais entraĂźnement et une de mes coĂ©quipiĂšres a crevĂ© sur le
parking juste avant de partir. J’ai dĂ» l’aider Ă  changer sa roue, on a dĂ» courir
trouver un cric, le sien a pĂ©tĂ© durant la manƓuvre. Un vrai cirque. J’envisage
sérieusement de faire un road-trip à la Nouvelle-Orléans pour rencontrer une
sorciùre vaudou et lui demander si on ne m’a pas maudite avec des grigris.

— Je pourrais t’accompagner ?

— Évidemment ! Tu sais que j’ai horreur de tous ces trucs mystiques.

Reyes fait une nouvelle grimace dĂ©goĂ»tĂ©e. Je ris, elle aussi. Qu’est-ce que je

disais ? Une vraie poisseuse. Je souris en rajoutant Ă  sa liste de bonnes actions
« dépanneuse ».

Reyes retire ses lunettes de repos, elle m’embrasse rapidement sur la joue
avant de s’éloigner.

— OĂč est le restant de l’équipe ?

Reyes sort une paire de sandales de son sac Ă  main. Elle a horreur de conduire
autrement qu’avec ses converses toutes pourries. Reyes est parfois trùs
routiniĂšre. Elle prend appui sur moi pour se stabiliser et changer de chaussures.

— Ils sont en train de commander des cafĂ©s au bout de la rue, je rĂ©ponds. On
s’est dit qu’on avait le temps, avec ta demi-heure de retard habituelle.

Reyes m’envoie un coup de poing dans l’épaule. Elle manque de perdre
l’équilibre et je la rattrape de justesse.

J’aperçois au loin, l’une des Ă©quipes de rĂ©alisation du nouveau label. Owen,
Kristen et Taylor ont les bras chargés de gobelets de café. La soirée peut
s’éterniser si nous rencontrons des difficultĂ©s. Personne n’a encore vu les lieux,
on va devoir tout installer puis se préparer et enfin tourner.

— Scarlett t’a mis au parfum ? renchĂ©rit Reyes.

J’acquiesce. Nous allons faire la promotion d’une marque de lingerie en
tournant ce soir. Scarlett est friande des partenariats, c’est une belle mise en
avant du label.

— J’ai mon beau caleçon, je dĂ©clare, amusĂ©.

Je me penche pour voir son dĂ©colletĂ© ainsi qu’un aperçu de son soutien-gorge,
mais Reyes me pince la joue pour me distraire.

— RĂȘve pas trop, je n’allais pas porter de la lingerie de luxe pendant mon
entraĂźnement.



— Tu brises mon fantasme des joueuses de football ayant des dessous en
dentelle.

2

— DĂ©solĂ©e, corazĂŽn , se moque-t-elle.

Quand Reyes m’interroge sur ma journĂ©e, je rĂ©ponds rapidement que je suis
allĂ© en cours et que j’ai tournĂ© plusieurs solos avec Mackenna au studio. Ma
partenaire me charrie et me demande si elle va se retrouver avec de la pina
colada sur les fesses ou si j’ai encore de quoi assurer.

J’aime qu’elle soit aussi taquine, l’humour est la base de notre partenariat et
de notre amitiĂ©. Je n’ai jamais Ă©tĂ© trĂšs ami avec les filles. GĂ©nĂ©ralement, toutes
mes relations avec les femmes ne peuvent rester platoniques. Je succombe
toujours. Mais j’ai trouvĂ© la combinaison parfaite avec Reyes : on couche
ensemble pour le boulot, on est amis en dehors et ça marche. Je ne la vois pas
autrement, on prend du plaisir, mais on sait ĂȘtre sĂ©rieux. Sans sentiments, juste
une belle amitiĂ© et c’est surprenant. Je n’aurais pas cru qu’un tel degrĂ© d’intimitĂ©
ne nous pousse pas Ă  plonger de l’autre cĂŽtĂ©, comme certains l’ont dĂ©jĂ  fait au
sein des studios FUCKING & CO.

3

Chez FUCKING GIRLS, le nouveau label de porno arty en plein essor,
Scarlett Sheeran a révolutionné le sexe bisexuel et hétérosexuel il y a six mois.
On a une certaine pression, mais on est loin des studios de porno normaux.
Bosser et baiser devant une caméra est devenue dix fois plus excitant et agréable
maintenant. Surtout avec Reyes.

— Salut vous deux, tu es en avance, Reyes, dĂ©clare Kristen en nous tendant
deux cafés.

Ma partenaire soupire, elle me jette un regard assassin en coin. Un rire général
nous gagne face Ă  l’expression dĂ©pitĂ©e de l’actrice.

Owen entre dans la boutique pour récupérer les autorisations. Nous sommes
censés rendre les clés au gardien une fois le tournage terminé.

Kristen et Taylor nous mettent rapidement au jus. Elles nous distribuent le
fameux sésame. La liste avec nos directives ainsi que nos deux derniÚres
analyses MST, IST et VIH. Une obligation. Le port du préservatif avec Reyes a
sauté il y a plusieurs mois déjà, elle est sous contraceptif et nous sommes
surveillĂ©s comme la Reine d’Angleterre.

Ce sérieux est appréciable. On nous filme avec des téléphones portables pour
que nous affirmions à nouveau que nous sommes d’accord avec ce film et que
nous le faisons de notre propre volonté.

Comme à son habitude, Reyes prend une légÚre couleur en découvrant les
pratiques choisies pour le tournage. Je me penche pour lire au-dessus de son
Ă©paule. En prĂ©liminaire, ce coup-ci, c’est pour Reyes, un joli cunnilingus en


chevauchée. En position, nous avons droit à la concubine allongée et en bonus,
une Ă©jaculation faciale.

Un joli programme en somme, mĂȘme si Reyes va me faire un commentaire sur
ses cheveux.

— Promis, pas de sperme dans tes mùches, bella, je la devance.

Reyes me sourit. Sa petite fossette apparaĂźt au coin de sa joue.

— Je te remercie, surtout que j’avais prĂ©vu de t’inviter dans le nouveau
restaurant chinois prÚs de chez moi aprÚs le tournage, ça le ferait moyen.

— Je ne voudrais pas manquer ça.

— On y va ? lance Taylor en nous faisant signe d’entrer.

La camĂ©raman au look un peu punk est une magicienne de l’image. Tourner
dans des lieux insolites plaüt au duo de frùres et sƓurs. Owen et elle bossent en
Ă©quipe depuis dix ans.

— Toujours prĂȘte pour baiser, rit Reyes en buvant quelques gorgĂ©es de son
café.

Elle m’offre un clin d’Ɠil complice qui me fait frissonner. Ma queue rĂ©agit
dans mon boxer de luxe, j’ai hĂąte de le virer et de profiter d’un autre instant oĂč
tous mes sens seront aux aguets. J’aime m’envoyer en l’air devant des camĂ©ras,
c’est mon plaisir, une vraie drogue, surtout aux cĂŽtĂ©s de Reyes Alvarez.

jA

La boutique est vraiment luxueuse. Les présentoirs sont en verre, des
photographies de mannequins célÚbres sont affichées sur les murs violet pùle. La
lumiĂšre est lĂ©gĂšrement tamisĂ©e, il y a de nombreuses allĂ©es de vĂȘtements sexy.
Un vrai dressing pour femmes. Du choix et des tailles pour tout le monde. Je n’y
connais pas grand-chose, mais certains modĂšles semblent demander un diplĂŽme
en ingĂ©nierie pour rĂ©ussir Ă  les retirer. J’espĂšre que Reyes n’a pas choisi une
tenue compliquĂ©e Ă  s’en dĂ©barrasser, sinon, nous allons enrichir le bĂȘtisier du
label. J’aime le concret. J’aime qu’un soutien-gorge se dĂ©grafe facilement et
qu’un string s’enlùve rapidement.

Étrangement, je suis persuadĂ© que ma partenaire va me faire une blague. Je
l’imagine dĂ©jĂ  entrer dans le salon avec une tenue des plus sexy faite de
cinquante lacets et attaches.

J’attends patiemment que Reyes termine de se changer en rĂ©pondant au SMS
de Kaleb qui me propose de le rejoindre en boĂźte de nuit aprĂšs mon tournage. Je
dĂ©cline poliment. Je veux aller me rassasier aprĂšs le film pas m’amuser.

Tourner avec une femme, c’est diffĂ©rent d’un partenaire masculin sur certains


points logistiques. Les filles ont besoin de se préparer, de se maquiller et de
vĂ©rifier que tout est nickel pour les gros plans. Reyes n’est pas maniaque, c’est
surtout son rituel pour enlever son stress et entrer dans la peau de Rey Amore qui
lui demande du temps.

Je propose mon aide à Owen et Taylor pour aménager le salon privé, mais les
deux refusent comme d’habitude. Je me contente de scruter la piùce, l’immense
canapé blanc sur lequel je me trouve, les clichés sublimes de corps féminin qui
décorent le lieu et le tapis gris en peluche. Je me demande si ça plairait à Reyes
que je la plaque dessus pour la prendre.

Je vĂ©rifie mes mails, je n’ai toujours pas eu de rĂ©ponses pour mes derniers TD,
j’essaie de ne pas ĂȘtre inquiet, mais j’ai dĂ©jĂ  ratĂ© ma premiĂšre annĂ©e, je n’aurais
pas droit Ă  une seconde chance et j’ai vraiment envie de poursuivre mes Ă©tudes.
Je bosse pour ça. MĂȘme si montrer sa queue devant une camĂ©ra est un job
particulier, je le préfÚre à serveur.

— C’est bon, je suis prĂȘte ! s’exclame Reyes en pĂ©nĂ©trant dans la piĂšce,
accompagnée de Kristen.

La photographe blonde s’écarte, mon regard se rive sur ma partenaire et mes
yeux s’écarquillent.

C’est quoi ce bordel ?

— Comment je t’enlĂšve ça ? je dĂ©clare en examinant son « costume ».

A ce stade, on ne peut plus appeler ça de la lingerie, c’est trop... sophistiquĂ©.
C’est mĂ©ga excitant, on ne va pas se le cacher. La dentelle sculpte ses formes
généreuses, le rouge ressort sur sa peau hùlée, sa poitrine est à moitié dénudée, et
son porte-jarretelles me fait bander dans la seconde.

Reyes rit en tournant sur elle-mĂȘme.

— C’est simple...

— Effectivement, si j’ai le droit de te l’arracher ce sera plus simple que le
mode d’emploi que tu vas me donner, je plaisante.

— Sauvage ! rĂ©pond-elle en souriant.

Ma partenaire me montre la fermeture Ă©clair dans le dos, puis les quatre
attaches de son porte-jarretelles. Sa danse nuptiale pour m’avouer les secrets de
sa tenue fait effet, je tire sur mon caleçon pour laisser de la place à mon
excitation qui naĂźt en quelques instants.

Nous avons dĂ©jĂ  tournĂ© les sĂ©quences d’intro pour le film. Elles sont brĂšves et
efficaces, au montage elles donneront une entrée en matiÚre sexy et certainement
trÚs intéressante. Maintenant, nous allons passer aux choses sérieuses et mon
corps est d’accord avec ça.

— Encore quelques rĂ©glages et nous pourrons commencer, nous annonce
Kristen. Le lubrifiant est posĂ© sur l’étagĂšre derriĂšre vous. Quand vous ĂȘtes prĂȘts,



on attaque.

Reyes me rejoint sur le canapé, elle grimpe sur ce dernier, puis sur mes
genoux et s’assied comme si c’était l’endroit le plus confortable au monde.
J’aime son naturel, elle ne se prend pas la tĂȘte et j’aime cette forme d’intimitĂ©
qu’on s’est crĂ©Ă©e oĂč l’insouciance nous entoure lorsqu’on s’apprĂȘte Ă  tourner.
Nous sommes vraiment l’exemple de deux bons copains qui prennent du bon
temps ensemble.

— Besoin d’un petit coup de main ? plaisante-t-elle en sentant sĂ»rement mon
Ă©rection.

Je saisis ses doigts et les plaque contre mon boxer en souriant.

— Ça devrait aller, tu ne crois pas ?

— En effet, murmure Reyes contre ma bouche.

Mon cƓur se met Ă  battre plus rapidement, l’ambiance dans le salon privĂ©
s’intensifie. L’assurance de Reyes m’a toujours charmĂ©. Elle me rappelle notre
rencontre sous cette douche alors que j’avais les yeux bandĂ©s. Je ne connaissais
pas encore son prĂ©nom et je l’ai fait jouir en imaginant une centaine de
scĂ©narios. Une connexion immĂ©diate s’est installĂ©e entre nous, cette fameuse
alchimie des corps que Scarlett recherche tant, elle apparaĂźt en un instant avec
nous.

Je caresse son dos avant d’empoigner ses fesses galbĂ©es. Reyes glisse son
avant-bras derriùre ma nuque, son visage s’approche du mien.

Et bordel, ma queue prend davantage de volume alors qu’elle se frotte contre
moi.

— PrĂȘt ?

— Toujours, je rĂ©ponds le souffle court.

Reyes se tourne vers l’équipe de tournage. Tout le monde est en place, Owen
et Taylor sont caméras en main, et Kristen se charge de la centrale en plus des
clichés à prendre.

— Un petit sourire pour le clichĂ© qui va finir sur les rĂ©seaux sociaux.

On prend la pose, Kristen rĂ©alise la photo promotionnelle oĂč elle n’identifiera
pas la boutique, mais la marque.

Ensuite, un silence Ă©trange s’installe, cela dure une fraction de seconde avant
que tout ne bascule. C’est souvent à ce moment qu’on se prend un bon fou rire
ou que l’un de nous sort une vanne. Scarlett s’amuse de ce comportement
« adorable ». C’est sans doute notre façon de laisser redescendre la pression.

Mais pas ce soir. Ce soir, j’ai juste envie de profiter de Reyes et de relever le
dĂ©fi de la mettre nue avec une telle tenue. Je ne lui dis jamais qu’elle est belle et
je devrais. Pas seulement parce qu’elle m’excite et me donne envie d’embrasser
chaque parcelle de son corps et de la faire jouir, mais parce qu’elle est



simplement magnifique. Pourtant, j’ai l’impression que c’est une limite à ne pas
franchir entre nous, se complimenter sur des choses que seuls les amants font.
On plaisante souvent sur nos performances, mais jamais sur notre apparence.
Alors, je ne dis rien, je me contente de rompre la distance pour l’embrasser avec
fougue. Nos bouches se retrouvent, et le jeu débute.

L’ambiance devient plus bouillante alors que nos langues se caressent et
jouent entre elles. Nos corps bougent en rythme pour s’échauffer, l’électricitĂ©
parcourt mon ĂȘtre et ravive le feu entre nous. Nos respirations sont de plus en
plus intenses, je dévore sa bouche avec avidité alors que nos mains caressent
l’autre avec empressement.

Reyes suce ma lĂšvre infĂ©rieure, elle sourit lorsque j’empoigne son sein Ă 
travers sa tenue excitante. J’aperçois Taylor sur ma gauche rĂ©aliser un gros plan,
Owen est passĂ© de l’autre cĂŽtĂ© pour obtenir d’autres angles.

On nous laisse le temps de faire montrer l’excitation, le porno arty se veut le
plus rĂ©aliste possible. J’ai remarquĂ© la diffĂ©rence dans ce domaine entre un
partenaire masculin et une partenaire. 11 ne faut pas le mĂȘme laps de temps pour
arriver au point culminant. Avec un acteur, c’est plus simple, je me connais, la
plupart du temps, je n’ai qu’à reproduire les gestes qui m’excitent sur lui, mais
avec une femme, c’est un dĂ©fi Ă  chaque film. 11 faut apprendre Ă  dĂ©couvrir ses
zones érogÚnes, ses préférences et travailler son corps comme elle le désire pour
lui faire atteindre la fusion.

La difficulté me challenge comme jamais, je me laisse aller dans la facilité du
sexe entre hommes, mais avec Reyes, mĂȘme si je commence Ă  la connaĂźtre par
cƓur, j’essaie de toujours me remettre en question. 11 me serait inadmissible de
prendre mon pied et pas elle, c’est dĂ©jĂ  arrivĂ©, elle ne m’en a pas tenu rigueur,
mais moi, je m’en suis voulu.

Depuis, j’essaie de prendre le temps. Ce n’est pas parce que j’ai vingt-deux
ans que ma fougue doit ĂȘtre justifiĂ©e. Je l’autorise seulement Ă  exploser lorsque
les dĂ©s sont jetĂ©s et que la course Ă  l’orgasme dĂ©marre, pas avant. Avant, on
prend le temps.

Je taquine du bout des doigts le téton de Reyes, elle halÚte contre moi en
frottant son intimité contre mon érection coincée dans mon caleçon. Sa bouche
mordille la mienne, ses lÚvres deviennent enflées, je laisse vagabonder ma main
libre sur le restant de son corps. J’empoigne ses fesses et la plaque davantage
contre ma verge. Ses ongles griffent légÚrement mon torse, elle suit le contour de
mes muscles, jusqu’à mes abdos. Ma peau frissonne, elle joue avec l’élastique de
mon boxer en me jetant un regard Ă©quivoque.

— Qu’est-ce que tu serais prĂȘt Ă  miser pour que ta queue soit au fond de ma
gorge aujourd’hui ? murmure-t-elle à mon oreille.



Mon rythme cardiaque s’emballe, bordel, un paquet de choses. Reyes adore
ajouter un truc en plus dans nos scĂ©narios. Elle aime l’égalitĂ© dans le plaisir, le
donnant-donnant. Et Seigneur, j’aime tellement lorsque sa langue roule autour de
mon gland.

— Un orgasme de fou, je rĂ©ponds en laissant ma main descendre jusqu’à son
intimité.

— Deux, me provoque Reyes. Deux et avant de jouir, tu m’auras ainsi. Deal ?

— Deal.

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