Simulation, bataille de Stepanovka, 19 juillet 1943 à 6h

Simulation, bataille de Stepanovka, 19 juillet 1943 à 6h

Actualités mondiales & françaises


(Reconstitution historique)

Suite du 18 juillet 1943 18h


Cote 202 : analyse tactique préalable

7h également. Simultanément, nous défendons la cote 202. Nos hommes sont déployés sur plusieurs lignes de front côté ouest, soutenus par quelques canons AT et d'artillerie de campagne. Mais il n'y a pas de quoi résister contre un assaut blindé... En cas de présence sérieuse de blindés, nous devrons battre en retraite. Les positions sont généralement retranchées.

Au nord et au sud, notre dispositif est plus clairsemé, utilisant d'anciennes tranchées, quand c'est possible.

Nos 7 T-70 restent camouflés et interviendront en soutenant les cordons défensifs si nous jugeons qu'ils peuvent s'exposer sans risque.

Les observateurs d'artillerie sont déployés en deuxième ligne et préparent leurs tirs sur le flanc ouest du dispositif défensif.

En cas de grande difficulté, nous nous replierons vers l'Est. Nous contre-attaquerons plus tard depuis le nord et l'Est, les lignes ennemies seront plus étirées.

Dans le cas où l'attaque ennemie est assez légère, nous mènerons une reconnaissance au sud, vers la vallée Krivaya.

Cote 202 : compte-rendu d'après-bataille

L'ennemi nous a massivement attaqué sous deux axes de progression depuis les deux cotes 205 vers la cote 202. L'infanterie ennemie était appuyée par divers canons. Notre artillerie a fait un massacre. Nous avons engagé nos T-70 plus tardivement, lorsque les canons adverses ont été détruits. A leur vue, l'ennemi a commencé à repartir sur ses positions d'origine. Malheureusement, quelques canons embusqués que nous n'avions pas distingués ont touché deux de nos T-70. L'un a été entièrement détruit, le second est dans un sale état, de plus, le chef de char / canonnier a été tué.

Nous avons facilement défendu nos positions et avons pu mener une reconnaissance au sud, en vallée Krivaya : aucune trace de l'ennemi à cette position.

Les combats cessent, nous ne poursuivons pas l'ennemi.

Le bilan des pertes : sur 557 personnels engagés, nous déplorons 19 tués et 57 blessés graves. Nous estimons que l'ennemi avait engagé moins de 500 personnels, nous comptons 40 cadavres et prenons en charge 80 blessés graves. Soit un ratio de pertes de 1.6 en notre faveur.

Combats lancés à 6h, J+2 : réflexions à 9h J+2

Nous sécurisons la colonne 8 sans de trop grande difficulté compte tenu de la rapidité de notre progression. L'ennemi est donc affaibli et il tarde à renforcer ses troupes engagées au contact. Le flanc nord est préoccupant. Il nous faut tenir encore cette journée sans perdre les villes clés, après quoi nous pourrons nous permettre de relâcher la pression, conformément à la mission du GQG, de tenir la moitié des objectifs désignés pendant 72 heures : nous avons tenu plus de la moitié des objectifs pendant plus de 40 heures et sommes un peu en avance, cela nous autorisera à plus de souplesse. Il nous faut optimiser la logistique, certaines unités distantes ne reçoivent pas leur ravitaillement !

10h, J+2 : étude stratégique approfondie et ordres

Les rotations sont organisées et la logistique commence à s'améliorer. L'offensive massive au centre n'a pas causé de déséquilibres sortant de la norme de la présente campagne par rapport au grand gain territorial qu'elle a permis.

Nos troupes sont néanmoins à leur limite, il est difficile de trouver de quoi constituer un groupe de combat très solide pour poursuivre l'offensive au sud. Tout le flanc nord est gardé par des troupes de second rang, qui ont subi de fortes attritions en début de campagne. Je les renforce du mieux que je peux. De plus, la densité de troupes est moitié moindre par rapport au flanc ouest. Il n'y a rien qui puisse être fait pour améliorer la situation.

L'ennemi commence à reprendre certains endroits de la colonne 7 que nous ne défendons pas.

Nous poursuivons nos préparatifs de défensive en colonne 8 et attaquons le sud-ouest.

Nous sommes informés par nos troupes au nord que l'ennemi y prépare une offensive massive imminente avec de très nombreux renforts en bonne condition. De plus, l'ennemi déploie des troupes fraîches et maintient une pression sur l'ensemble de notre flanc ouest.

Compte-tenu des éléments indiqués, je change de stratégie globale. Nous ne pouvons pas défendre le nord, l'ennemi va pouvoir nous enfoncer jusqu'à nos arrières, puis s'y balader librement, ce qui signifie encerclement et arrières coupés, capture de nos QG et de notre logistique. A ce stade, nous avons atteint l'apogée de nos gains territoriaux.

Il est trop tard pour réagir ce matin tout en préservant le bon ordre général des choses, malheureusement, donc nous allons au devant d'un chaos limité à la zone nord.

Des ordres urgents sont envoyés pour stopper toute progression en colonne 8. Nous passons en défense à l'ouest, interdiction est faite de progresser malgré les ordres précédents. En cas de force excessive de l'ennemi, se replier immédiatement dans la direction générale du sud-est.

D'ici le milieu d'après-midi, nos troupes devrons se replier entièrement du nord et de l'ouest sur la ligne 4 et la colonne 9. Nous céderons le reste à l'ennemi afin d'augmenter la densité de nos troupes en vue de défendre les villes clés. A terme, peut-être faudra-t-il céder Stepanovka pour mieux défendre le quart sud-est, mais nous aurons alors une meilleure densité de troupes, ce qui nous permettra de défendre Stepanovka jusqu'au dernier homme et ainsi temporiser le plus possible la défaite tactique pour obtenir notre victoire stratégique.

En attendant, il convient de ne pas céder à la panique et de ne pas se montrer trop impressionné, il est possible que l'ennemi soit inférieur à ce qu'il tente de faire accroire : dans ce cas, il serait contre-productif de lui donner si facilement autant de territoire durement acquis.

Cote 195 : analyse tactique préalable

Les ordres de dernière minute sont de stopper la progression, de défendre, et de se replier vers l'Est ou le sud-est en cas de pression excessive ennemie.

10h. L'interdiction formelle de poursuivre l'attaque, et même la mise en place du début d'un repli, est ici une catastrophe tactique, une si belle occasion manquée de progresser de 2 Km² supplémentaires.

Nous défendons le nord, la cote 218, le nord-est, les cotes 203 et 214, pour permettre un repli en bon ordre dans l'après-midi, et bien sûr l'Est est à conserver.

Les blindés devraient rester camouflés (15 T-34 et 6 T-70 dans un état moyen), inutile de les exposer pour défendre un territoire qu'on cède à l'ennemi.

Nous déployons beaucoup d'infanterie (près d'un millier de personnels) et de canons (20 canons de divers types), nous avons également un bon appui d'artillerie.

Puisque nous sommes taillés pour mener une offensive, nous devrions pouvoir défendre, et mieux encore, nous replier. Quoi que non, le nombre créera des embouteillages... Trêve de quasi-plaisanterie, l'heure est grave.

Cote 195 : compte-rendu d'après-bataille

L'ennemi nous a longuement attaqué avec quelques vagues d'infanterie que nous avons écrasées à l'artillerie sans difficulté.

Vers 11h45, l'ennemi nous a bombardé avec un grand nombre de Stukas, qui nous ont causé beaucoup de dégâts. Nous perdîmes 7 canons et 2 chars (un T-34 et un T-70 détruits), d'autres ont été plus légèrement endommagés. Nous perdîmes également un certain nombre de personnels.

Durant le bombardement aérien, l'ennemi a tenté de mener un assaut terrestre, mais nous l'avons une nouvelle fois repoussé par un tir d'artillerie, de telle sorte qu'il ne puisse pas profiter du désordre causé par les Stukas.

Les possessions territoriales restent inchangées. Le bilan des pertes est le suivant :

Sur 955 personnels engagés, nous déplorons 67 tués et 31 blessés graves.

Nous estimons que l'adversaire avait engagé environ 450 personnels. Nous constatons près de 130 cadavres, 40 blessés graves, et nous lui avons fait environ 15 prisonniers.

Stepanovka-sud-ouest : analyse tactique préalable

Les ordres de dernière minute sont de stopper la progression et de défendre, et de se replier vers l'Est ou le sud-est en cas de pression excessive ennemie.

11h, quasi simultanément. Nous défendons nos positions en colonne 8 pour permettre à nos arrières d'organiser un repli en bon ordre d'ici le milieu d'après-midi. Les troupes ennemies semblent amochées.

Plus particulièrement, nous défendons l'accès à la ville, en utilisant les tranchées préexistantes et en nous déployant dans les maisons en bordure de ville. Canons et mortiers en retrait, couvriront les abords de la ville.

Nous disposons de 660 personnels et d'un grand nombre de blindés, 14 T-70, 24 T-34. Seul l'un d'entre eux est endommagé : le moteur d'un T-70. Nous les camouflons en ville, ils devraient ne pas être utilisés. Sauf le T-70 sans motorisation, que nous amenons dans une position retranchée à l'ouest de la ville.

Nos observateurs d'artillerie préparent les tirs sur la périphérie de la ville et plus au sud.

Stepanovka-sud-ouest : compte-rendu d'après-bataille

L'endroit est assez idéal à défendre. C'est une petite cuvette, l'ennemi est obligé de s'exposer longuement avant d'atteindre nos premières lignes, qu'il découvre au fur et à mesure, s'engageant dans un long harcèlement insupportable durant lequel il se fait pilonner à l'artillerie. C'est dommage de l'abandonner si facilement sans combat. Il conviendra de soumettre cette réalité topographique à l'étude stratégique.

L'ennemi lança plusieurs vagues d'assaut par la route du sud-ouest, avec quelques variantes, mais il dû abandonner sa tentative et se replier.

Comme supposé, il est lourdement amoché. Ses seuls véhicules : un APC que nous avons rapidement détruit, et un Marder III, que nous avons endommagé au canon AT.

Le bilan des pertes : sur 660 personnels engagés, nous déplorons 18 tués et 30 blessés graves. Nous pensons que l'ennemi n'a engagé qu'un peu plus de 300 personnels, nous constatons une bonne dizaine de cadavres, une soixantaine de blessés graves, près de nos tranchées, que nous prenons en charge, et faisons une dizaine de prisonniers. Soit un ratio de pertes de 50 versus 85 environ, en notre faveur.

Front nord : analyse tactique préalable

Les ordres de dernière minute sont 1/ de tenter de bloquer l'ennemi et d'évaluer sa force et sa composition, 2/ de défendre le sud-ouest en vue de protéger les arrières de nos troupes à l'ouest afin qu'elles ne soient pas encerclées et qu'elles puissent se replier dans les heures qui viennent, et de protéger Stepanovka. Se replier intégralement en cas de menace évidente de destruction totale.

11h, simultanément. Nous défendons la vallée Olhovchik. Les observateurs pour guider les tirs de mortiers sont positionnés sur les hauteurs ouest, les mortiers sont à couvert dans la vallée. Les canons polyvalents ayant un tir tendu, ils sont déployés sur les collines au sud. Nos observateurs d'artillerie prennent position sur les collines au sud-ouest et sud.

Nous avons à notre disposition quelques T-34 (9) et l'atelier de réparation du QG qui s'était établi là dispose de 2 T-70 endommagés, en cours de réparation. Nous déployons tout cela dans les petites vallées entre les collines au sud-ouest. Nous montons notre embuscade. Si l'ennemi est suffisamment faible, nous montrons une contre-attaque pour le ramener le plus possible au nord. Dans le cas contraire, nous ne bougerons pas de nos positions. Nous nous replierons s'il est évident que toute résistance est inutile.

Front nord : compte-rendu d'après-bataille

Eh bien, c'est une défaite totale, on ne se le cachera pas. L'ennemi a engagé une force exceptionnellement puissante et connaissait parfaitement notre plan. Dès l'ouverture des hostilités, nos positions camouflées ont été attaquées à l'artillerie. L'ennemi a engagé entre 25 et 30 PzIII et PzIV et autant d'APC dont certains munis de canons de 37 et de 75. Il a attaqué nos positions en vallée Olhovchik depuis plusieurs axes, en étant parfaitement déterminé.

Nous avons défendu le plus longtemps possible en cherchant à éliminer le plus de chars ennemis avant de nous replier. C'est-à-dire : nous avons attendu que le dernier de nos chars soit éliminé pour fuir.

Nos canons en colline sud ont rapidement été réduits au silence, ils n'ont pu éliminer qu'un char ennemi. Nos T-70 y sont passés ensuite.

Nos 9 T-34, assistés par l'infanterie, se sont bien défendus. Ils ont sorti définitivement 10 PzIII et PzIV et en ont endommagé sérieusement 7 autres. Dans le lot, reconnaissons un beau coup double par une grenade incendiaire lancée par un de nos gars, mort par la suite. Sa grenade est entrée par une trappe latérale ouverte d'un PzIII, le char a sauté. Un PzIV l'a alors heurté et d'autres explosions de munitions dans le PzIII ont endommagé le PzIV. Les T-34 ont également sorti 2 APC, notre infanterie en a éliminé 5 autres.

Le bilan des pertes. D'abord, nous perdons la plupart du territoire au nord, ce qui va avoir des conséquences sur le repli en bon ordre de nos troupes situées à l'ouest. Nous perdons nos 9 T-34, 2 T-70, 4 canons et sur 315 personnels engagés, 205 sont perdus : 85 tués, 40 blessés graves et 80 disparus (la plupart prisonniers).

Nous estimons que l'ennemi avait engagé environ 600 personnels, 30 chars et 30 APC. Nous estimons qu'il a subi 70 tués et 45 blessés graves, ainsi que 18 chars et 7 APC perdus.

Cela dit, l'ennemi se prépare à déployer du renfort dans la brèche, et rien ne s'oppose actuellement à ce qu'il s'empare de Stepanovka, de l'intégralité de nos arrières, piégeant l'ensemble de nos troupes etc. Nous réagirons pour le prendre de vitesse.

Cote 194 : analyse tactique préalable

Les ordres de dernière minute sont de stopper la progression et de défendre coûte que coûte, puisque la cote 194 devient le seul chemin de repli des unités situées au nord et au nord-est.

Le développement de l'offensive ennemie dans notre dos rend difficile un repli.

11h, simultanément. Compte-tenu des unités dont nous disposons, nous devrions pouvoir réussir la mission, sauf si les renforts ennemis sont constitués d'un nombre impressionnant de blindés.

Nous déployons nos troupes dans des tranchées qu'ont pu creuser une partie des unités déjà présentes tôt ce matin, sur trois lignes, l'ensemble du dispositif étant protégé par des canons 150 mètres derrière. 10 T-34 et 2 T-70 sont camouflés dans un creux à l'Est, un char lourd KV-1 qui n'a pas reçu son plein de carburant après réparation de son réservoir de carburant se retrouve immobilisé. Il est déployé en soutien de nos troupes, au même titre que les canons AT et antipersonnels.

Les préparatifs d'artillerie ont lieu pour pilonner les abords de nos tranchées.

Nous déployons un total de près de 600 personnels.

Les chars interviendront si les choses se présentent mal, cependant, il convient de ne pas les envoyer au suicide si leur perte ne peut être rentabilisée.

Le repli est quasiment impossible et "n'est pas permis".

Cote 194 : compte-rendu d'après-bataille

Les renforts ennemis furent une nouvelle fois conséquents. L'ennemi engagea 15 PzIII et PzIV et 10 Marders III.

3 premiers Panzers ont été éliminés sans grande difficulté par nos canons. Après quoi l'ennemi déversa un déluge de feu sur nos positions. Près de la moitié de nous troupes sur la partie sud fut éliminée.

Ensuite, l'ennemi envoya sa douzaine de Panzers restants en deux vagues, accompagnées par de l'infanterie, que notre artillerie pilonna joyeusement. La première fut prise par surprise par nos 10 T-34 lorsqu'elle arriva sur nos tranchées et fut entièrement éliminée. Un seul de nos blindés fut gravement endommagé. Le char lourd KV-1 n'a pas fait d'exploit en antichar, mais il a apporté une bonne contribution en antipersonnel avant d'être éliminé par les blindés ennemis. La deuxième vague n'a pas bénéficié de l'effet de surprise, l'ennemi chercha à nous contourner par le sud. Nous attendîmes qu'il fut sur nos tranchées pour le charger avec succès, en échange de 3 blindés éliminés de notre côté. L'ennemi marqua une pause et envoya une troisième vague avec précaution : ses Marders III. 5 d'entre eux contournèrent par le sud, 5 autres restèrent en flanc de colline. Avec notre moitié de T-34 et nos 2 T-70 restants, nous renouvelâmes une troisième fois l'opération en éliminant ses 5 Marders III.

Le bilan des pertes est mitigé : sur les 11 chars moyens et lourds que nous engageons, 6 sont perdus, dont 3 sont réparables. Nous perdons près de 300 personnels (près de la moitié), dont 90 tués. Cela dit, la mission était de tenir la colline, nous l'avons tenue.

L'ennemi a vu 17 de ses 25 blindés être détruits, et quelques autres gravement endommagés, dont l'intégralité de ses 15 PzIII et PzIV, et 5 de ses 10 Marders III. Ce ratio de pertes matérielles nous est très favorable. Cependant, nous n'avons pu éliminer qu'une centaine de personnels, dont 90 tués également, et quelques blessés et prisonniers, sur un total d'environ 500 personnels.

Colline Grushovka : analyse tactique préalable

Les ordres de dernière minute sont 1/ d'évaluer la force et la composition de l'ennemi, 2/ de ralentir l'ennemi et de se replier vers le sud-est, sauf s'il est possible d'obtenir un ratio de pertes favorable.

L'ennemi cherche à agrandir la brèche. Nous n'avons rien pour l'en empêcher, surtout compte tenu de sa force. On ne souhaite pas lui faciliter la tâche, mais cela ne doit pas être fait en échange de notre totale destruction.

Nous sommes positionnés le long de la route à l'Est, c'est une position surélevée qui nous permettra d'observer l'ennemi. Nos quelques canons AT et blindés légers sont positionnés dans le creux au sud-est. Si l'ennemi envoie des véhicules peu blindés, nous pourrons les prendre en embuscade. Dans le cas contraire, nous tenterons de nous échapper.

Pour la forme, nos observateurs d'artillerie règlent leurs tirs.

Colline Grushovka : compte-rendu d'après-bataille

Nous aperçûmes plusieurs blindés se diriger vers nos positions, ainsi qu'une grande quantité d'infanterie. Une nouvelle fois, l'ennemi savait parfaitement ce que nous tentions de faire. D'entrée de jeu, il nous mit sous tirs d'artillerie. En conséquence, nous nous sommes repliés sans avoir engagé le combat, pour préserver nos troupes.

Nous estimons que l'ennemi avait engagé environ 750 personnels et plusieurs dizaines de blindés.

Combats lancés à 10h, J+2 : réflexions à 13h J+2

On peut dire que la situation ressemble à du déjà vu en été-automne 2022... Une si lente progression et un si rapide repli. En réalité, la situation n'est pas encore catastrophique, c'est son potentiel qui l'est. Surtout compte-tenu de l'absence de troupes pour bloquer l'ennemi au nord. Je ne cache pas que l'ennemi nous handicape sérieusement au nord-ouest : nos arrières sont bloqués, le repli de nos troupes devant se repositionner en ligne 4 est rendu compliqué. Les troupes au nord-ouest sont condamnées à la destruction si elles ne peuvent pas se retirer immédiatement.

Nous allons organiser le repli dans le meilleur ordre possible, en commençant par les QG, la logistique. La construction d'une ligne de défense sur la ligne 4 est le but principal.

14h, J+2 : étude stratégique approfondie et ordres

Comparaison historique

Le GQG russe n'a pas progressé, donc il n'est pas exposé aux mêmes problèmes...

Etude stratégique approfondie et ordres

Nos éclaireurs reprennent un passage stratégique : la vallée Olhovchik. Grand merci à eux !

Nous redéployons toutes nos troupes, QG et la logistique dans un bon ordre (mieux qu'imaginé) et révisons notre format selon ce qui a été convenu, ce qui permet d'augmenter la densité de nos troupes au nord et de préparer notre défense en ligne 4.

Après le changement de format, cela nous amène à cela :

L'ennemi nous attaque dans la foulée, mais de manière plus limitée qu'imaginé. Il a été pris de vitesse et ne s'attendait pas à devoir occuper autant de terrain si rapidement, du fait de notre repli :

La nouvelle stratégie est de défendre le plus longtemps possible les villes clés... En d'autres termes, ne pas reculer. Pour le moment, le temps joue encore pour nous. Mais l'idéal serait de tenir nos positions jusqu'à demain matin pour garantir la victoire stratégique.

Nos arrières devront encore être améliorés d'ici la fin de journée en optimisant les voies logistique, qui sont déjà plus courtes. Les unités en excès seront mieux réparties (notamment en protégeant le flanc sud) et les rotations optimisées.

A noter qu'un de nos QG se trouve toujours en territoire hostile et cherche à regagner nos lignes...

Pour répondre à une remarque faite au niveau inférieur, tactique, Stepanovka-sud-ouest était effectivement idéal à défendre du point de vue tactique, mais au niveau stratégique, défendre ici nécessite de conserver une grande partie de la colonne 8, ce qui n'est plus réaliste.

Nous avons tenté de créer une zone tampon pour défendre plus sereinement les villes et nos arrières, cependant nous avons dû beaucoup trop étendre le territoire sous notre contrôle avec un nombre de troupes trop limité par rapport à la puissance de l'adversaire, qui s'est avéré plus grande que nos estimations. C'est-à-dire que l'ennemi reçoit continuellement des renforts sous forme de troupes fraîches et bien équipées, alors que nous devons faire avec les troupes mises à disposition en début d'engagement, qui ont un nombre d'effectifs assez réduits dans chaque unité, par rapport à d'autres théâtres d'opérations où les effectifs par unités sont proches du double et où des renforts sont fournis régulièrement. Ainsi, le fort harcèlement qui nous est fait, notre faible nombre d'effectifs en personnels, l'attrition que nous avons subie, conduisent à rendre difficile la résistance face à des contre-offensives intenses.

Il est difficile de prédire la suite. Nous avons porté un coup sérieux à la force blindée ennemie avec un ratio de perte de blindés de quasiment 1 vs 2 en notre faveur. C'est beau. Cela devrait avoir un effet sur l'ennemi. Cela, associé au renforcement de nos positions et à la dispersion temporaire des troupes ennemies, qui doivent progresser plus vite qu'elles ne le pensaient, peut avoir suffit à entamer le potentiel de l'adversaire, permettant le gel de la ligne de front. Dans le cas contraire, nous devrons nous replier encore, au moins à certains endroits.

Si l'ennemi peut annuler nos bons résultats en compensant ses pertes, par la réception continuelle d'unités fraîches et bien équipées, il n'y aura pas de miracles, mais je veux continuer à croire qu'à force de lui briser les genoux, nous finirons par imposer notre victoire légitime, nos victoires tactiques du moins, et notre victoire stratégique, même avec des moyens moindres. Car en toute objectivité, les victoires ennemies n'en sont pas : lorsqu'on perd 20 blindés contre 10, on ne peut clamer une victoire. J'entends que cela se traduise sur le terrain.

Stepanovka-sud : analyse tactique préalable

14h. L'ennemi nous attaque alors que nous sommes en cours de redéploiement, la plupart de nos équipements lourds sont encore en colonne sur les routes. Les observateurs d'artillerie essaient de régler des tirs aux abords de Stepanovka-sud, les blindés arrivent dans les arrières de la ville pour se mettre à couvert, la plupart des canons se trouvent à l'intérieur de la ville ou près de ses abords sud et cherchent une meilleure position, l'infanterie prend progressivement position en ville et sur ses abords sud. Sans être pris par surprise, nos 650 personnels n'ont bénéficié d'aucun répit.

Ce n'est pas le meilleur moment...

Stepanovka-sud : compte-rendu d'après-bataille

L'ennemi était bien plus puissant qu'estimé. Il nous envoya une petite quinzaine de blindés, dont 7 PzIII et environ 5 Marders III, ainsi qu'une quinzaine de canons divers : du petit 28 mm à l'artillerie de campagne de 105 mm, sans compter un nombre important de mortiers.

Le GQG nous envoya un soutien aérien, cependant les avions étaient sur leur chemin de retour et manquaient de munitions, ils n'ont pas eu un grand effet.

L'ennemi chercha à couper nos colonnes circulant du sud vers la ville en les attaquant depuis plusieurs axes, délaissant la ville dans un premier temps. Mais cela lui a coûté cher, car nos canons en cours de redéploiement, présents en ville et à ses abords, occupaient des positions inattendues et purent éliminer la plupart de ses blindés à des distances de l'ordre de 300 mètres. L'un d'eux a été immobilisé par l'infanterie, qui réussit à endommager son moteur grâce à une grenade incendiaire. L'équipage fut éliminé lorsqu'il a tenté de fuir le blindé. Dans le même temps, nos canons et notre infanterie éliminèrent un grand nombre de canons que l'ennemi amenait sur la colline qui nous faisait face.

Lorsque l'ennemi donna l'assaut sur la ville, nous l'accueillîmes avec de grandes salves d'artillerie qui dissuadèrent son infanterie de poursuivre l'attaque, puis nous chargeâmes ses deux PzIII restants avec nos 17 T-34. Il devait lui rester quelques Marder III qui se sont désengagés quand les choses tournèrent mal. Aucun de nos blindés ne fut endommagé.

Nous réfléchissions à lancer une contre attaque, soutenue par deux blindés légers T-60, contre l'infanterie immobilisée aux abords de la ville, quand l'ennemi chercha à négocier une cessation des combats, que nous avons acceptée.

Le bilan des pertes est mitigé, puisqu'une partie de nos personnels a été attaquée en position difficile, à découvert, en colonne, sur les routes menant du sud, et sous un tir très nourri d'artillerie de campagne. C'est un des problèmes attendus lorsque l'on redéploie l'ensemble d'un dispositif comme nous venons de le faire, l'ennemi ne vous laisse pas faire. Nous déplorons 50 tués, 130 blessés graves et une dizaine de prisonniers. Une partie de nos canons a été perdue.

Côté ennemi, nous estimons sa taille à égalité, nous distinguons 50 cadavres, 80 blessés graves et nous capturons 30 personnels. En revanche, une nouvelle fois, l'ennemi perdit un grand nombre de matériels, ce qui pourrait, nous continuons à le croire, finir par devenir payant : l'intégralité de ses 7 PzIII a été détruite, ainsi que 3 Marders III sur 5, dont un autre semble très fortement amoché, et une moitié de ses canons.

Cote 200 : analyse tactique préalable

14h33. Dans ce secteur, nos positions sont préparées, et nous étions même prêts à passer à l'attaque. Nos troupes sont en santé moyenne, mais elles sont assez nombreuses, 750 personnels, et l'ennemi reste faible à la suite de ses précédentes tentatives d'attaque. Sauf surprise, il ne devrait pas nous poser de grandes difficultés.

Nous déployons nos forces en léger retrait, l'infanterie dans ses tranchées, les canons en soutien, les blindés fonctionnels camouflés en forêt, ils ne seront engagés qu'en cas de nécessité. Les 12 T-34 sont dans un mauvais état. 4 sont immobilisés, nous les déployons en soutien de notre infanterie. Nous utilisons aussi un PzIII pris à l'ennemi, son état est lamentable.

Au sud, nous déployons en soutien 4 tracteurs d'artillerie, équipés d'une mitrailleuse. Quelques blindés légers sont cachés en forêt. Les observateurs d'artillerie préparent leurs tirs sur les abords de nos tranchées.

Cote 200 : compte-rendu d'après-bataille

L'ennemi ne fut pas très agressif, se contentant de mener une reconnaissance en force et de nous pilonner à l'artillerie de campagne. Pour préserver nos troupes et nos blindés, nous n'avons pas tenté un raid sur l'artillerie ennemie et avons préféré subir son tir de puissance modérée.

L'ennemi était faible, dans les 250 personnels. Nous lui avons causé une quarantaine de tués, une trentaine de blessés graves que nous avons pris en charge et une dizaine de prisonniers.

De notre côté, nous déplorons une trentaine de tués et autant de blessés graves.

Le ratio de pertes nous est légèrement favorable. Nous perdons également quelques canons en raison des tirs d'artillerie ennemie.

Cote 137 : analyse tactique préalable

15h. L'ennemi poursuit sa progression depuis le nord et lance une puissante attaque dans le dos de Stepanovka. Nous connaissons cet ennemi : c'est le puissant groupe qui a mené l'assaut depuis le nord. Une partie de ses blindés a été éliminée, mais il reste puissant. Pour ne rien arranger, la plupart de nos troupes sont encore en cours de redéploiement, en colonnes sur les routes et les seules troupes qui se trouvent déjà en position se trouvent à l'Est dans des positions inadaptées pour notre tactique de défense.

Nous n'avons à notre disposition que 500 personnels et 17 T-34 dont un quart sont endommagés. Lorsque l'ennemi est signalé, les T-34 prennent leurs positions le long de la route en lisière de forêt au nord-est de Stepanovka. Finalement, cette position est assez correcte, puisqu'ils ne sont pas visibles de très loin, ce qui permet de réduire la distance d'engagement : les blindés allemands perdront leurs avantages en pénétration et blindage. Les canons se dépêchent de prendre des positions en embuscade à l'entrée sud de la ville (ou à la sortie sud si l'ennemi passe par le nord). Nous devrons redéployer les chars à travers la forêt pour aller au devant de l'ennemi s'il tente de contourner par le nord-ouest ou le sud.

Cote 137 : compte-rendu d'après-bataille

Une bataille très dure, comme prévisible. L'ennemi nous envoya 15 PzIII et PzIV, une petite dizaine de StuiG 33 et 15 à 25 APC, dont certains munis de canons de 37 ou de 75 mm. Sans oublier une artillerie de campagne qui finit par faire son effet, et des sapeurs lance-flammes.

Notre position en lisière de forêt était en effet très correcte. Comme d'habitude ces derniers temps, l'ennemi savait où nous nous trouvions. Il nous chargea avec les obusiers automoteurs StuiG et les APC par le centre ; et les Panzers séparés en deux groupes : l'un venant par l'Est et bifurquant vers l'ouest par la route au sud, l'autre contourna la forêt par la vallée Olhovchik et se dirigea vers Stepanovka. La synchronisation de l'ennemi étant légèrement mauvaise (peut-être que finalement, il savait peu de chose de nous), nous avons pu éliminer l'ensemble des StuiG en ne perdant qu'un blindé. Les APC furent éliminés progressivement. Cela nous a permis de transférer les T-34 sur le flanc sud-est de la forêt pour attendre les Panzers circulant sur et à côté de la route sud. Une fois encore, nous les prîmes par surprise, embusqués en lisière de forêt. Sans subir de pertes. Durant ce temps, l'ennemi envoya ses Panzers restants sur la colline sud-ouest (au nord de Stepanovka), cherchant à nous distinguer depuis la hauteur. Puisque nous restions invisibles, il nous envoya 3 Panzers à travers la forêt et un autre par la route depuis la vallée Olhovchik. Le résultat fut moins favorable, car une mêlée générale dans la forêt sema la confusion et nous perdîmes 2 chars. Le 4ème Panzer put rejoindre la route sud, mais fut éliminé par nos canons situés en entrée de Stepanovka. Restait 3 Panzers, dont en réalité un T-34 qu'il nous a pris... A force de manœuvrer dans cette forêt dont les arbres étaient fort peu solides, certains espaces furent créés et permirent aux 3 chars ennemis d'avoir une vue et de nous atteindre par moments depuis la colline sud-ouest. Nous perdîmes 2 blindés ainsi. Nous hésitions à charger les 3 blindés en passant à travers la forêt, nous aussi, mais nous nous ravisâmes. En cherchant à nous éloigner de cette forêt, les trainards tombèrent sur une équipe de sapeurs lance-flammes. Deux blindés furent éliminés de cette façon, et l'explosion des munitions de l'un d'eux endommagea gravement un troisième circulant à proximité. En gros, il nous restait 7 chars et je préférai les mettre à l'abri. Notre infanterie fut chargée d'éliminer les sapeurs ennemis, cependant après quelques pertes, nous avons abandonné cette idée. Notre artillerie pilonna les abords de la forêt, où se cachaient des détachements transportés par les APC plus tôt.

Finalement, l'ennemi n'a jamais réussi à trouver la bonne approche pour atteindre sérieusement notre force blindée et il abandonna le combat en ayant subi de très lourdes pertes. Il semble que nous lui avons cassé son deuxième genou sur ce coup.

Le bilan des pertes nous est enfin favorable ! Sur 500 personnels engagés, nous déplorons 100 morts, 40 blessés graves et une dizaine de disparus (prisonniers probablement), sur les 17 T-34, 8 sont intacts (néanmoins, l'un d'eux a perdu 3 membres d'équipage), 5 sont détruits et/ou irréparables et 4 sont gravement endommagés. Reconnaissons 10 pertes de blindés sur 17. Nos canons sont globalement intacts.

Côté ennemi, nous estimons qu'il a engagé près de 700 personnels, 15 PzIII et PzIV, 6 à 8 StuiG 33 (nous avons rencontré 6 StuiG mais en soupçonnons la présence de 2 autres), et 15 à 25 APC Sdkfz (idem). Nous comptons 130 cadavres, une quarantaine de blessés graves et faisons une cinquantaine de prisonniers ; une dizaine de Sdkfz détruits ou très gravement endommagés, 8 Panzers détruits, un 9ème endommagé, 6 StuiG 33 détruits. Soit un total d'environ 15 blindés perdus et 10 APC. Autant dire que la force blindée de l'adversaire a bien fondu depuis notre premier engagement sur ce front nord. Le ratio des pertes blindées est également toujours en notre faveur : 10 vs 15. Le ratio des pertes en infanterie est également en notre faveur à environ 150 vs 220.

Combats lancés à 14h, J+2 : réflexions à 17h J+2

Nous avons encaissé le choc et pouvons en être satisfaits ! Les villes clés sont toujours en notre possession, nos nouvelles lignes défensives, qui ne sont pas encore formées, ont tenu. Sans avoir reçu, pour notre part, de renforts. Il est exact que nous avons toujours en réserve une unité de SU-152, mais pour le moment, elle ne nous serait d'aucune utilité. D'autant plus que nous avons des difficultés d'approvisionnement en obus de 152 mm.

Nous allons pouvoir mieux arranger nos arrières, effectuer quelques rotations, quelques approvisionnements, faire quelques redéploiements et progressivement prendre nos positions. En première partie de nuit, nous commencerons à creuser nos tranchées.

18h, J+2 : étude stratégique approfondie et ordres

Comparaison historique

Le GQG a réussi à prendre la cote 205 au sud de Fedorovka...

Etude stratégique approfondie et ordres

Nous effectuons nos améliorations... Le taux d'attrition a atteint le seuil après lequel aucune unité ne pourra être compensée "à neuf" avec nos réserves. Entre guillemets, car nous sortons de nos réserves tout et n'importe quoi pour compenser les pertes. De simples fusils antichars ne compensent pas la perte d'un canon. Nous récupérons du matériel abandonné par l'ennemi, avec quelques munitions... Les temps sont durs, mais parfois nous sortons quelques pièces rares et originales de nos stocks.

La tactique de l'ennemi commence à devenir claire : harcèlement sur Stepanovka et les secteurs proches. Il se pourrait effectivement que nous ne puissions pas tenir des heures ainsi, d'autant que Stepanovka forme une sorte de saillant, aggravant les choses pour nous. Cette ville va être grande consommatrice de nos forces. L'ennemi y déploie des renforts au nord-ouest.

Les unités de ce saillant, 2/22 TR et 2/105 RR, devront être préservées le plus possible.

Stepanovka-sud : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : les unités 2/22 TR et 2/105 RR, doivent être préservées le plus possible.

18h. Nous déployons l'infanterie dans les maisons, les unités devant être préservées sont placées dans les quartiers Est de la ville, près des blindés, eux-aussi en retrait.

Aucune des unités déployées à l'avant n'ont de canons, tout ayant été perdu dans les combats précédents et ceux des unités préservées ne seront pas engagés en priorité. Les 17 T-34 devront intervenir en cas de présence blindée ennemie. Nous avons 2 blindés légers T-60 qui pourront donner un soutien antipersonnel si besoin et s'ils peuvent s'exposer sans aller au suicide. Les observateurs d'artillerie sont positionnés en ville et commencent leurs préparatifs pour couvrir les abords ouest et sud-ouest de la ville (ils n'ont pas de vue sur le nord-ouest).

Les temps deviennent durs, il faut tenir une douzaine d'heures ainsi si possible...

Stepanovka-sud : compte-rendu d'après-bataille

Le combat fut intense, il a été anormalement difficile de résister du fait du maintien en retrait d'une partie de nos troupes. L'ennemi engagea ses 2 Marders restants sur ce secteur et en perdit un en l'envoyant à l'assaut d'une rue : notre infanterie n'a eu aucun mal à l'éliminer. Le second est resté à distance et interdisait, aux côtés de quelques canons, toute sortie de nos blindés.

J'ai bien tenté d'utiliser les deux T-60 en ville, cependant, leur blindage est si faible qu'une rafale de mitrailleuse les transforme en passoire. Les deux ont été éliminés sans pouvoir faire quoi que ce soit.

Notre artillerie a été très utilisée et c'est ce qui a poussé l'ennemi à se replier lorsque nous avons pilonné les quartiers de la ville qu'il avait pris sous son contrôle.

Bilan des pertes : sur 650 personnels engagés, nous en perdons 200, dont 80 tués, 100 blessés graves et 15 disparus (prisonniers). En face, nous estimons que l'ennemi a engagé 500 personnels et que ses pertes sont d'environ 150 (50 cadavres visibles, environ 80 blessés graves et nous faisons presque une trentaine de prisonniers).

Stepanovka : analyse tactique préalable

Une puissante offensive ennemie vise Stepanovka depuis plusieurs flancs, nos troupes devront résister y compris en engageant nos blindés en antipersonnel. Aucun repli acceptable, il faut tenir le plus longtemps possible.

19h. L'infanterie prend place dans les tranchées préexistantes en bordure de ville, soutenue par 15 T-34, 2 OT-34 (modèle de T-34 lance-flamme), 1 KV-8S (lance-flamme), 4 PzIII pris à l'ennemi, 2 chars légers T-70 et quelques canons AT et mortiers.

Nous n'utiliserons pas les maisons comme points de tirs et comme protection, car cela peut avoir été à l'origine de nos résultats anormalement mauvais plus tôt.

Nous ne disposons que de 450 personnels, nous autorisons l'engagement des blindés en antipersonnel pour tenter de tenir la ville.

Il n'y aura pas de repli organisé ou négocié. Défense jusqu'au dernier homme : il n'y a pas de sens de céder cette ville, il n'y a pas de sens de préserver nos troupes si la ville est perdue, puisque nous ne serons plus de taille pour mener une offensive en vue de la reprendre, et le reste des objectifs ne nécessite pas la préservation de ces troupes : qu'elles éliminent le plus de personnels et matériels ennemis ici, ce sera le mieux.

Le seul élément restant est le temps : nous devons tenir à peu près les objectifs que nous tenons jusqu'à demain matin. Si nous perdons Stepanovka dès maintenant, nous devrions néanmoins pouvoir satisfaire la mission du GQG, puisque nous avons obtenu des résultats supérieurs durant les jours passés. Néanmoins, nous sommes à la limite, le plus tard nous cédons, le plus sûr nous nous assurons le succès stratégique.

Stepanovka : compte-rendu d'après-bataille

L'ennemi a raté son offensive. Il mena une approche discrète par le nord et l'ouest avec de l'infanterie et fut reçu par une puissance de feu l'empêchant d'arriver au contact.

Il envoya ensuite en soutien de son infanterie un StuiG 33 et 8 Marders II et III par le nord et le nord-ouest. Ce fut un massacre : l'intégralité des blindés ennemis ont été éliminés par nos blindés et canons AT. Sans que l'ennemi n'ait pu répliquer, car nos positions en bordure de ville sont fort protégées par un grand nombre d'arbustes nous rendant difficilement visibles.

Nos propres blindés assistaient notre infanterie en antipersonnel. A cela s'est ajoutée l'artillerie qui n'avait aucun mal à tirer sur les vagues d'assaut ennemies.

Par l'ouest néanmoins, l'ennemi envoya à travers Stepanovka-ouest des canons AT pour tenter de sortir nos chars qui bloquaient la route. Cela a permis à l'ennemi de nous éliminer un PzIII. Mais il perdit deux canons dans la manœuvre et ne put en tirer profit : d'autres blindés l'empêchaient toujours de progresser, ainsi que notre infanterie.

Les tirs d'artillerie de l'ennemi furent peu efficaces, car il concentrait le tir sur les maisons : mais nous ne les occupions pas, cette fois ! Ses artilleries de campagne firent plus de dégâts, leur observateur avait certainement une vue directe sur nos positions réelles.

L'ennemi abandonna le combat.

Le bilan des pertes : sur plus de 450 personnels engagés, nous perdons 35 morts et autant de blessés graves, sur 22 chars moyens et lourds, nous perdons un PzIII. L'équipage d'un OT-34 déclara son char inutilisable et irréparable en prenant sa position : il est exact que le châssis du blindé était entièrement déglingué. On se demande comment le char a pu se mouvoir jusque là !

Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé 650 personnels, nous comptons environ 60 cadavres, 75 blessés graves que nous prenons en charge, et 35 prisonniers ; nous estimons qu'il disposait d'environ 15-20 Marders, d'après les marquages sur les véhicules et les témoignages des prisonniers, mais qu'il n'en a engagé que 8, tous détruits ; ainsi qu'un StuiG, 2 APC et 6 canons AT de petits diamètre.

Soit un ratio de pertes en personnels de plus de 2 vs 1 en notre faveur, et en blindés de 9 à 1 en notre faveur.

Ce résultat est une excellente nouvelle qui annonce une nuit qui pourrait voir se poursuivre ce succès. Encore faudra-t-il que nous puissions recevoir les munitions nécessaires à la poursuite de la défense... Attention : l'ennemi pourrait réussir à profiter de la nuit pour s'approcher davantage de nos positions et engager un combat beaucoup plus efficace.

Si Stepanovka ne chute pas d'ici demain matin, la victoire stratégique est assurée.

Front nord : analyse tactique préalable

19h, simultanément. Un groupe déjà présent dans la journée a préparé quelques tranchées en retrait. Nous déployons les renforts en retrait, en partie dans les tranchées. Nous utilisons la route surélevée comme moyen de camouflage afin de réduire les distances d'engagement. L'ennemi devra à nouveau s'exposer, réduisant son avantage en pénétration de blindage par rapport à nos chars et en blindage pour sa part. Et puis, cela contribuera à l'effet de surprise.

Nous déployons des éclaireurs plus en avant pour suivre les mouvements ennemis lors de l'approche ennemie. Ils rentreront dans nos lignes ensuite.

L'artillerie prépare ses tirs sur les abords de nos positions.

Nos blindés (24 T-34) et canons AT sont déployés en soutien antichar de l'infanterie, les blindés légers (7 T-70 et 3 T-60, si l'on peut appeler cela un "blindé") et 1 APC en soutien antipersonnel.

Nous disposons au total de 500 personnels pour défendre ce secteur.

Front nord : compte-rendu d'après-bataille

Là encore, l'ennemi a fait une approche discrète dans un premier temps, puis il a tenté de nous surprendre en nous envoyant en frontal 10 à 20 Sdkfz toutes mitrailleuses déversant des milliers de balles au-dessus de nos têtes, et 2 chars, probablement des PzIII, restés finalement en retrait. En fait, les Sdkfz ont simplement déposé leurs troupes à quelques centaines de mètres de nos positions, puis sont repartis (sauf un qui accompagna son détachement, et qui fut éliminé instantanément dès qu'il fut visible par nos blindés).

Quelques tirs d'artillerie ont fait un carnage sur les troupes en progression. Après quoi, l'ennemi redéploya longuement ses troupes d'Est en ouest et retenta une approche de l'autre côté. Même résultat : nos mortiers éliminèrent ses éléments avancés, un Sdkfz accompagnait également le détachement, il fut sorti rapidement par nos blindés légers.

Après quoi, l'ennemi abandonna l'assaut.

Il semble que la puissance de feu du groupe ennemi "nord" ait été très sérieusement entamée les heures précédentes. Nous résistons bien avec nos faibles moyens.

Bilan des pertes : nous ne déplorons que 6 morts et 1 blessé grave. Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé plus de 250 personnels, nous comptons près de nos tranchées 24 cadavres et 21 blessés graves que nous prenons en charge, et faisons 15 prisonniers ; et 2 Sdkfz 250 détruits. Soit un ratio de pertes proche de 1 à 10 e notre faveur (mais le nombre brut est assez faible).

Combats lancés à 18h, J+2 : réflexions à 21h J+2

La défense au nord et à Stepanovka a été plus facile que ce que nous pensions, celle sur l'ouest de Stepanovka, plus difficile. Le sud semble s'endormir, l'ennemi nous laisse de simples unités de logistique en face de nos lignes ! Mais nous ne céderons pas à la tentation de l'attaquer. Nous allons conserver ce format pour le moment, et allons poursuivre l'amélioration de notre dispositif défensif pour la nuit. Demain matin, il sera temps de lâcher la pression si nécessaire, puisque nous aurons la certitude d'avoir obtenu notre victoire stratégique.

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