Simulation, bataille de Stepanovka, 19 juillet 1943 à 22h

Simulation, bataille de Stepanovka, 19 juillet 1943 à 22h

Actualités mondiales & françaises


(Reconstitution historique)

Suite du 19 juillet 1943 6h


22h, J+2 : étude stratégique approfondie et ordres

Comparaison historique

Le GQG russe se réveille et prend la cote 202 au sud, que nous contrôlons depuis le premier soir, en l'ayant perdue temporairement le lendemain, avant de la reprendre après une journée de combats. Pour le reste, il y a quelques progrès au niveau de Stepanovka, inférieurs aux nôtres, et il cherche à pousser au-delà de la ville, vers l'ouest, par une percée jusqu'au village de Saur Mogila. Cependant, c'est très tard, et cela contourne quasiment les principaux objectifs à saisir. C'est une belle victoire tactique, mais stratégiquement, il va falloir qu'il fasse preuve de robustesse ! Il y a un risque que la percée soit attaquée et ses éléments avancés encerclés et capturés.

Etude stratégique approfondie et ordres

Nous avons raclé les fonts de tiroir pour apporter le plus de moyens possible à la défense de Stepanovka. L'ennemi déploie de nouveaux renforts et poursuit ses assauts sur le petit saillant. Notre attrition est telle que nous ne pourrons tenir longtemps. Avec un peu de chance, jusqu'en milieu de nuit. Après quoi, si la ville tombe, nous devrons soit tenter de la reprendre (mais avec quels effectifs ?), soit freiner la progression ennemie le plus possible (nous avons encore des unités en forme pour défendre un territoire plus petit).

La victoire stratégique est toujours atteignable, la mission s'achève dans 20 heures et nous conservons notre avance sur les objectifs à tenir (détenir la moitié des objectifs pendant plus de 36 heures en moyenne. Sur les 52 heures de combats passés, nous en détenons plus de la moitié depuis 48h, mais si nous perdons trop de terrain sur les dernières 20h, la moyenne s'approchera du seuil après lequel les efforts investis auront été inutiles, et stratégiquement, ce sera considéré comme une égalité. Or, nous pouvons gagner, donc il faut tout faire pour obtenir cette victoire. A contrario, la comparaison historique montre que le GQG russe a accumulé un grand retard et sa percée finale doit compenser ce retard par la saisie de très nombreux objectifs de poids dans le tiers du temps restant, pour au moins obtenir une égalité stratégique, voire plus en cas de succès. C'est le résultat final qui compte).

Une idée alternative, en cas de chute de Stepanovka, serait de faire un raid éclair sur Luganskiy au sud, pour compenser partiellement la perte. Sans garantie de succès : nos troupes au sud sont seulement en légère meilleure forme et cela fragiliserait notre ligne défensive. C'est éventuellement quelque chose à tenter demain, quand nous n'aurons plus rien à perdre. Dès l'aube ou en matinée.

Stepanovka-sud : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : les unités 2/22 TR et 2/105 RR, doivent être préservées le plus possible.

22h. Les unités ont été déployées à l'extérieur des bâtiments, où des tranchées ont pu être préparées. Les unités devant être préservées ont été laissées à l'arrière avec les 17 chars T-34. Le léger T-60 qui nous reste a été placé derrière quatre rangées de tranchées au centre de la ville, il pourra couvrir de loin.

Nous déployons 400 à 600 troupes (une partie ne devrait être engagée qu'en cas d'extrême nécessité).

En cas de présence de blindés, les T-34 devront être engagés, car les moyens antichars font partie des unités préservées.

L'artillerie pourra envoyer des obus éclairants et couvrir l'approche depuis le sud.

Stepanovka-sud : compte-rendu d'après-bataille

Nous ne combattons qu'avec trois quarts des effectifs disponibles et l'ennemi est supérieur en nombre.

La puissance de feu de l'adversaire est extrême, celui-ci pilonne nos tranchées et les maisons environnantes avec tous les canons disponibles, puis il concentre toute son infanterie sur un point, en menant quelques diversions ailleurs. Profitant de la nuit tombante, ses approches sont discrètes. Nos pertes sont extrêmement élevées et un tiers de la ville tombe aux mains de l'ennemi. Celui-ci avait engagé un Marder III et 2 Sdkfz 250, tous détruits par l'infanterie.

Lorsque les canons adverses sont un peu malmenés par notre artillerie, j'engage 8 chars en deux groupes pour aller assurer un soutien antipersonnel depuis la plaine au sud-ouest, contre les arrières ennemis à l'entrée de la ville. Le secteur est éclairé par obus éclairants. C'est un succès, l'ennemi se sentant pris dans un piège, quitte la ville, nos blindés restent intacts. Malgré la présence de petits canons de 28 mm, nos chars sont restés en dehors de leurs lignes de tir.

Le bilan des pertes : sur 600 personnels engagés, nous déplorons 50 tués et 130 blessés graves ; le léger T-60 est perdu. Côté adversaire, nous estimons ses effectifs à environ 700, nous comptons 80 cadavres et 150 blessés graves que nous prenons en charge ; 1 Marder III détruit. Le ratio des pertes est légèrement en notre faveur.

Stepanovka : analyse tactique préalable

22h36. Nous ne disposons que de 480 personnels pour défendre, avec 23 blindés (16 T-34, 5 PzIII récupérés à l'ennemi, 1 OT-34 lance-flamme, 1 KV-8S lance-flamme), 1 voiture blindée BA-64 ; certains blindés n'ont pas reçu de munitions, seules quelques tranchées ont pu être creusées en si peu de temps, en plus des tranchées préexistantes.

Comme en début de soirée, nous tenterons de tenir. Les blindés apporteront également un soutien antipersonnel, l'artillerie enverra des obus éclairants sur les abords de la ville.

Stepanovka : compte-rendu d'après-bataille

La bataille fut une nouvelle fois extrêmement intense, l'ennemi nous envoya 20 blindés en les concentrant cette fois à l'Est du village, qu'ils atteignirent en passant discrètement par la vallée Olhovchik : nous n'avons pas pu déterminer leur nombre à ce moment là. Cela nous a permis de ne pas paniquer. Le groupe blindé y détruisit rapidement les quelques chars et canons que nous avions placés là et un détachement de 5 PzIII et PzIV fonça au centre de la ville pour attaquer nos autres positions défensives depuis nos arrières. Simultanément, son infanterie attaquait de face. Celle-ci fut accueillie par notre artillerie et nos défenseurs. Le détachement blindé ennemi fut détruit progressivement, mais nous avons perdu autant de chars. Une artillerie de campagne de 75 mm qui avait été prise à l'ennemi (leIG.18) a réussi à éliminer 2 blindés avec des obus HEAT, une belle réussite, bien meilleure que certains canons AT ou certains blindés...

L'ennemi insista en envoyant quelques chars de face et se retira. Le coup de force n'a pas fonctionné, mais le harcèlement a été très éprouvant pour nos défenses.

Après le combat, nous avons réalisé ce qui nous faisait face.

La tactique de l'ennemi était pertinente, il avait disposé ses blindés immobilisés à longue distance sur les hauteurs en face, et ceux-ci tiraient sur nos chars lorsqu'ils étaient révélés par les événements (départs de tir, explosions, incendies, obus éclairants...). Ses blindés intacts nous attaquaient à courte distance.

Bilan des pertes : sur les 23 chars, nous en perdons 6, dont 5 sont réparables (2 PzIII, l'OT-34 et 3-T-34 dont 1 irréparable). La voiture blindée a perdu une roue... Quelques canons sont endommagés, l'équipage de la leIG.18 a été tué malgré ses exploits. Sur les 480 personnels engagés, nous en perdons 100 (50 morts et autant de blessés graves).

Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé 700 personnels, nous comptons 100 cadavres près de nos lignes, prenons en charge 80 blessés graves et 75 prisonniers, soit plus de 250 pertes. Un ratio de 2.5 en notre faveur. Sur les 20 blindés que nous pensons se trouver en face, dont 2 ou 3 immobilisés et tirant de loin, il en perd 14, dont 11 irréparables (incendies, explosions internes etc). Soit un ratio de pertes de 6 vs 14, plus du double, 2.3, en notre faveur.

C'est donc un succès, cependant, nos unités sont de plus en plus affaiblies et nous ne pourrons plus les renforcer autant. L'approvisionnement en munitions n'est lui-aussi pas optimal. Il serait étonnant que nous conservions la ville en cas de nouvel assaut.

Front nord

23h. Nous basons notre défense sur le même schéma qu'à 19h.

Nous disposons de 24 chars moyens (23 T-34 et 1 PzIII), 10 chars légers (6 T-70 et 4 T-60), quelques canons AT et mortiers, plus de 500 personnels. La plupart du matériel est en bon état.

Nous préparons des tirs d'artillerie sur les voies d'accès, où des tirs d'obus éclairants auront lieu par moments.


Tout reste calme jusqu'à 1h J+3 où un détachement de 3 éclaireurs ennemis se fait surprendre par nos gars. Il est capturé. D'après leur interrogatoire, il n'y aurait même pas de quoi constituer une compagnie en face de nous.

Combats lancés à 22h, J+2 : réflexions à 1h J+3

Aucun changement territorial. Stepanovka et Stepanovka-sud vont tomber, il faut tout faire pour reporter le plus possible cette échéance pour satisfaire le GQG. Dans tous les cas, nous allons bientôt, en fin d'après-midi, laisser la place à un autre Etat-Major qui aura d'autres tâches et qui établira sa propre stratégie. La fin de la mission approche.

Nous devrions pouvoir avancer sur Luganskiy au sud-ouest, assez peu défendue, ce qui permettrait de minimiser un peu la perte de Stepanovka. Nous y réfléchissons pour lancer une attaque entre 6h et 10h. Nous allons progressivement organiser nos troupes en ce sens, cependant, attaquer dès maintenant risquerait de fragiliser nos lignes défensives.

On pourrait presque penser que l'ennemi a concentré tous ses efforts sur Stepanovka et que nous pourrions relancer une offensive en vue de le contourner au nord et à l'ouest, ce qui réduirait la pression sur les villes clés.

Seulement, il est encore un peu tôt pour prendre le risque d'un tel renversement de table. Nous sommes encore dans une position où l'équilibre actuel nous profite, le déstabiliser peut fonctionner, mais peut aussi précipiter un repli en cas de ruse ennemie, car si nos troupes épuisées rencontrent des troupes fraîches et bien équipées comme cela a été le cas ces derniers temps, elles paieraient un très lourd tribut.

2h, J+3 : étude stratégique approfondie et ordres

Nous menons une rotation des troupes qui défendent Stepanovka et Stepanovka-sud avec les troupes voisines moins harcelées et en meilleur état. Nous devrions ainsi pouvoir tenir la défense pour la dernière partie de nuit si les moyens ennemis n'augmentent pas.

Stepanovka-sud : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : l'unité 1/37TBde doit être préservée le plus possible.

2h. Nous n'avons pu profiter de la nuit pour assurer nos importantes rotations de troupes, l'ennemi attaque nos colonnes circulant en parallèle de la ligne de front. Le manque d'effectifs ne nous ayant pas permis un meilleur redéploiement.

Nous gérons au mieux ce redéploiement sous le feu ennemi en basant notre défense sur les plans précédents. L'infanterie prend place en ville, à l'extérieur des maisons, le matériel de soutien plus en arrière, les chars sont éloignés, etc.

Peu de préparations, nous gérons en temps réel.

1/37TBde est quasiment en place, en retrait.

Stepanovka-sud : compte-rendu d'après-bataille

Nous avons perdu Stepanovka-sud. L'ennemi y a porté son attaque principale, massacrant et capturant toute notre infanterie qui avait pu rejoindre ses positions. Nous nous sommes battus à 550 contre probablement plus de 800. Après avoir subi 150 tués, 200 de nos soldats se sont rendus à l'ennemi. Nos artilleries ont tiré des centaines d'obus sur l'ennemi, sans influer sur la bataille. L'engagement de nos blindés, qui se sont retrouvés sans infanterie ou presque, n'a pas permis d'obtenir quoi que ce soit, évidemment. Les survivants peinent à se replier, sont en déroute en territoire devenu hostile. Cette perte territoriale entraînera un effet domino sur les unités voisines qui ne pourront conserver leurs positions, la ligne de défense étant enfoncée.

Les conséquence stratégiques risquent d'être désagréables, le rythme de la retraite étant très rapide. Ainsi, la question de l'attaque au sud-ouest ne se pose plus : il faut attaquer le plus rapidement possible pour compenser partiellement nos pertes territoriales : le maintien de la cohésion de la ligne de front n'est plus un élément à prendre en compte, nous devons céder là où l'ennemi est fort et attaquer là où il est faible.

Le bilan des pertes est catastrophique, en raison des nombreux prisonniers. Sur 550 personnels, nous perdons 150 tués, 200 prisonniers et récupérons 20 blessés graves. Un char T-34 de 1/37TBde s'est retourné dans une tranchée que l'équipage n'avait pas bien vue la nuit... Nous perdons un PzIII capturé à l'ennemi, qui était immobilisé, lorsqu'il fut isolé, il fut détruit par une mine AT posée sur la tourelle par un fantassin ennemi.

Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé plus de 800 personnels. Nous estimons qu'il a subi environ 60 morts et 130 blessés graves, nous prenons une dizaine de prisonniers. Soit un ratio de pertes de 370 vs 190, environ 2 en faveur de l'ennemi.

Il y a un problème de taille ici : l'aspect psychologique. Nos troupes ne supportent plus être envoyées au hachoir à viande et préfèrent assez facilement se rendre à l'ennemi. Il nous faut tenir compte de cette réalité.

En attendant, il reste des troupes à Stepanovka, que nous devons tenter de défendre quelques heures, au minimum pour retarder l'ennemi, si nos gars acceptent de se battre, évidemment.

Stepanovka : analyse tactique préalable

L'ennemi lance une puissante attaque sur le saillant de Stepanovka, il serait miraculeux que nous réussissions à tenir la ville dans ces conditions.

Ordres spécifiques : nos blindés participeront à la défense antipersonnelle, pour appuyer l'infanterie.

3h. Nous ne sommes que 400 défenseurs dont 26 blindés (3 PzIII pris à l'ennemi, 23 T-34)... Nous suivons le même schéma défensif qu'à 22h36. Les blindés et l'infanterie attendent l'ennemi aux abords de la ville après s'être redéployés depuis nos positions voisines. Nous n'avons pas été gênés par l'ennemi durant le redéploiement ici.

Stepanovka : compte-rendu d'après-bataille

Nous avons pu facilement tenir la ville pour cette ultime fois. Nous estimons que l'ennemi avait engagé 700 personnels, quelques dizaines de Sdkfz 250 et 2 chars (1 PzIII et 1 PzIV). L'ennemi n'a engagé qu'une faible partie de ses troupes pour maintenir une pression et n'a pas cherché à mener un puissant assaut.

Nous n'avons perdu que 20 tués et 30 blessés graves, et 2 T-34 ont subi des dommages légers et modérés.

Côté ennemi, nous comptons environs 55 cadavres, 70 blessés graves et faisons 50 prisonniers, il perd son PzIII et son PzIV est modérément endommagé. Soit un ratio de pertes de 50 vs 175, donc 3.5 en notre faveur.

On comprend que l'ennemi attende que ses nombreuses troupes prennent place au sud, nous ne pourrons pas défendre ce saillant dans les nouvelles conditions. De sa part, avoir mis la priorité sur Stepanovka-sud a été un bon choix, et nous n'avions pas de quoi défendre.

On constate que l'ennemi n'a plus de blindés ou presque. Les nôtres peuvent donc plus facilement se consacrer à l'infanterie, malheureusement les munitions baissent extrêmement vite et les lignes logistiques pour l'approvisionnement ont été quasiment coupées par la perte de Stepanovka-sud. Nous verrons quelle suite à donner à ce saillant dans l'étude stratégique.

Combats lancés à 2h, J+3 : réflexions à 5h J+3

Nous avons pu temporiser la chute de Stepanovka et ainsi aider à obtenir notre victoire stratégique. Dans 12h, notre mission sera terminée et notre successeur aura eu le temps de prendre ses fonctions avec de nouveaux moyens et une nouvelle mission.

Il reste 12h à tenir en temporisant la progression ennemie, et même en inversant l'évolution de la situation. Il y a deux choses différentes : au nord, nous sommes fortement affaiblis et l'ennemi est très puissant ; au sud nous avons encore des troupes dans un état correct et l'ennemi semble faible.

Au nord, il y aurait deux options : tenter de contre-attaquer Stepanovka-sud, pour soulager la défense du saillant de Stepanovka ; ou défendre en ayant la certitude de perdre le saillant et ses défenseurs. Il y a également l'option d'évacuer nos Hommes pour les préserver. Cette dernière option ne sera pas retenue : nos troupes ne présentent pas d'utilité pour défendre d'autres objectifs, il est plus intéressant qu'elles livrent un dur combat, même si les chances de tenir la ville sont très faibles.

Les deux options sont donc : défense passive ou défense active (par une attaque contre Stepanovka-sud). Tout dépend des troupes que nous allons pouvoir engager dans le combat par rapport aux troupes nécessaires pour continuer à temporiser la progression de l'ennemi vers les autres objectifs pour le reste de la troisième journée.

Au sud, nous allons attaquer vers l'ouest. La vitesse de l'attaque est à déterminer en fonction du rapport de force : si nous jugeons que l'ennemi est très faible, nous pourrons tenter un raid en profondeur. L'ennemi tient toujours la cote 204 avec un atelier de réparation ! Quant à Luganskiy, nous devrons mener une opération de reconnaissance pour en savoir plus, mais il est probable que le village soit mieux défendu.

6h, J+3 : étude stratégique approfondie et ordres

Des éléments du groupe de combat blindé de Stepanovka-sud ont pu rejoindre nos lignes en direction du sud-est. Un autre groupe est toujours en territoire hostile, il est peu probable que nous le revoyions...

Voici à quoi ressemble notre début d'attaque, avec les reconnaissances effectuées au sud-ouest. Luganskiy n'est pas défendu pour le moment, l'ennemi semble d'une extrême faiblesse au sud ! Nous lançons un raid en profondeur.

L'ennemi aurait tout engagé sur Stepanovka. Cela signifie que nous n'aurions pas dû reculer de la colonne 8 ni cesser notre offensive au sud-ouest, ainsi nous aurions maintenu une pression sur un large front et l'ennemi n'aurait pu concentrer de troupes sur Stepanovka. Nous ne pouvions supposer que l'ennemi avait dégarni tout son sud-ouest. C'est un joli coup de poker de sa part, qui a partiellement fonctionné.

Notre offensive au sud-ouest devrait le surprendre et le perturber.

Notre contre-attaque sur Stepanovka-sud peut éventuellement soulager la défense de Stepanovka et avec un miracle, cela permettra de reprendre les quartiers sud de la ville ! Nous avons préparé une éventuelle retraite en déplaçant nos QG, ateliers et logistiques vers l'Est et le sud.

L'ennemi ne semble pas vouloir réagir à notre attaque vers le sud-ouest, se sentant si près de saisir Stepanovka, objectif pour lequel il jette toutes ses troupes dans la bataille. Il n'a pas tort. Nous allons essayer de reprendre Stepanovka-sud, quitte à devoir perdre Stepanovka et subir de nombreuses pertes, autant en détenir un morceau ! Si cela nous permet de temporiser encore quelques heures, n'hésitons pas !

Stepanovka-sud : analyse tactique préalable

L'ennemi n'attaque pas encore par le nord, il mène deux attaques décalées dans le temps.

Ordres spécifiques : la priorité est de saisir Stepanovka-sud, si possible en préservant les unités situées au nord et nord-est. Stepanovka n'est plus la priorité et passe en objectif secondaire à défendre.

6h, ensoleillé, déjà 20 °C, toutefois cette dernière journée devrait rapidement se couvrir. Nous déployons notre infanterie et nos blindés aux abords ouest et sud de Stepanovka en défense, ainsi qu'à Stepanovka-est et en cote 214 (sur la colline au sud de Stepanovka-sud, dans des tranchées déjà creusées).

Les observateurs d'artillerie et les artilleries de campagne de 122 mm sont déployés en hauteur près de la ferme à l'Est. Nous allons pilonner Stepanovka-sud jusqu'à mettre à plat tout ce qui reste encore debout.

Dans un premier temps, nous resterons en défense, nous attendrons que notre artillerie fasse son œuvre, et nous tenterons de repousser les attaques ennemies. Ensuite, nous lancerons l'assaut de Stepanovka-sud depuis le sud et l'Est, et si nécessaire depuis le nord.

Nos effectifs : plus de 750 personnels, 27 chars (24 T-34 et 3 PzIII capturés à l'ennemi) et 2 légers T-60. 2 T-34 n'ont plus de munitions et un troisième est endommagé. Les blindés participeront à la lutte en antipersonnel, même si les munitions sont très faibles. La défense de Stepanovka n'étant plus au sommet des priorités.

Stepanovka-sud : compte-rendu d'après-bataille

Stepanovka-sud est reprise ! L'ennemi n'a pas engagé tous ses effectifs pour attaquer Stepanovka, et pas plus pour défendre Stepanovka-sud. Il a très rapidement cherché à rompre le combat lorsqu'il s'est aperçu que le rapport de force était différent de ce qu'il avait prévu.

Nous l'avons longuement écrasé sous les obus d'artillerie et de chars, puis nous avons lancé l'assaut prévu, par l'Est et partiellement par le sud : nos troupes au sud n'étaient plus très en forme lorsque vint l'heure de l'assaut.

L'assaut fut plus dur pour reprendre l'extrême ouest de Stepanovka-sud, car l'ennemi était présent en grand nombre dans les très nombreuses tranchées que nous avions nous-mêmes creusées les jours passés ; de plus il était couvert depuis la colline ouest / sud-ouest.

L'ennemi avait logiquement déployé des artilleries de campagne sur les hauteurs nord-est et sud-est, mais cela n'a pas représenté une priorité pour notre artillerie. Néanmoins les tirs ennemis n'ont pas été très efficaces.

Nous avons perdu de nombreux chars en défense de Stepanovka, éliminés par des canons adverses bien camouflés ; de plus, de nombreux autres sont en pénurie de munitions. Cela rendra difficile la poursuite du combat : l'assaut ennemi se lance depuis le nord dans notre dos, et notre défense pour Stepanovka déjà faible est encore plus affaiblie. Nous ne devrions pas pouvoir tenir la ville, mais avoir repris Stepanovka-sud, et se préparer à attaquer Luganskiy, est une belle manière de limiter les succès de l'ennemi et de tenter de maintenir notre succès stratégique. Soyons optimistes !

Le bilan des pertes : sur 770 personnels, 27 chars (24 T-34 et 3 PzIII capturés à l'ennemi) et 2 légers T-60 engagés, nous déplorons 75 tués, 145 blessés graves, 4 T-34 détruits (dont 1 qui s'est renversé dans un fossé) et 2 endommagés, 1 T-60 détruit. Soit 220 personnels hors de combat et 6 chars moyens. 7 autres chars sont à cours de munitions, ce qui signifie que nous n'avons plus qu'une dizaine de chars utiles.

Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé plus de 650 personnels, nous comptons dans les rues en ruines de Stepanovka-sud 170 cadavres, prenons en charge 115 blessés graves, et capturons 70 prisonniers, soit plus de 350 pertes, un ratio de 1.6 en notre faveur.

Sud-ouest : analyse tactique préalable

Simultanément, le raid sur le sud-ouest se déroule :

Ordres spécifiques : les objectifs prioritaires sont de saisir la cote 205 et surtout de saisir Luganskiy. L'élimination de l'ennemi n'est pas prioritaire.

7h, nuageux. Notre infanterie est déployée tout autour de la cote 205 et au nord-est de Luganskiy. Du support (mortier, canons divers) est déployé au sud, dans des champs de tournesol (nord de la cote 195), quelques canons et T-34 endommagés apportent un soutien au nord. Les positions de soutien sont également complémentées par des observateurs d'artillerie.

Tous nos blindés légers, lourds, nos APC et nos obusiers autotractés sont placés en retrait à l'Est et interviendront : en anti-personnel s'ils le peuvent et anti-char si besoin.

Des reconnaissances seront menées vers l'ouest depuis le nord-est de Luganskiy et un assaut depuis 3 côtés sera mené au centre, sur la cote 205.

Sud-ouest : compte-rendu d'après-bataille

C'est un beau raid, il n'y avait rien en face. Nous n'avons pas vu l'atelier de campagne que nous supposions toujours se trouver en cote 205 et l'unité se trouvant plus à l'ouest ne comptait plus que 72 personnels. L'ennemi résista, ce qui lui coûta 15 tués, le reste s'est rendu : 52 prisonniers.

De notre côté, sur nos 766 personnels, nous subissons 20 morts et 25 blessés graves, soit un ratio de pertes de quasiment 1.5 en notre faveur.

Nos pertes sont dues à la volonté de faire vite. Dans le doute, nous n'avons pas attendu que l'ennemi réagisse en envoyant des renforts défendre Luganskiy, donc nous n'avons pris le temps de faire intervenir les blindés : nous avons rapidement saisi Luganskiy. Le centre semblant également vide, nous avons lancé immédiatement l'assaut sans blindés. La résistance ennemie s'étant faite dans les villages et forêts, les blindés auraient été de peu d'efficacité quoi qu'il en est.

Deux objectifs secondaires saisis, sans mal, voilà qui compensera légèrement la perte attendue de Stepanovka.

Stepanovka : analyse tactique préalable

7h, nuageux, simultanément. L'ennemi semble commencer son assaut décalé sur Stepanovka. Nous rebasculons ce qui nous reste de notre dispositif pour défendre depuis les autres directions, le sud étant repris.

Nous n'avons pas 300 personnels, et une trentaine n'ont plus la moindre cartouche. 6 chars sont également sans munitions. 17 chars, dont 3 PzIII pris à l'ennemi, ont encore quelques munitions et participeront notamment à la lutte en antipersonnel aux côtés de nos rares soldats.

Si l'ennemi ne cherche pas à attaquer, nous ferons illusion et conserverons la ville. Dans le cas contraire, il est évident que nous ne tiendrons pas. Il n'y a rien que nous ne puissions faire, surtout à ce stade.

Stepanovka-sud : compte-rendu d'après-bataille

La ville a tenu ! Miraculeusement ! L'ennemi a complètement enfoncé le flanc ouest et a maintenu une forte pression par le nord, mais il a subi de telles pertes qu'il a cessé le combat sans exploiter ses succès.

Nous ne méritons pas cette réussite, l'ennemi aurait pu facilement nous éjecter d'ici, mais il a mal estimé nos forces, pensant que nous étions beaucoup plus nombreux et ravitaillés que ce que nous étions réellement.

Ce succès devrait permettre d'obtenir l'assurance de la victoire stratégique : le GQG devrait être suffisamment satisfait de notre prestation. Nous allons pouvoir préparer notre transfert de responsabilité vers d'autres théâtres d'opération.

Le bilan des pertes : sur 297 personnels engagés, bous déplorons 30 morts, 50 blessés graves, soit un total de 80 pertes, 7 chars hors de combat dont 2 réparables (les chars ont tiré beaucoup de munitions contre l'infanterie adverse, beaucoup se sont trouvés à court et ont eu du mal à se replier face aux canons que l'ennemi apportait face à eux à travers les fourrés).

Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé le double de troupes, et nous dénombrons 70 cadavres, 70 blessés graves et nous capturons 35 prisonniers, soit un total de 175 pertes et un ratio de plus de 2 en notre faveur. Nous avons également éliminé un PzIV et pensons d'après les interrogatoires de prisonniers et le numérotage du PzIV qu'un autre char ennemi devait se trouver dans le secteur, mais sans connaître son état réel.

Nord : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : en cas d'inactivité ennemie, ou si celle-ci est extrêmement faible, tenter de faire une reconnaissance jusqu'en colline Grushovka. En cas de pertes, ne pas insister, il s'agit d'un simple essai opportuniste pour saisir un objectif supplémentaire à un endroit du front où l'ennemi est faible, qui permettra de confirmer ou non que l'ennemi est bien faible ici.

7h, nuageux, simultanément. Nos troupes (410 personnels, 22 T-34, 1 PzIII pris à l'ennemi, 6 légers T-70 et quelques légers T-60) suivent le même déploiement que durant les heures passées. Si l'activité ennemie est extrêmement faible d'ici 8h, nous enverrons un détachement en reconnaissance en colline Grushovka en contournant par l'Est.

Nord : compte-rendu d'après-bataille

Nous n'avons pas eu d'engagement durant cette période de temps. L'ennemi a pilonné à l'artillerie nos positions défensives, ce qui a occasionné quelques pertes (3 tués et 5 blessés graves). Du mouvement a été repéré côté ennemi à 8h : deux Sdkfz 250 à l'ouest sondaient le terrain en face d'eux, puis un autre, peut-être un des deux premiers, a été repéré au centre.

A 8h30, j'envoyai 50 personnels montés sur 3 camions au nord, en passant par l'Est. Ils ne rencontrèrent que quelques tirs isolés.

Nous aurions pu mener une grande offensive et prendre tout le territoire situé au nord, mais nous nous limitons à contrôler un objectif dans les arrières de l'ennemi, conformément aux ordres peu offensifs qui ont été décidés préalablement, avant de nous replier.

Combats lancés à 6h, J+3 : réflexions à 9h J+3

Résultats inespérés. Nous prenons ou reprenons 4 objectifs en quelques heures et tenons toujours Stepanovka. Notre victoire stratégique semble maintenant inéluctable et nous allons pouvoir présenter un bon résultat au GQG.

L'ennemi semble être finalement assez faible, dans le sens où il a concentré toutes ses forces sur Stepanovka en dégarnissant tout le reste de la région. je cède mon commandement ce soir, mon successeur pourra, s'il obtient quelques renforts, exploiter les grandes faiblesses du dispositif ennemi, en le débordant, en l'encerclant, et en avançant vers l'ouest. D'ailleurs, nous allons commencer à mettre en œuvre cette manœuvre, notre ligne défensive n'étant plus cohérente et n'étant plus nécessaire, nous allons poursuivre cette nouvelle tactique de groupes mobiles, pour soulager la défense de Stepanovka, voire pour développer notre offensive du sud-ouest.

10h, J+3 : étude stratégique approfondie et ordres

Légers changements au nord durant ce temps, l'objectif non gardé est repris. Au centre, l'ennemi a évacué ses unités.

Nous menons quelques reconnaissances au nord et au sud, renforçons Luganskiy au sud-ouest, faisons quelques rotations, nous nous préparons à attaquer depuis le nord et le sud pour soulager la défense de Stepanovka, qui devrait tomber d'un moment à l'autre puisque nous ne pouvons pas renforcer les défenseurs qui sont complètement épuisés, sans munitions etc. Nous tenterons également de reprendre la colline Grushovka au nord.

Notre dispositif défensif au sud est dangereusement clairsemé, au nord également, mais on s'en rend moins compte.

A Stepanovka, nous déployons des léger T-70 à la place de T-34, car nous n'avons pas reçu de munitions pour nos T-34...

L'ennemi reste imperturbable, son objectif unique est de prendre Stepanovka & Stepanovka-sud, le reste ne doit pas le perturber !

Stepanovka-sud : analyse tactique préalable

10h, nuageux. Nous ne cherchons plus à défendre coûte que coûte Stepanovka, nous engageons tous les moyens disponibles pour défendre Stepanovka-sud. Nous disposons entre autres de 400 personnels, 2 T-34, 11 légers T-70, 5 artilleries de campagne, tous participeront à la défense en antipersonnel.

Nos artilleries de longue portée couvrant ce secteur n'ont plus de munitions.

Nous défendons avec l'infanterie et déployons comme par le passé les canons et chars plus au sud. Les chars interviendront vers l'entrée ouest de la ville si nécessaire, même s'il y a des canons antichar en face, qu'ils devront tenter d'éliminer.

Stepanovka-sud : compte-rendu d'après-bataille

Nous perdons une deuxième fois Stepanovka-sud ! L'ennemi attaqua en deux vagues successives, une depuis les quartiers plus à l'ouest, puis une seconde depuis le flanc de colline au sud-ouest. Une grande quantité de nos troupes s'est rendue à l'ennemi, puis nous n'avions plus suffisamment de forces pour tenir. Nos chars ont été massacrés par un important nombre de canons de toutes sortes que l'ennemi déplaçait progressivement. Nous avons subi un déluge de feu. Nous ne faisons plus le poids face à la pression. L'ennemi a longuement attendu avant d'accepter notre demande de cesser le combat pour nous replier vers l'Est.

C'est un mauvais résultat, car nous ne comptions céder que Stepanovka, même si nous pouvons nous permettre de perdre également Stepanovka-sud. Cela dit, il sera peut-être possible de contre-attaquer Stepanovka-sud en début d'après-midi, pour le principe, et pour présenter un meilleur résultat au GQG, avant de quitter mon commandement.

Le bilan des pertes est catastrophique : sur 400 personnels, 2 T-34 et 11 T-70 engagés, nous subissons 100 morts, 30 blessés graves, 175 prisonniers (soit plus de 300 pertes), 6 T-70 et 1 T-34 détruits, 2 T-70 et 1 T-34 hors de combat pour un long moment. Nous perdons également tous nos canons.

Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé plus de 600 personnels, nous pensons qu'il a subi 80 tués et 140 blessés graves, soit environ 220 pertes, ce qui ferait un ratio de 1.4 en sa faveur.

A ce moment, l'ennemi lance un assaut sur Stepanovka :

Stepanovka : analyse tactique préalable

11h, nuageux. Ne disposant que de 200 personnels, 5 légers T-70 et d'un T-34 gravement endommagé, nous ne pourrons pas tenir la ville. Une partie de nos troupes se trouve isolée dans la forêt au nord de la cote 138 car les ordres ont été mal compris, nous attendons que le groupe revienne à Stepanovka.

L'artillerie couvrant ce secteur n'a plus de munitions.

On voit que c'est la fin.

Néanmoins, nous déployons nos quelques effectifs en périphérie de la ville, selon notre schéma habituel ici.

Stepanovka : compte-rendu d'après-bataille

L'ennemi lança une offensive majeure depuis le nord-ouest, le nord et le nord-est, appuyée par une poignée de blindés divers et de l'artillerie de campagne. Nos troupes ont rapidement été submergées, après quoi l'ennemi nous a proposé de nous laisser partir de Stepanovka. Ce que nous avons fait...

Le bilan des pertes, sans parler de la perte de l'objectif principal, est extrêmement important. Sur 240 personnels engagés, nous déplorons 50 tués, 40 blessés graves et 50 prisonniers, soit 140 pertes. Nos blindés s'en sont mieux sortis, un seul a subi des dégâts graves.

Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé 700 personnels. Son assaut a clairement été mal soigné, on voit qu'il comptait exclusivement sur le rapport de force et pas du tout sur l'aspect tactique. Il a envoyé ses troupes prendre nos positions sans la moindre intelligence, ses renforts fraîchement arrivés n'avaient même pas été informés de la présence de leurs propres champs de mines. Nous comptons 50 cadavres et estimons à 120 blessés graves ses pertes, soit un total de 170, et un ratio de 1.2 en notre faveur. Nous n'aurons pas cédé Stepanovka gratuitement.

Un certain nombre de troupes peinent à se replier et restent en territoire ennemi, nous ne les reverrons probablement jamais.

Nord

Ce mouvement consiste à saisir un objectif très secondaire au nord, et à attaquer le flanc ouest du dispositif ennemi tenant maintenant Stepanovka, afin de tenter de lancer éventuellement une ultime contre-attaque sur la ville cet après-midi.

Or, une fois encore, les ordres ont été mal appliqués, l'objectif n'a pas été saisi et l'ennemi a été laissé se replier. Nous ne progressons pas de manière utile.

Sud : analyse tactique préalable

Nous tentons de prendre des positions permettant ensuite des attaques opportunistes vers plusieurs objectifs, dont les abords sud de Stepanovka.

11h, simultanément, nous lançons l'assaut avec plus de 750 personnels 7 T-34, 16 T-70, 6 SU-152, une quinzaine de mortiers et de canons de divers types. L'artillerie est parfaitement disponible, les observateurs planifient les tirs sur tout le territoire ennemi. Nous nous déployons de manière agressive près des lignes ennemies au sud et à l'Est, l'infanterie est couverte par 2 T-34 endommagés, les canons et mortiers, ainsi que les véhicules de soutien d'infanterie (M3A1 fournis par les USA à la Russie). Les autres véhicules restent en retrait et n'interviendront qu'en cas de besoin, au bon endroit et au bon moment (pour éviter les tirs de canons embusqués).

Nous serons agressifs dans notre assaut et tenterons d'écraser l'ennemi, il convient de causer un maximum de pertes à l'ennemi pour l'empêcher de se replier en défense des objectifs plus éloignés que nous comptons tenter de saisir cet après-midi avant de céder notre commandement, de telle sorte de présenter un meilleur résultat.

Sud : compte-rendu d'après-bataille

Victoire facile. Les troupes ennemies situées ici étaient celles que nous avions chassées de Stepanovka-sud plus tôt, donc nous pouvions supposer qu'elles seraient faibles, si elles n'avaient pas été renforcées. C'était le cas.

Voyant nos troupes arriver massivement au sud, l'ennemi chercha à négocier le statu quo. Nous répondîmes en envoyant quelques salves d'artillerie sur ses positions et en lançant les 16 T-70 dans ses arrières, en le contournant par l'ouest. L'ennemi pris la fuite.

Le bilan des pertes est très favorable. Sur 770 personnels engagés, nous déplorons 5 tués et 7 blessés graves, soit un total de 12 pertes.

Côté ennemi, nous estimons qu'il avait ici 150 personnels, nous comptons 20 cadavres, 15 blessés graves et nous faisons 80 prisonniers, soit un total de 115 pertes et un ratio de quasiment 10 en notre faveur.

Nous prenons possession de territoires avantageux pour quelques raids opportunistes sur des objectifs cet après-midi avant ma cession de commandement.

Combats lancés à 10h, J+3 : réflexions à 13h J+3

La situation n'est pas belle, mais elle était clairement attendue depuis un moment. Ce n'est pas catastrophique, et nous avons anticipé en saisissant quelques autres objectifs, même si nos troupes n'ont pas obéi aux ordres par rapport à la prise de l'objectif nord, consistant à prendre le contrôle de la route vers la cote Grushovka.

Au sud-ouest, sauf surprise, nous devrions pouvoir conserver nos positions.

L'intérieur de notre territoire devrait rester tel quel, sauf en cas d'attaque surprise depuis le sud.

Reste le centre, qui va faire l'objet de toute l'attention cet après-midi.

La situation actuelle permet d'imaginer de beaux développements, si le GQG transmet des renforts dans ce secteur, il est possible d'encercler l'ennemi en le contournant de chaque côté. Mais ce n'est pas forcément l'intention du commandement supérieur. Vu le faible nombre de troupes qu'il nous a accordées et la mission limitée qu'il nous a donnée, il cherche probablement simplement à occuper l'ennemi ici, pas davantage.

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