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S'exprimer dans la langue des autres : postures d'auteurs



Information publiée le 25 septembre 2012 par Alexandre Gefen (source : Geneviève Roland )
Université de Lille 3 Charles-de-Gaulle
adresse Université de Lille 3 Charles-de-Gaulle
S’exprimer dans la langue des autres : postures d'auteurs
Journées d’étude interdisciplinaires organisées par le laboratoire ALITHILA de l’Université Lille 3 (7-8 mars 2013, Maison de la Recherche, salles 013 et 044)
A l’aune d’un monde s’efforçant de prôner la diversité linguistique, il est paradoxal de constater le succès croissant des écrivains ayant fait le pari de choisir une autre langue que la leur pour s’exprimer sur la scène littéraire. De Salman Rushdie à Hector Bianciotti en passant par Romain Gary, Milan Kundera, Jorge Semprun, Elie Wiesel, Jonathan Littell, Atiq Rahimi, Gabriella Ghermandi ou encore Amin Maalouf, Tahar Ben Jelloun et Amara Lakhous, la liste ne cesse de s’allonger. Bien que ce phénomène dépasse largement la sphère de la francophonie, les études comparatistes montrent que cette démarche tend encore à être marginalisée, voire dans certains cas étouffée par les institutions littéraires.
Selon Gilles Deleuze cependant, « un grand écrivain est toujours comme un étranger dans la langue où il s’exprime, même si c’est sa langue natale. A la limite, il prend ses forces dans une minorité muette inconnue, qui n’appartient qu’à lui. C’est un étranger dans sa propre langue, il taille dans sa langue une langue étrangère et qui ne préexiste pas » (Gilles Deleuze, Critique et clinique , 1993). En ce sens, décider d’écrire dans une nouvelle langue sans passer par la traduction a souvent le mérite pour l’écrivain d’amener à une recréation, à une reformulation de son propre univers et de son imaginaire. Le contexte linguistique de chaque langue nationale devient ainsi naturellement mobile et variable.
Plusieurs axes transversaux peuvent être envisagés.
Axe 1 : Vers une nouvelle mobilité extraterritoriale des littératures
Dans la plupart des sociétés pluriculturelles, l’intégration de l’écrivain étranger implique l’émergence de nouvelles perspectives dans le champ littéraire. Lorsque les passeurs de langue deviennent également des passeurs de culture, ces nouveaux acteurs ne soulignent plus nécessairement l’écart entre leur pays d’origine et le monde occidental, mais s’inscrivent désormais dans une nouvelle géographie de la littérature et des idées.
Axe 2 : Choisir une langue, choisir une patrie
Partant du présupposé qu’il est difficile aujourd’hui de continuer à considérer que de telles migrations soient l’apanage d’individus en quête d’originalité ou le fait d’une élite préférant s’exprimer dans une langue d’enseignement parfois idéalisée, nous proposons de nous interroger sur les motivations susceptibles d’encourager certains auteurs à privilégier de nouvelles patries littéraires. Comment les auteurs étrangers se perçoivent-ils à travers leurs sociétés ?
Axe 3 : Peut-on canoniser la littérature ? Recherche d’un nouvel espace périphérique
Depuis la conception canonique formulée par Harold Bloom dans The Western Canon: The Books and School of the Ages, peut-on, aujourd’hui, utiliser la même hiérarchisation en parlant d’une littérature « eurocentrée » ? Le mot « canon » qui vient du grec ancien κανών ( kanôn ) désigne la norme, le modèle dans lequel existent plusieurs systèmes culturels qui ouvrent la voie à une nouvelle Weltliteratur. Cette notion de littérature universelle introduite par Goethe, nous permet, en théorie, de dépasser la canonisation reliée à la production d’un peuple ou d’une nation, en favorisant la rencontre entre les cultures.
Selon Jérôme Meizoz, la posture constitue l’identité littéraire élaborée par l’auteur lui-même. Celle-ci est souvent relayée par les médias qui contribuent activement à diffuser cette construction identitaire et à en soumettre une première lecture à leur public (Meizoz, Postures littéraires. Mises en scène modernes de l’auteur, 2007). Partant de ce constat, il serait intéressant de s’interroger sur la manière dont l’auteur étranger peut trouver sa place et s’assurer de bonnes conditions de réception au sein d’un univers littéraire qui ne lui est pas toujours familier.
Les propositions devront contenir 250 mots et être accompagnées d’une notice biobibliographique. La date limite de remise est fixée au 31 décembre 2012. Après avoir adressé leur proposition à l’une des deux adresses de contact reprises ci-dessous, les participants retenus seront informés par mail. La sélection aura lieu dans le courant du mois de janvier 2013.
La durée prévue des communications est de 20 minutes.
Une publication des actes est envisagée.
Gianpaolo Furgiuele : gianp.fur@libero.it


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MAP, LE MATIN 06 août 2004 à 17:36


L'art n'a pas besoin de l'idiome pour s'exprimer car il interpelle dans une langue universelle, celle des sentiments et de l'interaction avec le public, a souligné la Fadista, Aldina Duarte.
Dans une déclaration à la MAP, à l'issue d'un récital de Fado donné, mercredi à Assilah, l'artiste portugaise a qualifié son premier contact avec le public marocain d'expérience «très forte», notant que malgré l'obstacle de la langue, le public a pu apprécier sa musique avec le cœur. Le Fado est un genre musical qui illustre l'essence de l'âme et la sensibilité du coeur, a-t-elle fait observer, ajoutant qu'il reflète le vécu et les sentiments de l'artiste. Cet art populaire et traditionnel se démarque des autres styles musicaux par l'improvisation, a dit Duarte, expliquant que même si les accords sont les mêmes depuis des siècles, les mots changent au gré de la sensibilité du public et de sa réceptivité. Pour Aldina, le Fado, apparu vers la deuxième moitié du 19-ème siècle dans les bantoustans de Lisbonne, est un art authentique qui conte la joie, la tragédie et l'amour. «Dans mes chansons, je chante avant tout l'amour, la tristesse, la solitude, ma peur de perdre les gens qui me sont chers et de mes aspirations», a-t-elle confié. Evoquant, l'héritage commun d'Assilah et du Portugal, Aldina a affirmé avoir ressenti un air lusitanien à cette ville aussi bien dans son architecture et que dans son atmosphère. «Je me suis sentie comme chez moi, en aucun moment je n'ai eu l'impression d'être dépaysée», a-t-elle dit. Accompagnée de la guitare portugaise à douze cordes et de la guitare classique, Aldina Duarte a présenté un répertoire, plein de sensibilité et de suavité. Sa prestation a transformé la scène en un espace de fusion musicale où le temps n'a plus aucune prise. Portée par son intelligence émotionnelle et son sens d'humeur raffiné, l'artiste a chanté le destin, la fatalité, la certitude d'une vie faite de souffrances et de joies, présentant une fresque d'un art qui puise ses lettres de noblesse auprès des mélomanes portugais. Cette soirée artistique a été marquée par la présence d'une pléiade de personnalités, dont notamment le président de la fondation Forum d'Assilah, M. Mohamed Benaissa, et l'ancien ministre égyptien des AE, M. Ahmed Maher.
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A. Grandazzi est professeur de langue et littérature latines à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université dont il dirige l'Ufr de Latin (Institut d'Etudes Latines). Spécialiste du thème des origines de Rome, auquel il a consacré de nombreux travaux, il est, entre autres, l'auteur de: Urbs. Histoire de la ville de Rome, des origines à la mort d'Auguste , ouvrage publié aux éditions Perrin en 2017, et pour lequel il a reçu le Prix Chateaubriand. Signalons également ses entretiens avec Jacqueline de Romilly, parus sous le titre : Une certaine idée de la Grèce , aux éditions Bernard de Fallois en 2003. 
A. Grandazzi est professeur de langue et littérature latines à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université dont il dirige l'Ufr de Latin (Institut d'Etudes Latines). Spécialiste du thème des origines de Rome, auquel il a consacré de nombreux travaux, il est, entre autres, l'auteur de: Urbs. Histoire de la ville de Rome, des origines à la mort d'Auguste , ouvrage publié aux éditions Perrin en 2017, et pour lequel il a reçu le Prix Chateaubriand. Signalons également ses entretiens avec Jacqueline de Romilly, parus sous le titre : Une certaine idée de la Grèce , aux éditions Bernard de Fallois en 2003. 
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Le latin fait partie de ce très petit groupe de langues qui, à un moment ou à un autre de l’histoire, ont pu atteindre une dimension universelle : comme, jadis, l’araméen, le grec, comme naguère le français, ou comme, de nos jours, l’anglais, il a été parlé, écrit et lu par des populations nombreuses, diverses, éloignées les unes des autres dans le temps et dans l’espace, parce qu’il était devenu chez les hommes et les femmes qui les composaient l’outil linguistique le plus approprié pour s’exprimer et pour entrer en relation avec autrui.
Qu’en est-il de cette universalité aujourd’hui ? Vaut-il la peine de s’intéresser encore à cette langue que certains aiment à dire morte, sans doute pour mieux signifier ainsi que toute vie, toute perspective d’avenir l’auraient quittée, définitivement, irrémédiablement ? Bien sûr, dans la revue d’une école dont le concours d’entrée garde, envers et contre tout, une épreuve de latin, une réponse positive semble aller de soi ! Ce serait oublier que l’universalité reconnue hier aux langues anciennes, qui était la justification de ce genre d’obligation académique, est désormais fortement remise en cause. C’est pourquoi il est nécessaire de reposer, sans tabous ni préjugés, la question dans toute son étendue : comment, quand et pourquoi la langue latine a-t-elle pu atteindre une dimension universelle ? Ces raisons valent-elles encore aujourd’hui ? Ou vaut-il mieux accepter, voire favoriser l’évolution actuelle qui tend à en réserver l’apprentissage à une minorité d’élèves et l’étude approfondie à un cercle très restreint de spécialistes ?
L’affaire, pourtant, semble entendue : l’importance linguistique et culturelle du latin n’a-t-elle pas été la conséquence de l’importance militaire et politique de l’empire romain ? Profonde vérité, certes, mais qui, finalement, est loin de tout expliquer ! D’abord parce que cette simplification fait bon marché d’une histoire complexe : à l’origine, en effet, le latin est la langue d’une région, le Latium, et des peuplades qui l’occupent, et il est un parler d’origine indo-européenne, comme tant d’autres alors dans ce qui est aujourd’hui l’Italie. C’est le premier peuplement puis le développement d’une communauté située en Latium et portant le nom de Rome, l’expansion progressive d’un ensemble territorial de plus en plus vaste placé, selon des modalités diverses, sous le contrôle de cette cité, qui finiront, après plusieurs siècles, par faire du latin la première langue du bassin méditerranéen. Il reste que dans un empire qui, au temps de sa plus grande puissance, s’étend de l’Écosse à l’Euphrate, sur une superfici
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