Sexe avec des prisonnières dans la cour
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Femmes détenues, une sexualité derrière les barreaux
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Publié le 23 juillet 2019 à 17h00 Mis à jour
le 17 mars 2021 à 16h22
A l’image de ce qui se passe dans la société, le corps des femmes incarcérées est aussi soumis au contrôle et à la violence. Rapports furtifs, perte de libido, viols, trois anciennes détenues racontent comment se vit le sexe dans les prisons pour femmes.
Cette “petite nana” lui plaisait bien et, la vie étant parfois bien faite, l’attirance était réciproque. Alors, assez rapidement, Nadine* a souhaité partager intimité, moments de tendresse et fluides corporels avec son amie.
Deux personnes consentantes faisant l’amour ensemble : rien de bien exceptionnel à cela a priori – hormis, bien sûr, le côté beau de la chose. Seulement voilà : à l’époque, Nadine et la petite nana sont en prison et ne partagent pas la même cellule.
Avoir des relations sexuelles s’annonce tout de suite beaucoup plus compliqué que prévu. Mais il en faut plus pour décourager les deux détenues, qui décident de prendre en main le problème.
“Mon amie est d’abord allée voir le gradé, qui lui a dit : ‘Vous vous rendez compte ? Cette personne est homosexuelle, si vous allez dans la même cellule qu’elle, vous allez avoir des rapports sexuels.’ Il a refusé. Quand elle me l’a répété, je suis retournée le voir en lui disant que mon amie n’était pas un bébé et qu’elle faisait ce qu’elle voulait” , nous raconte des années plus tard Nadine, 60 ans, qui se présente comme une “femme grande gueule » (et on la croit volontiers).
Elle va alors mettre en place une stratégie : “Comme il ne voulait pas, j’ai usé de chantage en lui disant : ‘Si vous ne nous mettez pas dans la même cellule, on va faire ça dans la cour de promenade devant tout le monde.’ J’étais vraiment dans la provoc, et ça a fonctionné : dès que vous avez du répondant, ils ferment les yeux et vous laissent tranquille, sachant que sinon ils vont avoir des histoires . ” Les deux femmes obtiennent gain de cause.
Nadine, qui a passé près de la moitié de sa vie incarcérée, n’est plus en prison depuis quelques années. Et même si elle a pu développer une sexualité derrière les barreaux, cette femme pleine de bagout et d’humour estime que la détention a cassé sa libido : “Les remarques désobligeantes type ‘Ah, on s’amuse bien la nuit’ , le fait de devoir se justifier, c’est lourdingue à la longue, ça m’a coupée. A présent, je n’ai plus envie : je suis traumatisée . ”
Et d’évoquer de sa voix rauque la “peur d’être gaulée” , la possibilité d’être toujours surveillée, la présence insistante des matonnes pouvant à tout moment ouvrir la porte de la cellule ou regarder par l’écrou. Lors de ses dernières années en prison, elle cessera ainsi toute activité sexuelle, lassée de devoir se battre.
Aujourd’hui, Nadine souhaite “libérer la parole” sur ce sujet tabou : “C’est important d’en parler. Le sujet de la sexualité des femmes est nié par le personnel pénitentiaire, alors qu’à un moment il y a un besoin, et ce, que ce soit les femmes ou les hommes. C’est la vieille image patriarcale : les femmes sont infantilisées, on les voit plus à la maison en bonnes ménagères que dans un lit.”
Elles n’échappent pas aux stéréotypes
D’après les chiffres de l’Observatoire international des prisons (OIP), au 1 er janvier 2019, il y avait en France 2 534 femmes incarcérées, soit 3,6 % de la population carcérale, laquelle s’élève à un peu plus de 70 000 détenu.e.s.
Dans un article publié en 2016, “Prisons : le corps des femmes sous contrôle”, l’association dénonçait un “contrôle de la sexualité des femmes incarcérées poussé à son paroxysme”. Un état de fait globalement constaté par les trois anciennes détenues avec lesquelles nous avons pu nous entretenir, pour qui la prison “prive de tout” , sexualité incluse.
Selon Gwénola Ricordeau, chercheuse à la California State University (Chico, Californie) et auteure de plusieurs travaux consacrés aux sexualités féminines et à la santé sexuelle et reproductive en prison, celle-ci “n’est pas un monde à part de la société ”, loin des fantasmes souvent accolés aux établissements pénitentiaires dans l’imaginaire collectif.
Les femmes détenues n’échappent donc pas aux stéréotypes et “représentations différentielles de la sexualité masculine et féminine” ayant cours en “population générale”.
Audrey Chenu, qui a passé deux ans en détention à la fin des années 1990 – ce qu’elle a raconté dans son ouvrage Girlfigh t (Presses de la Cité, 2013, avec Catherine Monroy) –, se remémore aussi “l’hétéronormativité, mais aussi la misogynie ambiante, comme quoi les femmes n’auraient pas de besoins sexuels : on n’en parle pas, ça n’existe pas, alors que dans les prisons pour hommes, des détenus m’ont raconté que c’était normal d’évoquer le sujet”.
“La sexualité entre femmes va être extrêmement désexualisée et perçue comme étant de l’amitié” – Gwénola Ricordeau, chercheuse et auteure
“Ce type de stéréotypes façonne aussi les politiques publiques et la façon dont les administrations pénitentiaires gèrent et contrôlent la sexualité et le corps des femmes, de façon différente de ce qui se passe à l’égard des hommes. La sexualité entre hommes va être associée à de la violence et des rapports de domination, alors que la sexualité entre femmes va être extrêmement désexualisée et perçue comme étant de l’amitié” , développe Gwénola Ricordeau.
Avec, en prime, pour les femmes recevant leur compagnon au parloir, “l’obsession qu’elles ne tombent pas enceintes” en ayant une relation sexuelle avec eux – même si, selon l’OIP, “en prison, chaque parloir (a) son règlement” , celui-ci dépendant de l’établissement ou des surveillant.e.s en poste.
“Ce sont des formes de contrôle de l’hétérosexualité qui existent beaucoup moins dans les détentions pour hommes. Pour eux, il y a des formes de tolérance : les surveillants vont fermer les yeux en pensant que, s’ils ont accès à la sexualité, ils seront plus disciplinés et faciles à gérer. Ce n’est pas le cas dans les prisons pour femmes . ”
Les unités de vie familiale trop peu nombreuses
D’autant que les unités de vie familiale (UVF), des petits appartements prévus pour accueillir les détenu.e.s et leurs proches pour une durée comprise entre six et soixante-douze heures, sont très peu nombreuses depuis la construction des premiers lieux de ce genre en 2003.
Selon l’OIP, en décembre 2018, seulement 51 établissements pénitentiaires sur 185 en étaient pourvus. Gwénola Ricordeau rappelle par ailleurs que “les femmes incarcérées sont beaucoup plus quittées par leurs compagnons hommes que l’inverse. Elles ont donc beaucoup moins de visites. Comme dans d’autres événements de la vie, les femmes répondent à l’injonction de solidarité qui leur est faite, tandis qu’elles-mêmes sont abandonnées.”
Audrey Chenu abonde dans ce sens : “Il faut contextualiser : souvent, on est en maisons d’arrêt pour femmes, et là-bas, il y a très peu de parloirs, et encore moins de compagnons et de compagnes. Il n’est donc pas possible de baiser au parloir.
“La prison est une institution qui a été historiquement pensée par et pour des hommes” – Audrey Chenu, institutrice et ancienne détenue
Et puis, il n’y a pas d’UVF partout, encore moins pour les femmes. La prison est une institution qui a été historiquement pensée par et pour des hommes. Même si cela fait vingt ans que je suis sortie, quand je rencontre des prisonnières, je vois que rien n’a changé : ce sont les mêmes conditions de vie inhumaines . ”
Nadine n’a jamais eu non plus de relations au parloir : “C’est trop flippant, et puis tu as l’impression d’être un animal. Mais j’ai des amies qui s’y sont fait gauler avec leur copain en train d’avoir un rapport . ”
Elle a tout de même pu constater au fil de sa détention que “le sujet de la sexualité se libérait un petit peu, notamment pour les relations entre femmes”, et tient à souligner, malgré les méfaits de “quelques tordus et pervers” , la présence de “personnes très humaines” parmi le personnel pénitentiaire.
Ainsi, Nadine pouvait parfois entrer en négociations avec des surveillantes plus souples : “Je leur demandais quand elles comptaient faire leur ronde. Quand elles me demandaient pourquoi, je disais : ‘Parce que je veux avoir une relation sexuelle avec ma pote !’ Elles rigolaient et nous laissaient tranquilles . ”
L’exposition à des sanctions disciplinaires
Mais au-delà même des rapports sexuels, la sexualité dans son ensemble est “un impensé de la prison, de même que le corps des femmes” , comme nous le raconte Sarah Bosquet, journaliste au pôle Enquêtes de l’OIP : “La grosse différence avec l’extérieur est la problématique du manque d’intimité, qui se pose à tous les niveaux de la sexualité : au-delà des rapports entre deux personnes, on peut considérer que c’est aussi la masturbation, l’écriture de lettres érotiques, etc. Or une grande partie du courrier des personnes incarcérées – sauf celui protégé par pli fermé – peut être ouverte.”
“Les détenu.e.s développant une sexualité risquent souvent d’être réprimé.e.s”
Et de rappeler que si la sexualité n’est pas formellement interdite en prison, le fait d’ “(imposer) à la vue d’autrui des actes obscènes ou susceptibles d’offenser la pudeur” expose à des sanctions disciplinaires : “Puisque, en prison, il est difficile de se soustraire au regard des autres, les détenu.e.s développant une sexualité risquent souvent d’être réprimé.e.s.”
Audrey, par exemple, se remémore avoir pu se masturber de temps à autre, mais uniquement quand sa codétenue n’était pas là. Idem du côté de Nadine, qui faisait très attention.
Elle émettra la demande, avec d’autres détenues, de commander des sextoys. Sans succès. “Ça a été inentendable. Ils disaient qu’on pouvait mettre n’importe quoi dedans. J’ai rapporté au gradé que certaines femmes utilisaient des carottes, des trucs accessibles, que ça n’était pas hygiénique et que ce serait mieux d’avoir un sextoy. Mais ils ne veulent pas, ils sont gênés . ”
De son côté, la sociologue Gwénola Ricordeau ne nie pas qu’ “il y a sans doute des femmes qui utilisent des sextoys fabriqués clandestinement” , mais estime qu’il faut faire preuve d’un peu de prudence : “Il y a ce fantasme sur la prison, alors que, encore une fois, tout le monde n’a pas de pratiques sexuelles régulières. Cela dit, il y a bien des détenues qui ont des ordinateurs, je ne vois pas pourquoi elles ne pourraient pas avoir de sextoy s. ”
Rapports de force, soumission et domination
D’autres, à l’image de Fabienne Maestracci, auteure des Murs de vos prisons (Albiana, 2001) et à présent propriétaire d’une maison d’hôtes, ont décidé de “se montrer imperméables à tout”.
“Il ne faut jamais avoir de désirs ou d’espoirs en prison, sinon on vous casse.” Plus que des relations sexuelles en soi, ce sont les “contacts sociaux, les contacts avec les hommes” qui ont manqué à cette femme se définissant comme hédoniste : “La voix grave, la barbe pas très bien rasée, l’odeur…”
Sans compter le fait de vivre constamment entourée de “cinq cents bonnes femmes” , à Fleury-Mérogis. “Ce n’est pas rien ! Pendant treize mois ! Vous imaginez ?”
De son côté, Audrey se rappelle les “rapports de force, de soumission et de domination – bref, pas que des relations cool” entre femmes détenues, de même qu’un rendez-vous gynécologique traumatisant et violent.
Nadine, elle, relate avec douleur le souvenir d’une “gamine violée par d’autres prisonnières : elle avait caché du shit dans son vagin, et elles lui sont tombées dessus pour le récupérer” . Fabienne a aussi eu à subir une agression sexuelle par une surveillante lors d’une fouille à nu et se souvient de sa rencontre avec une gynéco “aux ongles immenses, sans gants, et sans feuille de papier protectrice sur la table de consultation – j’ai refusé d’être auscultée” .
Les femmes trans, incarcérées dans les prisons pour hommes, et en sus d’autres discriminations, ont elles aussi rapporté dans des enquêtes avoir enduré un viol. Bref, la prison est encore une fois à l’image de la société : là aussi, les femmes subissent des violences sexuelles.
D’autant que la plupart d’entre elles en ont souvent déjà été victimes, et ce avant d’être incarcérées. “Elles sont nombreuses à avoir déjà subi des violences, ce qui pose la question de l’accès aux soins psychologiques, mais aussi aux traitements d’urgence que l’on donne après un rapport à risque” , développe Sarah Bosquet, qui prépare, avec d’autres membres de l’OIP, une enquête sur la santé sexuelle des détenues.
“les femmes en prison ont globalement moins accès à la médecine générale que les hommes” – Sarah Bosquet, journaliste
Elle rappelle que “les femmes en prison ont globalement moins accès à la médecine générale que les hommes” et qu’il y a de “gros problèmes d’accès à l’information sur tout ce qui concerne la réduction des risques, d’autant qu’il y a une plus forte prévalence du VIH et d’autres IST (infections sexuellement transmissibles – ndlr) chez les femmes incarcérées. Il y aurait intérêt à développer une info spécifique, exhaustive, et surtout accessible, avec des traductions : nombre de détenues sont étrangères et donc pas forcément francophones. Il y a déjà des associations qui développent des ateliers à ce sujet et interviennent en détention, mais rien d’uniformisé au niveau national.”
Une médecin en milieu carcéral nous rapporte que les rapports sexuels en détention sont fréquents, et que des femmes sont ainsi amenées, au détour d’une consultation, à demander des préservatifs dits “féminins” ou “internes” .
Cette soignante avance que les hôpitaux pénitentiaires “sont souvent assimilés à l’administration pénitentiaire, avec pour conséquence le fait qu’on ne va pas forcément être crédibles. D’où l’importance des interventions des tiers non médicaux, des bénévoles : les gens vont avoir une liberté de parole et une confiance plus grande.”
Des moments de sororité entre détenues
Cette confiance plus grande, les détenues la retrouvent aussi parfois… auprès des autres prisonnières. Après des parcours de vie d’extrême vulnérabilité, notamment sur le plan sexuel, certaines femmes trouvent en prison « un lieu où elles se sentent en sécurité à ce niveau-là. Des femmes racontent que c’est en prison qu’elles ont eu pour la première fois une relation avec une femme, une expérience souvent vécue positivement.
Certaines disent que c’est la première fois qu’elles se sont senties aimées, respectées. Elles peuvent aussi parfois se sentir protégées par l’institution” , assure Gwénola Ricordeau, qui précise qu’il y a “beaucoup plus de tolérance dans les prisons pour femmes concernant les relations entre femmes qu’il n’y en a pour les rapports entre hommes. Même si, comme dans la société en général, il y a aussi de la lesbophobie.”
Si elle n’a pas souhaité avoir de relations sexuelles pendant sa période de détention, Audrey Chenu s’est ainsi retrouvée “un peu soulagée de quitter la sexualité hétéro, qui était souvent forcée car il fallait faire comme les autres. Je me disais que je n’aurais plus à passer à la casserole.”
Celle qui est depuis devenue institutrice se remémore des moments de sororité entre détenues, et notamment l’histoire d’un couple de femmes arrivées ensemble en prison : “Tout était fait par les matons pour les séparer. Du coup, on s’organisait entre prisonnières : dans la cour de promenade, on faisait le mur autour d’elles pour qu’elles puissent s’embrasser à l’abri des regards.”
S’il lui est arrivé de “se faire draguer” , la jeune femme ne passera pas le cap : “Il y avait des filles qui sortaient ensemble, puis on apprenait qu’une fois libres elles retournaient avec leurs mecs, que ça avait juste été une parenthèse. Moi, je sentais que c’était quelque chose d’important pour moi, pour ma vie en devenir. Du coup, je voulais être sûre que ce n’était pas la prison qui m’influençait . ”
Audrey quittera sa maison d’arrêt quasi en même temps qu’une de ces codétenues qu’elle “aimai(t) bien” . Elles vivront une belle histoire d’amour, pendant trois ans.
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