Scénario tabou avec une fratrie

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Scénario tabou avec une fratrie
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Le Divan familial Numéro 2003/2 (N° 11) Quand l'intime est tabou






Quand l'intime est tabou




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Patricia Attigui

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Le Divan familial
2003/2 (N° 11) , pages 149 à 167








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Bibliographie De M’Uzan M, La bouche de l’inconscient, in L’idée de guérison, Nouvelle Revue de Psychanalyse , 17, 1978, Paris, Gallimard, pp. 89-97. Freud S., 1905, Trois essais sur la théorie de la sexualité , Paris, Gallimard, 1968. Freud S., 1909, L’homme aux rats in Cinq psychanalyses , Paris, PUF, 1975, (Bibliothèque de psychanalyse). Freud S., 1937, L’analyse finie et l’analyse infinie, Gesammelte Werke , S. Fischer, XVI, 1993. Laplanche J., Entre séduction et inspiration : l’homme , Paris, PUF, 1999, (Quadrige). Lavie J.C., L’amour est un crime parfait , Paris, Gallimard, 1997, (NRF). Little M., Transference Neurosis and Transference Psychosis : Toward Basic Unity , New-York, Aronson, 1981. Racamier P.C., 1992, Le génie des origines, psychanalyse et psychoses , Paris, Payot (Bibliothèque scientifique Payot). Reik T., 1935, Le psychologue surpris , Paris, Denoël, 1976, (Freud et son temps). Smirnoff V. N., Le squelette dans le placard, in Du secret, Nouvelle Revue de Psychanalyse , 14, 1976, Paris, Gallimard, 1976, pp. 27-53. Winnicott D. W., La crainte de l’effondrement et autres situations cliniques , Paris, Gallimard, 2000, (NRF).
Maître de Conférences à l’Université Paris X-Nanterre, Membre du LASI, Paris X (Laboratoire de psychopathologie psychanalytique des atteintes somatiques et identitaires), Psychanalyste, 41, rue Berger, 75001 Paris.
Entre idéal et croyance : destin des messages séductifs
Dans
Le présent de la psychanalyse
2020/2 (N° 4)






Mis en ligne sur Cairn.info le 02/04/2012



https://doi.org/10.3917/difa.011.0149










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1 L ’ acte analytique s’inscrit au cœur de l’intime. Se confier à l’Autre, cet inconnu, peut, grâce à la rigueur du cadre, aider à se saisir à partir du familier de restes ignorés, refusés ou déniés et ainsi modifier la relation à soi-même. L’intime est, par définition, ce qui est le plus au dedans et par conséquent, le plus essentiel. Lorsque la réalité fait effraction dans le cabinet de l’analyste, avec une virulence qui interroge aujourd’hui de plus en plus, il devient alors impossible d’éluder la valeur réelle et traumatique d’expériences vécues dans la sphère de l’intime, à commencer par celle de l’inceste. En témoigner, c’est aussi le commémorer. Redonnant au souvenir sa vitalité, dans l’hic et nunc du procès analytique, le sujet vit dans la crainte fantasmatique de détruire à jamais une pseudo-intimité qu’il avait tant bien que mal réussi à édifier. Ainsi, il pouvait entretenir une fiction et continuer à croire qu’il lui serait possible d’en effacer la trace originelle. Or, si l’inceste est ce qui brise l’intime, nous pouvons imaginer que l’acte analytique est ce qui risque de redoubler cette profanation en devenant lui-même envahissant, voire persécutant. Au moment inévitable des mouvements régressifs de la cure, et dans l’actualité transférentielle, la tâche analytique est de veiller à ne reproduire ni l’intrusion, ni l’incarnation des figures menaçantes venues pulvériser les limites du moi. C’est pourquoi sur un plan à la fois clinique et théorique, il est essentiel de maintenir la tension entre fantasme et réalité, même si cette partition est parfois difficile à concevoir, pour que la vérité traumatique n’occulte ni la réalité du désir, ni la nécessité pour l’analyste de consentir à un aménagement, et du cadre thérapeutique, et de sa technique.
2 Il n’est malheureusement pas rare d’être confronté à la réalité de l’inceste dans la fratrie, où il apparaît avec une étonnante fréquence. Ces pratiques sexuelles incestueuses, déniées de tout temps par le sujet lui-même et par sa famille, ont tissé progressivement la toile de l’intime et mettent ainsi la victime au cœur d’un processus où toute mise à jour par la parole devient impossible, car souffrance psychique rime avec désolation. Le rôle très actif joué par la famille dans le déni a souvent pour but pervers de préserver, tout en la falsifiant, l’intimité du sujet qui, pour contrecarrer les effets morbides de ce processus, ne trouvera pas d’autre solution que de s’identifier à cette figure faussée et néantisante du désir de l’autre. Ce souci familial, souvent très inconscient, ne vise qu’à protéger l’organisation du secret et à maintenir le non-dit en l’état. Et, « comme tout secret véritable, c’est dans le corps érogène que tout sujet se trouve coché d’une marque distinctive, essentielle, indélébile » (Smirnoff, 1976). Ce n’est bien souvent qu’au détour d’une rencontre amoureuse à l’âge adulte, ou aussi parce qu’à l’adolescence des angoisses de dépersonnalisation insoutenables viennent envahir le quotidien de ces patients, qu’ils se sont décidés à venir consulter un psychanalyste pour lui exposer cette intime souffrance et surtout pour « en finir avec une meurtrissure persistante (en) s’employ(ant) à la faire reconnaître (JC Lavie, 1976) ».
3 Afin de rendre ces considérations plus palpables, je ferai ici appel à une séquence clinique qui utilise la matière des dispositions intimes, pulsionnelles et défensives du sujet. La prudence vis-à-vis du compte-rendu de certaines observations s’impose, et traduire l’expérience clinique dans ce qu’elle a de plus vivant est à la fois la chose la plus intéressante qui soit et la plus difficile, car l’intime est aussi dans la cure ce qui va nous permettre de ressaisir virtuellement ce qui sans cesse cherchait à fuir, à échapper. Notons par ailleurs que vouloir témoigner de l’intime, de ses « stigmate(s) triomphant(s) ou ignominieux » (Smirnoff, op. cit. ), tout en en étant le dépositaire, pousse le psychanalyste vers d’étranges paradoxes où, qu’il le veuille ou non, il en vient à transgresser, au nom de la sincérité clinique, la loi du secret confié. Nous le savons, mais est-il possible de procéder autrement ?
4 Un récit clinique va cependant nous aider à mieux comprendre l’importance des phénomènes d’emprise dans l’inceste. Plus le sujet gardera secret ce qu’il a vécu, plus cette emprise sera forte et plus alors il devra livrer un obscur combat contre lui-même, contre la virulence d’un attrait sexuel vécu bien trop précocement à au moment où le sujet est rarement en mesure d’affronter le déferlement pulsionnel. C’est à cette période infantile que l’expérience traumatique laisse une trace particulièrement profonde, sorte de marquage charnel indélébile qui risque parfois de mettre en échec le processus thérapeutique. Nous en déploierons ici les divers aléas en retraçant les mouvements psychiques issus d’une cure psychanalytique, celle de Claire, venue pour témoigner d’un inceste dans la fratrie, dont elle fut la victime dès l’âge de cinq ans, son calvaire ayant duré jusqu’à ses dix ans. Claire met très vite en évidence la force de ce secret encrypté, dénié par la famille, et résultat, nous le verrons, du télescopage spécifique de deux séductions : sexuelle et narcissique. Cette particularité va rendre le pouvoir de la séduction interminable et Claire aura de grandes difficultés à s’extraire du concret de cette expérience, presque intouchable, sans fantasmes et paradoxalement inviolable comme si elle craignait de voir voler en éclats les divers éléments d’une armure narcissique qui, en lui assurant toute sa cohérence, désignait du même coup le lieu réel de sa vulnérabilité.
5 Lorsqu’elle vient me consulter pour la première fois, elle a une trentaine d’années, elle ne peut plus faire face à des angoisses très fortes, à un sentiment dépressif persistant et ajoute qu’elle est dans l’impossibilité majeure d’engager une quelconque relation affective avec un homme. Dès qu’il s’en présente un à l’horizon, elle décrit de véritables instants de panique. Issue d’une fratrie de trois dont elle est la cadette, elle a pour aînés deux frères ayant respectivement deux et trois ans de plus qu’elle. Ses parents forment un couple uni, à la fois aimé et idolâtré, mais aussi, de manière ambivalente, haï. Tout lui pèse, elle est sans désir, découragée, et … décourageante ? Elle se dit occupée militairement par des forces de destruction, dépossédée de son espace interne. Ce vécu intime a pour effet de désamorcer toute éventuelle approche masculine. Constituée autour d’un vide qu’elle ne sait comment appréhender, elle dit avoir toujours voulu être conforme au désir de son père. Mais en même temps, sa grande ambivalence place aussi la mère comme objet d’amour envié, admiré, mais à distance, car inaffective et dévalorisante. Cette mère a toujours cherché à mobiliser le regard du père au détriment de l’existence même de Claire. De nombreux rêves établissent d’ailleurs cette rivalité et ce sentiment de n’être qu’une pièce rapportée, sous l’emprise du désir aléatoire de la mère, qualifiée par elle plus tard de Reine des neiges, symbole de pureté glacée en opposition au surnom que la famille lui donne à elle de Reine des rats, traduisant bien la haine, les sentiments de noirceur, l’identification à la vermine qui occupent Claire, jusque dans ses rêves. La symbolique des rats nous est bien connue, elle est largement reprise dans les contes et légendes de plusieurs pays. Les rats sont aussi les vecteurs de la peste, de l’infection et de la contamination. La lecture du célèbre texte de Freud L’homme aux rats nous indique à quel point le rat est, dans notre imaginaire, l’instrument du supplice ; il ronge, mord, dévore, déchire. Ainsi, il se situe du côté de la castration, de la destructivité et de la pulsion de mort.
6 Tissée de micro-traumatismes, son enfance est relatée comme un cauchemar émaillé de sentiments persécutifs d’humiliation. « Pour être aimée, je dois servir ! » Mais à qui ? « Personne n’est à sa place dans ma famille. Je n’y vois que des paires. » Ces paires ou ces pairs - symboles et traces du fusionnel exerçant une séduction narcissique très forte - ne peuvent qu’éveiller mon attention et me propulsent avec elle, très rapidement, sur la scène de l’inceste.
7 C’est alors qu’un emboîtement de cadres vient se préciser. En effet, lors du mariage de ses parents, sa tante, sœur de la mère, tombe gravement malade. J’apprends ainsi que, des années durant, pendant la puberté, les deux sœurs avaient partagé le même lit. Le mariage de la mère de Claire a été très cruellement ressenti par la sœur, comme une trahison, un abandon. Cette tante mettra plusieurs années à se relever de cet effondrement et finira pourtant par se marier elle aussi.
8 Par ailleurs, une série d’associations nous mène, elle et moi, du côté paternel, où nous retrouvons également des traces de fusion, de relations en miroir, dont la connotation homosexuelle retient mon attention. Au retour de la guerre, le grand-père paternel trouve son épouse et sa belle-sœur vivant sous le même toit. Il dira tout au long de sa vie s’être senti un étranger au milieu de ce couple féminin (re)constitué. Ce qui s’est joué pour Claire aurait donc, bien avant ce qu’elle a vécu, couru dans la famille. « L’inceste n’est pas seulement dans l’acte, ni dans ses ombres ou ses équivalents concrets : il est aussi dans une aura et dans un style. Il n’est pas seulement, il n’est jamais seulement dans une relation duelle : il court dans des familles » (Racamier, 1992) et traverse les générations. Il crée donc un climat que R
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