Scène lesbienne des années 80

Scène lesbienne des années 80




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Scène lesbienne des années 80
J'essaie de recenser ici tous les films lesbiens. Les films que j'ai déjà vus et dont j'ai des souvenirs précis, ont des annotations. Étant donné que je n'ai pas vu tous les films, je ne peux pas garantir qu'ils soient tous "vraiment" lesbiens. Parfois, il suffit d'une ambiguïté entre deux ...
2 h 13 min . Sortie : 30 janvier 1929 (Allemagne). Drame, Muet
film de Georg Wilhelm Pabst avec Louise Brooks, Gustav Diessl, Carl Goetz
1 h 36 min . Sortie : 27 novembre 1931 (France). Comédie dramatique
film de Leontine Sagan et Karl Froelich avec Dorothea Wieck, Erika Mann, Ellen Schwanneke
1 h 28 min . Sortie : 27 avril 1951. Comédie dramatique, Romance
film de Jacqueline Audry avec Edwige Feuillère, Simone Simon, Marie-Claire Olivia
1 h 35 min . Sortie : 5 novembre 1958 (France). Drame
film de Géza von Radványi avec Lilli Palmer, Romy Schneider, Therese Giehse
1 h 48 min . Sortie : 25 avril 1962 (France). Drame, Romance
film de William Wyler avec Audrey Hepburn, Shirley MacLaine, James Garner
1 h 28 min . Sortie : novembre 1969 (États-Unis). Drame
film de Russel Vincent avec Sue Bernard, Bee Tompkins, Rick Cooper
1 h 58 min . Sortie : 18 juin 1969 (France). Drame, Romance
film de Radley Metzger avec Essy Persson, Anna Gaël, Barbara Laage
Die bitteren Tränen der Petra von Kant
2 h 04 min . Sortie : 30 avril 1974 (France). Drame, Romance
film de Rainer Werner Fassbinder avec Margit Carstensen, Hanna Schygulla, Katrin Schaake
1 h 40 min . Sortie : 1975 (France).
film de Joseph W. Sarno avec Rebecca Brooke, Jennifer Jordan, Eric Edwards
film de Léonard Keigel avec Caroline Cellier, Mélanie Brévan, Gilles Bony
1 h 50 min . Sortie : 19 janvier 1983 (États-Unis). Drame
film de John Sayles avec Linda Griffiths, Jane Hallaren, Jon DeVries
1 h 37 min . Sortie : 13 juillet 1983 (France). Épouvante-Horreur, Fantastique
film de Tony Scott avec Catherine Deneuve, David Bowie, Susan Sarandon
1 h 42 min . Sortie : 7 octobre 1982 (Hongrie). Biopic, Drame, Historique
film de Károly Makk avec Jadwiga Jankowska-Cieslak, Ildiko Bansagi, Grazyna Szapolowska
1 h 51 min . Sortie : 6 avril 1983 (France). Comédie dramatique
film de Diane Kurys avec Miou-Miou, Isabelle Huppert, Guy Marchand
2 h 01 min . Sortie : 23 avril 1986 (France). Drame
film de Liliana Cavani avec Gudrun Landgrebe, Kevin McNally, Mio Takaki
1 h 58 min . Sortie : septembre 1985 (Espagne).
film de Miguel Picazo avec Carmen Maura, Mercedes Sampietro, Aurora Bautista
1 h 31 min . Sortie : 7 mars 1986 (États-Unis). Drame, Romance
film de Donna Deitch avec Helen Shaver, Patricia Charbonneau, Audra Lindley
1 h 40 min . Sortie : 23 juillet 1986 (France). Comédie dramatique
film de Léa Pool avec Albane Guilhe, Louise Marleau, Lucie Laurier
1 h 30 min . Sortie : 17 juin 1987 (France). Comédie dramatique
film de Genevieve Lefebvre avec Marie-Christine Barrault, Alida Valli, Guillemette Grobon
1 h 30 min . Sortie : 30 septembre 1987 (France). Comédie dramatique
film de Patricia Rozema avec Sheila McCarthy, Paule Baillargeon, Ann-Marie MacDonald
1 h 24 min . Sortie : 30 mars 1989 (République fédérale d'Allemagne). Drame
film de Monika Treut avec Ina Blum, Marcelo Uriona, Gad Klein
1 h 47 min . Sortie : 18 septembre 1992 (États-Unis). Drame, Romance
film de Nicole Conn avec Trisha Todd, Karen Trumbo, Faith McDevitt
Dans mon souvenir, c'était bien nul.
1 h 25 min . Sortie : 15 juin 1995 (Canada).
film de Lynne Fernie et Aerlyn Weissman avec Keely Moll, Stephanie Ozard, Ann Bannon
Fried Green Tomatoes at the Whistle Stop Cafe
2 h 10 min . Sortie : 23 septembre 1992 (France). Drame, Comédie
film de Jon Avnet avec Kathy Bates, Mary Stuart Masterson, Mary-Louise Parker
film de Dagmar Hirtz avec Charlotte Schwab, Ann-Kathrin Kramer, Peter Lerchbaumer
1 h 33 min . Sortie : mai 1993 (Nouvelle-Zélande). Comédie, Drame, Comédie musicale
film de Stewart Main et Peter Wells avec Jennifer Ward-Lealand, Kevin Smith (II), Lisa Chappell
film de Moira Armstrong avec Jeremy Northam, Michael Gough, Claire Bloom
1 h 49 min . Sortie : 9 février 1994 (France). Romance, Comédie dramatique
film de Fernando Trueba avec Miriam Diaz-Aroca, Gabino Diego, Ariadna Gil
1 h 49 min . Sortie : 3 juillet 1996 (France). Drame
film de Peter Jackson avec Melanie Lynskey, Kate Winslet, Sarah Peirse
1 h 23 min . Sortie : 11 janvier 1995 (France). Comédie, Romance
film de Rose Troche avec V.S. Brodie, Guinevere Turner, T. Wendy McMillan
Alawa a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Un film qui n'est pas exempt de défauts mais j'ai vraiment adoré. L'idée des scènes de chœur comme dans le théâtre grec est géniale! De nombreuses thématiques propres au monde lesbien sont abordées: la vision du mariage hétéro, les lesbiennes qui ont couché ou qui couchent avec des mecs, la présence des ex-copines, ... Ah oui et un film lesbien où une des héroïnes ne meurt pas ou ne se suicide pas, c'est bien aussi :-) Petit détail (pour moi): le film est en noir et blanc et n'a pas super bien vieilli sans doute mais (pour moi), ça ne fait que renforcer son charme (le style vestimentaire par exemple... on est à des années lumières de L word!!).

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35 films qui ont marqué l’histoire des LGBTQ+ au cinéma


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Publié le 28 juin 2019 à 14h10 Mis à jour
le 4 février 2022 à 18h09

[50 ans de combats LGBTQ+] Depuis Stonewall, en 1969, et la première gaypride, en 1970, la représentation de la communauté LGBT et de la culture queer au cinéma a profondément évolué. Présentées par ordre chronologique, voici les 35 œuvres qui ont le plus marqué ces cinquante dernières années.
En 1969, l’homosexualité vient à peine d’être dépénalisée en Allemagne. Peter Fleischmann met en scène un village qui se soulève contre un habitant soupçonné d’être homosexuel. Deux ans plus tard, le cinéma allemand continue son rôle de précurseur lorsque Rosa von Praunheim sort le provocateur Ce n’est pas l’homosexuel qui est pervers mais la société dans laquelle il vit , œuvre fondatrice qui lance le mouvement de libération homo en Allemagne.
Avant que la communauté LGBT ne se le réapproprie, le mot « queer » signifiait « bizarre », une insulte dirigée vers tous ceux qui déviaient de la norme… Et personne ne brandit avec autant de fierté la bizarrerie queer que le délicieusement barré John Waters, icône du mauvais goût et pape du trash. En faisant de ses héros des dépravés pauvres et grotesques, l’Américain choque et défie toutes les conventions. Et ici, il soumet sa muse, la drag queen Divine, à des perversions presque indicibles – notamment une scène de scatologie devenue culte. Dans la bande-annonce originale (ci-dessus, en anglais), aucune image du film n’est montrée.
Dans une adaptation de sa propre pièce de théâtre, étoffée par des costumes somptueux, Rainer Werner Fassbinder filme le coup de foudre de Petra von Kant pour Karin. Mais on est dans les années 1970, et l’amour entre deux femmes ne peut être que tragique : on assiste donc, avec douleur, au désespoir de Petra lorsque cette dernière réalise l’impossibilité de leur relation.
Dans son triptyque d’avant-garde, Chantal Akerman étire le temps et nous soumet à une expérience sensorielle hors du commun. La dernière partie du film, qui contient une scène de sexe sensuelle et presque animale entre l’héroïne et une autre femme, est révolutionnaire.
Un couple d’hommes gays, dont l’un est drag queen, héros d’une des comédies françaises les plus populaires de l’Histoire ? C’est ce que La Cage aux folles accomplit en 1978. Comme Gazon Maudit, qui met en scène une femme butch (incarnée par Josiane Balasko), ces films grand public ont été critiqués pour la représentation parfois caricaturale de leurs personnages. Mais pour beaucoup, ils représentent aussi un des premiers exemples de visibilité queer au cinéma.
Si le film de William Friedkin reste mémorable aujourd’hui, c’est moins pour son scénario que pour les manifestations inédites qu’il a provoquées à l’époque. Craignant de se voir caricaturée dans ce thriller érotique sur l’univers des bars SM de New York, la communauté LGBT de la ville se mobilise et perturbe le tournage par tous les moyens. De nos jours, une relecture s’impose pour ce film ayant capturé un moment de la culture gay désormais révolu, peu de temps avant l’arrivée du sida.
En 1983, alors que l’homosexualité au cinéma reste souvent métaphorique ou abordée de biais, le film de Patrice Chéreau détonne par sa représentation très frontale de l’univers de la prostitution masculine à Paris. L’histoire d’une passion malsaine et violente, qui a aussi révélé Jean-Hugues Anglade au grand public.
Dans cette œuvre incontournable, Jenny Livingston nous plonge dans la ball culture new-yorkaise, où sont organisées des compétitions lors de « bals » et où se côtoient principalement des hommes gays et femmes trans racisé·e·s très précaires. En sécurité dans ces lieux de rencontre underground , ils voguent, se pavanent et se réinventent, se réappropriant une dignité que le reste de la société leur refuse encore.
Un an avant The Living End de Gregg Araki, le film de Gus Van Sant signale dans les années 1990 l’arrivée au cinéma de plusieurs films indépendants à thématiques queer, un mouvement qui sera baptisé le New Queer Cinema par la critique B. Ruby Rich. Dans le rôle de Mikey, jeune gay narcoleptique à la bouille d’ange, River Phoenix nous brise le cœur.
Avant The L Word , il y a eu Go Fish . Avec son casting exclusivement féminin, ses lesbiennes racisées ou butch et ses réalisatrices et actrices out , la romcom indé de Guinevere Turner et Rose Troche offre une représentation nuancée et jusqu’alors inédite de la communauté lesbienne.
En 1993, le nombre de morts liées au sida continue de grimper (il atteindra son pic historique en 1995). Au même moment, Tom et Mark, en couple et tous les deux séropositifs, décident de filmer les derniers mois de leur quotidien dans ce documentaire intime et dévastateur. En nous plaçant au plus près de leur amour, leur colère, leur fatigue et leur peur, ils livrent un témoignage difficile mais essentiel.
L’arrivée du sida avait déjà été abordée par le cinéma français, de manière métaphorique dans Mauvais sang de Leos Carax, puis dans l’autobiographique Les Nuits fauves de Cyril Collard. Mais la première grande représentation populaire du fléau arrive avec Philadelphia et ses deux oscars pour Tom Hanks et Bruce Springsteen. Un tournant dans la pop culture .
André Téchiné entremêle les premiers émois amoureux de ses héros au chaos de la guerre d’Algérie. Un récit initiatique plein de grâce et de douceur, qui évoque malgré tout les dégâts de l’homophobie internalisée, notamment dans la scène très puissante où François se répète « Je suis un pédé » devant son miroir.
Les sœurs Wachowski sont encore à des années de faire leur transition lorsque leur premier film sort. Mais leur attachement aux thématiques queer est déjà omniprésent dans ce néo-noir lesbien qui met en scène Gina Gershon et Jennifer Tilly. Les cinéastes ayant fait appel aux services de la féministe «sexperte» Susie Bright pour chorégraphier les scènes de sexes, ces dernières ont le mérite d’être aussi sexy que réalistes.
Bruce LaBruce transpose l’intrigue de Sunset Boulevard dans l’univers du porno gay et de la prostitution à Los Angeles et accumule les hommages et références (Kenneth Anger, Baby Jane…). Ses nombreuses scènes explicites et très kinky (notamment celle avec un homme amputé) lui ont presque valu d’être classé X, mais derrière tout ce sexe transparaît surtout une belle déclaration d’amour à Hollywood.
Avant les années 2000, des couples gays à l’écran, il y en avait assez peu. Wong Kar-wai bouscule ainsi tous les codes avec cette histoire hautement romantique d’un couple hongkongais qui se déchire en partant vivre en Argentine. Une œuvre imprégnée par la notion d’exil, à la fois géographique et émotionnel – ce n’est pas un hasard si elle sort l’année de la rétrocession de Hong Kong à la Chine.
Jamie Babbit tourne en dérision les camps de conversion et offre à toutes les ados lesbiennes leur propre teen comedy , meet cute et grand geste romantique inclus. Avec de très jeunes et adorables Natasha Lyonne et Clea DuVall (et un RuPaul qui tente tant bien que mal d’avoir l’air hétéro dans le rôle d’un des éducateurs).
Le cinéma queer doit beaucoup à Almodovar, mais s’il ne fallait choisir qu’un seul de ses films, ce serait forcément cette fresque bouleversante qui nous a donné le monologue culte d’Agrado énumérant toutes ses opérations chirurgicales.
La violence transphobe reste un fléau tristement d’actualité en 2019. Le film de Kimberly Peirce était une des premières œuvres populaires à aborder le sujet, à travers l’histoire de Brandon Teena, un jeune homme trans violemment assassiné dans les années 1990. Le rôle permet à Hilary Swank de remporter un oscar et familiarise le grand public avec la question de la transidentité.
Cette histoire d’amour électrique signée David Lynch contient une des scènes de sexe les plus érotiques et les plus mémorables de toute l’Histoire du cinéma, et elle est entre deux femmes (les superbes Naomi Watts et Laura Harring).
Plusieurs années avant de recevoir la Palme d’or (pour Oncle Boonmee ), Apichatpong Weerasethakul prouve déjà toute la puissance de son cinéma avec ce film onirique sur l’amour infectieux de deux hommes, qui glisse vers le surnaturel. Un sujet encore tabou en Thaïlande à l’époque, alors que les discriminations liées à l’orientation sexuelle sont encore légales.
Après sa comédie musicale flamboyante Hedwig and the Angry Inch , John Cameron Mitchell revient avec ce Magnolia du cul profondément queer, qui entremêle les destins de plusieurs new-yorkais en plein questionnement sur leur désir et leur sexualité. Avec ses scènes explicites mais tout sauf gratuites, Shortbus réussit à illustrer les intrications complexes entre sexe et psyché.
Ang Lee propulse l’amour gay dans le cinéma mainstream avec cet immense succès populaire et critique, centré sur la liaison déchirante de deux cowboys du Wyoming. Un des plus grands films d’amour de tous les temps, incarné par un Jake Gyllenhaal et un Heath Ledger au sommet de leur art.
Avec ses personnages bisexuels et polyamoureux, Honoré livre une vision fluide et décontractée de la sexualité. Tellement de récits queer parlent de honte, de colère, ou de haine de soi ; il y a donc un pouvoir libérateur dans le fait de voir deux hommes ou deux femmes s’aimer sans que cela ne soit jamais questionné.
L’homoparentalité reste encore un sujet trop rarement exploré au cinéma, mais Lisa Chodolenko s’en empare ici avec beaucoup de délicatesse et d’humour. Au lieu d’en faire un film ouvertement militant, la réalisatrice parle juste de désir et de sentiments, avec une simplicité désarmante.
Après deux premiers films plus intimistes, Xavier Dolan confirme l’immensité de son talent avec ce tableau épique sur l’amour compliqué entre une femme en pleine transition et sa petite amie. Sublime dans sa réalisation, le film n’a pourtant pas échappé à certaines critiques de militant.e.s trans, comme Girl en 2018, notamment sur le choix de caster un homme cisgenre pour interpréter une femme trans.
Dans son chef d’œuvre Rester vertical comme dans ce thriller érotique en campagne, Alain Guiraudie filme le sexe homo avec franchise, dans des scènes aussi crues que torrides. Le fait que l’a ffiche du film, pourtant tout sauf provocatrice, ait été censurée dans certaines villes montre qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir.
Une histoire d’amour magistrale, des scènes de sexe très critiquées, des conditions de tournage éprouvantes… Mais aussi, une triple Palme d’or historique et un énorme succès en salles. Quoi qu’en pense, La Vie d’Adèle reste à ce jour l’histoire de lesbiennes la plus notoire du cinéma français.
George et Ben s’aiment depuis 40 ans et ils peuvent enfin se marier. Sauf que George enseigne dans une école catholique, et lorsque la nouvelle de son mariage se répand, il est licencié… Ira Sachs explore deux faits de société, le mariage des couples de même sexe et l’homosexualité des seniors, avec toute la douceur et la finesse émotionnelle qu’on lui connaît.
Les réalisatrices bisexuelles et out qui parlent de bisexualité dans leurs films, ça se compte sur trois doigts. On remercie donc Desiree Akhavan de nous avoir offert cette comédie romantique indé savoureuse, à mi-chemin entre Woody Allen et Noah Baumbach (le côté mec-blanc-hétéro en moins).
C’est parce que les acteurs et actrices trans souffrent encore d’une absence de représentation (voir Laurence Anyways ou Boys Don’t Cry ) que les films comme Tangerine sont d’autant plus cruciaux. Dans son superbe long métrage tourné à l’iPhone, Sean Baker raconte les galères de deux jeunes prostituées trans, et laisse le talent de Mya Taylor et Kitana Kiki Rodriguez briller.
Apprendre à se connaître est déjà une expérience assez compliquée, et elle l’est encore plus quand on est un jeune garçon noir, gay et en manque de figures parentales. Le fait que Barry Jenkins ait réussi à créer une œuvre aussi délicate est un véritable accomplissement ; que le film ait remporté l’oscar du meilleur film, rarement attribué au bon destinataire, est miraculeux.
En 2012, le documentaire How to survive a plague de David France racontait les débuts d’Act Up aux Etats-Unis et le rôle essentiel de cette association pendant la crise du sida. Quelques années plus tard, Robin Campillo s’empare à son tour du sujet en nous immergeant dans les actions et les assemblées générales d’ Act Up Paris . Résultat : six César, un Grand prix à Cannes, et un rappel que la lutte militante reste essentielle.
Au Kenya, l’homosexualité reste actuellement un crime passible de quatorze ans de prison. Le film de Wanuri Kahiu, lui, a été censuré dans le pays, avant d’être projeté pendant sept jours seulement. Avec son histoire d’amour optimiste et colorée et sa scène de sexe pleine de tendresse, Rafiki reste donc un geste politique fort, en plus d’être un très joli film.
Après Naissance des pieuvres et Tomboy , Céline Sciamma continue de proposer une des meilleures réflexions françaises sur le genre et la sexualité avec une histoire d’amour d’une in
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