Scène atmosphérique italinne

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Scène atmosphérique italinne

Reconnaissables par leur forme et leur esthétique souvent luxueuse, l’architecture des théâtres à l’Italienne est emblématique, ancrée dans l’imaginaire collectif. Et si comme moi, vous n’arrivez jamais à vous retrouver entre la corbeille, les balcons, les loges, le paradis, alors prenons nous par la main et apprenons ensemble l’origine, l’évolution et la fonction des salles de théâtres dîtes « à l’italienne » . 🤌
Historiquement, les scènes de théâtre étaient souvent éphémères, montées sur des tréteaux ou jouées dans des arènes ou demeures de nobles. C’est au cours du XVI siècle que l’idée d’un lieu dédié à la représentation théâtrale prend source en Espagne, en Angleterre et en Italie.
Les architectes de la renaissance Italienne ont ainsi l’ambition de relier le théâtre de cour (joué dans des salles rectangulaires) à la disposition des modèle antiques. Ils s’inspirent notamment des travaux de l’architecte romain Vitruve.
Plan de théâtre romain imaginé par Vitruve. Il utilisera le terme de « scénographie » dans « 10 Livres d’architecture » traduit en 1673.
L’Italie connait donc une période architecturale florissante, riche d’idées et de constructions. Plusieurs bâtiments verront le jour conduisant à la forme standard du théâtre à l’Italienne. Deux théâtres seront précurseurs, inspirant de nombreux scénographes et architectes.
L’un des premiers prototypes est le Theatro Olimpico situé à Valence. Aménagé dans une ancienne forteresse de la ville, sa construction commence en 1580 selon les plans de l’architecte Andrea Palladio. À la mort de ce dernier, le projet sera confié à son disciple Vincenzo Scamozzi qui inaugure le projet en 1585. La scène mesure plus de douze mètres de profondeur accentuant le jeu des perspectives.
Facade du Theatro Olimpico. Le mur comprend trois arches où se dessinent des chemins en perspective. Puis les murs rapetissent jusqu’à des toiles peintes en fond de scène.
Scamozzi conçoit également le théâtre antique de Sabbioneta en 1590. Il y introduit le concept d’une salle en « U » , qui s’imposera comme le meilleur compromis entre l’idéal antique et les besoins scénique du théâtre moderne. Rapidement, cette disposition sera reprise dans plusieurs villes d’Italie. Par la suite, pour des besoins de visibilité, la salle change de forme ressemblant plus à une « cloche » , puis à une structure en « fer à cheval » .
Plans de quelques théâtres italiens, 1789. On y distingue différentes formes de salles.
En France c’est avec la construction de l’Opéra de Lyon en 1756 (reconstruit par la suite), qu’apparaitra la première « salle à l’italienne ». Le modèle se propage ensuite à Paris avec l’Opéra de Versailles en 1770, la construction du théâtre de l’Odéon en 1793, et la salle Richelieu de la Comédie Française en 1799. Les « théâtres à l’italienne, façon Française » abordent un aspect légèrement différent de leurs voisins : les galeries sont plus ouvertes et le nombre de loges est réduit.
En fonction du nombre d’étage, les dispositions peuvent s’adapter, mais en règle générale, le public est réparti sur cinq niveaux.
Le rez-de-chaussée s’organise en deux lieux distincts : l’orchestre (autrement appelé le parterre, le parquet ou la fosse) et la baignoire. À l’origine ces espaces étaient réservées à la classe populaire, les places n’étaient pas chères, et le public -exclusivement masculin- restait debout. Ce n’est qu’avec l’ajout des sièges au parterre, que les personnes défavorisées seront repoussées vers le haut du théâtre. Juste derrière les fauteuils de l’orchestre, en dessous du premier étage se trouve la baignoire où sont réparties les loges du rez-de-chaussée.
Au-dessus de la baignoire, se trouve la corbeille . À l’époque, les loges royales, plus larges et plus hautes, se situaient au centre. Si aujourd’hui disparues, les places centrales sont toujours réservés au président.
La loge royale encore présente du théâtre San Carlo (construit en 1737) à Naples.
Autour du cadre de scène, se répartissant en hauteur, on découvre les loges d’avant-scène. Quel usage me direz-vous ? Celui de se la péter un max. En s’approchant au plus près du plateau, les loges d’avant-scène étaient autrefois un endroit très prisé pour s’afficher.
Le premier et second étage sont appelés le premier et le deuxième balcon (ou galerie) . Comme au rez-de-chaussée, des loges sont disposées derrière les rangées de siège. Il était même coutume pour la noblesse de louer annuellement un emplacement.
Au dernier étage, là-haut, tout là-haut, se situe le poulailler (ou paradis) . On y trouve les places les moins chères. Forcément, on y entend mal et on y voit mal.
Outres les salles de théâtre « à l’italienne », on utilise aussi les expressions « décor à l’italienne » pour des constructions plutôt légères, facilement démontables, et « ouverture de rideaux à l’italienne » , lorsque le rideau de scène s’ouvre par le milieu et se retrousse sur les côtés.
Construit en plusieurs étages et loges disposés autour du parterre selon un plan ovale ou semi-circulaire, la salle distingue la condition sociale des spectateurs. Chacun tient son rang : la royauté et la noblesse bénéficient des meilleures places (les fameuses « premières loges ») au détriment des personnes défavorisées. Lieu public, les spectateurs peuvent voir et être vus ; le théâtre à l’italienne représente les différents jeux de pouvoir en place. Les salles sont décorées, luxueuses, l’édifice devient aussi le symbole d’un certain prestige social.
La séparation entre le plateau et la salle est accentuée. À la différence de l’amphithéâtre antique qui entourait la scène, les spectateurs du théâtre à l’Italienne sont placés frontalement. Les gradins disparaissent au profit d’une disposition en boîtes séparées les unes des autres.
Le plateau est autonome, surélevé, et ceinturé par un « cadre de scène ». Plus large et plus profond, légèrement incliné, ses nouvelles dimensions permettent l’usage de la perspective. L’acteur peut désormais jouer à l’intérieur d’une scène en s’y déplaçant. Ce dispositif s’inscrit dans une recherche de vraisemblance, la représentation doit s’approcher de la réalité. Sous cette idée d’un théâtre proche du réel et de sa nature divine, la scène devient « l’œil de Dieu » censé venir du plateau vers la salle.
En outre, la scène doit pouvoir accueillir une scénographie plus complexe que le théâtre de plein air ne pouvait pas assumer. Rehaussée, elle s’équipe donc de machineries plus avancées (fonds perspectifs, artificiels, escaliers…) capable de répondre aux nouveaux besoins de mise en scène.
Bien plus tard, le théâtre contemporain va rompre avec cette idéologie. La salle ne doit plus représenter les différences au sein d’une société mais au contraire les unifier. Les frontières entre le public et le plateau sont abaissées, afin d’établir un contact direct entre les acteurs et les spectateurs. On théorise également le théâtre « hors-les-murs », volonté de faire sortir la représentation d’une salle de spectacle fermée, apparaissant alors comme coupée du monde.
Double parcours en communication et théâtre, je passe mon temps à étudier et à produire des contenus pour Parlons Théâtre. On peut se croiser à la bibliothèque, au théâtre, ou autour d’un verre.
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CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Scène pastorale - Bord de l'eau - Paysan
Benouville, Jean-Achille (dit Achille Benouville)
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Benouville, Jean-Achille (dit Achille Benouville) (Paris, 15–07–1815 - Paris, 08–02–1891), peintre
Lieu(x) d'exécution / réalisation : 
Benouville, Jean-Achille (dit Achille Benouville) (Paris, 15–07–1815 - Paris, 08–02–1891)
Benouville, Jean-Achille (dit Achille Benouville) (Paris, 15–07–1815 - Paris, 08–02–1891)
Benouville, Jean-Achille (dit Achille Benouville) (Paris, 15–07–1815 - Paris, 08–02–1891)
Benouville, Jean-Achille (dit Achille Benouville) (Paris, 15–07–1815 - Paris, 08–02–1891)
Benouville, Jean-Achille (dit Achille Benouville) (Paris, 15–07–1815 - Paris, 08–02–1891)
Benouville, Jean-Achille (dit Achille Benouville) (Paris, 15–07–1815 - Paris, 08–02–1891)
Benouville, Jean-Achille (dit Achille Benouville) (Paris, 15–07–1815 - Paris, 08–02–1891)
Benouville, Jean-Achille (dit Achille Benouville) (Paris, 15–07–1815 - Paris, 08–02–1891)
Benouville, Jean-Achille (dit Achille Benouville) (Paris, 15–07–1815 - Paris, 08–02–1891)
Benouville, Jean-Achille (dit Achille Benouville) (Paris, 15–07–1815 - Paris, 08–02–1891)
Benouville, Jean-Achille (dit Achille Benouville) (Paris, 15–07–1815 - Paris, 08–02–1891)
Benouville, Jean-Achille (dit Achille Benouville) (Paris, 15–07–1815 - Paris, 08–02–1891)
Paysage vallonné avec constructions
Benouville, Jean-Achille (dit Achille Benouville) (Paris, 15–07–1815 - Paris, 08–02–1891), peintre
Lieu(x) d'exécution / réalisation : 
Hauteur : 30.3 cm
Largeur : 46.1 cm

Signature et date - Signature et date en bas à gauche : "Ach Benouville / Rome 1852"

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Nom du donateur, testateur, vendeur : 
Souvenirs d'Italie. Chefs-d'oeuvre du Petit Palais, 1600-1850 (Paris)
Chateaubriand à Rome (Châtenay-Malabry)
Souvenirs d'Italie : chefs-d'œuvre du Petit Palais, 1600-1850 : [exposition], Paris, musée de la Vie romantique, 29 septembre 2009 - 17 janvier 2010
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris, Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Gouache (16 972)
Aquarelle (12 419)

1800
1804
1808
1811
1815
1828
1830
1832
1837
1840
1847
1852
1853
1854
1859
1863
1864
1874
1880
1881
1882
1883
1885
1888
1893
1895
1900

Traviès de Villers, Charles Joseph (dit C. J. Traviès) (Winterthour ou Winterthur, 21–02–1804 - Paris, 13–08–1859)
Planche de vignettes tirées des Physiologies
Brongniart, Alexandre Théodore (Paris, 15–02–1739 - Paris, 06–06–1813)
Projet de la Bourse, 1808 ; coupe sur la longueur
Le Bon Genre, N°50. Les Garnitures.
Devéria, Achille (Paris, 06–02–1800 - Paris, 23–12–1857)
Album lithographique de divers sujets : couverture (IFF 46)
Devéria, Achille (Paris, 06–02–1800 - Paris, 23–12–1857)
Album de douze sujets : couverture (IFF 102)
Adam, Victor (Jean-Victor Adam, dit) (Paris, 28–01–1801 - Viroflay, 30–12–1866)
Dantan, Jean Pierre (dit Dantan Jeune) (Paris, 28–12–1800 - Baden Baden, 06–09–1869)
Portrait sérieux du peintre Alexandre Francia (1815 ou 1820-1884).
Dantan, Jean Pierre (dit Dantan Jeune) (Paris, 28–12–1800 - Baden Baden, 06–09–1869)
Portrait sérieux du compositeur, Auguste-mathieu Panseron, 1796-1859
Adam, Victor (Jean-Victor Adam, dit) (Paris, 28–01–1801 - Viroflay, 30–12–1866)
Cris de Paris et mœurs populaires (IFF p.43)
Les Bains Chinois du boulevard des Italiens
Dantan, Jean Pierre (dit Dantan Jeune) (Paris, 28–12–1800 - Baden Baden, 06–09–1869)
Démolition du pont au Change, passerelle provisoire en 1859, 1er arrondissement, Paris..
Beaumont, Charles-Edouard de (entre 1819 et 1821 - Paris, 13–01–1888)
Beaumont, Charles-Edouard de (entre 1819 et 1821 - Paris, 13–01–1888)
CANOTIERS ET CANOTIERES [planche nº2 bis]
Gœneutte, Norbert (Paris, 23–07–1854 - Auvers-sur-Oise, 09–10–1894)
FOLIES-BERGERE/ TOUS LES SOIRS/ AMARILLO/ Divertissement
THEÂTRE DE LA GAITE/ QUATRE VINGT TREIZE/ D'APRES LE ROMAN DE MR. VICTOR HUGO MIS A LA SCENE PAR MR. PAUL MEURICE
JARDIN ZOOLOGIQUE/ D'ACCLIMATATION/ CINGHALAIS
THEATRE DE LA GAITE/ TOUS LES SOIRS A 7H. 1/2/ LE/ PETIT POUCET/ GRANDE FEERIE NOUVELLE en 4 Actes & 32 Tableaux/ par EUGENE LETERRIER, ARNOLD MORTIER & ALBERT VANLOO
Talagrand, Jean-Louis (Nîmes, en 13–01–1845)
PEINTRE/ ET/ MODELES/ PANTOMIME/ le Modèle/ CHAUMONT/ Pierrot/ SAHDIA/ l'Anglais/ MARIO/ le Peintre/ HERVIER/ CONCERT DES DECADENTS/ 16 bis/ Rue Fontaine
Choubrac, Alfred (Seine, 30–12–1853 - Paris, 24–07–1902)
EXPOSITION RUSSE/ Hippique/ et/ Ethnographique/ CHAMP de MARS/ 1895

Oui, je suis d'accord
Non, merci

Dans un paysage idéalisé, un couple de paysans se tient au bord de l'eau
Après son séjour à la Villa Médicis à Rome, récompense de son Grand Prix de paysage historique remporté en 1845, Achille Bénouville décide de s'installer en Italie.Achille Bénouville est l’élève de François-Édouard Picot puis de Léon Cogniet avant d’exposer au Salon en 1834. Il entre à l’École des beaux-arts où il prépare le Grand Prix de paysage historique, qu’il remporte en 1845 avec sa toile Ulysse et Nausicaa.Il s’était auparavant rendu en Italie en compagnie de Corot, dont il a partagé le studio en 1843. À la fin de son séjour à la Villa, il choisit de s’installer dans la patrie des arts, où il vivra un quart de siècle. Comme l’atteste cette aquarelle, sa manière académique, dans la lignée d’un Claude Lorrain, s’est enrichie d’une sensibilité à la lumière aiguisée au contact de Corot ; vérité topographique et vérité atmosphérique se rejoignent, balancées par le sentiment, dans une nouvelle Arcadie peuplée de bergers en costumes traditionnels. En peignant cette parcelle d’Italie, Bénouville aurait pu reprendre la lettre de son maître Cogniet lorsqu’il écrivait à Guérin : « Une question que vous me faites m’embarrasse assez. Vous me demandez ce qui me frappe le plus, de la sculpture des anciens, de la peinture des maîtres ou de la physionomie du peuple. Quelque chose m’a frappé plus que tout cela… je veux parler des beautés de la Nature… ».C. V. de J.
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