Savourer sa première scène

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Voilà, le moment fatidique est arrivé. J’ai dû écrire ma
première scène érotique. Bon, dit comme ça, on dirait que mes personnages m’ont
forcé la main en se jetant l’un sur l’autre (c’est un peu ce qui est arrivé).
Mais écrire une scène érotique, une vraie, pour la première fois n’est pas une
chose aisée. On pense à ses lecteurs, à l’image qu’on va renvoyer,
au rythme du passage… Il est donc important de bien réfléchir quand on se lance
dans l’écriture.
Tout d’abord, je tiens à préciser que cet article n’est pas consacré au genre érotique en lui-même, ni même au genre pornographique . Si vous souhaitez en savoir plus sur ces registres littéraires , je vous conseille l’article de ma collègue LorianO sur le sujet . Mon article se concentrera sur les scènes érotiques , peu importent les romans dans lesquelles elles se trouvent.
Ceux qui me connaissent savent que mes premiers romans s’adressent principalement à la jeunesse , à un public adolescent . Autrement dit, pas de scènes de sexe explicites dans ces livres. Bien sûr, mes personnages ne sont pas chastes comme Harry Potter . Ce sont des ados, en pleine découverte de leurs premiers émois amoureux . Ainsi, vous pouvez retrouver dans la saga Abby McAlban des ébauches de passages érotiques.
Mais comme je ne me sentais pas d’écrire de véritables scènes de sexe , j’ai préféré couper les chapitres juste avant que tout ne commence (ne m’en voulez pas). Pourquoi ? Je pense que cela ne correspondait ni à mon public, ni à mon intrigue .
Et pourtant, revirement de situation avec mon dernier roman , que je destine à un public jeune adulte . Est arrivé ce qui devait arriver : une scène olé-olé.
Souvent, je me suis demandé : « Mais l’auteur de 50 nuances de Grey , elle n’avait pas peur de ce que sa famille allait penser ? ». Et je l’avoue, c’est l’une des raisons qui m’a bloquée pendant un temps. Mes parents, mes grands-parents, les amis de ma famille… Tout ce beau monde lit assidument mes romans . Il est assez difficile de balancer une brioche en plein milieu du récit en se disant que sa grand-mère va tomber dessus.
Mais pourtant, j’ai décidé de ne pas me laisser arrêter . J’avais envie que mon roman soit comme je l’avais imaginé, avec un passage érotique donc. Cela prouve que j’ai mûri , que mon écriture n’est plus enfantine et qu’elle s’adresse à des lecteurs plus adultes . Après tout, il y a dans mes autres romans beaucoup d’autres choses que je peinais à assumer et que j’ai finalement fait figurer sur mes pages. Les scènes érotiques n’en sont qu’une parmi tant d’autres.
Finalement, ce qui m’a le plus bloquée dans l’écriture de cette fameuse scène, c’était de n’avoir jamais écrit ce genre de passage dans le but qu’il soit lu. Écrire une bataille , oui. Une dispute, oui. Un moment tragique, oui. Mais écrire des ébats amoureux ? J’avais notamment peur que le passage ne soit pas assez rythmé , que le lecteur s’ennuie. À l’inverse, je craignais d’aller trop vite et de ne pas assez m’attarder sur ce qui se passait. Mais je refusais que ce chapitre soit cru , vulgaire, non, je voulais du sensuel , du romantisme , de la tension .
Aïe, aïe, aïe, vous l’aurez compris, rien n’était
facile !
Avant de savoir comment , il faut comprendre pourquoi il peut être utile d’écrire une telle scène . Je m’en étais très bien passée jusqu’ici, alors pourquoi ai-je subitement décidé d’en glisser une dans mon intrigue ?
Premièrement, il faut voir à quel type de personnages on a affaire. S’il s’agit de petits jeunes de douze ans , bon, on évitera de les faire fricoter ensemble , ça serait bizarre et malsain. En l’occurrence, mes personnages sont des adultes qui ont une relation d’adultes. Je n’avais pas envie de tomber dans le niais , et encore moins souffrir du syndrome d’ High School Musical . Vous savez, quand deux personnages se tournent autour sans qu’il ne se passe jamais rien, pour conclure tout ça par un minuscule bisou . Décevant, n’est-ce pas ?
Alors je ne dis pas qu’il faut mettre du sexe à tout prix dans un roman pour qu’il soit bon. Des œuvres géniales, comme Le Seigneur des Anneaux ou Percy Jackson , n’ont aucun passage érotique . Il faut simplement, en tant qu’auteur, arriver à savoir s’il est ou non pertinent de mettre ce genre de scène dans son récit . Si l’histoire est centrée sur une intrigue amoureuse , il y a des chances pour que le résultat soit frustrant s’il n’y a pas quelques moments osés.
A contrario , mettre trop de sexe dans un roman peut dissimuler un manque de profondeur dans l’intrigue . S’il ne se passe rien d’autre que des galipettes enflammées sous la couette , le lecteur peut très vite se lasser et ne même pas finir le livre .
Comme pour tout, les scènes érotiques dans un roman sont à utiliser avec parcimonie. Le but est de susciter la passion du lecteur et d’étoffer la personnalité des protagonistes . Une scène de sexe permettra de découvrir une nouvelle facette de ces derniers et peut être très bénéfique pour les rendre plus réalistes . Mais une fois encore, ces choses-là sont à mettre en œuvre avec délicatesse.
Entrons dans le vif du sujet, puisque j’ai été amenée à me renseigner pour mener à bien mon projet . Tout d’abord, j’ai décidé de lire moi-même des textes érotiques , pour voir comment mes collègues écrivains s’y prenaient. Pour moi, la championne dans ce domaine est ma copine J. James . Que ce soit dans ses fanfictions Dragon Age ou dans son roman Les Tribulations de Lady Grant , ses scènes érotiques sont superbement bien menées.
En me plaçant comme lectrice , j’ai compris quelles pouvaient être les attentes du lectorat et quelles pouvaient être les choses rebutantes. Après tout, mon objectif premier dans l’écriture est de produire un texte qui me plaise à moi avant tout. J’allais donc écrire une scène érotique comme j’aimerais en lire.
Je l’ai dit, je n’avais pas envie de tomber dans la vulgarité . Ce n’est pas quelque chose que j’aime, j’ai donc boycotté le vocabulaire du registre pornographique . Je voulais que le lecteur s’imagine lui-même la scène, grâce à ce que j’aurais pu suggérer.
À mon avis, la tension et l’excitation qu’il peut y avoir entre les personnages sont ce qu’il y a de plus fort. J’ai préféré me focaliser dessus, bien plus que sur l’acte en lui-même . En effet, après réflexion et débats, je suis arrivée à la conclusion que l’on désire ce que l’on ne voit pas . Le lecteur aurait donc probablement de meilleures images en tête si je me contentais d’évoquer ce qui se passait entre les deux personnages.
Au-delà du physique, j’ai mis en avant les sentiments et les pensées de mes personnages. Le lecteur aurait ainsi beaucoup plus de chances de s’identifier à l’un d’eux , de reconnaître l’émotion d’être en présence de l’être aimé . Ce passage avait donc une dimension très psychique qui m’a permis de mieux cerner mes personnages et de mieux les présenter. Mon objectif était vraiment de montrer l’amour et la tension qu’il y avait entre les protagonistes. Et si j’en crois ma bêta-lectrice , j’ai réussi mon pari.
Et vous, que vous soyez lecteur ou auteur, que pensez-vous
des scènes érotiques ?
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Je ne savais pas comment il allait réagir dans une salle de théâtre obligé de rester assis 40 minutes sur nos genoux. Toutefois à 15 mois, il était temps d'essayer. 

J'ai suivi les conseils de Maman, on bouge qui a vu quasiment tous les spectacles de la capitale. Nous nous sommes retrouvés dimanche après-midi à La Folie Théâtre pour applaudir Comme un rêve tous les 4.

La Folie Théâtre nous étions déjà allés plusieurs fois avec Le Môme, c'est un endroit plein de charme. Nous sommes arrivés 15 minutes en avance pour retirer les places mais c'était peut-être un peu trop car Little Marmot a eu un peu tendance à faire le pitre sur les confortables canapés rouges. 

Comme un rêve raconte l'histoire d'un enfant qui a bien dû mal à trouver le sommeil, et qui avant de s'endormir doit boire son lait, compter les bonbons... toutes ses petites excuses que se trouvent les enfants avant de fermer les yeux !

Little Marmot était un peu énervé en rentrant dans la salle et la petite boîte à musique que jouait l'actrice ne l'a pas intéressée du tout, on s'est alors dit avec Le Pater Familias que c'était pas gagné...

Enfin les lumières se sont éteintes et il s'est assagi enfin intéressé par la scène. Durant ces 40 minutes, il a exprimé différentes émotions : il a eu un peu peur au début, la surprise je crois, il a ri plusieurs fois lors du passage des chatouilles notamment, il a été subjugué par les bulles et a aimé les chansons et le bruit des animaux. Il s'est un peu agacé les 10 dernières minutes mais un petit gâteau l'a aidé à rester sage. Ce qui n'ai pas facile c'est de lui apprendre à faire abstraction du bruit des autres enfants et à rester concentré sur ce qui se passe sur scène. 

Le Môme a beaucoup aimé le spectacle, il a participé et rit. Le thème du sommeil lui a beaucoup plu, lui le roi" du dernier câlin, dernier bisous, j'ai soif, ou est doudou ?" Il a bien entendu adoré la surprise finale mais je ne voudrais pas tout vous révéler. 

Cette première sortie au théâtre fut un vrai succès qui m'a vraiment donné envie de recommencer parce que j'ai vu mon fils réagir à ce qui se passait sur la scène. Je pense par contre choisir une pièce le matin la prochaine fois car là à 17h (et une sieste trop courte) il était un peu fatigué. 

Et vous le 1er théâtre c'était à quel âge ? Ca c'était bien passé ? 

Comme un rêve à La Folie Théâtre, 6, rue de la Folie Mericourt dans le 11ème arrondissement, les samedis et dimanches jusqu'au 8 décembre 2013. Tarif plein : 9 euros. 
Places offertes, merci beaucoup

Sur ce blog, je partage mes découvertes de maman parisienne, ma vie à Paris, mes voyages, mes bons plans.

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Première sortie d'une longue série ! Les deux petits choux viendront peut-être découvrir bientôt le théâtre lotois avec leur tata qui sait ;)
Non tu exagères pas tout les spectacles de la capitale ! Et tu ne devineras jamais ce que je fais Dimanche ! Belle journée
Merci pour cet article, j'y suis allé avec ma fille de 18 mois. Elle a beaucoup aimé et l'horaire était parfait pour elle cela nous a occupé le dimanche après midi de façon très agréable
D'accord ? Pas d'accord ? A vous de jouer !

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Vous avez envie de monter sur scène, ça y est, vous voulez vous tester. Comme vous êtes quelqu’un de sérieux vous avez lu et relu les articles de standupfrance , vous avez compris l’art de la blague, respecté le programme de répétition et même osé jouer votre sketch devant votre poisson rouge et s’il n’a pas ouvertement ri, il est resté sensible à votre sens de la répartie.
Vous voulez et vous devez maintenant jouer devant un public.
La scène ouverte porte bien son nom, elle permet aux artistes de s’exprimer, qu’ils soient chanteur, humoristes ou danseurs. La demande en humour est telle que vous ne devriez pas avoir de mal à trouver une scène ouverte spécialisée dans cette discipline que vous affectionnez tant. Pensez à consulter notre outil de recherche des scènes ouvertes pour voir celles qui sont dans votre périmètre.
La première chose à faire est de contacter l’organisateur et de lui exposer votre projet : « Bonjour, j’ai écrit un sketch, ça va être ma première fois sur scène, auriez-vous une place pour que je me lance lors de la prochaine édition de votre événement. Je suis déjà venu plusieurs fois en tant que spectateur, vous êtes cools, le public est sympa, j’ai envie de me tester »
Inutile de mentir sur vos capacités, soyez clair et concis tout en montrant que vous n’êtes pas un farfelu (enfin j’espère). Vous savez où vous mettez les pieds et c’est sans prétention que vous sollicitez un temps de passage sur scène.
Si on vous dit « non pas de place désolé pour celle ci » votre réponse doit être « Merci pour la réponse, il y aurait un créneau sur celle d’après ? » Soyez toujours positif dans vos démarches. Il y a de grandes chances qu’au final ça se termine par « Tu as combien à faire ? 5 minutes ? Bon ça va viens les fair e » ou encore « Machin est malade il a annulé, du coup on a une place. »
Ne faites pas votre diva et répondez « Super merci, je prévois combien de temps ? ».
Si vous n’êtes pas pris à une scène ouverte alors prenez le temps de vous y rendre en tant que spectateur. Découvrez le show, l’ambiance, les protagonistes : profitez ! Trouvez pas la suite un moment pour parler de vive voix à l’organisateur en lui rappelant qui vous êtes et que vous aimeriez faire partie de la prochaine date.
En vous présentant vous rendez ça plus personnel qu’un email ou un message sur Facebook. Sur les réseaux sociaux les demandes aux organisateurs virent souvent à du harcèlement, alors que si vous allez sur place parler à la personne, cela instaure un rapport humain intéressant.
Trouver du temps de jeu est une priorité quand vous commencez. Bien souvent il y a plus de comédiens que de places sur scène alors ne prenez pas personnellement le fait de ne pas être sélectionné. Attendez patiemment votre tour et organisez votre année de jeu. Respectez vos interlocuteurs, instaurez des relations durables avec eux et vous verrez qu’ils trouveront toujours une petite place pour vous !
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