Sasha Grey et son amant punky
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Société
Publié le
06/03/2013 à 08:58 , mis à jour à 12:30
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Par Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétique
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« Loire: un homme tue sa compagne et son amant puis se suicide »
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Dans la soirée de mardi, un homme a surpris sa compagne avec son amant, le gérant d'une entreprise de terrassement de 49 ans, dans les locaux de sa société, a raconté par téléphone à l'AFP le procureur, Jean-Daniel Regnauld.
Le compagnon trompé, âgé d'une cinquantaine d'années, a tiré une balle dans le genou de son rival, avant de quitter les lieux.
Tandis que le gérant de l'entreprise appelait les pompiers, son agresseur est revenu sur ses pas, et a abattu les deux amants.
Quand les pompiers sont arrivés sur place, l'auteur des coups de feu s'est porté deux coups de couteau au ventre et au coeur. Les pompiers n'ont pas réussi à le ranimer.
Plusieurs armes à feu ont été retrouvées sur place, d'après une source proche de l'enquête.
Le drame s'est déroulé dans la petite zone artisanale de Chalain-d'Uzore, un village de 543 habitants proche de Montbrison.
Mercredi matin, trois voitures de gendarmerie stationnaient devant l'entreprise, a constaté l'AFP.
A 17 heures mercredi, le procureur de la République donnera une conférence de presse sur ce drame au Palais de justice de Saint-Etienne.
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Après presque trente ans de mariage, Josette*, 63 ans, voulait mettre un terme radical à son union avec son mari. Cette paisible retraitée domiciliée à Lésigny (Seine-et-Marne) a donc décidé d'engager un tueur à gages pour faire disparaître son époux et empocher, au passage, les économies de ce dernier.
Croyant remettre au meurtrier une enveloppe renfermant des informations sur la victime, la femme a eu affaire, en réalité, à un policierâ?¦ Tout commence au début de l'année. Josette a entamé depuis plusieurs mois une procédure de divorce avec son époux, Alain*, 64 ans, médecin de profession. Le couple, sans enfant, bat de l'aile depuis quelques années et les deux conjoints souhaitent se séparer d'un commun accord. Mais Josette veut récupérer près de 400 000 â?¬, économisés par son compagnon au cours de sa carrière. Pour parvenir à ses fins, elle n'envisage qu'une seule solution : faire tuer au plus vite son mari. Josette, qui entretient une relation extraconjugale, s'ouvre de son projet criminel à son amant, Matthieu*, âgé de 38 ans. Ce dernier acquiesce et propose même ses services pour accélérer la manoeuvre en recrutant un homme de main. Discrètement, le duo prend alors contact avec plusieurs personnes susceptibles de se charger de la basse besogne, en échange de 50 000 â?¬. De son côté, Alain ne se doute de rien et continue à mener sa vie entre son domicile de Lésigny et son cabinet médical installé en Seine-Saint-Denis.
Informés, au début du mois de février, de la morbide intention de Josette, les policiers de la DRPJ de Versailles (Yvelines) mettent en place un dispositif de surveillance. « La femme et son amant étaient déjà bien avancés dans leur projet criminel, confie une source proche de l'affaire. Diverses investigations ont été menées pour tenter d'identifier le meurtrier recruté par le duo. » Les enquêteurs de la brigade criminelle de la PJ de Versailles parviennent finalement à se substituer au tueur.
«Les deux suspects sont passés aux aveux »
Toujours aussi déterminée, Josette prend rendez-vous, à la mi-février, avec le meurtrier dans un bar en Seine-et-Marne. L'épouse et son amant se présentent alors avec une enveloppe contenant une photo de son mari, l'adresse de son cabinet, ses heures de travail et des précisions sur sa tenue vestimentaire. Au moment de remettre les précieux documents, le duo se retrouve face à un enquêteur de la police judiciaire. Le piège se referme sur le couple commanditaire. « Les deux suspects ont été placés en garde à vue et sont passés aux aveux, ajoute la même source. Ils auraient eu du mal à ne pas reconnaître les faits au regard des éléments réunis contre eux. »
Josette avait imposé une condition pour le meurtre de son époux : Alain devait être tué à l'arme blanche. « Au cours de ses auditions, elle n'a pas vraiment exprimé de regrets, relate un proche de l'affaire. Elle savait parfaitement ce qu'elle était en train de faire. » Présentés à un magistrat du tribunal de grande instance de Melun, femme et amant ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs en vue de commettre un assassinat » avant d'être écroués.
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