Sans dessus dessous mais impatiente

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Sans dessus dessous mais impatiente
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André Duchesne
LA PRESSE

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Sens dessus dessous ( Inside Out ) prend l'affiche le 19 juin.
Comment fonctionne la pensĂ©e, surtout dans les moments les plus troublants de la vie? Vaste sujet comptant toujours sa part de mystĂšre. Mais chez Pixar/Disney, on s'est mis en tĂȘte de nous illustrer l'abc de l'esprit humain dans Inside Out ( Sens dessus dessous ), film dont les vedettes animĂ©es s'appellent Joie, Tristesse, ColĂšre, Peur et DĂ©goĂ»t.
Dans l'esprit de Riley, 11 ans, Joie est la capitaine de ses émotions. Aux commandes du centre de contrÎle de ses pensées, Joie laisse parcimonieusement de la place aux autres émotions - Peur, ColÚre, Tristesse et Dégoût - lorsque c'est nécessaire.
Tout va bien depuis la naissance de l'enfant. Mais au moment oĂč elle dĂ©mĂ©nage du Minnesota Ă  San Francisco, Joie et Tristesse sont Ă©jectĂ©es hors du centre, au grand dam des trois autres Ă©motions qui, impuissantes, assistent au dĂ©rĂšglement de l'humeur de la demoiselle.
Dans un cerveau soudainement en pleine pagaille, Joie et Tristesse entament un voyage Ă©pique pour retrouver leurs pairs, traversant alors les autres parties de l'esprit de Riley: sa mĂ©moire Ă  long terme, ses rĂȘves, son imagination, ses pensĂ©es abstraites. Heureusement qu'elles ont l'aide de Bing Bong, l'ami imaginaire de la fillette.
Six ans aprÚs Up ( Là-haut ), le tandem Pete Docter (réalisateur) et Jonas Rivera (producteur) remettent ça avec un film d'animation traitant avec originalité d'un sujet qui, somme toute, est un classique du cinéma familial: l'incontournable passage de l'enfance à l'adolescence.
M. Docter l'a souvent répété, c'est en observant sa propre fille de 11 ans changer d'humeur et devenir plus introvertie qu'il a senti l'idée du film germer en lui. «Nos émotions nous aident à composer avec la vie de tous les jours, lance Pete Docter en conférence de presse. Cela dit, ce projet fut pour moi un concept longtemps avant de se développer en une histoire.»
Au risque de verser dans les gros clichĂ©s, il est Ă©vident que chacun va retrouver, consciemment ou non, une part de lui-mĂȘme dans le film. Si les parents en ressortent Ă©mus, Pete Docter va sans doute se sentir valorisĂ©. «Rien ne m'a plus Ă©branlĂ© dans la vie que cette expĂ©rience d'ĂȘtre parent. J'en tire encore des leçons chaque jour.»
En amont du tournage, l'équipe du film a mené de longues recherches afin d'en savoir plus sur les émotions. Il n'y a pas de consensus pour en déterminer le nombre, disent MM. Docter et Rivera. Leur consultant principal, le D r Paul Ekman, en proposait six: les cinq déjà nommées et la surprise. Ils ont laissé cette derniÚre sur la touche, estimant que, visuellement, elle se rapprocherait trop de la peur.
«Cinq émotions, ça constitue un beau groupe, observe Docter. Il y avait de la place pour plusieurs contrastes et plusieurs conflits.»
AprÚs cela, il a fallu déterminer comment présenter les émotions. «Un de nos artisans nous a proposé d'avoir une forme différente pour chacune, dit Jonas Rivera: une étoile pour Joie, une larme pour Tristesse, un nerf pour Peur, une brique pour ColÚre et un bouquet de brocoli pour Dégoût.»
À partir de lĂ , les couleurs allaient de soi: une larme bleue, un brocoli vert, une brique rouge, une Ă©toile jaune dorĂ©. Le mauve a Ă©tĂ© arbitrairement attribuĂ© Ă  la peur.
Restait la distribution. Qu'on voulait de catégorie A. Amy Poehler incarne Joie, entourée de Mindy Kaling (Dégoût), Bill Hader (Peur), Phyllis Smith (Tristesse) et Lewis Black (ColÚre).
En conférence de presse, le quintette nous en a fait voir... de toutes les couleurs.
«DÚs que l'on m'a dit de quoi retournait l'histoire, je me suis dit que ce serait le seul bon film auquel j'aurais participé et que nous gagnerions un Oscar», a lancé Amy Poehler.
Cette derniÚre avait la délicate mission d'incarner une Joie exubérante sans tomber sur les nerfs de ses camarades. «Je crois avoir réussi, sinon il n'y aurait personne autour de moi en ce moment», a balancé la comédienne.
Lorsque les cinq comĂ©diens se sont fait demander quel autre personnage ils auraient aimĂ© incarner, Ă  peu prĂšs tout le monde a dit ColĂšre. «Il n'est pas toujours socialement acceptable d'ĂȘtre en colĂšre. Ça doit donc ĂȘtre drĂŽle d'ĂȘtre dans sa peau», a fait Mindy Kaling.
«Je remarque que personne ne souhaite ĂȘtre Joie», a glissĂ© avec une moue Amy Poehler en regardant ses collĂšgues.» Nouvel Ă©clat de rire gĂ©nĂ©ral.
Sur une note plus «songée» et plus tendre, Bill Hader a mis fin à la rencontre en faisant une profession de foi pour l'oeuvre. «Ce qu'il y a de génial avec ce film, c'est qu'il porte sur une période de la vie que nous devons tous traverser. Les choses changent; elles deviennent plus difficiles. Les films ordinaires ne parlent pas de ça. Lorsqu'on passe à l'adolescence, qu'on cherche des réponses à nos questions, on se sent seul au monde. Ce film l'illustre de merveilleuse façon.»
Inside Out (Sens dessus dessous) prend l'affiche le 19 juin.
Les frais de ce reportage ont été payés par Disney/Pixar.
Pour les voix originales des cinq principaux personnages d' Inside Out , les artisans de Disney/Pixar ont fait appel Ă  des comĂ©diens de renom. Pour la version quĂ©bĂ©coise, on a encore droit Ă  une Ă©quipe de grandes pointures avec les Charlotte Le Bon (Joie), Sonia Vachon (Tristesse), Xavier Dolan (Peur), RĂ©al BossĂ© (ColĂšre) et Édith Cochrane (DĂ©goĂ»t).
Nous avons demandé aux interprÚtes des voix originales et des voix québécoises de nous parler des personnages, des émotions et du film. Voici ce que nous avons retenu...
Alter ego de Riley, Joie sĂšme l'optimisme et le bonheur dans l'esprit de la fillette.
«Joie est dotée d'une énergie constante. Et elle est un brin autoritaire, dit Amy Poehler. Je pense aussi qu'elle vit beaucoup dans le moment présent. J'aimerais me voir davantage comme elle.»
«Ce qui est bien avec ce film, c'est qu'il n'y a pas de manichĂ©isme. Il n'y a pas un mĂ©chant et un gentil. Le seul mĂ©chant potentiel est notre cĂŽtĂ© sombre. Et on se rend compte que nous en avons tous besoin. On a besoin de ces cinq Ă©motions pour ĂȘtre complet et c'est en les acceptant et en les accueillant qu'on arrive Ă  ĂȘtre des gens Ă©quilibrĂ©s. Et Dieu sait qu'il n'y en a pas beaucoup!»
Petit canard boiteux du groupe, Tristesse ne sait pas Ă  quoi elle sert, et en plus, elle est gaffeuse!
«Pete et Jonas ont réussi à faire sortir de moi toutes mes insécurités.»
«Ce qui m'a touchée profondément est la petite fille qui, à l'intérieur de moi, s'est fait dire par le film que c'est correct de pleurer. Oui, dans la vie, des fois, c'est important de pleurer. Mais j'ai aussi beaucoup de joie. Je suis une bonne vivante! Les gens qui me connaissent savent que je peux pleurer facilement, mais qu'avec une petite farce, c'est vite passé.»
Grand patron de la sécurité, Peur évite à Riley de faire des gaffes.
Grand fan d'animation, Hader avait demandé à visiter les studios Pixar. Mis au courant de sa présence, les artisans du projet sont allés lui proposer un rÎle. «Il a participé de trÚs prÚs à la création du personnage», dit le réalisateur Pete Docter. De son cÎté, Hader a blagué: «Je pense que je suis une poule mouillée.»
«Peur est chargĂ© de tout ce qui est anxiĂ©tĂ©, risque et danger. Mais Ă  un moment donnĂ©, ses propres Ă©motions prennent le dessus. Lorsque Peur, DĂ©goĂ»t et ColĂšre se retrouvent seuls aux commandes de la jeune fille, ils se sentent abandonnĂ©s. Car deux Ă©motions majeures, Tristesse et Joie, manquent Ă  l'appel. Sans ces deux Ă©motions, les trois autres sont un peu dans une espĂšce de danse chaotique oĂč elles essaient de gĂ©rer la petite fille pour lui permettre de garder sa santĂ© mentale.»
ColĂšre s'assure que tout soit juste et Ă©quitable. La moutarde lui monte au nez facilement!
«Les membres de ma famille se chamaillent tout le temps. C'est notre façon de dĂ©montrer notre amour. Ça fait partie de moi.» M. Black a Ă©tĂ© la premiĂšre voix retenue du film, ce qu'il n'a pas manquĂ© de souligner. «Lorsque les autres comĂ©diens ont su que j'Ă©tais embauchĂ©, ils se sont tous prĂ©cipitĂ©s sur les rĂŽles!»
«Comme parent, tu vois dans de tels films un outil pédagogique. Mon fils Léo, qui a maintenant 19 ans, a été élevé avec les films de Pixar. Et je lui ai dit que nous irions voir celui-ci ensemble. Les personnages [de Pixar] nous apprennent à gérer nos émotions. Et cette fois, c'est encore mieux parce que les émotions, on les voit.»
DĂ©goĂ»t est celle qui empĂȘche Riley de s'empoisonner, tant physiquement que socialement.
«Dégout est impatiente et prompte à porter un jugement. Elle dit des choses que je lance dans mes mauvais jours ou que je me retiens de dire.»
«Notre travail n'est pas tant de reprĂ©senter une Ă©motion que de prĂȘter notre voix Ă  un personnage. Je ne suis pas sĂ»re que j'incarne moi-mĂȘme le dĂ©goĂ»t au quotidien! Ici, le dĂ©goĂ»t est physique, mais aussi social. Il s'exprime par la peur du jugement, de l'intĂ©gration sociale, de l'apparence, etc.»
Titulaire d'un doctorat de l'UniversitĂ© Adelphi (État de New York), le psychologue Paul Ekman est reconnu comme un grand spĂ©cialiste mondial des Ă©motions.
Il s'est particuliÚrement distingué avec ses recherches sur les micro-expressions faciales révélatrices de comportements non verbaux.
Professeur émérite de l'Université de Californie à San Francisco (UCSF) à la retraite, il poursuit son travail, à 81 ans, à titre de consultant privé.
En 2009, le magazine Time le classait parmi les 100 personnes les plus influentes de la planÚte.

(Los Angeles) L’acteur amĂ©ricain Alec Baldwin a dit s’attendre Ă  ce que personne ne soit inculpĂ© pour le tir mortel Ă©manant d’un revolver qu’il manipulait lui-mĂȘme sur le tournage du western Rust , et a indiquĂ© qu’il avait embauchĂ© un dĂ©tective privĂ© pour Ă©tablir les responsabilitĂ©s dans cette affaire.


(Los Angeles) Bien avant Denzel Washington ou Spike Lee, des gĂ©nĂ©rations de rĂ©alisateurs noirs pionniers et rĂ©volutionnaires ont façonnĂ© le cinĂ©ma amĂ©ricain et cherchĂ© Ă  lutter contre les stĂ©rĂ©otypes, montre une exposition du musĂ©e des Oscars qui s’ouvre dimanche Ă  Los Angeles.


Ils sont nĂ©s en CorĂ©e du Sud, au BrĂ©sil, en Australie, au Rwanda et au Sri Lanka. Ils ont tous Ă©tĂ© adoptĂ©s. Ont tous grandi en France. Et aujourd’hui, ils se racontent.


Comme la plupart des Ɠuvres que propose Denis CĂŽtĂ©, Un Ă©tĂ© comme ça ne sera d’évidence pas du goĂ»t de tous. Le plus singulier des cinĂ©astes quĂ©bĂ©cois aborde cette fois des thĂšmes liĂ©s Ă  la sexualitĂ©, rarement traitĂ©s dans le cinĂ©ma quĂ©bĂ©cois avec autant de libertĂ© d’esprit que de dĂ©licatesse.


TombĂ©e sous le charme d’un industriel russe, dĂ©jĂ  mariĂ© et ayant peu de temps Ă  consacrer Ă  une amante, une femme se met nĂ©anmoins Ă  vivre uniquement en fonction de ses rencontres avec lui, dans une relation passionnelle, marquĂ©e essentiellement par leurs rapports sexuels.


Le documentariste montrĂ©alais Martin Duckworth a consacrĂ© sa carriĂšre Ă  dĂ©fendre la paix dans le monde. Il se raconte ici, en toute transparence, alors que sa femme, et l’amour de sa vie, franchit les derniers stades de la maladie d’Alzheimer. Un rĂ©cit de vie, mais surtout d’amour, d’une douceur infinie.


De passage dans la savane africaine, un médecin veuf et ses deux filles adolescentes se font poursuivre par un lion sanguinaire.


La cinĂ©aste Danielle Arbid a choisi LĂŠtitia Dosch pour incarner au grand Ă©cran l’hĂ©roĂŻne incandescente d’un roman qu’Annie Ernaux a publiĂ© il y a trois dĂ©cennies. Les deux femmes ont partagĂ© une belle communautĂ© d’esprit pour raconter Passion simple , un film dont le rĂ©cit est orchestrĂ© autour d’une liaison charnelle et Ă©pidermique.


(Los Angeles) Les causes du dĂ©cĂšs d’Anne Heche ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©es, celle-ci ayant succombĂ© Ă  des brĂ»lures et Ă  l’inhalation de fumĂ©e aprĂšs son accident de voiture.


Un rapport du FBI sur un incident de violence domestique survenu dans un avion privĂ© en 2016 a Ă©tĂ© rendu public cette semaine et on connaĂźt dĂ©sormais le nom de la plaignante : l’actrice Angelina Jolie.


LancĂ© au festival de Berlin il y a six mois, oĂč il Ă©tait en lice pour l’Ours d’or, Un Ă©tĂ© comme ça s’apprĂȘte maintenant Ă  gagner nos Ă©crans. Une occasion de faire le point avec Denis CĂŽtĂ©, qui en signe le scĂ©nario et la rĂ©alisation.


(Los Angeles) Ezra Miller, vedette du prochain film de superhéros de Warner Bros, The Flash , a annoncé mardi souffrir de problÚmes de santé mentale et avoir débuté un traitement aprÚs plusieurs arrestations par la police.  


(Los Angeles) Le rĂ©alisateur allemand Wolfgang Petersen, notamment connu pour ses films Troie et L’Histoire sans fin et pour avoir dirigĂ© des vedettes mondiales telles que Clint Eastwood, George Clooney, Harrison Ford ou encore Brad Pitt, est mort d’un cancer du pancrĂ©as Ă  81 ans.


De retour derriĂšre la camĂ©ra pour la premiĂšre fois en 25 ans, Johnny Depp s’apprĂȘte Ă  rĂ©aliser un film sur le peintre et sculpteur Amadeo Modigliani, en coproduction avec Al Pacino.


(Montréal) Un autre évÚnement cinématographique montréalais, les Rencontres internationales du documentaire, a dévoilé pour sa part une partie de sa programmation.


Le nouveau long mĂ©trage d’AnaĂŻs Barbeau-Lavalette, Chien blanc , ouvrira le 28 e festival de films francophones Cinemania le 2 novembre.

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Billets d'humeur
Je suis un ĂȘtre impatient. Voici, comment j’ai appris Ă  vivre avec.

Je suis un ĂȘtre impatient. Voici, comment j’ai appris Ă  vivre avec. was last modified: juin 17th, 2019 by SolĂšne
J’ai lu sur psychologies.com (mais pourquoi je lis des trucs pareil, moi ?) que pour le cotĂ© nĂ©gatif, « L’impatient est un ĂȘtre sous pression. Normal, il bouillonne Ă  l’intĂ©rieur, ce qui le rend irascible et agité » et pour le cotĂ© positif, « L’impatient Ă  la caractĂ©ristique de s’intĂ©resser Ă  mille et une chose, avoir du goĂ»t pour le changement et l’inconnu, ne pas s’encroĂ»ter dans ses habitudes et ses certitudes qui sont alors de puissants antioxydants de l’esprit. » 
Pour bien comprendre ce que signifie en mon sens « impatient » et ce que cela peut me coûter au quotidien, je vous livre ci-dessous quelques situations qui expriment clairement cette contrainte :
Attendre que l’eau des pĂątes boue (on en est lĂ ). Puis attendre que les pĂątes soient cuites. Puis, les Ă©goutter, les mettre dans un plat, puis mettre une sauce, etc. L’enfer. Trop long.
J’ai envie d’un jean « relaxed » maintenant et pas demain. J’irai donc avant le boulot, pendant ma pause dĂ©j , en sortant du boulot, quitte Ă  y revenir aprĂšs, mais j’aurai mon jean aujourd’hui. Je ne vous parle mĂȘme pas d’attendre les soldes pour avoir la piĂšce que je veux Ă  moitiĂ© prix.
Je ne vous parle mĂȘme pas du streaming
 Vive Netflix.
« J’en ai marre de mon taf », « J’en peux plus de mon appart « . Ce ne sont pas ces phrases lĂ  que vous entendrez chez l’impatient, mais plutĂŽt « j’ai envie de faire le tour du monde », « j’ai envie de changer de quartier ». Ici, on se rattache Ă  l’impatient l’on mentionnait plus haut, celui qui s’intĂ©resse Ă  mille et une chose. « Cette impatience-lĂ  est incompatible avec la plainte et les « rĂąleries » puisqu’elle est fondĂ©e sur la croyance inconsciente qu’il y a toujours plus intĂ©ressant, Ă©tonnant, drĂŽle ou rĂ©jouissant Ă  venir » . Mais alors, attendre et prendre le temps de rĂ©flĂ©chir Ă  un projet solide et concret et Ă©conomiser pour ce dernier ?
 Trop long.
Tu connais la fille qui fait « F5 » 15 fois en une minute parce qu’elle attend un mail ? Je ne quitte pas mon tĂ©lĂ©phone des yeux tant que je n’ai pas ma rĂ©ponse.
Autant vous dire que les projets de longue haleine du type « si tu as une alimentation Ă©quilibrĂ©e et que tu fais du sport, d’ici un an tu verras les rĂ©sultats », ne sont pas pour moi. Je veux ĂȘtre mince la semaine prochaine.
Je prends des dĂ©cisions trĂšs vite, parfois tranchantes, parfois les mauvaises, parce qu’une situation latente et incertaine me tue Ă  petit feu.
Marre d’attendre un taxi, merci Uber.
Économiser pour un projet Ă  court terme et voir les bĂ©nĂ©fices de ma frustration (oui, parce qu’économiser pour une dĂ©pensiĂšre, c’est frustrant), OUI. En revanche, Ă©conomiser pendant 10 ans pour avoir un apport pour un appartement que je vais mettre 25 ans Ă  rembourser (25 ans!!!), c’est NON.
« Attends ça fait 48h qu’on se voit, le mec n’a toujours pas parlĂ© de moi Ă  sa mĂšre quoi ! » Ah, bon, c’est normal, bon ok. (Et une fois qu’il veut m’épouser aprĂšs 4 ans de relation : « Hoho, ça va un peu vite non ? Mais c’est un autre problĂšme). Alors je caricature Ă©videmment, mais je hais attendre sa rĂ©ponse Ă  mon message, je hais les « on se voit » qui traĂźne encore et encore, je hais ne pas savoir ce qu’il pense et devoir attendre que cela fasse suffisamment longtemps qu’on se connaisse pour avoir des discussions profondes

Les files d’attente, les services longs au restaurant (« Non est pas bien la Ă  boire un verre, j’ai la dalle, bordel »), Eurodisney, Pink Mama -« THE » place to be- de Paris (non mais 1h d’attente pour une pizza, sĂ©rieux?) ou encore, la 8e saison de Games of Throne. Mais il y a pire, le shampoing : mettre l’huile de ricin un quart d’heure avant sur les pointes, puis un shampoing, deux shampooings, le soin
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