Sance de suspension bdsm pour cette tudiante

Sance de suspension bdsm pour cette tudiante




⚡ TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































Sance de suspension bdsm pour cette tudiante




Afficher / masquer la barre latérale











Sur cette version linguistique de Wikipédia, les liens interlangues sont placés en haut à droite du titre de l’article. Aller en haut .

3.1 Sadisme, masochisme, domination et soumission

4.2 Critique deleuzienne du « sado-masochisme » chez Freud

4.2.1 Transformisme, « monstre sémiologique »
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Articles détaillés : Masochisme et sadisme .
Article détaillé : Contrat masochiste .

↑ Voir à ce sujet différence entre fantasme et programme masochisme [pas clair] .


voir Le Problème économique du masochisme
un essai de psychanalyse sur la psychologie et le psychisme masochiste

Leopold von Sacher-Masoch , La Vénus à la fourrure , trad. par Raphaël Ledos de Beaufort, Paris, Charles Carrington, 1902.
Leopold von Sacher-Masoch, Fouets et fourrures , édition établie et présentée par Emmanuel Dazin, Bègles, Le Castor astral, 1995.
Pierre Dumarchey, connu sous le nom de Pierre Mac Orlan , La Comtesse au fouet, belle et terrible (l'homme-chien), roman d'une héroïne de Sacher-Masoch , Paris, Jean Fort, 1908 ; rééd. Toulouse, Héliot presse, 1990.
Pierre du Bourdel (pseudonyme de Pierre Dumarchey, connu sous le nom de Pierre Mac Orlan), Les Aventures amoureuses de Mademoiselle de Sommerange ou Les Aventures libertines d'une Demoiselle de Qualité sous la Terreur , « Québec, Sweetgra's » (en réalité : Paris, Jean Fort) 1910 ; rééd. Paris, La Musardine, 2000.
Pierre du Bourdel (pseudonyme de Pierre Dumarchey, connu sous le nom de Pierre Mac Orlan), Mademoiselle de Mustelle et ses amies. Roman pervers d'une fillette élégante et vicieuse , « Québec, Sweetgra's » (en réalité : Paris, Jean Fort), 1913 ; rééd. Paris, La Musardine, 1999.
Sadie Blackeyes (pseudonyme de Pierre Dumarchey, connu sous le nom de Pierre Mac Orlan), Petite dactylo , suivi de Les Belles clientes de M. Brozen et de Le Maître d'école, avec un choix de lettres concernant les faits curieux touchant la flagellation des misses et des femmes , Paris, Jean Fort, coll. « Les Orties blanches », avec 32 illustrations de G. Smit, 1914 ; rééd. Paris, La Musardine, 2005.
Pauline Réage , Histoire d'O , Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1954.
Jean De Berg , L'Image , Paris, Les Éditions de Minuit, 1956.
Henri Raynal , Aux pieds d'Omphale , Paris, Pauvert, 1957 ; rééd. Saint-Clément-de-Rivière, Fata Morgana, 2004.
John Norman , Chroniques de Gor (1966-).
Xavière, La Punition , Paris, Christian Bourgois, 1971.
Marc Cholodenko , Le Roi des fées , Paris, Christian Bourgois, 1974.
Marguerite Duras , L'Homme assis dans le couloir , Paris, Les Éditions de Minuit , 1980.
Hervé Guibert , Les Chiens , Paris, Éditions de Minuit, 1982.
Jeanne De Berg , Cérémonies de Femmes , Paris, Grasset et Fasquelle, 1985.
Marc Cholodenko, Histoire de Vivant Lanon , Paris, P.O.L., 1985.
Élizabeth Herrgott , Le Gynécée , Paris, Éditions Denoël, 1989.
Vanessa Duriès , Le Lien , Paris, J'ai Lu, 1993.
Annick Foucault , Françoise Maîtresse , Paris, Gallimard, 1994.
Michel Plessier, Éloge de la Servitude , Paris, Spengler, 1994.
Richard Morgiève , Sex vox dominam , Paris, Calmann-Lévy, 1995.
Jean-Jacques Pauvert , Anthologie historique des lectures érotiques , 4 volumes Paris, Éditions Stock, 1995, complétés par un tome 5 : De l'infini au zéro, 1985-2000 , publié en 2001.
Florence Dugas, Dolorosa Soror , Paris, Éditions Blanche, 1996 ; rééd. Paris, La Musardine, 2014.
Guillaume Dustan , Plus fort que moi , Paris, P.O.L, 1998.
Virginie Despentes , « Domina », Mordre au travers , Paris, Librio , 1999.
Tomi Ungerer , SM , Paris, Le Cherche-midi, 2000.
Élizabeth Herrgott, Mes Hiérodules , Paris, Éditions Blanche, 2000 ; rééd. Paris, La Musardine, 2006.
Joël Hespey, S.M. , Paris, Éditions Blanche, 2000.
Laura Reese, Jeux interdits à l'université , Paris, Éditions Ramsay, 2001.
Isabelle Jacob, Les Chaînes de la liberté , Paris, Bruno Leprince, 2002.
Salomé, Soumise , Paris, Pocket, 2003.
Audrey Kaplan, Cécile , Bruno Leprince, 2004.
Hervé-René Martin , La Défloration , Paris, Climats, 2004.
Jane Delynn, La Laisse , Paris, Éditions Blanche, 2004.
Ida Denans, Maîtresse Ida , Circlesquare/Bruno Leprince, 2004.
Caroline Lamarche , Carnets d'une soumise de province , Paris, Éditions Gallimard, 2005.
Margaret Cartier, Tendres douleurs , Paris, Éditions Blanche, 2007.
Nadine Monfils , Le Bal du diable , Paris, La Musardine , 2010.
Carlotta di Cebbruzga, Histoires à clefs , Lul.com, 2011.
E. L. James , Cinquante nuances de Grey , trad. Denyse Beaulieu, Paris, Jean-Claude Lattès , 2011.
Marthe Blau, Entre ses mains , 2003 JC Lattès
Eva Delambre , Devenir Sienne , 2013, Tabou Edition
Eva Delambre, L'Esclave , 2014, Tabou Edition
Eva Delambre, L'Eveil de l'Ange , 2015, Tabou Edition
Eva Delambre, L'Envol de l'Ange , 2016, Tabou Edition
Eva Delambre, Marquée au Fer , 2017, Tabou Edition

Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste : Swedish Nationalencyklopedin [ archive ]




La dernière modification de cette page a été faite le 17 août 2022 à 23:37.
Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions ; d’autres conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques . En cas de réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et mentionner la licence .
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc. , organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des États-Unis.



Politique de confidentialité
À propos de Wikipédia
Avertissements
Contact
Version mobile
Développeurs
Statistiques
Déclaration sur les témoins (cookies)
Modifier les paramètres d’aperçu










Pages pour les contributeurs déconnectés en savoir plus


Sommaire
déplacer vers la barre latérale
masquer

Pour les articles homonymes, voir Soumission .

Le sigle BDSM (pour « bondage, discipline, domination, soumission, sado-masochisme » ) désigne un ensemble de pratiques sexuelles et contractuelles utilisant la douleur , la contrainte , l' humiliation érotique ou la mise en scène de divers fantasmes sexuels . Les pratiques sadomasochistes sont fondées sur un contrat entre deux parties (pôle dominant et pôle dominé). Le BDSM fait l'objet de pratiques très variées.

Le terme sadomasochisme est dérivé des mots sadisme et masochisme . Ces termes sont dérivés des noms du marquis de Sade et de Leopold von Sacher-Masoch . Bien que les noms de Sade et Sacher-Masoch soient associés respectivement aux termes sadisme et masochisme, les scènes décrites dans les œuvres de Sade ne représentent pas les pratiques contemporaines du BDSM, notamment en ce qui concerne le consentement .

Le psychiatre Richard von Krafft-Ebing et le sexologue Havelock Ellis ont utilisé et popularisé dans la communauté médicale les termes masochisme et sadisme [ 1 ] .

En 1905, Sigmund Freud décrit le « sadisme » et le « masochisme » dans son œuvre Trois essais sur la théorie sexuelle . Cela a conduit à la première utilisation du terme composé sado-masochisme par le psychanalyste viennois Isidor Sadger dans leur travail, Über den sado-masochistischen Komplex (« Concernant le complexe sadomasochiste ») en 1913.

Si Richard von Krafft-Ebing a donné les noms de sadisme et de masochisme à ces pratiques sexuelles, l’histoire du plaisir dans la douleur physique ou morale, donnée ou reçue est loin de commencer avec Sade et Masoch.

Timour-Leng encore appelé Timour le Boiteux, Timour le Grand, devenu émir de Transoxiane [ 2 ] , « Trouvait de la volupté à se faire fouetter par ses femmes » [ 3 ] .

Selon le psychanalyste Sacha Nacht , Salomon , à un âge avancé, se faisait piquer par des femmes pour exciter une virilité défaillante. Josephus Flavius racontait que le frère d' Hérode , Phérosas, se faisait, lui, enchaîner et frapper par ses femmes esclaves dans le même but. Toujours selon Sacha Nacht, Socrate , dans ses relations avec son épouse Xanthippe , offre un exemple de masochisme plus complet. « Le fait que parmi les ex-voto offerts par les courtisanes de l'antiquité à Vénus se trouvait des fouets, des brides et des éperons dénonçant clairement l'usage érotique qu'elles pouvaient faire de cet appareil » . Pétrone dans le Satyricon , fait frapper Encolpe avec des orties qui stimulent la virilité. Dans le film de Federico Fellini , Satyricon , Encolpe est fouetté avec des baguettes qui ressemblent à des cannes anglaises.

Selon Raphaël Ledos de Beaufort, Sacher-Masoch est loin d’être l’initiateur de la théorie dont il s’est fait le défenseur. « Et qui proclame que rien n’est si enviable que d’être frappé par l’être aimé : cette théorie de la jouissance dans la douleur a de tout temps existé, de tout temps a eu des adeptes et des défenseurs. » « L’histoire ancienne et les mythologies abondent en exemples semblables : Bacchus et les Ménades , Hercule et Omphale , Circé et les compagnons d’ Ulysse , Attis et Cybèle , Sémiramis fouettant les princes captifs devenus ses amants [ 4 ] .

Trois composantes distinctes du jeu du pouvoir sont incluses dans la pratique du BDSM [ 5 ] : le bondage/discipline (BD), la domination/soumission (Ds) et le sadomasochisme (SM).

Plusieurs rôles sont rattachés à ces trois pratiques [ 6 ] :

Le BDSM était antérieurement nommé « SM », le sigle « BDSM » est aujourd’hui employé pour mieux représenter la diversité des pratiques [ 5 ] Le terme « sadomasochisme » fait référence à l’érotisation de la douleur [ 8 ] et est dérivé des mots « sadisme » et « masochisme ». L’inventeur scientifique du mot « masochisme », Krafft-Ebing établit en 1886 un lien entre le sadisme et le masochisme en termes de taux de comorbidité. Wilhelm Stekel appuie cette corrélation et ajoute que l’intérêt porté envers une sexualité non normative prend racine dans le sadomasochisme [ 9 ] . L’union entre ces deux termes renforce une fonction commune de traiter la dimension traumatique propre à la nature de la pulsion. Cette union a suscité des critiques notamment de Gilles Deleuze .

Le sadisme et le masochisme appartiennent à la langue courante, à la langue scientifique de l’érotologie et la langue de la métapsychologie de la psychanalyse. En matière de phénoménologique ils caractérisent « des modalités d’investissements relationnels et des voies de satisfaction propres à la sexualité humaine au sein de laquelle ils forment un couple d’opposés complémentaires » [ 9 ] .

Le sadisme décrit un plaisir sexuel dans lequel une personne prend plaisir à infliger une douleur, à dégrader ou à humilier une autre personne. De l’autre côté, le masochiste apprécie subir toutes sortes de souffrances physiques ou morales dans un scénario consensuel. Le sadisme associe haine et sexualité tandis que le masochisme emploie la douleur pour satisfaire ses désirs sexuels [ 10 ] .

Il existerait à travers les relations sadomasochistes des relations dites hard ou soft. Les relations hard seraient des relations masochistes avec douleur physique. Les relations soft seraient des relations impliquant une souffrance psychologique telle que l’ humiliation ou les relations de service sans douleur corporelle.

La domination et la soumission (ou D/s ) est un jeu de comportements et de désirs dans lequel une personne souhaite être dominée par une ou plusieurs autres personnes dans un but érotique et sexuel. Le contact physique n'est pas nécessaire et ce type de jeu peut s'effectuer à distance, anonymement ou non, par téléphone ou par tout système de messagerie électronique. Dans d'autres cas, il peut être intensément physique, allant parfois au sadomasochisme. Les individus qui choisissent le rôle supérieur sont appelés dominants (pour les garçons) ou dominatrices (voire maîtresses , pour les filles), et les individus qui choisissent le rôle subordonné sont appelés soumis(e) (garçons et filles). Les individus peuvent également changer de rôle durant le jeu. Le jeu D/s est un échange consensuel entre les partenaires, basé sur la confiance et la communication et sur un respect mutuel dans lequel les partenaires peuvent s'explorer émotionnellement. Une relation D/s peut être sexuelle ou non, à long ou à court terme, et intime ou anonyme.

Les variantes de D/s peuvent prendre un bon nombre de formes. Ils incluent la servitude domestique qui peut devenir sexuelle, la chasteté forcée, l' humiliation érotique ou verbale, la soumission fétichiste (pieds, chaussures, bottes, uniformes, cigarettes, latex, cuir…), la déshumanisation où le dominé est considéré comme un animal et traité comme tel voire à l'objectification où il est considéré comme un objet inanimé, et enfin au travestissement (ou cross-dressing ). Ces variantes peuvent être combinées avec d'autres formes de BDSM. Certaines relations D/s sont sexuelles, et d'autres totalement chastes. Les partenaires peuvent jouer des rôles classiques comme ceux de dominant/soumis, ou encore ceux de quelques figures autoritaires telles que professeur/étudiant, policier/suspect ou parent/enfant.

Le bondage est une pratique qui consiste à rendre un corps captif [ 11 ] par tout accessoire de contrainte et quel qu'en soit le procédé. Le bondage est souvent, mais pas toujours, une pratique sexuelle [ 12 ] . Bien que le bondage soit une variation très populaire dans le domaine BDSM, il est néanmoins souvent différencié du reste de ce domaine [ 13 ] . Strictement parlant, le bondage signifie immobiliser le partenaire dominé à l'aide d'accessoires tels que les menottes et les chaines. Le bondage inclut également la croix de saint André ou les barre d'écartements [ 14 ] .

Le terme "discipline" décrit une restriction psychologique dans laquelle les règles et la punition sont utilisées pour contrôler tous types de mouvements ou comportements du dominé [ 15 ] . La punition peut être donnée physiquement (telle que les claques), psychologiquement (par humiliation, telle que la flagellation publique) ou par une perte de liberté physique (attaché ou menotté à un lit ou des barreaux ou encore enveloppé dans un matériau extensible tel que du film plastique) [ 16 ] .

Freud écrit dans les Trois essais sur la théorie sexuelle (1905): « Celui qui, dans les rapports sexuels prend plaisir à infliger une douleur est capable aussi de jouir de la douleur qu’il peut ressentir. Un sadique est toujours en même temps un masochiste, ce qui n’empêche pas que le côté actif ou le côté passif de la perversion puisse prédominer et caractériser l’activité sexuelle qui prévaut » [ 17 ] . Et dans Les pulsions et leurs destins (1915), il considère que le sadique ne pourrait prendre du plaisir à la douleur d’autrui s’il n’avait d’abord éprouvé « masochistement » le lien de sa douleur et de son plaisir [ 18 ] .

Si Freud a confirmé le terme « sadomasochisme » cité par Krafft-Ebing , il se retrouverait, vers la fin de sa vie, devant une énigme par rapport au concept qu'il élabore plus tard dans le cadre de sa deuxième théorie des pulsions : en 1924 en effet dans Le Problème économique du masochisme , il constate qu' « il est d'ailleurs rare que les tortures masochistes produisent la même impression de sérieux que les cruautés — fantasmées ou mises en scène — du sadisme » [ 19 ] .

Theodor Reik écrit : « le masochisme est une tendance instinctive commune en tant que possibilité et réalisation à tous les êtres humains, et ne devient pathologique qu'en dépassant certaines limites et en adoptant une nature qui exclut presque toutes les autres directions de l'instinct » [ 20 ] .

Gilles Deleuze trouve curieux le rapport fait par Freud entre sadisme et masochisme en 1915: Selon lui, Freud l’énonce dans la perspective de sa première thèse, où le sadisme précède le masochisme. Mais il distingue deux sortes de sadisme : l’un de pure agressivité, qui cherche seulement le triomphe ; l’autre hédoniste qui cherche la douleur d’autrui [ 21 ] .

Deleuze voit dans le « retournement en son contraire » et le « retournement contre soi » un « transformisme » dans lequel les pulsions sexuelles sont susceptibles de passer les unes dans les autres. Il s’en étonne car Freud, dit-il, « a vis-à-vis du transformisme en général une attitude extrêmement réservée » [ 22 ] .

Sigmund Freud représenterait toutefois une première pierre pour la pensée de Gilles Deleuze [ 23 ] . Mais, aux yeux du philosophe, l'association par Freud des deux termes, sadique et masochiste , provoque un « monstre sémiologique » dans le sens où le sadique , celui qui fait souffrir dans l’œuvre de Sade , n'est pas une personne qui pourrait faire partie de l'univers mental du masochiste chez Leopold von Sacher-Masoch . En effet, le sadique (chez Sade) se complaît dans la souffrance de l'autre à condition qu'elle ne soit pas contractuelle « et en jouit d'autant plus que la victime n'est pas consentante » [ 23 ] , alors que le masochiste (de Leopold von Sacher-Masoch ) aime à régler, dans des contrats , les modalités diverses de sa « soumission » . De ce fait, pour Deleuze, sadisme et masochisme sont deux univers différents et ne peuvent être de parfaits contraires, ni avoir une parfaite complémentarité. Le sadisme est un univers de crimes, de ce fait hors consentement ; le masochisme, l'univers du contrat où tout est accepté par le sujet qui éduque son bourreau. Là où le sadique cherche une « possession instituée », le masochiste veut établir une « alliance contractée » . Il précise qu'en cas de rencontre « chacun fuit ou périt » [ 23 ] .

Pour Deleuze, « À la base de la croyance en l’unité sado-masochiste, n’y a-t-il pas d’abord des équivoques et des facilités déplorables ? » Gilles Deleuze considère qu’il y a deux couples :

Emma Watson est fascinée par le BDSM : « je suis légèrement devenue fascinée par la culture kinky, car les personnes qui la pratiquent sont celles qui communiquent le mieux. Elles savent tout sur le consentement. Elles gèrent totalement cette notion car elles sont obligées de l'avoir. Nous pourrions tous nous en servir comme modèles, ce sont des modèles qui aident vraiment » [ 25 ] .

Jacques Lacan juge comme suit l'analyse de Deleuze dans la présentation de Leopold von Sacher-Masoch : « Incontestablement, le meilleur texte qui ait jamais été écrit. J'entends, le meilleur texte comparé à tout ce qui a été écrit sur ce thème dans la psychanalyse… » [ 26 ] . Pour Jacques Lacan, ce que vise le masochiste c'est provoquer l'angoisse de l'Autre. Le masochiste ne se projette nullement dans le sadique dont il cherche au contraire la capitulation en touchant son point d'angoisse [ 27 ] .

Selon Julie Mazaleigue-Labaste, il est impossible « de maintenir l'affirmation freudienne selon laquelle il existerait une réciprocité entre sadisme et masochisme » [ 28 ] .

Jean-Paul Sartre évoque aussi le sadisme et le masochisme séparément. Il écrit que le masochiste, pour satisfaire sa pulsion, fait appel à une femme qu’il paye. Ou alors, il exploite l’amour des femmes, comme le faisait Leopold von Sacher-Masoch . Dans les deux cas la femme « s’éprouve » comme un objet sexuel. Ainsi Jean-Paul Sartre démontre que le masochiste ne s'adresse pas au sadique, mais qu'il éduque un bras armé pour tenir le rôle de dominant dans le monde masochiste.

« En particulier le masochiste qui paye une femme pour qu'elle le fouette, la traite en instrument et, de ce fait, se pose en transcendance par rapport
Une blonde suéodise dans un plan à trois
Douche d'urine pendant le gang bang
Maman et papa baisent

Report Page