Sadomasochisme furieux et attaché

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Sadomasochisme furieux et attaché
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La façade de l'immeuble où le corps du banquier assassiné Edouard Stern a été retrouvé.


© Denis Balibouse/Reuters



De notre envoyé spécial a Genève Arnaud Bizot

11/06/2009 à 16:07








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A Genève s’ouvre le procès de Cécile Brossard, la meurtrière du banquier d’affaires. Violence et passion au pays du secret.
Edouard et Cécile se sont aimés comme des fauves pendant quatre ans. Jusqu’au 28 février 2005. Ce jour-là, Edouard Stern est ­retrouvé mort dans son appartement ­genevois. A 50 ans, ce grand prédateur de la finance, divorcé et père de trois enfants, pèse alors un milliard d’euros. Son cadavre, criblé de quatre balles, est encagoulé et moulé dans une combinaison typique des pratiques sadomasochistes. Amour à mort, sexe et latex, gotha de la finance... Le crime a tous les ingrédients d’un polar sulfureux. Quelques ­semaines plus tard, la maîtresse de l’homme d’affaires, Cécile Brossard, 36 ans, avoue le meurtre . Mais l’affaire Stern ne fait que commencer. Deux camps s’affrontent. Les défenseurs de la meurtrière plaident le crime passionnel d’une femme fragile, manipulée par un amant pervers. Les avocats de la partie civile, eux, décrivent une cocotte âpre au gain, et calculatrice. Jusqu’au 19 juin, les jurés devront se faire, enfin, une religion. Cécile Brossard risque de dix à vingt ans de prison.
Aucun des enfants n’a voulu lire le dossier des quatre années d’instruction. Les trois enfants d’Edouard Stern, partie civile, connaissent l’essentiel de la vie intime de leur père. On leur a expliqué qu’un homme n’est pas réductible à sa sexualité. Mathilde, 22 ans, chargée de missions humanitaires en Afrique. Louis, 20 ans, en licence de sciences économiques. Henri, 18 ans, qui passe cette année son bac et vise une grande école. Ils ont souhaité venir parler de ce père « extraordinaire » avec eux. Ils les a initiés aux grands textes, à l’art, à la musique, aux voyages, aux sports et à la chasse. Mercredi 10, à huis clos, ils ont témoigné, « en anges gardiens intransigeants de sa mémoire, de l’irréversibilité étendue de leur manque », dit leur avocat genevois, le pénaliste Marc Bonnant.
Béatrice Stern, l’ex-femme d’Edouard, née David-Weill, dira la même chose. Par pudeur, après, ils s’en iront. Car celui dont on s’apprête à débattre pendant dix jours à Genève, dans ce lieu géométrique du malheur qu’est une cour d’assises, n’est pas le père ni le mari qu’ils ont connu. Ils n’ont de surcroît aucune envie d’entendre sa voix, des centaines de messages d’amour et d’insultes sur répondeur, adressés par lui et conservés par cette femme, Cécile Brossard, que Louis et Henri ont connue à l’occasion de vacances en Tanzanie, en 2004, et qu’ils ont trouvée à l’époque « objectivement tarte ».
Jugée pour meurtre, la maîtresse d’Edouard Stern, 41 ans, ne tient pas non plus à « causer encore plus de tort aux enfants, qui ne peuvent pardonner ». Elle souhaite même que ses défenseurs, Mes Pascal Maurer et Alec Reymond, également pénalistes, n’attaquent pas trop vivement le caractère – pour le moins complexe – et les fêlures de celui qu’elle a abattu de quatre balles de 38 Spécial, le 28 février 2005. En préparant le procès avec elle, les deux avocats lui ont fait comprendre que si elle décidait « d’aller au bûcher, ce serait sans eux ». « Je suis à moitié morte avec lui. » Le souvenir d’Edouard Stern hante sa cellule où, disent les ­psychiatres, elle « rumine sa culpabilité ». Anxiodépression, anorexie mentale, automutilation. Cohérente mais abattue, souvent en larmes, Cécile Brossard a effectué, en quatre ans, une dizaine de séjours en cellule psychiatrique et tenté une fois de se suicider. Ses avocats la savent fragile. Ils redoutent ses réactions dans la salle d’audience.
Edouard Stern, que « j’ai tué parce que je n’ai pas pu rompre », dit-elle, lui apparaît par des petits signes quotidiens, « des coucous qu’il me fait ». « Tuer n’est pas rompre. J’ai rompu avec la vie mais pas avec Edouard », a-t-elle déclaré à ses médecins. Elle semble entretenir, disent-ils, « une continuité dans la relation au-delà de la mort ». Elle ne lit que ce qui traite des coïncidences et des rapports entre le corps et l’âme. « Celle d’Edouard est en moi », affirme-t-elle. Sa rencontre avec Edouard Stern remonte au début 2001. ­Harmonieuse six petits mois, elle s’enfonce peu à peu dans la dépendance, l’addiction et la possession mutuelles. Un combat de deux ego. Les périodes de fusion succèdent aux scènes dévastatrices. Brouilles, retrouvailles : ils jouent à cache-cache, tour à tour chasseur et proie, comme deux adultes intolérants à la solitude et à l’abandon. « Nous avons en commun les mêmes ­blessures d’enfance », explique à l’époque Cécile Brossard.
« Tu vas voir, il est spécial ! » lui disent des amis communs. Séducteur, cultivé et brillant, attentionné et attachant avec les êtres qui l’impressionnent, Stern sait aussi se rendre odieux, cassant et humiliant avec ceux qu’il méprise. « Partout où je passe, je sème la terreur et la mort », plaisante-t-il. Cécile Brossard est « dingue de ce mec ». En 2002, Edouard Stern ne la cache plus, très fier, semble-t-il, de « cette trouvaille ». Dîners, week-ends et ­vacances partout dans le monde à bord de son jet privé. Elle a initié son amant à une sexualité « débridée, inventive et plurielle », dit Me Bonnant, mais qui n’est en rien, ajoute-t-il, « le sujet du meurtre ». Un point de vue que partagent les avocats de la défense : cette composante de leur entente, plus ludique que violente, ne sera donc pas discutée. « Le processus de destruction initié par Edouard Stern remonte à 2002, 2003 », estiment les avocats qui vont tenter de démêler le ­mécanisme de la manipulation.
« La défense va prendre les choses à l’origine du monde, répond Me Bonnant. Cette histoire de quatre ans, dont on peut faire l’autopsie, n’est pas le débat. Le drame se noue en novembre 2004, trois mois avant le meurtre, à partir de cet engagement d’Edouard Stern d’épouser Cécile Brossard, après qu’elle eut cette ­exigence d’indépendance, un peu boutiquière, cette tromperie qu’est ce million de ­dollars ­obtenu de lui par ruse. » Témoin fin 2002 de la « descente aux enfers » de Cécile Brossard : Xavier Gillet, qu’elle a rencontré en 1996, à 27 ans. Il en avait 48. « Un homme rempli de générosité, de tendresse et de lumière », dit-elle. Mariage à Las Vegas, non reconnu en Suisse. Cécile Brossard emménage à Clarens, entre Genève et Montreux, avec celui qui deviendra, dès la chambre à part, en 2000, un « père de substitution », comme il dit lui-même. Il aide financièrement ­Cécile, ferme les yeux sur cette nouvelle relation qui semble compliquée. Cécile Brossard le préserve – Marc Bonnant dit qu’elle le « garde au chaud » – de la vérité : Stern n’est qu’un ami. « Elle est entrée dans son jeu de ­séduction, elle agissait comme une gamine et lui aussi », dira Xavier Gillet à l’instruction.
Lorsqu’ils s’engueulent et que Cécile se réfugie à Clarens, Stern surveille l’immeuble depuis la voie ferrée Genève-Montreux, avec des jumelles de visée nocturne que seule l’armée est censée posséder, puis sonne en continu à l’interphone. Xavier ­Gillet souhaite le rencontrer. Ils se voient au bar du Métropole. « Je me suis retrouvé face à un petit garçon qui a écouté ma leçon de morale. Il m’a dit qu’il avait pété les plombs, qu’il s’excusait, et a juré de ne pas recommencer. Il était jaloux, disait-il, car ­Cécile voyait des jeunes hommes à Paris. » Edouard aussi a d’autres maîtresses, elle le sait. Il reviendra épier à Clarens, après une autre scène.
Xavier Gillet ­appelle la police. Une voiture débarque. Dehors, Stern fait mine d’être au téléphone, aide le véhicule à manœuvrer dans le parking puis s’éloigne. « Ah, c’était lui ? Il a l’air charmant », dit un policier à Xavier Gillet. Cécile demeure quelques jours injoignable. Edouard harcèle les téléphones, fixe et portable, de ­Clarens. Il insulte Xavier Gillet, qui change de numéro. Stern obtient le nouveau, grâce à des relations. Xavier Gillet vit rideaux fermés, cache sa voiture. « C’est toujours elle qui s’en va, cela faisait partie de son jeu, dit Me Bonnant. Edouard Stern était ­affolé à l’idée de la perdre, elle pensait en faire ce qu’elle voulait. » ­Réponse de la défense : Stern jouait à se faire pardonner lorsqu’il allait trop loin. « Il ne supportait pas que son jouet, son gibier, s’en aille, ­explique Me Maurer. Cécile est dans l’excès, elle l’a toujours été. Elle était persuadée qu’elle réussirait à le changer. » Mais Stern était, dira-t-elle, « comme un sous-marin, à double coque, ouvrant la première, jamais la seconde ».
Au domicile suisse de Xavier Gillet, les factures de téléphone ont quintuplé. Huit cents messages téléphoniques, e-mails et SMS envoyés de 2003 à 2005 remplissent 452 pages serrées d’un classeur de l’instruction. « Je suis au lit. Je suis tout triste qu’on se soit grondé. Je te fais des câlins. » « Tu es top, je t’aime à la folie, pour toujours. Ton petit diable. » « Tu n’es qu’une pute. T’aurais travaillé pour la Gestapo pendant la guerre. Tu m’aurais ­dénoncé comme juif. » « Oh ma puce, tu n’es plus en ligne, je voulais te dire “live” que je t’aime “live”. » « Tu es une merde, je vomis sur toi, tu n’existes pas, je t’emmerde. Je vais te faire du mal. » « Je décolle. Puisse cet avion ne jamais arriver, ce serait si simple. » « On ne quitte pas Edouard Stern, si ce n’est les pieds devant. »
Novembre 2004. Edouard Stern suggère à Cécile Brossard de s’installer à Genève. Il lui propose une mensualité de 15 000 euros. Elle hésite. Cela suppose de quitter Xavier et de prendre le risque que Stern change d’avis. Il réitère plus tard son offre de vie commune, assortie d’une somme de 450 000 euros. Cécile craint pour sa liberté. Elle aime s’isoler pour peindre, voir des amis. Après l’été 2004, son état de santé s’est dégradé. Elle perd 11 kilos. « Barre-toi, ça va mal finir », lui disent des amis, persuadés qu’elle va se tuer. Crises de larmes, évanouissements. Cécile évoque un jour la torture morale ; le lendemain, elle est aux anges, tout est rentré dans l’ordre. Mais elle ne rompt pas : « Je suis raide dingue d’Edouard. »
Elle revient toujours. Pour jouer, il faut être deux. Et leur liaison reprend comme des poses qu’ils accordent à la douleur. Fin novembre 2004. Edouard s’engage par écrit à épouser Cécile et à lui verser un million de dollars, le 1er janvier, pour prix de son indépendance. Cécile Brossard ressuscite. « Preuve, dit Me Bonnant, que les humeurs d’Edouard ne sont pas pour elle un obstacle, car elle a voulu les prolonger dans les liens sacrés du mariage. » En attendant, le million d’Edouard tarde. Elle lui écrit : « La plus belle façon de dépenser cet argent, c’était de te le rendre, pour te prouver à mon tour mon amour. » Edouard Stern, qui voit là, dit Marc Bonnant, « le passage du concret au symbole », verse la somme le 12 janvier 2005. « Mais, s’exclame l’avocat, elle ne le rend pas ! Edouard Stern n’est pas ­seulement volé d’un million, il est volé d’une promesse, d’un projet de vie. Ce million dont on promet qu’il sera rendu, ce qui fait qu’on le ver
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