Sa date tinder est une bombe

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Plongée dans les entrailles terrifiantes de Tinder


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Publié le 21 mars 2019 à 19h12 Mis à jour
le 17 mars 2021 à 15h06

Une femme utilisant son smartphone à San Salvador, en octobre 2018 (Marvin Recinos / AFP)
Entremêlant récit personnel, analyses sociologiques et travail d’investigation de longue haleine, la journaliste Judith Duportail signe une enquête remarquable au cœur de l’application de rencontres la plus populaire – et la plus rentable – au monde. Sa découverte des 27 pages du brevet déposé par l’entreprise est édifiante.
2 milliards de matchs par jour, 1 million de dates par semaine à travers 190 pays… Les chiffres revendiqués par Tinder donnent le tournis. Depuis sa création en 2012, l’application de rencontres la plus populaire au monde a profondément bouleversé les relations amoureuses. Souvent accusé de marchandiser l’intime , Tinder n’en reste pas moins très populaire – en France notamment, 4e pays où l’application est la plus téléchargée ! – et rentable. Avec 800 millions d’euros de chiffre d’affaire en 2018, l’appli du groupe Match (qui détient aussi Meetic) est la plus lucrative de l’Apple Store.
Comme beaucoup d’utilisateurs, Judith Duportail [collaboratrice des Inrocks, ndlr] s’y est inscrite dans une phase post-rupture, le même jour où elle prend un abonnement pour une salle de sport. Rapidement devenue accro, la quasi-trentenaire se connecte quotidiennement à l’appli, discute et rencontre certains matchs. Mais elle tique lorsqu’elle apprend au détour d’un article de presse que l’algorithme de Tinder attribue à chaque usager une « note de désirabilité » . Ce score influence la sélection des profils proposés sur le smartphone. Tout n’est donc pas question de géolocalisation et de hasard, comme le laisse croire la start-up. Dès lors, la journaliste se lance dans une quête effrénée pour connaître son Elo Score , sa note de désirabilité. L’Amour sous algorithme , paru le 21 mars aux éditions Goutte d’or, est l’aboutissement de cette enquête sur la face cachée du dating moderne. Elle montre à quel point la technologie influence, voire prédétermine nos existences en exploitant nos données personnelles.
Première étape pour la journaliste : comprendre ce qu’implique le classement interne de Tinder. L’Elo Score est un terme issu de la théorie des jeux, en mathématiques. L’appli use de ce système de notation pour assigner chaque individu à une catégorie, sur un ensemble de facteurs gardés secrets destinés à déterminer sa « place » dans le marché des relations intimes. « Chaque fois que votre profil est présenté à une personne se joue un mini-tournoi, comme un match de foot ou une partie d’échec s », explique Judith Duportail. Pour ce faire, l’algorithme utilise toutes les données personnelles partagées – consciemment ou non – au moment de l’inscription. Il est souvent difficile de se représenter la masse d’informations que nous partageons quotidiennement sur les réseaux sociaux, nos applis… L’auteure a pu éprouver leur matérialité. En 2017, elle parvient à obtenir l’ensemble de son historique Tinder. Les 802 pages d’informations personnelles stockées sur leurs serveurs, reçues en PDF, lui font l’effet d’une bombe. « Rien qu’en ayant accès à mes likes Facebook et à ma correspondance, Tinder en sait plus sur moi que mes meilleurs amis, mes parents, mon psy si j’en avais un et moi-même « , écrit-elle dans un article publié dans le Guardian .
Exploitation des données personnelles et capitalisme de surveillance
C’est une réalité bien connue des chercheurs : l’intelligence artificielle est capable d’opérer un ciblage psychologique bien plus fin que n’importe quel humain. En témoigne le – terrifiant mais indispensable – outil Apply Magic Sauce développé par l’université de Cambridge. Cette IA déduit la personnalité d’un individu à partir de ses traces numériques, sur Twitter ou Facebook. Ces mêmes techniques ont inspiré les équipes de Cambridge Analytica, au cœur du scandale du micro-ciblage des électeurs de Trump lors de la dernière présidentielle américaine . Au fil de la lecture de L’Amour sous algorithme , on prend conscience (probablement de la même manière que l’auteure au cours de son enquête) des enjeux éthiques et démocratiques immenses que soulève l’exploitation des données personnes. Certes, le problème est loin d’être nouveau. Mais à travers Tinder, Judith Duportail nous expose avec force les dérives du capitalisme de surveillance dont l’appli est l’exemple le plus parlant. Sans doute parce qu’il touche à l’intime.
Grâce à plusieurs années de travail d’investigation, l’auteure pénètre plus loin que n’importe qui dans les entrailles de Tinder. À la manière d’une exploratrice acharnée qui, à force de coups de pioche, de patience et de persévérance, parvient à déterrer un trésor, elle met la main sur la clé de lecture la plus complète de l’algorithme : les 27 pages du brevet déposé par l’entreprise. Ce qu’on y découvre est édifiant : « Tinder se réserve la possibilité d’étudier nos caractéristiques physiques, intellectuelles, psychologiques, en permanence, comme pour des astronautes en mission. Différence de taille : les astronautes, eux, en sont conscients « , grince la journaliste. Le fameux Elo Score s’appuie non seulement sur la « désirabilité » physique, mais classe aussi les utilisateurs selon leur intelligence et leurs centres d’intérêts.
Tinder reproduit « le modèle patriarcal des relations hétérosexuelles »
Ce faisant, Tinder fait non seulement le jeu du capitalisme de surveillance, mais contribue de surcroît à reproduire une vision conservatrice du monde et des schémas traditionalistes de répartition des rôles selon le genre. La chercheuse Jessica Pidoux, citée dans l’ouvrage, affirme que le brevet relève « du modèle patriarcal des relations hétérosexuelles « . Par exemple, il peut favoriser les matchs entre hommes plus âgés et femmes plus jeunes. Toutes ces découvertes ont été démenties par l’entreprise. Mais la force du livre de Duportail est de croiser l’étude approfondie de l’algorithme de Tinder avec son expérience personnelle et les connaissances en sciences sociales sur l’intime et les rapports amoureux, dans une perspective féministe. Invoquant les Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes, les troubles de l’affection, le male gaze , la self-objectification ou encore les travaux de la sociologue Eva Illouz , la journaliste décrit avec acuité la réalité des relations amoureuses modernes, son lot d’attentes, de déceptions et de névroses créées ou amplifiées par outils numériques. « En exploitant mes données personnelles pour déterminer qui je vais voir sur l’application, Tinder décide pour moi qui je peux rencontrer, toucher, aimer. [C’est] un pouvoir immense sur moi, sur ma vie, sur mon corps. »
Dans le même temps, Judith Duportail nous raconte sans fausse pudeur son addiction à Tinder et ses dates plus ou moins foireux. Elle se livre, tout au long de l’ouvrage, à une thérapie par l’enquête. Un point de vue assumé (et plutôt drôle à lire) : « Si je faisais la même enquête sans expliquer pourquoi le sujet me tient tant à cœur, sans donner à voir l’envers du décor, ma vie, mes errances, peut-être que je donnerais davantage l’apparence de l’objectivité, du sérieux journalistique. Mais je serais malhonnête. Je ne fais pas cette enquête par hasard, ce n’est pas un sujet qu’on m’a assigné, c’est mon sujet, et c’est aussi une aventure personnelle. » Ultime caractéristique de l’ouvrage, et non des moindres : il offre une réjouissante plongée dans les coulisses d’une enquête. Cet anti- Spotlight a le mérite de déjouer les fantasmes sur le journalisme d’investigation.
Le 15 mars, Tinder a annoncé ne plus utiliser l’ Elo Score dans son algorithme. Dans un post de blog , la firme assure avoir fait évoluer son système qui se baserait désormais en priorité sur l’activité (plus on est actif, plus on a de chance d’être visible auprès des autres profils) ; les « préférences » et la localisation. Malgré cette annonce, l’opacité règne toujours sur les dessous de nos matchs . « L’amour sous algorithme est un jeu dont nous ne connaissons pas les règles « , conclut Judith Duportail. Lire son livre est une première étape indispensable pour lever un coin du voile sur cette « boîte noire « .
L’Amour sous algorithme, de Judith Duportail, en librairie le 21 mars 2019, 230 pages, 17 euros
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Public Buzz : Elle refuse de coucher après un "date" Tinder, elle se fait larguer par message !

De nos jours, le romantisme n’existe plus ! C’est la triste expérience qu’a pu faire Arielle Musa une belle Américaine célibataire adepte de l’application de rencontre Tinder . En effet, alors qu’elle échangeait avec un homme correspondant à ses critères , elle décidé de franchir le cap en le rencontrant dans la vie réelle autour d’un verre.
Oui mais voilà, tout ne s’est pas passé comme prévu puisque Endri son « date » lui a clairement proposé de passer une première nuit avec elle le jour même, une invitation que la jolie brune a gentiment décliner pour des raisons évidentes.
Résultat, Arielle s’est fait larguée le jour même via l’application ! Les raisons évoquées ? Il aurait des besoins humains, et en plus de cela il a dépassé 30 dollars de péage pour venir jusqu’à elle, en plus des consommations au bar pour au final ne pas conclure… Choquée par ses propos, cette dernière a fait des captures de la conversation avant de les publier sur les réseaux sociaux. En quelques heures, sa publication a fait un véritable buzz avec des milliers de partages sur Facebook ! Une belle revanche pour elle !
Et vous, que pensez-vous de l’application Tinder ? Donnez nous votre avis dans les commentaires.
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