Séduite par l'agent

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Séduite par l'agent
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Thierry Jouan, à gauche, dans les années 80 avec les combattants du Flec, qui luttaient contre le régime marxiste de Luanda. Le visage de son collègue est volontairement effacé.


© DR



Par Patrick Forestier

27/01/2013 à 12:41








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Pendant treize ans à la Direction générale de la sécurité extérieure, le service de renseignement français, il a effectué une soixantaine de missions clandestines à l’étranger. Ce maître espion révèle à notre reporter les moments tragiques qu’il a vécus et les angoisses endurées par sa femme et ses enfants, qui ne savaient rien de son travail, ni jamais où il disparaissait pendant des mois.
Paris Match. Agent secret à la DGSE, c’est entretenir le mystère sur une grande part de vous-même... Colonel Thierry Jouan . Oui, ma famille a souffert de mes absences inexpliquées. Ni ma femme ni mes enfants ne devaient savoir où j’étais pendant des semaines. Un soir de Noël, ma fille, Marie-Aude, me dit : “Papa, je te déteste.” 
Quand vous êtes père, vous vous dites : “Qu’est-ce qui se passe, je suis allé trop loin ?” Ecrire un livre était le moyen de leur faire comprendre pourquoi je devais garder le secret. C’était aussi une sorte de thérapie pour certaines de mes aventures qui m’avaient fait mal.
Les états d’âme d’un agent secret sont souvent passés sous silence. Et vous osez en parler. On a beau être un espion, il n’en demeure pas moins qu’on a un coeur, un cerveau. Avant d’appuyer sur la détente d’une arme ou sur un bouton pour mettre à feu un explosif, on réfléchit. On ne tue pas pour le plaisir. On a une conviction. On assume la mission, bien entendu. Mais je suis chrétien, catholique. Alors, avant de tirer sur un être humain, j’obéis, mais j’éprouve quelque chose d’indéfinissable car j’ai ma sensibilité. L’espion robot, froid, sans coeur, n’existe pas ; James Bond n’est pas réel. Un débutant peut dire : “J’arrête parce que mes convictions religieuses me l’interdisent.” D’ailleurs, la sélection s’effectue sur plusieurs années. Il existe aussi des “dysfonctionnements”, comme en 1983 après l’attentat contre l’immeuble “Drakkar” à Beyrouth qui causa la mort de 58 soldats dont 54 du 1er régiment de chasseurs parachutistes, mon ancienne unité. J’ai ramené les dépouilles des deux capitaines à leurs épouses. Nous attendions le feu vert pour riposter. Puis la mission a été annulée, ce qui a entraîné parmi nous pas mal de démissions.
Vous voulez dire que, des missions clandestines de représailles ayant été stoppées pour raison d’Etat, cette décision a provoqué le départ d’agents ? Oui. Il y a eu des départs l’année qui a suivi. Ensuite, ça s’est calmé, sauf pour quelques très anciens qui n’ont jamais pu accepter cette décision et ont fini par quitter le service.
Au Liban, en 1985, lors d’une opération de la Finul ; ses grades et écussons sont effacés sur la photo pour des raisons de sécurité.
Dans un autre contexte, vous avez aussi été choqué lors d’une mission en Afrique. C’était au Cabinda. Nous formions des guérilleros du Front de libération de cette province angolaise. Un gamin d’une dizaine d’années avait été grièvement blessé par balle, et j’ai pris la décision d’abréger ses souffrances. Le médecin qui était avec moi m’a dit : “Je ne peux pas, c’est toi qui décide.” J’ai mis ma foi de côté, et j’ai décidé. J’ai supplié Dieu de m’aider. En parlant doucement à l’enfant qui avait sa petite main crispée par la douleur sur la mienne, je lui ai demandé de me pardonner en lui déposant un comprimé de cyanure dans la bouche. En quelques secondes, il a rendu son dernier soupir. Mes larmes mouillaient son visage. Encore aujourd’hui je pleure chaque fois que j’y pense. Je n’oublie pas non plus une mission en Turquie, sur les bords de la mer Noire, face à l’ex-URSS. J’étais capitaine, accompagné d’un ancien, un adjudant-chef très costaud. Soudain, on a vu un gamin se noyer. J’ai voulu me précipiter pour le sauver, mais mon sous-officier m’a fermement retenu pour ne pas mettre en péril la mission. Si j’avais plongé, je me serais découvert. J’aurais laissé une trace auprès des autorités en donnant mon identité, annulant ainsi ma mission qui consistait à trouver des endroits sûrs pour recevoir du matériel très sensible et à préparer l’endroit en zone de repli. J’aurais entravé la mission suivante qui a eu des répercussions importantes. En laissant des preuves de notre passage, il aurait pu se passer la même chose que pour le “Rainbow Warrior” où on a pu remonter jusqu’à la DGSE. Le lendemain matin, j’ai lu dans les journaux que le gosse était mort. J’étais bouleversé.
Comme dans les dictatures, les services secrets français ou des démocraties occidentales demandent-ils à leurs agents d’éliminer des opposants ? Le fil conducteur de nos missions est la défense de la nation et de ses intérêts internationaux... Vous avez été recruté alors que vous étiez lieutenant au 1er RC P pour devenir un agent “actif” appelé à des missions clandestines. J’allais vers l’inconnu et c’est ce qui me fascinait dans le centre d’entraînement spécialisé de Cercottes, près d’Orléans, qui forme les agents. A partir de ce moment-là, je devais oublier mon nom et m’appeler Célestin. Pour notre premier stage de “mise dans l’ambiance opérationnelle”, j’ai dû parcourir avec mon groupe, clandestinement, la France et les pays limitrophes en voiture, en bus, à vélo, en hélicoptère et avion militaires et sortir de situations inventées par nos instructeurs. J’apprenais aussi à effectuer une filature. On nous montrait la photo d’une personne qui allait sortir d’un immeuble à une certaine heure et on nous demandait ce qu’elle faisait toute la journée. C’était soit un gars de chez nous qui essayait de nous semer soit un inconnu qui avait été photographié la veille. Le protocole était identique pour une vraie mission. Si vous allez à Londres surveiller des salafistes, vous vous laissez pousser la barbe et changez souvent de voiture. J’apprenais à vivre dans la peau d’un autre. Ensuite, on nous testait sur notre façon de parler et nos réactions en public. A Londres, j’ai eu pour mission de faire diversion pendant dix minutes dans un restaurant. Il fallait que l’attention soit sur moi pour qu’un autre agent puisse faire une chose dont je n’étais pas informé car les missions sont compartimentées. J’ai travaillé trois jours sur cette mini-opération. J’avais choisi de faire une crise d’épilepsie. Je suis tombé de ma chaise, tétanisé. Quand j’ai entendu que les secours arrivaient, j’ai ouvert les yeux, j’ai regardé ma montre, j’étais à neuf minutes trente – le timing parfait – j’ai dit : “Merci, merci, ça va maintenant, combien je vous dois ?” et je suis sorti. Fin de la mission. Ce qui s’est passé après n’était pas de mon ressort. Partir sous une fausse identité demande une grosse préparation. Si vous dites que vous êtes né à Bordeaux, vous devez connaître le quartier où vous êtes censé avoir habité. Il faut se rendre sur les lieux, y vivre pendant une semaine ou quinze jours pour repérer où était votre école, si elle existait bien en 1959 quand vous étiez gamin. Vous seul connaissez votre fausse identité, inscrite dans un dossier enfermé dans un coffre. C’est le commandant qui distribue telle ou telle identité, tel ou tel métier…
Les boîtes à lettres ont une grande importance. On prévoit toujours deux rendez-vous, un principal et un secondaire, identifiés grâce à des photos et accompagnés d’emplois du temps : le temps pour rejoindre un point à un autre, l’heure de fermeture du bar du rendez-vous… Tout figure dans un dossier. S’il faut éliminer un terroriste au Caire, on s’y rend pour une reconnaissance afin de scinder la ville en zone de travail, en zones de vie et de liaison. Chacune est hermétique et abrite des groupes. Seuls les chefs se connaissent. Nous, nous avons des boîtes aux lettres : des lieux secrets où les agents déposent un message, un colis. On se méfie de l’informatique dont les messages peuvent être interceptés. L’encre sympathique ou invisible est utilisée. Mais le danger peut venir d’ailleurs. On a pu, en partie, remonter jusqu’aux agents qui ont fait sauter le “Rainbow Warrior” grâce aux notes d’hôtel qu’ils avaient conservées, car l’administration les réclame ! Et on utilise beaucoup l’argent cash car les cartes de crédit laissent des traces.
L’informatique doit tout de même tenir une grande place pour accumuler des renseignements. Lorsque j’étais instructeur, j’insistais sur le côté humain de nos missions et j’ai fait créer un logiciel pour déterminer les habitudes de nos “objectifs”. Si on travaillait six mois ou un an sur une mission “Homo” (l’élimination physique d’une personne), ce système permettait d’archiver ses manies, ses déplacements… On savait, par exemple, que chaque mardi il allait voir sa maîtresse de 16 heures à 19 heures dans tel hôtel. Les agents sur le terrain pouvaient consulter son planning et l’actualiser, et quand on décidait de passer à l’action, on était prêts. Le commandement avait alors les éléments pour décider du moment.
Comment se déroule la préparation d’une mission ? Avant de partir, nous passons une ou deux journées de programmation où nous dormons très peu. On est passés sur le gril par une commission composée de supérieurs : une sorte de grand oral où ils posent des questions et ont le droit de décider de tout annuler s’ils estiment que la mission est mal préparée. Vingt-quatre heures après se réunit une commission bis, une sorte d’examen de repêchage, pour valider ou non le départ. Cela peut durer toute une nuit. Y siègent des anciens qui envisagent tous les cas de figure : “S’il se passe ceci, qu’avez-vous prévu ? Si vous êtes à découvert, comment allez-vous vous en sortir ?” Il y a toujours des situations “non conformes”, imprévues. Dans ce cas, il faut en référer à son officier traitant. J’ai toujours aimé cet environnement. Mais, pour les missions dangereuses ou exotiques, on est toujours encadrés. On ne fait pas ce qu’on veut et la préparation est importante. C’est un travail fastidieux mais indispensable. La communication avec les chefs est essentielle. J’ai été “retenu” plus d’un mois dans une chambre en Indonésie. Si j’étais mort, personne n’aurait su où j’étais car je n’avais plus de moyens de communication. Il s’agissait d’une mission concernant un enlèvement : grâce à un de leurs contacts, les services secrets de ce pays devaient m’envoyer négocier avec les Khmers rouges pour faire libérer deux otages, dont un Français. Nous étions deux, mais un seul pouvait aller “au contact”. Paris a validé ma décision de partir et je suis tombé dans un traquenard, après une embuscade. Comme toujours, ma femme ne savait rien. Mon épouse n’aurait eu de nouvelles que si ça avait mal tourné. Le médecin-chef l’aurait contactée. Elle savait juste que j’étais agent secret. Sur ma fiche de solde on lisait : “44e RI”, c’est l’unité de la DGSE. Si vous ne dites rien à votre conjoint, vous éveillez ses soupçons. Il faut en dire assez à vos proches pour qu’ils comprennent qu’ils n’en sauront pas plus. On ne téléphone jamais, même si on s’absente sept mois, comme cela m’est arrivé en Afrique du Nord ; j’ai pu envoyer deux le
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