Rich Homie s'éclate avec la queue de son mec
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Rich Homie s'éclate avec la queue de son mec
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Rencontre avec Rim’k: » Le rap reste mon métier, ma passion, mais demain tout peut s’arrêter »
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Publié le 28 janvier 2016 à 18h01 Mis à jour
le 28 janvier 2016 à 18h01
Entretien avec le Tonton autour d’un poulet frites. Le rappeur y évoque sa « Monster Tape », son ancien crew Mafia K’1 Fry ou encore sa nouvelle vie de parrain du rap français.
S’il existe un pilier dans l’histoire du rap français, c’est peut-être bien Rim’K. Actif depuis le début des années 90, ce taulier de la Mafia K’1 Fry passé par les majors et les labels indépendant, mentor du groupe 113, Victoire de la musique et moissonneur de disques d’or, figure tel un point cardinal dans l’histoire de la rime hexagonale. Français mais aussi Algérien, Vitriot mais aussi Américain, Abdelkarim est l’archétype du rappeur d’ici : sans détails superflus ni discours grandiloquents, le lascar coiffant bonnet et sirotant whisky dans un PMU de Vitry est un de ceux qui ont transformé le son américain en un chant local. Avec 113 mais aussi en solo, avec la simplicité et l’humilité que n’ont pas les autres, il met en bouche les gouaches un peu rudes du quotidien des cités française, son histoire et ses tabous ; l’été au bled, le reste du temps à l’ombre des tours. Entre les deux, les joints qui « boozillent » la santé, les embrouilles de seufs et les esquives de keufs, sous le feu d’un verbe qui ne (se) raconte pas d’histoires. Un rebeu lambda, à l’aise dans ses baskets comme dans son siècle. Alors que « Monster Tape », sa nouvelle livraison, vient de sortir, rendez-vous est pris dans un bar parisien, devant un poulet-frites.
Vous avez publié une chanson suite aux événements de novembre 2015. Était-ce de la colère ?
Oui mais aussi de la tristesse. Ça m’a beaucoup touché, ça a ravivé des blessures. Je suis d’origine algérienne et le terrorisme, ce pays l’a subi pendant 10 ans ; c’est quelque chose que j’ai côtoyé de près. Durant dans montée du Front islamique du salut (FIS), il m’était même devenu difficile de rendre visite à ma famille. Il y avait des attentats tout le temps, on vivait camouflés, c’était vraiment flippant. Dès que la nuit tombait, on ne pouvait plus sortir. Les attentats à Paris m’ont rappelé ces mauvais souvenirs. Comme j’étais en studio pour terminer ce nouvel album, j’ai écrit sur ce sujet. C’est comme ça qu’est né Tristesse .
Vous avez vécu l’ambiance d’un pays en proie au terrorisme. Avez-vous la sensation que la France le découvre aujourd’hui ?
J’ai eu la sensation, face à cet émoi national, que les Français ont brusquement ressenti ce qu’on ressentait en Algérie à l’époque du FIS, en effet. Le configuration est un peu la même : un matin tu te réveilles et tu apprends que ces salopards ont fait sauter le marché où tu te rends chaque matin quand tu vis là-bas. C’est un peu la même chose à Paris : les attentats ont eu lieu dans des endroits qu’on fréquente, un quartier populaire où on a l’habitude d’aller boire des coups. Quand c’est chez le voisin, tu es forcément attristé mais ça n’a pas le même impact. Ça a ravivé le débat et je crois qu’on en avait besoin.
Vous sortez un nouveau disque chez Universal. Mais depuis vos succès avec 113 ou en solo chez Sony Music, vous étiez redevenu indépendant. Pourquoi ?
Le succès a développé mon envie de faire les choses par moi-même et j’en avais les moyens. Et puis le fonctionnement de la maison de disque ne me convenait plus. Les équipes étaient trop instables : on commençait un projet mais en cours de route, tu avais affaire à 5 ou 6 intermédiaires qui ne restaient que 6 mois. Tu discutais d’un disque, d’une carrière et, brusquement, du jour au lendemain, tes interlocuteurs n’étaient plus là. Ça m’a fatigué. J’ai donc relevé les manches, formé une équipe et monté un label. Ça n’a pas empêché le succès.
Sony Music n’a pas cherché à vous retenir ?
Si. Ils m’avaient d’ailleurs proposé de prendre la direction d’un label mais ça ne m’enchantait pas. Ils auraient voulu que ce label soit une sorte de succursale de la major via laquelle je développerais des artistes pour eux, comme une tête chercheuse. Mais mon idée était de développer avant tout ma propre musique. Je devais aussi m’occuper de ma vie privée ; j’ai une femme et un enfant et j’avais besoin de temps pour eux.
Vous avez souvent rappé au sujet de vos racines algériennes, de la vie au bled ou de celle des familles immigrées en France ; des choses très réalistes, sur un ton assez humble. Dans ce nouvel album, particulièrement sur le morceau où vous invitez Rich Homie Quan , il y a un côté lifestyle à l’américaine : les grosses bagnoles, les filles à moitié nues, une imagerie, une ambiance. C’est un terrain que vous avez rarement arpenté…
C’est vrai, mais j’ai pourtant toujours eu des liens artistiques très forts avec les Etat-Unis. Les premiers disques de 113 ont été mastérisés là-bas avec les pointures de l’époque, les Mario Rodriguez et compagnie qui mixaient les disques de Mobb Deep ou de EMPD. On a bossé avec Mobb Deep , avec Group Home, j’ai baigné là-dedans. Mais cette fois-ci, je suis allé m’éclater comme on s’éclate à Atlanta, et c’est ce que raconte le morceau : je m’emmerdais au quartier, j’ai pris un billet et je suis parti ! A une autre époque, j’aurais procédé différemment, j’aurais adapté Atlanta à ma musique, alors que là, j’ai fait l’inverse : je me suis adapté à Atlanta, je me suis fondu dans le décor.
En effet, à une autre époque vous auriez adapté Atlanta à votre musique: c’est précisément en cela que vous êtes un des groupes qui ont inventé le rap français – avec d’autres -, qui ont adapté le son et le discours américain à une réalité bien française : les séquelles de la guerre d’Algérie, la vie du bled, le parcours des familles immigrées… Tout ce qu’on entend chez 113.
On a en effet toujours cherché à faire du rap « français » et non « en français ». Il nous fallait donc adapter cette musique à ce qu’on vivait et non l’inverse. Et il se trouve qu’on est des rebeus et des renois de banlieue, qu’on part au bled avec nos parents l’été, avec tout le folklore que ça peut véhiculer. On a été influencé par quelques autres groupes français, NTM bien sûr mais surtout Ministère Amer. Sur la pochette de leur album, tu les vois au milieu d’une rue française lambda, devant une cité lambda, devant le supermarché Attac, exactement comme chez nous à Vitry. C’était des indices, des choses qui nous parlaient, qui voulaient dire qu’on adaptait le rap américain aux dimensions de nos vies. Pour nous, c’était ça la vie française. Expression Direkt avait aussi cette démarche.
Vous souvenez-vous de votre état d’esprit lorsque vous avez enregistré Ni barreaux, ni barrières ni frontières , votre premier disque ?
C’était très simple: on n’avait aucune exigence commerciale, on s’en foutait complètement. Les ventes étaient une sorte de bonus, un truc abstrait. Le simple fait de sortir un disque était un privilège. Quand on voyait le nombre de groupes, de rappeurs ou d’artistes de banlieue qui n’avaient pas la chance de faire la même chose, le simple fait de sortir un disque, de le voir en bacs, c’était phénoménal. Donc, les ventes on s’en cognait pas mal.
A quoi ressemblait cet enregistrement ?
On travaillait sur bandes, il fallait aller vite car ça nous coûtait cher: on enregistrait le jour, on mixait le soir et on recommençait le lendemain. C’était dans un petit studio, planqué du côté de Bastille où on s’est enfermés avec Mehdi. En 11 jours on a écrit, produit, enregistré et mixé 10 titres.
Dans ce titre avec Rich Homie Quan, il subsiste d’ailleurs une référence à votre enfance à Vitry, au 113 rue Camille Groult. Ca m’a renvoyé à une interview que nous avons fait il y a 15 ans, juste après vos premiers succès. A cette époque, vous commenciez à gagner beaucoup d’argent et vous étiez mal à l’aise, vous ne saviez pas comment aborder cette question. Mokobé avait dit : « On ne peut pas te parler d’argent, on n’en a jamais eu « . Quels sont vos souvenirs de cette période ?
Je me rappelle très bien de cette période: on parlait d’argent sans vraiment en parler, on savait qu’on en amassait mais on ne savait pas trop pour quelle raison. On ne savait pas où ça allait nous mener, si on allait se faire plumer ou autre. Personnellement, j’étais très méfiant, je ne savais pas ce que signifiait de « vivre de la musique », d’autant que je viens d’une famille modeste. Je me suis retrouvé assez brusquement avec un compte bancaire très conséquent. J’avais 20 ans, j’étais un gamin et c’est arrivé tout d’un coup. En l’espace d’un an, on a réalisé des ventes énormes, des grosses tournées, des gros sous. Ca te bouscule, tu as un nouveau statut, une nouvelle vie. Au départ, je l’ai assez mal vécu. Je n’arrivais pas à me faire à ce qu’on appelle le succès. A la base, moi, je suis un petit, un blédard, un mec du peuple. J’ai besoin de descendre boire mon café au PMU du coin mais tout d’un coup, ce n’était plus possible. Ça m’a pourri la vie, vraiment. Ça peut paraître pompeux mais ça m’a demandé une certaine adaptation. Dans la cité, ton statut change, tu ne peux pas faire comme si t’étais monsieur tout le monde. Il a fallu trouver un équilibre. Mais avec les années, l’âge, le recul, on s’y fait. Le rap reste mon métier, ma passion, mais demain tout peut s’arrêter.
Vivez-vous aujourd’hui uniquement de votre musique ?
Je ne vis que de ça et j’en vis très bien. Il y a les disques de 113, les miens, ceux que j’ai produit, donc même en restant inactif je génère beaucoup de droits, beaucoup de fonds. Mais aujourd’hui, j’ai grandi, j’ai des rêves d’adulte. La musique était un rêve d’enfant, finalement. Le fait d’être connu, d’être une sorte de star ce n’est pas ce à quoi j’aspire désormais. Mon but principal est de faire de la bonne musique, pas de faire un single. Je veux être le meilleur, kicker comme personne. Il y a eu une période ou j’étais dans des trucs de gamin: avoir de l’argent, des femmes.
Et la compétition ? De quelle manière existait-elle entre vous, A.P. et Mokobé, les deux autres membres du groupe ?
C’était même plus large que le 113, ça se jouait au niveau de la Mafia K’1 Fry, au niveau de la ville, même. C’est d’ailleurs cette concurrence qui a permis de produire autant de bons rappeurs dans ce crew. On passait notre vie à rapper, il y a toujours eu une compétition très serrée entre nous, depuis qu’on a 16 ans. On squattait l’abribus, on faisait des joutes de rap, on bataillait, c’était notre mode de vie, jusqu’à 3 plombes du mat, tous les jours. Quand t’as fait le moins bon couplet de la soirée, la moins bonne prestation, le lendemain t’as juste envie de tuer ton pote. Alors tu prends tes couilles à la main et tu reviens avec un truc encore plus fou. Ça a eu un impact très fort sur la Mafia K’1 Fry.
https://www.youtube.com/watch?v=GgwPQpE7qO8
Où en est cette équipe désormais ? Vous avez l’image d’un crew qui s’est dispersé…
Il y a eu pas mal d’histoires, comme dans n’importe quelle famille, on s’est parfois embrouillés. Mais dans cette histoire, il y a quelque chose qui nous dépasse. Nous sommes plus qu’un groupe de rap. C’est quelque chose dont on est fiers et on n’a pas envie de le gâcher, on n’a pas envie de revenir dessus. Il vaut mieux conserver ce qui a été écrit plutôt que d’écrire d’autres pages qui ne seront pas aussi bonnes parce que l’ambiance n’est pas aussi bonne aujourd’hui. Nous sommes dans une sorte de standby, sans qu’on ait eu besoin de se le dire entre nous. C’est comme ça. C’est latent entre nous, on le sait sans avoir besoin de se le dire.
Contrairement à de nombreux rappeurs français votre succès dure depuis des années. Vous avez traversé les époques, collaboré avec la totalité des acteurs du rap français et vous ne vous êtes jamais embrouillé notoirement avec personne. Pourquoi ? Comment faites-vous ?
J’ai le désir de me renouveler sans cesse et je me suis souvent remis en question. L’état d’esprit d’un artiste est très fragile, les gens de l’extérieur ne s’en rendent pas vraiment compte. Un beau morceau, un grand freestyle, ça ne tient pas à grand-chose. C’est volatile, un peu comme chez un sportif de haut niveau. J’ai toujours travaillé sur ça, je n’ai jamais cherché à créer une recette. Même un mec comme Booba qui donne l’impression de tout gérer d’une main de maître est quelqu’un qui s’interroge finalement beaucoup et sait que son succès est fragile. Ca joue énormément dans la longévité. Le fait de s’ouvrir à d’autres artistes, à d’autres genres, m’a aussi beaucoup nourri. Pour ce qui est collaborations, j’ai bossé souvent avec les gens qui comptaient à tel moment, ceux qui me semblaient apporter quelque chose au rap, que ce soit Sefyu, Booba, les gens de la Mafia K’1 Fry, Médine… C’est une question de partage. Il ne faut pas rester dans son studio tout seul comme un malade en pensant que tout le monde est un connard. Je suis un artiste de groupe à la base, j’ai toujours été dans des groupes et vécu la musique en équipe.
Concernant les embrouilles, je n’ai jamais ressenti le besoin de me faire des ennemis, ce n’est pas dans ma nature. Quand on a commencé le rap, nos vies étaient déjà suffisamment compliquées comme ça, on était plus dans un état d’esprit de soutien mutuel plutôt que dans un combat entre nous. C’est quelque chose que j’ai gardé, ça m’a un peu guidé.
Qui est dans votre équipe aujourd’hui ?
Elle est grande mais le noyau dur est resté le même depuis mes premiers albums solos : Mooch, l’ingénieur du son qui fait mes prises de voix et qui mixe, et A.P., qui s’occupe de la réalisation de mes disques depuis toujours. Ce sont mes deux piliers.
Curieusement, c’était le membre de 113 le moins exposé. Pourquoi ?
Je crois que c’est lui qui l’a décidé, finalement. C’est une question d’attitude. Mais en coulisses, au moins en ce qui concerne ma carrière solo, c’est lui qui tient la baraque. La réalisation de mes disques, depuis toujours, c’est lui. Il a un détachement, une oreille. Même au sein de 113, il est fondamental.
Qui êtes vous allé chercher en termes de production sur ce nouvel album ?
Des génies ! C’est intéressant car c’est un signe de l’époque : ce sont de jeunes producteurs qui ont eu à leur disposition beaucoup plus de rap que nous à leur âge et qui sont surtout à armes égales avec les producteurs américains. Ils ont les mêmes logiciels, les mêmes machines et potentiellement les mêmes influences puisque la musique est disponible via internet. C’est une différence fondamentale entre les rappeurs et les producteurs. Les rappeurs cherchent à singer les MC américains mais n’ont pas la même langue, on bataille encore. Il y a par exemple ce compositeur, Hades, qui vit au Maroc. Il connaît très mal le rap français mais compose comme un américain. Quand Rich Homie Quan a écouté la production il a cru que c’était un mec du coin. Au niveau des compositeurs on a vraiment très peu de retard par rapport aux Etats-Unis. Des gens comme Wealstarr, Therapy ou Richie Beats rien à envier aux beatmakers américains. Le fossé qui existe chez les rappeurs n’existe pas chez les compositeurs.
Où vivez-vous désormais ? A quoi ressemble votre vie quotidienne ?
Je voyage beaucoup, j’en ai les moyens. J’aime beaucoup le Maghreb, je m’y sens très bien, je circule beaucoup là-bas. J’aime aussi écrire. J’écris tout le temps mais pas uniquement de la musique ou des textes. J’écris des scénarios, des billets d’humeur, des courts métrages, des choses très variés. J’ai travaillé pour le cinéma, j’ai fait de la bande dessinée, et je continue.
Propos recueillis par Thomas Blondeau
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