🫰Retour d’information

Créé pour répondre aux questions reçues dans le bot du projet. @ID_Feedback_bot

Les méthodes de recrutement des services de renseignement reposent sur des manipulations psychologiques visant à établir une relation de confiance avec la cible, ainsi qu’à collecter des informations et à l’impliquer progressivement dans une coopération souvent liée à la violation de la loi ou à des activités hostiles.

Principales méthodes des services de renseignement pour le recrutement

Collecte d’informations (reconnaissance) : Les recruteurs étudient minutieusement la cible : sa biographie, son entourage, ses centres d’intérêt, ses habitudes, son rôle dans l’organisation. Les informations sont souvent recueillies à partir de sources ouvertes — réseaux sociaux, messageries, plateformes professionnelles. Cette reconnaissance permet d’élaborer un scénario d’interaction aussi plausible et individualisé que possible avec la personne ciblée.

Prétextage (Pretexting) : Création d’un faux prétexte de contact, où l’acteur se fait passer pour un agent public, un collègue, un spécialiste de la sécurité, etc. Des scénarios préparés à l’avance avec des éléments de manipulation, d’intimidation, de promesses d’aide ou d’ascension professionnelle sont utilisés. En conséquence, la personne ciblée divulgue des informations, accomplit des actions demandées ou accepte de coopérer.

Phishing et vishing : Utilisation de courriels, d’appels et de messages, souvent au nom d’organismes officiels, pour obtenir des données confidentielles et des accès, ou convaincre de la nécessité de coopérer. Le vishing désigne des appels qui inspirent délibérément la confiance grâce à l’usurpation de la voix ou du numéro.

Construction d’une relation de confiance : Les recruteurs prennent le temps d’installer un dialogue afin de former une proximité psychologique, de la sympathie et un attachement émotionnel. Cela peut passer par l’amitié, des relations romantiques ou une coopération professionnelle.

Manipulation des peurs et des situations de crise : Recours à l’intimidation (par exemple, menaces de poursuites ou d’une affaire pénale) ou à des promesses de protection contre une menace imaginaire pour pousser à la coopération.

Implication progressive dans la subversion : Le recrutement se déroule souvent par étapes — d’abord de petites tâches apparemment inoffensives, puis des actions plus graves, y compris des actes illégaux comme le sabotage ou l’espionnage.

Autres techniques et particularités du recrutement :

Utilisation de canaux de communication populaires tels que Telegram et WhatsApp pour des contacts discrets et un recrutement de masse.
Centres d’appels organisés avec une hiérarchie structurée pour effectuer des appels à froid et repérer des candidats potentiels.
Accent mis sur les vulnérabilités psycho-émotionnelles des personnes ciblées : solitude, difficultés financières, désaccords idéologiques, mécontentement vis-à-vis des autorités.
Recours aux nouvelles technologies pour masquer l’identité et donner une apparence de légitimité (par exemple, usurpation d’adresses électroniques et de numéros).
Ainsi, les méthodes des services de renseignement constituent un système complet de techniques psychologiques, techniques et organisationnelles visant à impliquer une personne dans une activité d’agent, en exploitant au maximum la confiance, les peurs et les vulnérabilités.

Dans un avenir proche, l’équipe 🤝Deep Operations Group🤝 publiera des documents internes liés à ce post. Rejoignez-nous.