Remplie de partout par des soldats
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Piliers des conquêtes napoléoniennes, les troupes de l’empereur étaient rompues aux nuits en plein air, aux marches forcées et aux terribles blessures des batailles.
Enrique F. Sicilia Cardona, historien
Publié le 05/01/2021 à 16h47 I Mis à jour le 20/01/2021 à 16h18
Enrique F. Sicilia Cardona, historien
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La Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805, tableau peint en 1810 par François Gérard, est l'une des œuvres emblématiques de la galerie des Batailles du château de Versailles
• WIKIMEDIA COMMONS
Près de deux millions et demi de jeunes servirent dans l’armée napoléonienne, qui livra des batailles dans toute l’Europe au début du XIX e siècle. Certains d’entre eux s’enrôlaient volontairement, poussés par le patriotisme ou par leur admiration pour Napoléon, ou tout simplement par la volonté de sortir de la pauvreté, voire par goût de l’aventure. D’autres étaient au contraire des conscrits : appelés sous les drapeaux par tirage au sort, ils devaient s’acclimater au plus vite à l’environnement très rude où ils étaient contraints de servir. La plupart intégraient des régiments d’infanterie, qui foulèrent tout le continent, des côtes de l’Atlantique aux plaines enneigées de la Russie.
L’organisation impériale avait hérité des recrutements massifs instaurés pendant les guerres de la Révolution et surtout par la loi Jourdan de 1798 qui, partant du principe que « tout Français est soldat », permit chaque année d’enrôler par conscription obligatoire ou par tirage au sort des milliers de jeunes célibataires âgés de 20 à 25 ans. Malgré les exemptions, les pots-de-vin ou les substituts que les conscrits les plus aisés pouvaient payer, ce système remplit ses fonctions en fournissant remplaçants et nouvelles recrues à la « Grande Armée », dont les besoins augmentaient au fil des conquêtes.
Les nouvelles recrues étaient enrôlées pour un service de un à cinq ans en temps de paix, et jusqu’à la fin du conflit en temps de guerre. Avant de prendre les armes, elles intégraient l’un des centres d’instruction des régiments de réserve, où elles recevaient une formation militaire, revêtaient l’uniforme et se voyaient affectées à un bataillon. Puis elles rejoignaient les campagnes militaires, où elles se mêlaient aux vétérans, contribuant ainsi à l’« esprit de corps » qui transformait l’armée en second foyer.
Vêtus d’un lourd uniforme, les soldats devaient transporter un fusil de plus de 4 kilos, ainsi qu’un havresac qui pesait, lorsqu’il était rempli, de 15 à 20 kilos.
Confectionné en trois tailles, l’uniforme réglementaire jouait un rôle fondamental pour serrer les rangs, inculquer les valeurs et distinguer les différentes unités de l’armée. Chaque soldat portait un havresac qui pesait de 15 à 20 kilos lorsqu’il était rempli, contenant deux paquets de cartouches (de 50 à 60 pour aller au combat), des pantalons, des guêtres et des chaussures de rechange pour la marche, des biscuits pour quatre jours, un bonnet de nuit et des effets personnels. Les soldats transportaient aussi une cartouchière de cuir façonnée à l’aide d’un bloc de bois, qu’ils portaient derrière leur cuisse droite et fixaient au moyen d’une lanière suspendue à leur épaule gauche. S’y ajoutait l’armement : tous les soldats d’infanterie, vétérans et novices, portaient un fusil modèle 1777, corrigé en l’an IX, qui pesait 4,6 kilos.
En temps de paix, les soldats napoléoniens vivaient cantonnés dans des forteresses, des casernes, des « villes de guerre » comme celles construites à Strasbourg ou Mayence, ou des camps semi-permanents, comme celui monté aux alentours de Boulogne-sur-Mer, sur les côtes du Pas-de-Calais, pour débarquer en Angleterre. Les journées des troupes se divisaient entre la sévère instruction et la laborieuse routine de la milice, dans des conditions parfois très spartiates : il était par exemple courant de voir deux soldats partager une même couche de paille. Une solde quotidienne leur était versée pour couvrir leurs dépenses. Dans le corps d’élite de la garde impériale, un grenadier percevait 23 sous, dont neuf étaient destinés à son alimentation, quatre à ses sous-vêtements et à ses chaussures, tandis que les dix sous restants servaient de réserve pour l’imprévu. Un caporal recevait quant à lui 33 sous et un sergent 43.
En temps de guerre, les soldats se livraient à de longues marches, dont la rapidité et la distance surprenaient l’ennemi. Habituées à être réquisitionnées, les recrues étaient devenues expertes dans l’art de vivre à l’improviste. À la fin de la journée, et dans le meilleur des cas, les troupes se reposaient sous des tentes montées dans des camps improvisés ; il était plus fréquent toutefois de les voir bivouaquer et allumer un feu de bois pour pouvoir dormir avec une simple couverture.
Il leur était indispensable de bien planifier ces marches, car les distances parcourues pouvaient varier de 20 à 30 km par jour, voire atteindre ou dépasser en cas de besoin les 40 km. Un épisode marquant eut lieu en 1805, avant la bataille d’Austerlitz : avertie l’après-midi du 29 novembre par l’empereur, l’armée du maréchal Davout se prépara pour parcourir 130 km presque sans repos et arriver au combat le 2 décembre au matin. Rien d’étonnant à ce qu’au terme de ces marches exténuantes les soldats se plaignent d’avoir « les pieds en sang. »
Dans des conditions de vie aussi rudes, le moral des troupes jouait un rôle déterminant pour l’issue de la bataille. « La force d’une armée dépend de sa taille, de son entraînement, de son expérience et de son moral, mais le moral des troupes l’emporte sur tous les autres facteurs réunis », disait Napoléon. Lui-même soutenait le moral de ses hommes, dont le cri de guerre « Vive l’empereur » résonna à travers l’Europe. Sa figure forçait même le respect de ses ennemis : grand adversaire de Napoléon, le maréchal britannique Wellington affirmait en effet que la présence du tricorne de Napoléon parmi les troupes « ajoutait une force de 40 000 hommes. »
Grand adversaire de Napoléon, le maréchal britannique Wellington affirmait que la présence du tricorne de Napoléon parmi les troupes « ajoutait une force de 40 000 hommes ».
Garder le moral était d’autant plus essentiel que le champ de bataille était le théâtre de carnages pour les soldats contraints de combattre ou d’attendre en ordre serré pendant des heures face au feu ennemi. Il fallait être prêt à donner sa vie, et la lâcheté au combat était punie de mort.
Le chirurgien Percy raconte le spectacle qui s’offrit à ses yeux au lendemain de la terrible bataille d’Eylau, le 8 février 1807 : « Jamais tant de cadavres n’avaient couvert un si petit espace. La neige était partout teinte de sang […]. Des milliers de fusils, de bonnets, de cuirasses étaient répandus sur la route ou dans les champs. Au déclin d’une montagne, dont l’ennemi avait sans doute choisi le revers pour mieux se défendre, il y avait des groupes de cent corps ensanglantés. » Dans ses Mémoires , Jakob Walter se souvient de la retraite de Moscou, en hiver, sous les assauts des cosaques : « Je regardais les hommes qui tombaient par centaines […], épouvanté par la glace et la neige qui se formaient dans leur bouche. »
Les blessures au combat pouvaient être infligées par les fusils, les lances, les épées ou les coups d’artillerie (balles, obus ou grenades). Ceux qui survivaient au combat succombaient souvent après plusieurs jours d’agonie ou restaient invalides du fait des limites de la médecine de l’époque. Nombre de ces survivants étaient alors déclarés inaptes au combat.
Après la défaite de Waterloo en 1815 et l’exil de Napoléon à Sainte-Hélène, la Grande Armée fut licenciée. Au terme d’années de combat au service de l’empereur, ses soldats durent se résigner à s’enrôler dans la nouvelle armée de Louis XVIII, qui restaura la monarchie, ou à cultiver la nostalgie des gloires passées.
Pour en savoir plus
Paroles de grognards. 1792-1815. Lettres inédites de la Grande Armée, de Jérôme Croyet, Gaussen, 2016.
Décoration impériale
Attaché à la méritocratie, Napoléon sut exalter le courage de ses soldats en leur décernant des décorations telles que la Légion d’honneur, instituée en 1802. Très appréciée par ses troupes, cette distinction récompensait un acte héroïque sur le champ de bataille ou des mérites éminents rendus à la nation.
Les femmes, l’autre armée de Napoléon
De nombreuses femmes jouèrent aussi un rôle primordial dans la Grande Armée. À la bataille d’Aspern-Essling, en 1809, 600 femmes prêtèrent ainsi assistance à 75 000 soldats. Certaines d’entre elles remplissaient des fonctions d’intendance, comme les cantinières, les vivandières et les blanchisseuses. Le courage dont beaucoup firent preuve sur le champ de bataille valut même des décorations à certaines. Dans ses mémoires, un officier dit des cantinières qu’« elles étaient aussi courageuses qu’une armée de grenadiers ». Privés de leurs épouses, les recrues se replièrent sur des amours de garnison avec des dames des villes où ils étaient cantonnés, ou bien des « grisettes », des prostituées françaises ou étrangères qui suivaient les troupes dans leurs déplacements.
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Publié
le 25/11/2020 à 14:04 , Mis à jour le 25/11/2020 à 15:05
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Le texte prévoit d'annuler les condamnations de soldats, radiés ou dégradés par des tribunaux militaires en raison de leur orientation sexuelle.
Le gouvernement allemand a adopté un projet de loi mercredi 25 novembre réhabilitant les soldats discriminés en raison de leur homosexualité, aussi bien dans la Bundeswehr que dans l'ancienne Armée populaire de la RDA communiste.
Le texte, qui devra encore être avalisé par le parlement, permet de « tourner une page sombre dans l'histoire de l'armée », a estimé la ministre de la Défense Annegret Kramp-Karrenbauer dans un entretien au groupe de journaux régionaux Redaktionsnetzwerks. « Nous ne pouvons pas effacer la souffrance infligée à tous ces gens, ni réparer les torts causés à leur carrière. Mais nous voulons faire un geste partout où c'est possible », a ajouté la ministre conservatrice.
Concrètement, le projet élaboré par le ministère de la Justice prévoit d'annuler les condamnations de soldats, radiés ou dégradés par des tribunaux militaires en raison de leur orientation sexuelle. Ils recevront aussi un dédommagement symbolique forfaitaire de 3000 euros, un signe « visant à restaurer la dignité de tous ces hommes qui ne voulaient rien d'autre que de servir leur pays », selon Mme Kramp-Karrenbauer. Les soldats homosexuels ayant vu leur carrière entravée recevront la même somme. Le ministère évalue à un millier le nombre d'hommes qui vont demander cette réhabilitation.
Jusqu'à la fin des années 60, l'homosexualité entraînait en Allemagne de l'Ouest la révocation systématique des soldats. Tolérés par la suite, les soldats homosexuels étaient toutefois considérés comme un élément d'insécurité et exclus des tâches à responsabilité.
L'homosexualité a été dépénalisée en 1969 mais l'article 175 du Code pénal la qualifiant de délit n'a été aboli qu'en 1994 et les discriminations se sont poursuivies au sein de la Bundeswehr jusqu'en juillet 2000. À cette date, poussée par une décision de la Cour constitutionnelle, l'armée allemande a levé les limitations de carrière et s'est ouverte aux femmes.
Pourvu que tous soient authentiquement Allemands, "denn kein Problem"...
être homosexuel n'est pas un problème en soi. Mais le faire savoir sans raison, aguicher ceux qui travaillent avec vous, et exiger des particularités ne contribue pas à remplir la mission, dans les conditions de promiscuité qui peuvent être occasionnées.
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L'Allemagne réhabilite les soldats discriminés à cause de leur homosexualité
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