Randonneuse sexy se prend la bite du guide

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Randonneuse sexy se prend la bite du guide
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"Pour voyager heureux, voyageons léger "

C'est parti pour un an d'aventure à travers l'amérique latine en mode roots, sac à dos, tente avec option dreadlocks à la fin du séjour!
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Ça y est nous y sommes! Après plusieurs mois de préparatifs, nous nous apprêtons à décoller ! Paris -Buenos Aires, en passant par Madrid, le tout pour 15h de vol, c'est long certes, mais c'est la promesse de nouvelles aventures !
Nous avons troqué la grisaille parisienne et ses 8°C hier contre le beau ciel bleu et les 28°C argentins, le pied! Trois jours de flânerie à déambuler entre les tombes célèbres du cimetière Recoleta, les parcs animés du cri des perruches et les différents quartiers de la ville.
L'été se termine déjà puisqu'après presque 4 jours à Buenos Aires nous attendons maintenant notre vol pour Ushuaïa : la ville du bout du monde.
30 min avant l'atterrissage, les tremblements de notre petit avion se font ressentir de plus en plus fort, nous montrant bien l'hostilité de ce territoire... Mais, malgré le vent, c'est sans encombres que nous nous posons après 4h de vol! Et les premières images ne sont pas pour nous déplaire...
Première galère dès le lendemain puisque tous les distributeurs de la ville sont vides ! Préférant économiser les quelques deniers qu'il nous reste, nous décidons de nous rendre au parc Tierra del Fuego à pieds plutôt que de payer 50€ de bus pour faire 20 kms!
L'occasion de rencontrer un local qui nous apprend que l'on peut resquiller l'entrée du parc (soit 30€) si l'on attend le départ des gardes à 20h... Qu'à cela ne tienne, en bons français que nous sommes nous attendons une bonne heure, cachés dans les fourrés, avant de pénétrer dans le parc et d'aller planter la tente face à la mer.
Mais, alors que nous étions seuls au monde la veille, le réveil se fait brutal et beaucoup moins glamour en raison du passage incessant de bus remplis de touristes... Nous nous dépêchons de fuir la foule pour une randonnée le long du littoral et plantons, une fois le soir venu, la tente dans une plaine, près d'une rivière où nous aurons la chance de voir passer un phoque !
Le retour sur Ushuaïa se fera en stop pour un délicieux repas de crabe... avant de galérer pour trouver un hébergement à un prix décent! Nous nous retrouvons à planter la tente à la frontale, dans les bois, en lisière de la ville... Joyeux anniversaire Myriam ! 🎂
Samedi 13 janvier: nous quittons Ushuaïa pour rejoindre en bateau l'île de Navarino et, de là, la ville de Puerto Williams où démarre notre prochaine randonnée. Une traversée de 40min à 100€ chacun (abusé, mais impossible de resquiller cette fois!) qui nous fait passer de l'Argentine au Chili.
Nous rencontrons en cours de route Émilie, une alsacienne péchue et solaire qui parcourt l'Amérique Latine depuis bientôt deux ans avec son sac de 25 kg sur le dos! Nous décidons de faire le circuit de Los Dientes ensemble. 5 jours de randonnée nous attendent, nous faisons donc le plein de noodles et de nourriture lyophilisée et en route !
Bon, nous étions prévenus certes, mais là nous avons eu l'occasion de le vérifier : en l'espace d'une journée en Patagonie les 4 saisons se succèdent (et bizarrement ce n'est pas l'été qui dure le plus longtemps...). Pluie, vents violents, neige, grêle, éclaircies (timides et surtout en fin de journée ) se succèdent et jouent avec nos nerfs! Heureusement la beauté des paysages réchauffe le cœur à défaut de réchauffer les doigts de pieds ! On ne se prive donc pas pour:
- Installer notre campement dans des endroits magiques
- Glisser, s'embourber et se perdre dans des endroits accidentés et sauvages...
...et finir en beauté sous un magnifique soleil!
Ça y est, après une semaine passée à explorer l'Isla Navarino, nous voilà prêts à voguer vers de nouveaux horizons! Pour cela rien de tel qu'une petite traversée en bateau de 32h à travers le canal Beagle. Destination : Punta Arenas.
Malgré le confort de la première classe (imposée à tous les étrangers pour la modique somme de 200€...), la traversée est assez monotone et le temps n'est pas vraiment la partie. Ce petit intermède aura au moins eu le mérite de nous permettre de nous reposer!
Après une arrivée tardive à 23h15 à Punta Arenas et une nuit en camping, nous décidons de ne pas nous attarder dans cette ville sans charme. Une nouvelle randonnée, en bord de mer cette fois, nous attend. Réputée difficile et capricieuse car peu accessible sans voiture et soumise à trois endroits aux marées...
Pour le défi d'une part (beaucoup se découragent et rebroussent chemin en cours de route), parce que l'endroit est sauvage et non touristique, que l'on peut y voir beaucoup d'animaux marins et parce qu'après tout, le Cabo Froward est la pointe la plus au sud du continent américain et que c'est un peu la classe d'y avoir été ! (Ça, c'est juste pour la frime!)
Avec deux bus par jour (un le matin et un le soir ), nous décidons plutôt de miser sur le stop pour rejoindre le début de la randonnée situé à 70km de Punta Arenas. Et, par chance, nous n'attendons que 5min avant qu'une première voiture s'arrête pour nous faire gagner... 5kms! Heureusement la seconde est la bonne! Le contact est tellement chaleureux que le conducteur décide de faire un détour pour nous conduire jusqu'à notre destination ! Partis à 14h nous arrivons ainsi à 16h au grand départ grâce aux Nelson père et fils ! Le début de rando ne présente pas de difficulté particulière, même si marcher sur des galets avec un sac de 15 kg est le meilleur moyen de se fouler une cheville ! Les paysages sont superbes, les dauphins nous accompagnent et le soleil est de la partie ! Le bonheur quoi!
Là où ça se corse, c'est le deuxième jour! Levés à 4h afin d'arriver à temps pour la marée basse de 7h30, seul moyen de franchir le second rio, nous nous faisons surprendre par une rivière qui ne figure sur aucun plan! Avec une eau avoisinant les 5°C, nous mettons une heure à la franchir, chacun à notre façon... Renan nu comme un ver et moi dans ma combinaison en gore-tex ! Verdict : Renan gagne par KO! Je finis trempée jusqu'aux os, frigorifiée et prête à abandonner...
Finalement nous décidons de continuer et arrivons au rio tant redouté pour nous rendre compte que nos horaires de marées ne sont pas les bonnes et qu'il nous faut attendre 3h avant la marée basse... Nous plantons donc la tente sur la plage, histoire de rattraper le sommeil perdu mais elle manque de s'envoler plusieurs fois (avec nous à l'intérieur ! ) sous les rafales de vent! Le passage ensuite se fait plus facile (dur dur quand même de se mettre en maillot dans une eau à 10°C quand ça souffle!) et la route jusqu'au troisième rio se déroule sans encombres, sous le regard des dauphins et des phoques! Moment magique qui permet de relativiser les déconvenues et de ne pas penser au retour qui se fera par le même chemin... Ne reste plus qu'à planter la tente et attendre 17h la prochaine marée basse...
Après une bonne nuit de 12h (pour Renan ! ) nous attaquons le troisième jour ragaillardis et en forme! Malheureusement ça ne durera pas... Nous décidons de passer le rio 1h avant la marée basse et découvrons que l'eau ne dépasse pas le genou, easy!
Les choses se compliquent après... 4h 30 de marche non-stop à escalader des rochers, des arbres morts, à se confronter à des montées en forêt abruptes, le tout le ventre vide... Bref nous arrivons complètement épuisés au campement !
Une fois la panse bien remplie (à 16h... ça doit être le rythme latin!), nous nous attaquons au sommet où se situe la fameuse croix qui symbolise le Cabo Froward. 45min d'ascension pour arriver dans un brouillard à couper au couteau, des rafales de vent et une pluie battante! La loose!!! But we did it! Maintenant il ne reste plus qu'à se taper les mêmes galères en sens inverse!
Et voilà ! Le Cabo c'est fini! 1,5 jours au retour contre 2,5 à l'aller, la bonne gestion des marées (et surtout l'appel de la cerveza!) nous a donné des ailes !
Heureusement que Gabriela et Joseph ont eu pitié de nous et nous ont pris en stop jusqu'à Punta Arenas malgré nos vêtements plein de boue et nos tronches de déterrés!
Parce que nous ne sommes pas venus jusque là uniquement pour souffrir (vraiment ? !!), nous avons décidé de rester un jour de plus à Punta Arenas histoire de nous reposer un peu (accessoirement de prendre une douche ou deux...), de découvrir davantage cette "magnifique" ville (dont l'intérêt principal se résume à quelques vues prises du port...)
Mais surtout, surtout, de faire une petite excursion bien touristique et bien chère (pour le plus grand plaisir de Renan!). Parce que bon, être venus jusque là et ne pas avoir vu de pingouins c'est tout pourri quand même ! (Bizarrement, nos avis divergent sur la question...)
Bref, pour 85€ par personne (quand on aime, on ne compte pas, hein?), nous voilà embarqués pour une balade jusqu'à Magdalena Island où vit, 4 mois dans l'année, une colonie de 60000 manchots.
Nous sommes arrivés juste après la nidification, l'île était remplie de "petits" de 2 mois mais déjà presque aussi grands que leurs parents. Un moment magique où, pendant 1h, nous avons pu marcher sur un sentier entouré par ces petites bestioles attachantes...
Des fois, ça fait du bien de faire son touriste...
Après une nouvelle nuit pluvieuse sous tente dans le jardin d'Eduardo et une brève hésitation à savoir si nous rejoindrons notre prochaine étape en stop ou en bus, les conditions météorologiques pour le moins capricieuses nous enjoignent à opter pour la solution de tranquillité : le bus. Parce que même si le stop c'est rigolo et même si ça permet de faire de chouettes rencontres, les chances de réussites sont un peu revues à la baisse quand on a l'air d'un chien mouillé...
Après 3h de trajet nous arrivons donc secs et sous un magnifique soleil à Puerto Natales, une ville ceinte par les montagnes et la mer, beaucoup plus séduisante et agréable que Punta Arenas!
Malheureusement notre passage sera de courte durée puisque nous avons prévu de nous rendre dès le lendemain à Torres del Paine, le point d'orgue de notre premier mois de vacances et le seul que nous avons dû réserver 3 mois à l'avance !
Il s'agit en fait de l'un des parcs nationaux les plus prisé du Chili, à la fois le paradis et l'enfer du randonneur.
Paradis pour la beauté de ses paysages (aux dires de ceux qui l'ont fait!) et enfer pour ce que le Chili en a fait, à savoir une grosse usine à touristes, avec une entrée hors de prix (30€ pour randonner sur un site naturel, ça ressemble un peu à du racket...), des hôtels à 300$ la nuit pour les riches (mais seulement 200$ si tu choisis la tente en all - inclusive (enfin, toilettes communes tout de même, faut bien respecter l'esprit camping hein?!)), un emplacement pour la tente à 42$ pour les "pauvres" et surtout, l'obligation de réserver des mois à l'avance toutes tes nuits au risque de te faire refouler à l'entrée ! Un scandale pour le randonneur épris de liberté qui aime vivre au jour le jour, sans obligations ni contraintes! Il y a de quoi en décourager plus d'un...
Le parc offre une multitude de randonnées possibles mais les deux principales sont le W, la plus facile et donc la plus touristique, qui se fait en 4-5j et le O, plus sportif donc moins d'adeptes , qui fait une boucle à partir du W et se fait en 7-9j. Inutile de préciser celle que nous avons choisi...
Seul petit problème, Vertice (qui détient, avec Fantastico Sur et la Conaf, l'ensemble des campings du parc) n'a jamais répondu à nos mails de réservation. Nous nous rendons donc directement à leur agence afin de voir ce qu'il en est et apprenons que notre itinéraire est impossible à réaliser dans le sens prévu! En gros toutes nos réservations sont foireuses, ça commence bien!
Nous voilà partis à courir d'une agence à l'autre afin de tout modifier! Nous ne sommes pas encore dans le parc que le parcours du combattant a déjà commencé ! Heureusement tout se change sans aucun problème et à la dernière minute, contrairement à ce que l'on avait entendu dire... Il ne nous manque qu'une réservation mais nous décidons de voir sur place, au culot et sautons dans le bus de 11h30 qui nous conduira en 2h à destination.
Alors, au final, le Torres ça donne quoi ?
Distance : 19km / dénivelé +: 850m / dev -: 850m / temps : 5h
A peine arrivés que les paysages nous font déjà du charme...
Première surprise, le camping central Las Torres est loin d'être aussi plein que ce que nous redoutions. Après une vérification sommaire de nos réservations (il aurait été facile de s'installer ni vu ni connu...), nous plantons la tente en quatrième vitesse et nous lançons sur les chemins menant aux célèbres torres, censées être le clou du spectacle ! L'avantage de commencer tard notre randonnée c'est que nous sommes à contre-sens du flot de touristes! 3h de montée pour un spectacle grandiose...
Jour 2 : Camping Torres au camping Serón
Distance : 11km / dev + : 250m / dev - : 180m / temps : 3h30
Toute petite journée qui a plutôt des airs de balade dominicale, où nous marchons tranquillement en grignotant en chemin des myrtilles et un petit fruit rouge, légèrement amer, dont on ignore le nom et même s'il est vraiment comestible... (pour l'instant personne n'a été malade donc ça doit être bon!)
Malgré les quelques averses habituelles, le temps s'avère vraiment plus clément et plus doux que dans le sud, ça fait du bien! Arrivés au camping (à nouveau un bref contrôle des réservations qui aurait pu être évité...), nous trouvons le moyen de planter la tente juste à côté du groupe électrogène, parfait pour passer une nuit paisible dans un cadre bucolique...
Jour 3 : Camping Serón au camping Dikson
Distance : 19km / dev + : 480m / dev - : 440m / temps : 5h
Alors que nous sommes en train de faire chauffer le petit dej, les yeux encore collés par le sommeil, un américain à l'air sévère nous aborde pour nous refiler le déjeuner que lui a préparé le camping, à savoir un sandwich poulet/crudités avec de la vraie laitue et du vrai concombre et une barre de chocolat , le summum de la gastronomie quand on est abonné au lyophilisé pour une semaine ! Et qu'importe si l'on passe pour les vagabonds du Torres del Paine, on ne refuse jamais de la nourriture, c'est la règle en rando!
C'est donc le cœur léger et reconnaissants que nous entamons cette nouvelle journée, mais nous allons vite déchanter en arrivant au col... Un vent comme nous n'en avions jamais connu souffle par rafales, nous donnant l'impression de faire du surplace et nous obligeant à avancer courbés à 45°! Du jamais vu!
En chemin, nous passons un poste de la guardia qui vérifie nos réservations et refoule tous les gens venus en dilettante! Plus moyen de tricher cette fois! Rebelote à l'arrivée au camping, ça ne rigole pas! Et enfin, après 3 jours de marche, notre première douche chaude! Selon nos habitudes de vie plus "roots" c'est un peu de la triche, mais qu'est-ce que ça fait du bien!!!
Jour 4 : Camping Dikson au camping Paso
Distance : 19km / dev +: 1020m / dev -: 900 / temps : 8h
Grosse journée cette fois puisque nous avons prévu de sauter une étape. Les gardes nous annoncent 10h30 de marche, au final nous mettrons 8h à traverser deux vallées et le col John Gardner, dont la vue sur le glacier Grey est absolument spectaculaire !
Nouveau contrôle en pleine ascension, un ranger nous rattrape pour vérifier que nous sommes en règles car nous ne nous sommes pas déclarés au précédent camping, ça frôle le harcèlement ! (En fait, nous apprendrons plus tard dans la presse qu'un jeune a disparu il y a quelques jours sur la portion que nous sommes en train de faire...)
Toujours est-il que c'est la première fois pour nous deux que nous assistons à un spectacle aussi impressionnant ! Malgré un vent à décorner les bœufs, nous prenons le temps de nous poser pour admirer ce glacier de 28kms de long qui s'étend telle une mer gelée dont les vagues se seraient transformées en lames aiguisées et scintillantes.
Nous arrivons au camping Paso complètement rincés mais émerveillés par cette journée !
Jour 5 : Camping Paso au camping Paine Grande
Distance : 18km / dev +: 300m / dev -: 700m / temps : 5h
En quittant Paso pour redescendre sur le camping Grey nous rejoignons le chemin du W et donc tous les randonneurs du dimanche venus admirer le glacier... d'en bas! Le choc est violent après 2j sans croiser un pèlerin, voir à nouveau des dizaines d'êtres vivants bruyants et envahissants nous paraît un peu oppressant. Nous sommes peut être en train de nous transformer en deux ours mal léchés... 🐻
A l'arrivée au camping Paine Grande, nous découvrons un site splendide en bord de lac et cerclé par les montagnes, mais envahi de tentes puisqu'il s'agit du point de débarquement de tous les gens venus en bateau depuis l'entrée du parc afin d'éviter les 6h de marche... Ça parle plus américain qu'espagnol par ici!
Nous passons une nuit avec un vent de folie! Au petit matin, lors du pliage de la tente, nous nous rendons compte qu'une des branches du mât s'est fissurée... Si notre maison nous lâche, c'est la cata! Pourvu qu'elle tienne jusqu'à la fin du trek!
Jour 6 : Camping Paine Grande au camping Italiano
Distance : 20km / dev + : 1270m / dev - : 1115m / temps : 5h
Afin d'éviter la foule, nous partons tranquillement en fin de matinée pour rejoindre le fameux camping gratuit pour lequel nous n'avons plus de réservation...
Le garde n'est pas commode et nous demande de lui expliquer en détails notre mésaventure dans notre mauvais espagnol... C'est long mais à force de sourires et d'airs innocents nous finissons par planter la tente... juste à côté de ce qui doit être les toilettes des rangers vu l'odeur qui se met à refouler quelques minutes après notre installation ! Nous avons le chic pour choisir les meilleurs endroits!
Petit aller/retour ensuite en 3h pour monter voir la Valle del francés et le Mirador Británico! Superbe!
Jour 7 : Camping Italiano à la fin!
Distance : 18km / dev +: 350m / dev -: 550m / temps : 4h
Ne sachant pas ce qui nous attend après la randonnée, nous nous levons à 6h afin de terminer au plus vite et nous donner ainsi de meilleures chances pour faire du stop... L'avantage c'est qu'il n'y a personne !
4h de marche au lieu de 5h30, sous un soleil de plomb, nous sommes à bout de forces mais tellement pressés d'en finir que nous mettons le turbo ! Et la récompense est là :
Au final, bien que touristique, Torres del Paine n'a pas ce côté Disneyland que nous redoutions. Au lieu de l'autoroute de touristes qui nous avait été annoncée nous n'avons eu, au pire, qu'une nationale et, au mieux, qu'une petite départementale périgourdine!
Le temps, bien que changeant et venteux, a tout de même été beaucoup plus doux que dans le sud avec 3 jours de grand soleil.
Et enfin, la beauté et la diversité des paysages méritent largement le détour et nous laisseront de beaux souvenirs!
Ça y est, Torres del Paine c'est fini! La prochaine étape se situe à El Calafate, en Argentine, soit à
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