Réconciliation de lesbiennes

Réconciliation de lesbiennes




🔞 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































Réconciliation de lesbiennes
Доступ к информационному ресурсу ограничен на основании Федерального закона от 27 июля 2006 г. № 149-ФЗ «Об информации, информационных технологиях и о защите информации».


Un lien, un bouton ou une vidéo ne fonctionne pas



Il y a une erreur d'orthographe ou de grammaire



L'information n'est plus à jour ou est erronée



Message d'erreur à l'ouverture de la session lorsque je tente d'accéder à un compte (ex. Mon dossier Service Canada)



Je n'arrive pas à trouver ce que je cherche



Autre problème qui ne figure pas sur cette liste




Au sujet du gouvernement



Contactez-nous




Ministères et organismes




Fonction publique et force militaire




Nouvelles




Traités, lois et règlements




Rapports à l'échelle du gouvernement




Premier ministre




À propos du gouvernement




Gouvernement ouvert





Notre mission est d'aider les Canadiens et les Canadiennes à maintenir et à améliorer leur état de santé. Santé Canada
Publication autorisée par le ministre de la Santé
La violence dans les relations lesbiennes : Information et ressources a été préparé par Laurie Chesley, Donna MacAulay et Janice Ristock et révisé par Cynthia Stewart.
Also available in English under the title
Abuse in Lesbian Relationships: Information and Resources
Les opinions exprimées dans ce document sont celles des auteures et ne reflètent pas nécessairement les vues de Santé Canada.
Il est interdit de reproduire ce document à des fins commerciales, mais sa reproduction à toute autre fin est encouragée, à condition que la source soit citée.
On peut obtenir, sur demande, la présente publication dans des formats de substitution.
Pour de plus amples renseignements au sujet de la violence familiale, veuillez communiquer avec le :
Une bonne partie du présent document est l'aboutissement des travaux de recherche et de counseling que nous avons effectués au Toronto Counselling Centre For Lesbians and Gays (qui fait maintenant partie de l'Associations des services familiaux). Nous tenons à remercier le Centre de son appui à notre projet. Nous aimerions également remercier la Direction générale de la condition féminine de l'Ontario et Toronto Lesbian and Gay Appeal d'avoir financé différents aspects de notre travail. Pendant la préparation de la publication originale, de nombreuses femmes nous ont fourni de l'information précieuse. Nous tenons à les en remercier.
Nous voulons aussi remercier les membres de la communauté lesbienne qui ont rempli le questionnaire de notre enquête et partagé avec nous des renseignements sur des aspects personnels et souvent douloureux de leurs relations. Notre gratitude va également aux femmes qui ont participé aux groupes que nous avons dirigés au Centre des survivantes de la violence dans les relations lesbiennes et aux clientes qui nous ont consultées individuellement. Leur force, leur courage et leur engagement ont été une source d'inspiration tout au long du projet.
Laurie C. Chesley, M.S.W. (travailleuse sociale hospitalière), C.S.W. (travailleuse sociale agréée), est travailleuse sociale et consultante à Toronto. À ce titre et comme psychothérapeute en cabinet privé, elle continue à travailler avec des femmes sur des questions de violence.
Donna MacAulay, M.S.W. (travailleuse sociale hospitalière), C.S.W. (travailleuse sociale agréée), est psychothérapeute en cabinet privé, de même que consultante et superviseure à Toronto. Elle est en train de rédiger un article sur ses expériences cliniques dans son travail avec les femmes qui ont été victimes d'abus sexuels en raison de leur lesbianisme.
Janice L. Ristock, Ph.D., est professeure agrégée et coordonnatrice du programme d'études des femmes à l'Université du Manitoba. Elle continue à faire de la recherche et à rédiger des travaux au sujet de la violence dans les relations lesbiennes, en même temps qu'elle travaille avec des organismes de services sociaux à mettre sur pied des services pour les lesbiennes.
Gay Guide Canada, '98 contient une liste récente des services et des soutiens qui existent dans les grandes villes du Canada. On peut obtenir ce guide en s'adressant à Marginal Distribution, pièce 102, 277, rue George, Peterborough, Ontario, K9J 3G9, en appelant le (705) 745-2326 ou en envoyant une télécopie au même numéro. L'adresse Web est www.gayguidecanada.com.
II est maintenant reconnu que la violence contre les femmes est une question importante du point de vue de la santé. Nous sommes donc heureuses que notre travail soit distribué par le Centre national d'information sur la violence dans la famille, afin que la violence dans les relations lesbiennes puisse également être reconnue comme préoccupation importante en matière de santé dans nos communautés.
Le présent document a d'abord été publié en 1991, sous forme de brochure intitulée La violence dans les relations lesbiennes : Guide d'information et de ressources. Nous avions obtenu de la Direction générale de la condition féminine de l'Ontario une subvention qui nous permettait d'offrir cette brochure gratuitement par l'intermédiaire du Toronto Counselling Centre for Lesbians and Gays ainsi que des librairies féminines, des bars et des organismes de services sociaux de tout l'Ontario.
Depuis la publication originale, d'autres travaux ont été effectués sur la question de la violence dans les relations lesbiennes. Nous avons inclus de nombreuses nouvelles références qui reflètent la reconnaissance croissante de ce problème. Nous avons cependant conservé intact le contenu de notre publication afin de fournir des lignes de conduite aux lesbiennes, à leurs amis et aux professionnels qui interviennent à la suite de violence contre les lesbiennes.
Nous nous limitons ici à l'examen de la violence dans les relations de couple, mais la violence contre les lesbiennes se produit aussi dans d'autres contextes. Mentionnons, par exemple, les brutalités contre les lesbiennes et le viol de lesbiennes par des hétérosexuels. Bon nombre des principes que nous avons mentionnés s'appliquent également à ces contextes, mais d'autres forces seront également enjeu dans les cas de violence exercée contre les lesbiennes en dehors de leurs relations de couple.
La violence dans les relations lesbiennes est une question que l'on a passée sous silence jusqu'à récemment. Ce n'est que dernièrement que les femmes ont commencé à donner un nom aux violences vécues et à en parler. Il est vrai que la violence en général a été dissimulée jusqu'à tout récemment. Mais d'autres facteurs ont rendu encore plus difficile pour les lesbiennes le fait de révéler l'existence de la violence au sein de leurs relations.
En effet, nombre de femmes voient dans leurs relations homosexuelles une solution de rechange positive aux relations hétérosexuelles. On présume souvent que les femmes interagissent de façon réceptive et empathique et que, par conséquent, elles ne peuvent infliger de mauvais traitements. Les mauvais traitements ne surviendraient alors que dans les relations hétérosexuelles. On peut ajouter comme autres facteurs les préjugés et stéréotypes entretenus par la société au sujet des lesbiennes. Dans les milieux lesbiens, on craint qu'un débat ouvert sur la violence n'ait pour effet de noircir encore plus l'image négative que l'on se fait de la communauté à l'extérieur.
Le présent ouvrage donne des renseignements généraux sur cette forme de violence. Il est le fruit de notre travail au Toronto Counselling Centre for Lesbians and Gays. En qualité de conseillères, nous avons commencé à recevoir de plus en plus de femmes qui dénonçaient la violence vécue dans le cadre de leurs relations. Nous avons pensé qu'il était nécessaire de réagir à cette situation, et nous avons offert
des groupes de soutien aux lesbiennes maltraitées par leur compagne. Nous avons également perçu la nécessité de réunir davantage d'information sur le phénomène. Nous avons mené une enquête chez les lesbiennes de Toronto. Nous avons distribué 550 questionnaires aux femmes qui assistaient à une causerie prononcée par une lesbienne connue et avons reçu 189 réponses. Nous demandions aux personnes interrogées si elles avaient déjà subi des mauvais traitements dans une relation lesbienne, les types de violence auxquels elles avaient été exposées, les réactions de la communauté, les services auxquels elles avaient eu recours de même que leurs opinions sur les ressources qui seraient nécessaires pour comprendre ce problème et y réagir.
Bien que notre recherche soit limitée et que les résultats ne puissent en être généralisés puisqu'elle porte sur un échantillon non aléatoire et des mesures déclarées par les membres de l'échantillon, elle fournit certains éclairages sur la dynamique de la violence contre les lesbiennes. Le présent ouvrage vise à commenter les résultats obtenus.
Il est destiné aux lesbiennes qui ont vécu des relations marquées par la violence, à leurs amis et à leur famille, aux organisations lesbiennes et à toutes les personnes qui travaillent dans le secteur de la violence faite aux femmes. Nous parlons tantôt des femmes, tantôt des lesbiennes, pour indiquer que les femmes qui ont une relation de couple avec une autre femme ne se considèrent pas toutes comme des lesbiennes.
Notre objectif, dans ce travail, est de faire la lumière sur le sujet des agressions et d'ébaucher des lignes directrices en vue de résoudre le problème. Notre étude sur la violence dans les relations lesbiennes commence par un aperçu de la diversité de l'expérience lesbienne et du contexte social du lesbianisme.
Les lesbiennes sont des femmes qui ont des relations intimes ou sexuelles principalement avec d'autres femmes. Au Canada, de 10 % à 15 % environ des femmes se disent lesbiennes. On compte des lesbiennes dans toutes les races, religions, classes socio-économiques, professions, regroupements politiques, tranches d'âge, catégories de capacités physiques ou mentales.
De même, l'apparence physique des lesbiennes est tout à fait diversifiée. Une lesbienne ne se distingue par aucune caractéristique physique. Son apparence, tout comme celle des autres femmes, peut refléter ou non les tendances de la mode, l'âge, la situation économique et les goûts personnels. Il est donc difficile sinon impossible de formuler des généralisations sur les lesbiennes à titre collectif.
De nombreux stéréotypes se rattachent aux lesbiennes. Notons les suivants :
Voilà quelques-uns seulement des stéréotypes. Ce sont des images erronées et trompeuses. Ce sont des généralisations qui ne peuvent aucunement s'appliquer à toutes les lesbiennes. Aucun ensemble de caractéristiques ne définit la diversification de l'expérience lesbienne.
Cependant, malgré cette diversification, il y a des éléments communs qui peuvent servir à distinguer les milieux lesbiens de la société hétérosexuelle. Dans la plupart des centres urbains, il existe des bars, services, clubs et groupes de lesbiennes où les lesbiennes peuvent se rencontrer et célébrer leur identité de femmes qui aiment les femmes. Toute communauté lesbienne compte des sous-groupes dont les membres partagent des intérêts, un patrimoine culturel, des opinions politiques, des activités et des amitiés. Les lesbiennes se connaissent souvent grâce aux occasions de rencontres et de contacts que suscite la communauté lesbienne. À l'instar des hétérosexuelles, les femmes qui sont lesbiennes peuvent être très différentes du point de vue des antécédents, de l'âge, du mode de vie, de l'apparence, des expériences sociales, de la culture et des relations.
Le contexte général de la vie des lesbiennes doit toujours être pris en compte quand on essaie de comprendre la violence dans les relations lesbiennes et d'en traiter de façon générale. La violence chez les lesbiennes peut être liée aux conditions sociales, telles que la haine envers les femmes (misogynie) et la crainte des homosexuels (homophobie). Dans notre société, la violence est aussi en rapport avec d'autres formes de domination, par exemple le racisme et les préjugés de classe.
Ces structures de domination peuvent fournir le cadre qui permet et favorise des relations oppressives entre les personnes. Dans notre société, par exemple, les femmes sont souvent dévalorisées ou perçues comme des objets sexuels ou des possessions. Les lesbiennes sont souvent en butte à l'ostracisme et à la discrimination. Elles sont considérées comme des délinquantes sexuelles, qui menacent la santé morale et sociale de la société patriarcale. Cela peut se mêler ou s'ajouter à une discrimination raciste et fondée sur des préjugés de classe à l'égard de certaines lesbiennes. Ces courants idéologiques, renforcements de l'oppression, sont intériorisés chez nous toutes et tous -lesbiennes, homosexuels et hétérosexuels. Lors de notre enquête, environ 30 % des répondantes ont donné l'homophobie et l'isolement comme facteurs qui, à leur avis, nourrissaient la violence.
La colère, les craintes et la rage peuvent être dirigées à tort contre une partenaire qui peut représenter ce qui nous a été inculqué d'haïr et de craindre dans notre culture où les points de vue hétérosexistes et mysogynes sont présents. Les lesbiennes, à l'instar des autres membres de la société, sont le produit de leur éducation. Elles ont pu être exposées à des modèles de rôles qui obéissaient à des schèmes de comportement malsains face au conflit et à la colère. Elles ont pu faire leur apprentissage des relations dans des familles maltraitantes. Elles ont pu ne pas apprendre comment se comporter dans une relation intime et affectueuse.
Également, les lesbiennes ont pu apprendre, de leur famille et de la société, que la violence peut servir d'instrument d'acquisition et de maintien du pouvoir sur les autres. Certaines lesbiennes peuvent décider de satisfaire leur soif de pouvoir et de domination dans le cadre de leurs relations intimes. Ainsi, comme dans l'ensemble de la société, les relations lesbiennes sont marquées par la hiérarchie et les abus de pouvoir de même que la domination, la possession et le contrôle. Notre perception de la violence dans les relations lesbiennes élargit une analyse féministe de la violence en prenant aussi en considération des facteurs autres que le sexisme et les attitudes patriarcales. Notre analyse porte principalement sur les inégalités de pouvoir, le désir de contrôler les autres et les façons dont les personnes choisissent de réagir à ces facteurs et d'utiliser les occasions d'être violentes.
La « violence » est un schème de comportement selon lequel la brutalité physique et la coercition affective permettent d'accéder au pouvoir ou à la domination dans une relation et de se maintenir dans cette position. Une seule agression suffit pour qu'il y ait sévices ou mauvais traitements.
Voici des exemples de violence et de mauvais traitements :
mauvais traitements physiques : coups, gifles, coups de poing, coups de pied, étranglement, morsures, brûlures, poussées, coups portés avec des objets ou des armes; le fait d'enfermer ou de confiner, d'empêcher de dormir ou de manger, de restreindre la mobilité ou les déplacements d'une partenaire ayant une ou des incapacités;
mauvais traitements sexuels : relations sexuelles obligées; agressions sexuelles avec ou sans objets ou armes; voies de fait pour refus de participer à une activité sexuelle;
mauvais traitements psychologiques ou affectifs : critiques excessives et à répétition, humiliations et actes de mépris, dont jurons, injures et expressions de mépris; restriction ou contrôle de l'accès à des amis, à des ressources personnelles ou sociales; attaques de nature homophobe, raciste ou misogyne (remarques hostiles et méprisantes au sujet de l'orientation sexuelle de la partenaire, de son patrimoine culturel ou de son sexe), menaces ou mauvais traitements à l'égard des animaux de compagnie;
menaces : de blessures adressées à vous, à votre famille ou à vos amis; menaces touchant la garde d'enfants, le statut juridique, le statut d'immigrante ou le parrainage; menaces de divulgation de votre identité de lesbienne contre votre volonté;
exploitation financière : contrôle des finances, vol d'argent, endettement, entraves sur le plan des études ou de l'emploi;
destruction matérielle : destruction de biens ou d'effets personnels;
harcèlement : le fait de suivre une personne, de se présenter tout à coup à son lieu de travail ou chez elle, d'appeler fréquemment cette personne, sa famille, ses amis ou ses collègues ou de leur envoyer souvent du courrier.
II n'existe pas de statistiques fiables qui indiquent clairement la portée de ce problème. Des études ont essayé de cerner l'incidence de la violence chez les lesbiennes, mais ces résultats ne sont pas très cohérents. Les lesbiennes doivent souvent s'en remettre à des rapports anecdotiques pour bien saisir l'étendue de la violence dans la communauté lesbienne. Les résultats de notre enquête indiquent que 66 % (125 des 189 répondantes) avaient entendu parler de lesbiennes qui avaient été maltraitées par leur compagne.
On note que 37 des 189 répondantes se percevaient comme ayant subi des mauvais traitements. Il s'agissait, de façon prédominante, de différentes formes de violence psychologique ou affective. Parmi ces mêmes répondantes, 20 signalaient l'un ou l'autre type d'agression physique par une partenaire, et quatre femmes disaient avoir été victimes d'agressions sexuelles dans le couple.
Chez les femmes qui admettaient avoir connu des mauvais traitements dans leurs relations, 38 % avaient consulté une conseillère pour savoir comment réagir face à la violence. Cependant, rares étaient celles qui avaient fait appel à des services traditionnels sur le plan médical, social ou juridique. Par exemple, aucune des répondantes ne s'était tournée vers les lignes d'écoute téléphonique, les refuges ou la police. Seules six femmes (16 %) parmi celles qui avaient reconnu des manifestations de violence dans leurs relations avaient cherché de l'aide auprès des services médicaux et juridiques. La majorité des répondantes déclaraient que les responsables et intervenants des services sociaux, des services de santé et de la police devraient être formés afin de pouvoir répondre à ces problèmes et situations.
La majorité des répondantes de notre enquête étaient des lesbiennes sans handicap physique, de race blanche et de classe moyenne. Cet échantillon n'est pas représentatif de la diversité culturelle et socioéconomique que l'on retrouve chez les lesbiennes. En outre, cet échantillon restreint ne nous fournit pas suffisamment de renseignements pour que nous puissions formule
Belle brune se fait défoncer le cul
Rousse sauvage adore la sodomie
Lesbiennes prouvent qu'elles connaissent leur affaire

Report Page