Qui veux se faire prendre 🍆💩🍑

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Qui veux se faire prendre 🍆💩🍑

                        
L’ÉDUCATION SUR LE SEXE À L'ÈRE DU NUMÉRIQUE 🍆💩💩
LE CONSENTEMENT ET LA PRESSION SOCIALE đŸ€šđŸ‘đŸ‘Ž
Une fille en train de prendre un égoportrait assise sur une aubergine géante.
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L’ÉDUCATION SUR LE SEXE À L'ÈRE DU NUMÉRIQUE 🍆💩💩
Mathieu Turbide est debout et souriant.
Francesco MacAllister-Caruso est debout et souriant.
LE CONSENTEMENT ET LA PRESSION SOCIALE đŸ€šđŸ‘đŸ‘Ž
Clara Caudrelier est debout et souriante.
Adeline Guédegbé est debout et souriante.
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Quand recevoir des photos de pĂ©nis et consommer de la pornographie est de plus en plus frĂ©quent, qu'une baise d'un soir se magasine en un clic, que les ITSS deviennent banales ou que la performance et l’accumulation de partenaires prend le dessus sur le plaisir, vivre une sexualitĂ© saine peut s'avĂ©rer complexe pour certains jeunes nĂ©s au tournant du millĂ©naire, aprĂšs les annĂ©es sida (et maintenant la COVID). PlongĂ©e dans l'univers d'une gĂ©nĂ©ration qui a appris Ă  faire l'amour sur Internet et doit se dĂ©patouiller avec le concept de consentement une fois Ă  l’ñge adulte.
Ce contenu présente un langage cru qui pourrait heurter la sensibilité de certaines personnes. Nous préférons vous en avertir.
J’ai rĂ©cemment appris en lisant un livre sur l'anatomie fĂ©minine que mon clitoris pouvait mesurer entre 10 et 13 cm de long. Dans moi? Ça ressemble vraiment Ă  ça? La surprise, toi!
Comment ça se fait qu’à 27 ans je ne connaisse toujours pas ma propre anatomie?
Oui, quand j’étais au secondaire, j’ai appris Ă  enfiler un condom sur un concombre pendant un cours d’éducation sexuelle. Ça m’a fait rire, et mes amis aussi.
Oui, j’ai vu les affiches d’images microscopiques de la syphilis, de la gonorrhĂ©e ou de la chlamydia dans les corridors de l’école. Je les regardais en flĂąnant, entre deux cours, avec un petit sentiment de dĂ©goĂ»t. Je les regardais surtout sans vraiment me sentir concernĂ©e, ni en danger.
Quelques enseignants m’ont parlĂ© de prĂ©vention avant d’avoir une relation sexuelle, du fameux aprĂšs et de ses consĂ©quences. Mais mon plaisir, lui? Mon consentement? Mes prĂ©fĂ©rences? Mon clitoris!
Tout ça pour dire que le pendant , je n’en ai jamais vraiment entendu parler. C’est l’éternel oubliĂ©.
La faute à qui? Mes parents? L'école? La pornographie? Les médias sociaux?
Suis-je la seule Ă  me poser ces questions-lĂ ?
J’ai donc voulu en savoir plus sur la sexualitĂ© des jeunes adultes, de ceux et celles qui sortent de l’adolescence.
Entre les dick pics , le mouvement #MoiAussi, le droit Ă  l'avortement remis en question par certains groupes et politiciens, la vague de dĂ©nonciations, l’explosion des ITSS , notre rapport Ă  la sexualitĂ© a-t-il tant changĂ© depuis l’époque des baby-boomers ?
En novembre 2019, j’ai parlĂ© avec quatre jeunes de diffĂ©rents horizons : Adeline GuĂ©degbĂ©, 21 ans, originaire du SĂ©nĂ©gal; Clara Caudrelier, 21 ans, nĂ©e en France et immigrĂ©e au QuĂ©bec Ă  l'Ăąge de 4 ans; Mathieu Turbide, 19 ans, de Gatineau; et Francesco MacAllister-Caruso, 23 ans, originaire de Hawkesbury. La COVID-19 a retardĂ© la publication de leurs rĂ©flexions et confidences, qui demeurent aujourd’hui tout aussi pertinentes, sinon plus.
Évidemment, ce n'est pas une Ă©tude scientifique, mais une discussion simple, ouverte et sans tabou avec un Ă©chantillon de la jeunesse d'aujourd'hui.
« Le sida a mis un frein, dans les annĂ©es 80, Ă  la rĂ©volution sexuelle qui avait Ă©mergĂ© pendant les annĂ©es 60. Aujourd’hui, les jeunes sont pris entre ces deux pĂŽles. »
« Je ne suis pas le genre de fille qui va fouiller sur Internet. Comment on fait ça? Comment on embrasse? Wikihow. J’ai juste fait : “Tu verras, les autres me l'apprendront sur le tas.” »
Clara, Adeline, Mathieu et Francesco ont beau entretenir de trĂšs bonnes relations avec leurs parents, ce n’est pas vers eux qu'ils ont eu le rĂ©flexe de se tourner Ă  la table au souper lorsqu’ils ont voulu savoir comment pratiquer un cunnilingus ou une fellation.
Ils avaient envie de dĂ©velopper leurs propres intimitĂ© et sexualitĂ© sans avoir l’impression d’entendre la voix et les conseils de leur mĂšre ou de leur pĂšre pendant l’acte.
Leurs parents ont pourtant été présents pour leur donner les notions de base : la protection, la contraception, le consentement, les ITSS , la grossesse. Malgré ça, le pendant est demeuré le grand oublié, encore une fois.
Les quatre jeunes adultes sont aussi unanimes sur un point : les quelques cours d’éducation sexuelle reçus Ă  l’école ne leur ont pas appris grand-chose.
Adeline se considĂšre cependant chanceuse. C’est la seule du lot Ă  avoir eu une enseignante (de français!) qui a dĂ©cidĂ© de parler de sexualitĂ© librement en classe, mĂȘme si ça ne faisait pas partie de son curriculum.
Elle a dit : “OK. Aujourd’hui, vous pouvez me poser toutes les questions possibles sur le sexe, sur sa logistique.” Elle a pĂ©dalĂ©, vraiment en dĂ©tail, sur l’anatomie. Au dĂ©but, c’était un peu akward en classe. Personne ne s’attendait que ce soit aussi raw . Mais Ă  la fin, ça m’a vraiment appris beaucoup de choses. On a eu des conversations sur le cunnilingus , confie-t-elle.
Le manque d’éducation sexuelle dans les Ă©coles, tant du cĂŽtĂ© du QuĂ©bec que du cĂŽtĂ© de l’Ontario, et la petite gĂȘne que nos quatre jeunes adultes se gardent avec leurs parents ont fait en sorte que le web est devenu un Ă©lĂ©ment important, pour ne pas dire fondamental, dans leur apprentissage sexuel.
Les forums, les réseaux sociaux et, évidemment, la pornographie ont façonné l'image qu'ils se sont faite de la sexualité.
Et pas juste de l’acte en tant que tel, mais aussi du corps de l’autre, qui demeurait presque aussi mystĂ©rieux que le secret de la Caramilk.
« L’anatomie fĂ©minine [...], je l’ai apprise quand j’ai pris un cours de soin infirmier dans ma premiĂšre session [au CĂ©gep]. »
Dans le cas de Francesco, qui se dĂ©finit comme queer, les relations entre deux hommes n'Ă©taient tout simplement pas abordĂ©es Ă  l'Ă©cole. Son adolescence s’est avĂ©rĂ©e une pĂ©riode de confusion totale.
On en a parlĂ© super briĂšvement dans mon cours, Ă  l’école, juste pour mentionner qu’il y a des gens qui existent qui sont gais. Pour le reste, c’était vraiment [Ă  moi] de le dĂ©couvrir ou d’en discuter avec mes amis. Mais encore lĂ , je pouvais juste en discuter jusqu’à un certain point, parce qu’ils avaient reçu la mĂȘme Ă©ducation sexuelle que moi , raconte-t-il.
Alors, leur premiÚre fois, ça a ressemblé à quoi?
« Le gars débande jamais, la fille est toujours wet . »
Plus de 42 milliards! C’est le nombre de visites enregistrĂ©es sur le site Pornhub en 2019 pour y visionner les millions de contenus disponibles. C’est l’équivalent de 115 millions de visites par jour.
Le Canada se classe d’ailleurs quatriĂšme dans le palmarĂšs des pays consommateurs. Toujours selon les statistiques compilĂ©es par le site, 48 % d’entre eux ont entre 18 et 34 ans.
La pornographie n’est Ă©videmment pas nĂ©e d’hier, mais elle n’a jamais Ă©tĂ© aussi accessible qu’aujourd’hui, en permanence et sur tous nos Ă©crans.
Regarder de la porno Ă©quivaut souvent, pour les ados, Ă  la premiĂšre incursion dans l’univers de la sexualitĂ©. Clara, Adeline, Mathieu et Francesco ne font pas exception.
Bien qu’ils soient conscients que le contenu des films XXX se situe trĂšs loin de la rĂ©alitĂ©, ils savent aussi que la pornographie a des rĂ©percussions majeures sur leurs attentes et leurs perceptions de la sexualitĂ© sous toutes ses formes.
Pour moi, c’était ça, le sexe. Ce n’est pas du tout ce que je croyais que c’était. [...] “Wow, ils ont du fun en vidĂ©o, et moi, j’en ai pas.” Ç’a tout brisĂ© le rĂȘve , confesse Clara.
Car l’action, quand elle passe de l’écran au lit, peut fausser nos perceptions du corps humain dans son Ă©tat le plus naturel, ont-ils tous les quatre observĂ©.
Si tu regardes de la pornographie, toutes les filles sont Ă©pilĂ©es au grand complet. Les gars, au grand complet. Pas de poils sur le chest , sur les fesses. Nulle part! s’exclame Mathieu.
« Si t’es pas musclĂ©, t’es pas grand, t’es pas si ou ça, tu n’es pas digne ou Ă  la hauteur des autres qui font du porno et ont des relations sexuelles. »
Ça peut possiblement me rendre insĂ©cure, parce que je vois que les filles lĂ -dedans font X, Y, Z choses que, moi, aprĂšs, je pense que je devrais rĂ©pliquer dans mes relations sexuelles. Je suis certaine que ça va dans ce sens-lĂ  aussi pour les hommes. C’est sĂ»r que ça joue, mĂȘme inconsciemment , renchĂ©rit Adeline.
Selon Francesco, la pornographie favorise aussi les stéréotypes de genres en ne montrant pas les différentes formes de corps et de préférences. Tout y est trÚs standardisé.
« En porno, tu favorises l’idĂ©e hypermasculine de c’est quoi, un gars. »
Leur rapport à la pornographie a cependant changé en vieillissant. Ils mentionnent tous tenter d'y accorder beaucoup moins d'importance.
Je n’arrive pas Ă  me sentir en cohĂ©sion avec la pornographie. C’est trop irrĂ©aliste [par rapport Ă  ce que] moi, je vis. Ce n’est plus quelque chose qui m’excite tant que ça , ajoute Mathieu, en couple depuis un an.
Sa sexualitĂ©, comme celle de Francesco, d’Adeline et de Clara, se vit dĂ©sormais dans la confiance et le plaisir mutuels plutĂŽt que dans la performance. Au-delĂ  de l’acte, tous apprivoisent l’intimitĂ©.
Tu peux avoir du cul sans ĂȘtre sensuel, ce qui est beaucoup moins le fun. Être sensuel amĂšne une plus grande intimitĂ©. T’as plus de fun quand il y a de la sensualitĂ© que quand t’es juste lĂ  merci, bonsoir, emboĂźtage et tu rentres Ă  la maison , illustre Clara.
Alors, face à un partenaire qui oublie de prendre une douche ou de s'épiler avant une relation sexuelle, comment réagir?
« La premiĂšre fois que la personne te dit non, c'est non! MĂȘme si t’es en couple. »
Le mot d'ordre quand on parle de sexe, depuis le mouvement #MoiAussi? Le consentement!
Le consentement, c’est la chose la plus importante pour moi, lorsque j’ai une relation sexuelle. [...] C’est la base. La communication est importante, c’est comme ça que toutes les relations devraient commencer , affirme fermement Adeline.
Imposer et respecter ses limites restent encore un dĂ©fi... surtout dans le feu de l’action. Tu es nu(e), dans un lit avec un partenaire. Tu lui as dit oui, mais lĂ , tu n’as plus envie d’aller plus loin. Qu’est-ce que tu fais?
Selon le Code criminel canadien, une personne qui aurait donnĂ© son consentement Ă  l’activitĂ© sexuelle, mais qui change d’idĂ©e, peut le retirer si elle le manifeste par des gestes ou des paroles .
Plusieurs dispositions du Code criminel canadien traitent de la notion de consentement (articles 150.1 (1), 153.1 (2), 265 (3), 273.1 et 273.2). Ainsi, le consentement :
« Il y a eu des fois oĂč j’ai cru vouloir des relations, mais, au final, pas tant que ça. »
Le monde pense que dĂšs que tu enclenches une relation, si tu dis oui au dĂ©but, tu ne peux plus dire non. Mais, des fois, tu penses que tu veux quelqu’un, ça se passe, puis au final, t’es pas super Ă  l’aise. Non, on arrĂȘte ça lĂ  , fait valoir Clara.
Les gars sentent aussi cette pression-lĂ .
Des fois, on se fait forcer, les gars. Est-ce qu’on en parle? Non, parce qu’on est gĂȘnĂ©s. Il faut vraiment arrĂȘter d’ĂȘtre gĂȘnĂ©s avec ces choses-lĂ . Quand tu veux pas, tu veux pas , soutient Mathieu.
C’est sans compter la pression sociale d’avoir une vie sexuelle active, qui vient de partout : du web, de la publicitĂ©, des cĂ©lĂ©britĂ©s. Et, souvent, cette pression provient d’encore plus prĂšs...
T’es pas fiĂšre d’ĂȘtre vierge. Tu veux faire partie de la gang, mais, en mĂȘme temps, tu n’es pas prĂȘte. Tu sais quand les filles parlent du gars d’hier soir, on a fait ça, et toi tu te dis, je ne sais pas de quoi tu parles. Tu te sens exclue , confie Clara.
Cette derniÚre note également une certaine compétition en ce qui a trait au nombre de partenaires. Sans oublier LA liste, qui les compile.
« [La sexualitĂ© des jeunes] est mĂ©ga libĂ©rĂ©e. Un peu trop, des fois. T’es rendue Ă  combien? Je suis rendue Ă  30, 50, 60. Je me disais : “Oups, je suis juste rendue Ă  17. Mais c’est beaucoup!” »
D’ailleurs, Francesco constate que mĂȘme si la communautĂ© LGBTQ est plus sensible au consentement, elle demeure hypersexualisĂ©e, en raison de sa libĂ©ration et de sa reprĂ©sentation dans les mĂ©dias.
« Si t’as pas de relations sexuelles, t’es vu un peu bizarrement. T'es vu comme si tu ne rĂ©pondais pas exactement aux exigences de c’est quoi, ĂȘtre queer. »
La quantitĂ©, c’est une chose. Et la qualitĂ© dans tout ça?
C’est sĂ»r que je sens une pression sur les jeunes d’ĂȘtre actifs sexuellement, surtout Ă  l’ùre de Tinder, Bumble, toutes les dating apps . [...] Ça a vraiment changĂ© de dynamique. Maintenant, c’est comme OK, on couche ensemble, pis c’est ça. Pis genre, si tu veux ĂȘtre dans une relationship, ben, ça va ĂȘtre une autre discussion , prĂ©cise Adeline.
Au final, on peut bien swiper pour avoir une relation sexuelle ou pour ĂȘtre en couple, l’important demeure de se (faire) respecter dans ses dĂ©cisions, pensent nos quatre jeunes adultes.
Êtes-vous plus Tinder, Bumble, Grindr, Hinge? Et envoyer une photo de ses parties intimes à une personne sans sa permission, est-ce que ça fait fi de son consentement?
« Beaucoup plus de gens rĂ©alisent que d’avoir le sida ou d’avoir n’importe quelle ITSS, ce n’est pas la fin du monde. »
D'un cĂŽtĂ©, une rĂ©cente Ă©tude statistique pancanadienne rĂ©alisĂ©e par des chercheurs de l’UniversitĂ© McMaster, en Ontario, dĂ©montre que l’usage du prĂ©servatif est plus important chez les jeunes adultes canadiens – notamment les 18-24 ans – et qu’il tend Ă  dĂ©croĂźtre avec l’ñge.
De l’autre, SantĂ© Canada s’inquiĂšte de la vĂ©ritable explosion des cas d’infection Ă  la chlamydia, particuliĂšrement chez les ados et les jeunes adultes de 15 à 24 ans. En 2015, ils comptaient pour 56,8 % de tous les cas de chlamydia signalĂ©s cette annĂ©e-lĂ , alors qu’ils ne reprĂ©sentaient que 12,6 % de la population.
Non traitĂ©es, la chlamydia comme d’autres ITSS peuvent causer des douleurs chroniques, mais aussi des complications plus graves pour la santĂ©, comme des infections de l'utĂ©rus chez la femme ou de la prostate chez l'homme, des difficultĂ©s pendant les grossesses, voire l'infertilitĂ©.
Clara, Adeline, Mathieu et Francesco ont tous eu des relations sexuelles sans protection, tout en étant trÚs conscients des conséquences possibles.
Ils savent qu’il faut se protĂ©ger
 mais, souvent, la montĂ©e du plaisir devient trop forte et le condom, lui, reste dans son enveloppe.
« On y pense vraiment moins quand c’est dans une relation homosexuelle, du moins entre filles. »
Gars comme fille, on ne fait pas attention. Si c’est la premiĂšre fois que tu couches avec la personne et tu ne la connais pas, bien, protĂšge-toi , rappelle nĂ©anmoins Mathieu.
Les chercheurs de l’UniversitĂ© McMaster soulignent par ailleurs que le fait de porter un prĂ©servatif n’est pas simplement une question de choix individuel, mais un acte social. Le genre, l’orientation sexuelle, le fait d’ĂȘtre en couple ou d’appartenir Ă  une minoritĂ© visible peut aussi influencer la dĂ©cision d'utiliser un condom ou non.
Enfin, il y a aussi que le spectre d’attraper une ITSS potentiellement mortelle s’est attĂ©nuĂ©.
La crise du sida a frappé de plein fouet les années 1980 et 1990, faisant des milliers de morts.
L’arrivĂ©e sur le marchĂ© de nouveaux mĂ©dicaments limitant les dangers liĂ©s au VIH, comme la PrEP (prophylaxie prĂ©exposition au VIH), a eu un impact sur l’utilisation du condom, souligne Francesco.
L’angoisse est maintenant moins prĂ©sente au sein de la communautĂ© LGBTQ.
On a un changement de culture. Ce n’est plus une question d’ĂȘtre impur ou d’ĂȘtre dĂ©gueulasse ou d’ĂȘtre mauvais. C’est maintenant juste une question de : “Ah, j’ai attrapĂ© une maladie quelconque” , explique Francesco.
« Si le sida Ă©tait autant rĂ©pandu que la chlam, sĂ»rement que je me protĂ©gerais tout le temps. Mais une petite chlam [...], c’est quasiment rendu cute, Ă  ce point-ci que ça ne me fait plus peur. »
À l’ùre oĂč l’identitĂ© et l’orientation sexuelle peut se vivre de façon de plus en plus libre pour certains, oĂč les Ă©crans peuvent aseptiser les rapports (y compris intimes) entre les gens, la discussion s’avĂšre primordiale pour comprendre les enjeux et les risques, mais aussi pour apprivoiser et assumer les plaisirs liĂ©s au sexe.
Clara, Adeline, Mathieu et Francesco ont osé parler de sexualité sans tabou. Et vous?

on peut mettre des
nanorobots
dans les tĂȘtes des gens
pour prendre possession de leurs
fonctions motrices de la langue
et ils seraient obligés de réciter
des poĂšmes
on crée par
culture incubatrice en suspension
dans un suc nutritif bien
bien bien bon oui sah miam le régal
des clones d’Aragon (ou bien Paul Eluard comme tu veux)
par milliers
ils traĂźnent dans les villes et les villages
on dirait alors des PNJ
la scĂšne :
Bill Murray
il lit de la poésie en se
grattant le cul
et puis il sent son odeur de cul et il dit
jamais caca il n’y eut plus de poĂ©sie
une sorte de virus web
quand ton ordi le choppe
y’a des tonnes de pop-up qui popin
avec des poÚtes chaud·es de ta région
viens vite les découvrir

une crypto-monnaie
en poésie
faudrait produire un poĂšme
ce serait la monnaie de base
pour acheter des
carambars par exemple

Consulté le 7 septembre 2022 à 18h31 (heure du site).

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