Qui n'aimerait pas se taper une joueuse de tennis

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Par

AFP






le 19.07.2018 Ă  02h34





Lecture 5 min.




A l'Ăąge de 10 ans, quand Kim Eun-hee rĂȘvait d'ĂȘtre une star de tennis, son entraĂźneur l'a violĂ©e pour la premiĂšre fois. Aujourd'hui, elle renonce Ă  son anonymat pour dĂ©noncer les abus sexuels subis en silence par les sportives sud-corĂ©ennes.
L'Ă©lĂšve de primaire ne savait mĂȘme pas ce qu'Ă©taient les relations sexuelles. Mais elle savait qu'elle avait peur quand son entraĂźneur lui ordonnait d'aller dans sa chambre, elle savait la douleur et l'humiliation.
"Il m'a fallu des années pour réaliser que c'était du viol", dit à l'AFP Kim Eun-hee. "Et pendant deux ans, il n'a pas cessé de me violer. Il me disait que c'était un secret entre lui et moi".
A 27 ans, la jeune femme parle pour la premiÚre fois à un média international, balayant son droit à l'anonymat pour dénoncer les agressions sexuelles infligées aux sportives par leurs entraßneurs.
La Corée du Sud est connue pour ses technologies dernier cri et ses stars de la K-pop mais c'est aussi une puissance sportive, l'un des deux seuls pays d'Asie à avoir accueilli à la fois les jeux Olympiques d'hiver et d'été.
C'est un pays relativement petit mais il figure réguliÚrement dans le tableau des dix premiers médaillés olympiques, domine au tir à l'arc, au taekwondo, au patinage de vitesse short-track et cartonne dans les classements féminins du golf.
Mais la société reste profondément patriarcale et hiérarchisée, avec un establishment sportif essentiellement masculin. Les liens personnels sont presque aussi importants que les performances pour forger une carriÚre réussie.
Dans cette sociĂ©tĂ© ultraconcurrentielle oĂč gagner compte plus que tout, nombre de jeunes athlĂštes renoncent Ă  aller Ă  l'Ă©cole et quittent leur famille pour s'entraĂźner avec leurs pairs et leurs coaches, vivant pendant des annĂ©es dans des dortoirs.
Le systÚme des camps d'entraßnement, qui ressemble au modÚle communiste qu'on trouve par exemple en Chine, est réputé avoir permis à la Corée du Sud de se dépasser. Mais c'est aussi un terrain fertile pour les abus, particuliÚrement chez les mineures dont la vie est étroitement contrÎlée par les entraßneurs.
"L'entraĂźneur Ă©tait le roi de mon monde, il dictait tout de ma vie quotidienne, de la façon de faire les exercices au moment oĂč je devais dormir et ce que je devais manger", poursuit Kim. Elle dit aussi avoir Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement frappĂ©e dans le cadre de sa "formation".
Il finit par ĂȘtre renvoyĂ© lorsque des parents s'Ă©taient plaints de son "comportement suspect" mais il changea simplement de centre, sans aucune poursuite judiciaire.
Nombre de victimes gardent le silence car parler signifierait dire adieu Ă  leurs rĂȘves de cĂ©lĂ©britĂ©.
"Celles qui parlent sont ostracisées et harcelées en tant que +traßtres+ qui ont couvert le sport de honte", souligne Chung Yong-chul, professeur de psychologie du sport à l'Université Sogang de Séoul.
Une étude réalisée en 2014 par le Comité olympique et sportif de Corée montrait qu'une sportive sur sept avait subi des abus sexuels l'année précédente mais que 70% n'avaient pas demandé d'aide.
"Les parents de nombreuses victimes mineures renoncent à porter plainte quand un cadre sportif, en général ami de l'agresseur, leur dit: +Vous voulez détruire l'avenir sportif de votre enfant?+", explique Chung Hee-joon, commentateur spécialisé dans les questions sportives.
ParallÚlement, les organisations du sport tentent de dissimuler les comportements abusifs, se bornant à déplacer les auteurs vers d'autres institutions, ajoute-t-il.
"Les associations sportives ferment les yeux tant que les agresseurs parviennent Ă  produire des athlĂštes performants, dans cette quĂȘte aveugle de la mĂ©daille avant tout. Leurs abus sont considĂ©rĂ©s comme un prix insignifiant Ă  payer".
En 2015, l'ancien champion de short-track devenu entraßneur Lee Joon-ho a reçu une simple amende pour avoir peloté à répétition les patineuses de la ville de Hwaseong et harcelé sexuellement une enfant de 11 ans.
Le fléau affecte jusqu'aux plus hauts niveaux.
Choi Min-suk, entraßneur de l'équipe de curling des JO d'hiver 2014, a démissionné aprÚs avoir été accusé de harcÚlement sexuel par les joueuses. Mais il fut ensuite embauché par une autre équipe.
Les abus peuvent aussi ĂȘtre des agressions physiques.
Shim Suk-hee, patineuse de short-track, quatre médailles olympiques à son compteur, dont l'or en relais aux derniers jeux de Pyeongchang, a accusé son entraßneur de l'avoir frappée des dizaines de fois. Elle a dû recevoir des traitements médicaux pendant un mois.
Cho Jae-beom a reconnu l'avoir battue ainsi que d'autres membres de l'équipe nationale pour "améliorer leur performance".
Kim Eun-hee a gagné le bronze en double au festival national du sport sud-coréen mais les halÚtements des sportifs sur le court lui rappelaient son violeur et lui donnaient la nausée.
Elle a continué cependant à jouer au tennis, croisant son agresseur lors d'un tournoi voici deux ans. Ce qui fit ressurgir son traumatisme.
"J'étais horrifiée de voir que mon violeur avait continué à entraßner des jeunes joueuses de tennis pendant plus de dix ans comme si de rien n'était", raconte-t-elle.
"Je me suis dit, +je ne vais pas le laisser continuer Ă  agresser des petites filles+".
Elle a déposé plainte contre son agresseur, qui fut renvoyé en procÚs.
Kim et quatre de ses amies ont témoigné sur les abus sexuels qu'il leur avait infligés. Quand il a été condamné à 10 ans de réclusion en octobre, elle est restée à l'extérieur du tribunal.
"Je n'arrĂȘtais pas de pleurer, j'Ă©tais submergĂ©e par l'Ă©motion, de la tristesse Ă  la joie".
Aujourd'hui retirée de la compétition, elle enseigne le tennis à de jeunes enfants dans une gym municipale.
"Quand je les vois rire et s'amuser en jouant au tennis, cela m'aide à guérir. Je veux qu'ils soient des sportifs heureux, pas comme moi".
"Ça sert Ă  quoi de remporter des mĂ©dailles olympiques et de devenir une cĂ©lĂ©britĂ© sportive s'il faut ĂȘtre frappĂ©e et agressĂ©e pour y parvenir?"


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Publié le 24/05/22 à 09h32
— Mis à jour le 24/05/22 à 10h00

Les instances ont sanctionné le tournoi de Wimbledon, qui est le seul à avoir interdit les joueurs russes et bélarusses de s'aligner en raison de l'invasion de l'Ukraine. Une décision encouragée par les joueurs, qui regrettent cependant de devoir disputer un tournoi qui ne leur permettra pas de récolter les points habituels. Outrées par ces réactions, les Ukrainiennes engagées à Roland-Garros déplorent un manque de soutien de la part du monde du tennis.
La polonaise Iwa Swiatek a porté un petit pin's aux couleurs ukrainiennes sur sa casquette. - Thomas SAMSON / AFP
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Sport La solitude des joueuses ukrainiennes Ă  Roland-Garros

TENNIS La décision des instances de faire de Wimbledon un tournoi sans dotations en points à cause de l'exclusion des joueurs russes met en lumiÚre le sentiment d'abandon des joueuses ukrainiennes depuis le début de la guerre
Un moment poignant comme on n’en vit plus tellement dans le dĂ©cor corsetĂ© des confĂ©rences de presse. Comme prĂ©vu, Lesia Tsurenko n’a pas vu le jour contre l’ouragan Swiatek au premier tour de Roland , lundi, aprĂšs s’ĂȘtre pourtant dĂ©menĂ©e toute la semaine prĂ©cĂ©dente en qualifs. L’Ukrainienne, 104e mondiale, rĂ©pond courageusement Ă  la petite assemblĂ©e, sur un fil entre ce qu’elle veut dire et ce qu’elle peut dire. Alors elle commence par le plus Ă©vident : son malaise permanent, cette culpabilitĂ© qui ne la lĂąche jamais, son envie de rentrer aider son pays et de jouer Ă  la fois.
« Pour vous dire la vĂ©ritĂ©, je ne me sens pas fantastiquement bien en jouant. Je me pose plein de questions, je ne sais pas oĂč aller, oĂč m’entraĂźner, oĂč vivre, est-ce que je dois continuer Ă  jouer, parce que je n’ai plus 20 ans. Je n’ai plus 20 ans et je comprends qu’il y a quelque chose de beaucoup plus important que les matchs de tennis. J’essaie de trouver cet Ă©quilibre entre aller sur le court et s’en moquer complĂštement ou essayer que cela compte. Alors j’y vais, je joue et puis, d’une certaine maniĂšre, je me dis : aprĂšs tout, que je perde ou que je gagne, cela ne compte pas vraiment. »
L’émotion est palpable et l’on ose Ă  peine taper sur notre clavier de peur de dĂ©ranger la jeune femme dans cette introspection douloureuse. Arrive alors ce qu’elle veut vraiment dire : Tsurenko, comme beaucoup de ses compatriotes sur le circuit, est effarĂ©e de la rĂ©action des instances de faire de Wimbledon un tournoi sans points cette annĂ©e. Pourquoi cette sanction ? Le vĂ©nĂ©rable tournoi britannique est le seul des Grands Chelems Ă  avoir dĂ©cidĂ© l’exclusion des joueurs russes et biĂ©lorusses Ă  cause de la guerre en Ukraine, une dĂ©cision jugĂ©e «discriminatoire» par l’ATP et la WTA.
Le circuit n’a aimĂ© ni l’un ni l’autre, et on n’a pas trouvĂ© mieux que John Isner pour rĂ©sumer le bordel ambiant vu du cĂŽtĂ© des joueurs : « Personnellement, je ne suis pas d’accord avec cette dĂ©cision d’interdire les Russes et les BiĂ©lorusses. Je soutiens bien sĂ»r l’ATP parce que je crois que ces joueurs devraient jouer, ils n’ont rien Ă  voir avec l’invasion de l’Ukraine Alors je comprends la dĂ©cision des instances, mais d’un cĂŽtĂ© les points sont importants, c’est notre monnaie Ă  nous ».
Allez, on citera aussi Dominik Thiem, le seul Ă  prendre vaguement un peu de hauteur, mais sans nous faire du Ghandi non plus : « Il y a certains joueurs qui ont beaucoup de points Ă  dĂ©fendre et pour qui c’est trĂšs difficile bien sĂ»r, mais je crois qu’il faut essayer de prendre un peu de recul. Le vrai problĂšme, il ne se trouve pas Ă  Wimbledon, il se trouve en Ukraine oĂč on aimerait retrouver une situation de paix trĂšs rapidement. » Vous trouvez que ça manque d’empathie pour la situation dramatique vĂ©cue par les copains et les copines de vestiaire ukrainiens ? C’est tout le drame d’un circuit qui marche sur la tĂȘte.
Si Roland-Garros , suivant la politique gouvernementale, ne s’est jamais posĂ© la question de renvoyer les Russes Ă  la maison, les obligeant simplement Ă  jouer sous banniĂšre neutre, l’organisation de Wimbledon a indiquĂ© que la seule façon de surseoir Ă  cette interdiction aurait Ă©tĂ© de leur faire signer « une dĂ©claration Ă©crite » contre l’invasion menĂ©e par leur pays. Autant pisser dans un violon, puisque pas un joueur russe n’a pris ce risque, les plus courageux comme Rublev et Medvedev se contenant d’appeler Ă  la paix en chantant du John Lennon tous ensemble. Certains, comme Kachanov, sont mĂȘmes outrĂ©s qu’on leur rabĂąche ce sujet encore et encore. Notre confrĂšre du NY times a pris pour le bataillon au complet :
- « Tu ne me poses mĂȘme pas une question sur mon match, ça ne t’intĂ©resse pas ? »
- « Heu si, j’allais de parler de ton match aprĂšs »
- « Non mais trÚs bien, vas-y pose ta question »
EntrĂ©e en matiĂšre houleuse, heureusement suivie d’un commentaire plus constructif : « J’ai dĂ©jĂ  dit plusieurs fois que j’étais triste de cette dĂ©cision de Wimbledon et que je ne puisse pas jouer lĂ -bas. Nous, on fait notre travail, on essaie d’ĂȘtre professionnels chaque jour, je vous mentirais si je ne disais pas que cette situation ne m’affecte pas. Mais je ne veux pas entrer plus que ça dans la polĂ©mique
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