Quelle importance si on est dans le couloir

Quelle importance si on est dans le couloir




🛑 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI đŸ‘ˆđŸ»đŸ‘ˆđŸ»đŸ‘ˆđŸ»

































Quelle importance si on est dans le couloir
Notre plateforme utilise des cookies à des fins de statistiques, de performances, de marketing et de sécurité. Un cookie est un petit code envoyé par un serveur internet, qui s'enregistre sur votre ordinateur, tablette ou téléphone. Il garde la trace du site internet visité et contient un certain nombre d'informations sur cette visite. Ces données nous permettent de vous offrir une expérience de navigation optimale.
Les cookies nécessaires contribuent à rendre un site web utilisable en activant des fonctions de base comme la navigation de page et l'accÚs aux zones sécurisées du site web. Le site web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies.
Les cookies de prĂ©fĂ©rences permettent Ă  un site web de retenir des informations qui modifient la maniĂšre dont le site se comporte ou s’affiche, comme votre langue prĂ©fĂ©rĂ©e ou la rĂ©gion dans laquelle vous vous situez.
Les cookies statistiques aident les propriétaires du site web, par la collecte et la communication d'informations de maniÚre anonyme, à comprendre comment les visiteurs interagissent avec les sites web.
Les cookies de marketing et communication sont utilisés pour effectuer le suivi des visiteurs au travers des sites web. Le but est d'afficher des publicités qui sont pertinentes et intéressantes pour l'utilisateur individuel et donc plus précieuses pour les éditeurs et annonceurs tiers.
Les cookies non classés sont les cookies qui sont en cours de classification, ainsi que les fournisseurs de cookies individuels.
Les cookies sont des petits fichiers textes qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s par les sites web pour rendre l'expĂ©rience utilisateur plus efficace. La loi stipule que nous ne pouvons stocker des cookies sur votre appareil que s’ils sont strictement nĂ©cessaires au fonctionnement de ce site. Pour tous les autres types de cookies, nous avons besoin de votre permission. Ce site utilise diffĂ©rents types de cookies. Certains cookies sont placĂ©s par les services tiers qui apparaissent sur nos pages. À tout moment, vous pouvez modifier ou retirer votre consentement dĂšs la DĂ©claration relative aux cookies sur notre site web. En savoir plus sur Cairn, comment nous contacter et comment nous traitons les donnĂ©es personnelles veuillez voir notre Politique confidentialitĂ© . Veuillez indiquer l'identifiant de votre consentement et la date Ă  laquelle vous nous avez contactĂ©s concernant votre consentement. Votre consentement s'applique aux domaines suivants : www.cairn-sciences.info, www.cairn-mundo.info, www.cairn.info, www.cairn-int.info
DĂ©claration relative aux cookies mise Ă  jour le 11.8.2022 par Cookiebot






Recherche avancée
help_outline Aide Ă  la recherche


Pas encore enregistré ? Créer un compte


Revues Ouvrages Que sais-je ? / RepĂšres Magazines Mon cairn.info




Accueil
Revues
InfoKara Numéro 2002/1 (Vol. 17) Le soutien de couloir: un soutien...






Le soutien de couloir: un soutien informel destiné aux soignants [*]


Prise en charge par une Ă©quipe mobile de soins palliatifs en milieu hospitalo-universitaire




Suivre cet auteur
Sabine Decamp ,

Suivre cet auteur
SĂ©verine Gaudron ,

Suivre cet auteur
Michel Perrier ,

Suivre cet auteur
Laurence Mitaine ,

Suivre cet auteur
Martine Mervaux ,

Suivre cet auteur
Marie-France Bouglé

Dans
InfoKara
2002/1 (Vol. 17) , pages 16 Ă  19








Précédent






Suivant




Correspondance: SĂ©verine Gaudron, UnitĂ© Mobile de Soins Palliatifs, CHU de Tours, HĂŽpital de l’Ermitage, 2 allĂ©e Gaston PagĂšs, F-37100 Tours.
En 2001, l’équipe s’est Ă©toffĂ©e d’une aide soignante, d’une infirmiĂšre et d’une psychologue.
RĂ©sidente: La Roche, Esvres sur Indre
Cette publication est la plus récente de l'auteur sur Cairn.info.
Psychologue: Unité Mobile de Soins Palliatifs, CHU de Tours
Cette publication est la plus récente de l'auteur sur Cairn.info.
MĂ©decin Praticien Hospitalier: UMSP, CHU de Tours
Les mots et le désordre des choses
Dans
Le Sociographe
2021/2 (N° 74)

Cadre Infirmier: UMSP, CHU de Tours
L'accompagnement des personnes ùgées, quel sens pour les bénévoles ?
Dans
Jusqu’à la mort accompagner la vie
2014/4 (N° 119)

Cette publication est la plus récente de l'auteur sur Cairn.info.
Cette publication est la plus récente de l'auteur sur Cairn.info.





Mis en ligne sur Cairn.info le 01/11/2006



https://doi.org/10.3917/inka.021.0016










Précédent






Suivant





file_download Zotero (.ris)
file_download EndNote (.enw)
open_in_new RefWorks


Distribution Ă©lectronique Cairn.info pour MĂ©decine & HygiĂšne © MĂ©decine & HygiĂšne. Tous droits rĂ©servĂ©s pour tous pays. Il est interdit, sauf accord prĂ©alable et Ă©crit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le prĂ©sent article, de le stocker dans une banque de donnĂ©es ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque maniĂšre que ce soit.


Avec le soutien du
Avec leur soutien






À propos
Éditeurs
Particuliers
BibliothĂšques
Organisations


Abonnement Cairn Pro
Listes publiques
Dossiers
RĂ©seaux sociaux
Contact


Cairn International ( English )
Cairn Mundo ( Español )
Cairn Sciences ( Français )
Authentification hors campus
Aide


Chargement en cours. Veuillez patienter...

Attention,

clear

l'identifiant saisi ne correspond pas Ă  un compte Cairn.info.


Attention,

clear

le mot de passe saisi ne correspond pas au compte Cairn.info.


Attention,

clear

erreur Ă  l'authentification.


Vous n’ĂȘtes actuellement pas connectĂ©(e) en institution.


You might also want to visit our Cairn International Edition .


Tal vez desee visitar también nuestros contenidos en español en Cairn Mundo .

1 L a souffrance des soignants Ă  l’hĂŽpital est dĂ©crite depuis le dĂ©but des annĂ©es 70. Les principaux facteurs incriminĂ©s sont: la charge de travail, le nombre d’accompagnements et de dĂ©cĂšs, le manque de soutien, l’insuffisance de formation et d’informations, le manque de cohĂ©rence des soins, l’incertitude concernant les traitements administrĂ©s, les conflits Ă  l’intĂ©rieur de l’équipe ou avec l’administration, le manque de reconnaissance du rĂŽle ou du travail effectuĂ©, etc. [1, 2]
2 Soutenir les soignants dans leur difficile travail d’accompagnement est indispensable, afin de prĂ©venir le risque d’épuisement professionnel, de les aider Ă  toujours soigner et soulager au mieux les besoins des patients en phase terminale et Ă  Ă©couter les familles tout au long de la maladie. Ce soutien est d’autant plus nĂ©cessaire que l’intensitĂ© Ă©motionnelle de la situation est grande (Ăąge des patients, proximitĂ© relationnelle) et que la durĂ©e de la prise en charge est longue.
3 Nous ne rappellerons pas ici les différents types de soutien que nous proposons et animons, tels que les groupes de parole réguliers et ponctuels (type débriefing), au sujet desquels une large littérature existe déjà.
4 À partir de notre expĂ©rience d’UnitĂ© Mobile de Soins Palliatifs (UMSP) en centre hospitalo-universitaire (composĂ©e Ă  Tours d’une infirmiĂšre et d’un cadre infirmier, d’une assistante sociale, d’une psychologue et d’un mĂ©decin [1] [1] En 2001, l’équipe s’est Ă©toffĂ©e d’une aide soignante, d’une
 ), nous avons la possibilitĂ©, grĂące Ă  notre mobilitĂ©, notre transversalitĂ© et notre pluridisciplinaritĂ©, d’apporter un soutien d’un tout autre genre aux soignants [3]. Nous l’appelons «soutien de couloir» [4], en raison du lieu oĂč il prend naissance. Ce type de soutien prĂ©sente la particularitĂ©, grĂące Ă  son informalitĂ©, de ne pas avoir de cadre en apparence. En rĂ©alitĂ©, celui-ci existe et possĂšde des caractĂ©ristiques bien prĂ©cises que nous allons essayer de dĂ©finir, notamment sa souplesse, paradoxalement nĂ©cessaire Ă  l’existence de ce type de soutien.
5 Dans la littĂ©rature, bien que la souffrance des soignants soit largement dĂ©crite, leur demande d’aide pour eux-mĂȘmes est rare par rapport aux besoins [1]. Nous pensons que le soutien de couloir, grĂące Ă  son informalitĂ©, est une possibilitĂ© pour ceux-ci d’ĂȘtre aidĂ©s. Nous proposons ici une analyse du cadre original de ce type de soutien.
6 Nous venons de rendre visite Ă  une patiente en service d’oncologie et en discutons, dans la salle de soins, avec l’interne la prenant en charge. Une fois cet Ă©change terminĂ©, une autre interne vient nous parler, sans prĂ©ambule, d’un de ses patients. Sa dĂ©marche spontanĂ©e est possible parce que nous sommes connus du service. L’interne nous cite le diagnostic, nous parle du symptĂŽme de la douleur qui la met mal Ă  l’aise, du traitement antalgique qu’elle a mis en place, et de ses doutes quant Ă  la validitĂ© de ce traitement.
7 Pendant toute la conversation, elle s’adresse essentiellement au mĂ©decin de l’UMSP. Il n’y a pas de demande de prise en charge, la discussion s’entame sur le traitement antalgique du patient. Quelle est cette demande de la part de l’interne?
8 Nos hypothĂšses sont les suivantes. Dans ce service, les pathologies sont graves. L’interne peut raconter son action, verbaliser son malaise devant le symptĂŽme qui n’a pas encore cĂ©dĂ©. Ses questions implicites sont: Mes prescriptions sont-elles adaptĂ©es? Dois-je attendre que le traitement agisse ou bien dois-je le changer sans tarder? Cette demande informelle d’ĂȘtre Ă©coutĂ©e pourrait ĂȘtre une façon, pour l’interne, de se protĂ©ger contre la peur d’ĂȘtre jugĂ©e incompĂ©tente (ou trop Ă©motive) si ses doutes Ă©taient formulĂ©s explicitement. Elle s’adresse Ă  un mĂ©decin plus expĂ©rimentĂ© dont l’image la rassure, et dont elle va pouvoir juger la rĂ©action en racontant sa stratĂ©gie antalgique. Elle la remettra en question si cette stratĂ©gie semble discutable.
9 Cette dĂ©marche peut ĂȘtre qualifiĂ©e d’écoute et donc de soutien, car elle a des fonctions de rĂ©assurance, de validation de ses prescriptions et de reconnaissance par un mĂ©decin plus ancien.
10 Monsieur D., 61 ans, insuffisant respiratoire chronique, est hospitalisĂ© en Pneumologie pour des douleurs d’un cancer bronchique en phase palliative. Les diffĂ©rents traitements antalgiques mis en place posent des problĂšmes, soit d’insuffisance d’efficacitĂ©, soit d’effets secondaires trop importants, avec l’apparition notamment, d’un coma hypercapnique dĂ» Ă  l’augmentation des doses de morphine. La douleur le rend rapidement grabataire, alors qu’il Ă©tait jusqu’à prĂ©sent autonome. Le symptĂŽme devenu rĂ©fractaire soulĂšve la question de la sĂ©dation.
11 Lors d’un de nos passages quotidiens, l’infirmiĂšre et l’aide-soignante qui le prennent en charge nous racontent la pression qu’exerce sur elles la famille par ses demandes d’information et de soutien, en raison de son anxiĂ©tĂ© devant la douleur physique et la dĂ©gradation rapide de l’état gĂ©nĂ©ral du patient. Elles ajoutent que la charge de travail est par ailleurs importante en ce moment dans le service.
12 Si nous analysons cette situation, nous nous rendons compte que les facteurs de stress sont trĂšs nombreux: surcharge de travail, nombre important d’accompagnements et de dĂ©cĂšs, souffrance du patient, de sa famille, Ă©chec thĂ©rapeutique, symptĂŽme rĂ©fractaire, incohĂ©rence des soins, problĂšme Ă©thique (la sĂ©dation). Certains soignants se plaignent des conditions de travail du moment et semblent fatiguĂ©s; une infirmiĂšre pleure.
13 Devant ces constats, nos passages deviennent plus frĂ©quents (biquotidiens) et nous restons longtemps Ă  chaque fois. Notre action est de prendre part au soutien de la famille et du patient, d’écouter les soignants raconter leur vĂ©cu, de proposer une discussion sur le problĂšme Ă©thique.
14 Nos interventions auprĂšs des patients ou de leur famille nĂ©cessitent, pour mieux connaĂźtre leurs symptĂŽmes subjectifs (douleur, anxiĂ©tĂ©, souffrance psychologique, etc.) de demander l’avis des soignants sur l’existence, l’intensitĂ©, la nature de ces symptĂŽmes [5]. Nous demandons aussi leur impression sur la cohĂ©rence des soins; nous discutons Ă©galement avec eux des problĂšmes Ă©thiques posĂ©s par certaines situations [1]. Cet Ă©change prenant naissance dans le couloir semble intĂ©resser parfois d’autres soignants qui se joignent au groupe. Des questions sont posĂ©es, des ressentis Ă©voquĂ©s, comparĂ©s, tĂ©moignage d’un besoin de parler. D’autres fois, un soignant Ă  l’écart Ă©voque les problĂšmes qu’il vit dans une situation similaire avec un de ses proches.
15 En partant d’un Ă©change sur la prise en charge palliative d’un patient, les propos glissent trĂšs souvent (voire presque systĂ©matiquement) sur les ressentis des soignants. Nous recevons alors certaines paroles qui peuvent tĂ©moigner de leur souffrance.
16 Comment optimiser cette relation d’aide aux soignants? Peut-on dĂ©finir de façon prĂ©cise un cadre Ă  ce soutien informel?
17 Quatre conditions sont, à notre avis, nécessaires pour que débute le soutien de couloir:
18 Notre mobilitĂ© est un confort pour le soignant qui n’a pas Ă  se dĂ©placer. Ce soutien ne doit pas ĂȘtre Ă©noncĂ© comme tel. En effet, le soignant a du mal Ă  exprimer son besoin d’aide (afficher ouvertement sa souffrance personnelle est difficile pour soi et vis-Ă -vis d’autrui).
19 De plus, le soutien de couloir est optimisĂ© par une intervention en binĂŽme, Ă  plus forte raison s’il est formĂ© de professionnels diffĂ©rents, ce qui permet au soignant d’avoir le choix de son interlocuteur. Le petit groupe qui se crĂ©e est propice Ă  l’échange, plus convivial. Invitant Ă  la confidence, la parole peut ĂȘtre interrompue Ă  tout instant sous «prĂ©texte» de retourner dans les soins. Les soignants se livrent, se dĂ©chargent, tout en se questionnant et rĂ©flĂ©chissant, sans confrontation au reste de l’équipe (cette derniĂšre Ă©tant le plus souvent un frein pour l’expression des ressentis).
20 De façon non spĂ©cifique, il leur apporte selon nous, une Ă©coute, un partage des Ă©motions, mais aussi une valorisation personnelle et professionnelle. En effet, le ressenti des soignants vis-Ă -vis des symptĂŽmes subjectifs des patients ou de la description d’une situation dĂ©licate est primordial pour notre prise en charge globale du patient. Les soignants ont donc un rĂŽle d’informateur, ce qui les valorise. Cette valorisation est amplifiĂ©e par notre extĂ©rioritĂ© car, alors reconnue, leur pratique est validĂ©e au-delĂ  des frontiĂšres du service. De plus, ces discussions interdisciplinaires limitent l’incohĂ©rence des soins, source potentielle de stress pour les soignants. [1, 5]
21 Cette reconnaissance du soignant a donc lieu Ă  plusieurs niveaux:
22 Les soignants expriment parfois des signes de nervositĂ©, de fatigue, des pleurs
 Ils peuvent, Ă  d’autres moments, manifester le besoin de parler d’une situation de crise actuelle, se souviennent d’une situation antĂ©rieure professionnelle ou personnelle, le plus souvent douloureuse, etc. AlertĂ©s par ces indices, nous percevons dans leurs comportements et leurs paroles des signes certains de souffrance. Nous pouvons
Lara Croft baisée sans pitié
Sa mĂšre la pute
Une pipe les yeux bandés

Report Page