Quatuor après la fête au sommet chaude
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IL faisait beau, hier, pour la dix-septième édition de la Fête de la musique, journée créée par Jack Lang en 1982. Il faisait surtout très chaud. Une chaleur caniculaire qui a bien failli voler la vedette à cette fête qui coïncidait aussi avec une belle journée de Coupe du monde.
Car il aura fallu attendre la toute fin d´après-midi pour que les villes et les villages de France se mettent à vivre et à chanter, pour que la capitale se réveille enfin. Comme si tout le monde était resté cloîtré chez soi, à la recherche d´un peu de fraîcheur derrière des volets clos. Comme si tout le monde était parti en week-end ou à la campagne...
Jusqu´à 18 ou 19 heures, presque tous les trottoirs de France étaient déserts ou presque. Rien à voir avec les autres années, avec l´affluence des précédents 21 juin qui voyaient déferler partout dans les rues, les places et les squares, dès l´heure du déjeuner, chanteurs et musiciens de toutes sortes.
Il n´empêche. Si, à Toulouse, Dominique Baudis, le maire de la ville, a préféré reporter l´événement au 11 juillet afin d´éviter des incidents semblables à ceux survenus dimanche dernier à Marseille avant le match Angleterre-Tunisie, si les Champs-Elysées ont été fermés à la musique pour couper court à tout débordement éventuel, la Fête a bel et bien vibré, hier soir. Notamment au quartier Latin.
Tout ne s´est pas forcément passé comme prévu : sur l´esplanade du château de Vincennes, quelques milliers de fans de rap ont conduit, hier après-midi, les vedettes de la techno, qui devaient animer la soirée, à déclarer forfait. Finalement, après le départ, les amateurs de rap, les fans de techno, privés de leurs DJ favoris, ont pu prendre possession des lieux mais on était loin de la cohabitation attendue. Mais, place de la République à Paris, Jimmy Cliff devait attirer, au bas mot, plusieurs dizaines de milliers de personnes pour un concert peuplé de Jamaïquains et de Latino-Américains, dans la foulée du match Jamaïque-Argentine, disputé à 17 h 30 au Parc des Princes.
Une ambiance surchauffée C´est donc dans une ambiance à tout point de vue surchauffée que s´est déroulée cette Fête de la musique d´hier. Une journée que redoutaient, non sans raison, les autorités, à commencer par Jean-Pierre Chevènement, le ministre de l´Intérieur, et Philippe Massoni, le préfet de police. Plus de 1 500 policiers et gendarmes avaient été mobilisés. A Vincennes, ils ont dû faire face à une situation assez tendue. Dans Paris, les patrons des terrasses de café ont dû fermer boutique à 2 heures du matin. Sécurité oblige.
Dans le jardin du Luxembourg, ce petit guitariste s´applique. (Photo LP/Philippe LENGLIN.)
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Jérémy Roy a subi deux chutes sur ce Tour.
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Publié le
27/07/2015 à 08:35
| Mis à jour le
22/02/2018 à 22:31
Le Centre et le Poitou-Charentes comptaient quatre coureurs au départ d'Utrecht, il y a trois semaines. Malgré les chutes, malgré la canicule, les quatre ont vu Paris. Mais ce Tour ne restera pas dans leurs annales personnelles, sauf peut-être Sébastien Chavanel pour avoir fini en dernière position, et donc décroché la symbolique lanterne rouge.
Sylvain Chavanel (IAM, 54 e à 2 h 29'28) : « Ce n'est pas un de mes Tours que je mettrais en avant. C'était un Tour montagneux, difficile. Déjà en pleine forme, il aurait été compliqué car taillé pour des grimpeurs. Alors, là, malade… C'était plus de la survie, mais j'ai compensé en prenant du plaisir d'être dans ce cercle fermé. Car, le Tour, cela reste à part. Et puis, parmi les bons moments, il y a le chrono par équipe où IAM a pris la sixième place et aussi la journée du plateau de Beille que j'ai passée devant. Bien sûr, c'était peut-être mon dernier Tour. Mais, la question ne se pose pas comme cela aujourd'hui. » Jérémy Roy (FDJ, 105 e à 3 h 32'12) : « Un peu comme tous les ans, il y a eu des hauts et des bas. Cette année, je suis tombé à deux reprises. J'ai ressenti les contrecoups de la deuxième chute jusqu'au bout, entre contractures, douleurs d'articulations et même infection fiévreuse. Ce n'était donc pas top, mais d'un point de vue global, je suis satisfait parce qu'avec l'équipe on a su rebondir, jusqu'à la victoire de Thibaut Pinot à l'Alpe-d'Huez. J'ai aussi pris plaisir à être avec lui dans l'échappée de Mende. »
> Critérium de Lisieux mardi, Classique de Saint-Sébastien samedi puis Tour du Limousin et Tour du Poitou-Charentes.
Sébastien Chavanel (FDJ, 160 e à 4 h 56'59) : « Prendre le départ du Tour était déjà un plaisir ; le terminer en offre encore plus. Il a été difficile, comme pour beaucoup de coureurs. Mais la souffrance est inhérente à notre sport, à notre métier. Ce Tour reste positif dans l'ensemble, avec la victoire de Thibaut Pinot samedi. La première semaine a été compliquée, j'aurais aimé qu'elle se déroule plus simplement pour ce qui est de protéger Demare et Pinot, car il y a eu beaucoup de chutes. La deuxième semaine a été meilleure, et dans la troisième, notre persévérance a payé. »
> Pas de calendrier fixé, sauf le Tour du Poitou-Charentes.
Brice Feillu (Bretagne-Séché, 98 e à 3 h 23'11) : « Je m'attendais à beaucoup mieux. Je savais en venant que j'allais être un peu limite physiquement pour la première semaine, j'espérais retrouver mes jambes. J'ai eu un semblant de mieux en début de dernière semaine, mais ce n'était qu'un semblant. L'été me réussit pas trop mal en général mais il faut un peu de réussite, de-ci, de-là. Je suis déçu. Je finis le Tour, c'est toujours un petit plus, mais mon objectif ne se limitait pas à cela. »
> Critériums de Lacq, Castillon et Marcolès, puis Tour de l'Ain et Tour du Limousin.
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Publié le
27/07/2015 à 08:35
| Mis à jour le
22/02/2018 à 22:31
Le Centre et le Poitou-Charentes comptaient quatre coureurs au départ d'Utrecht, il y a trois semaines. Malgré les chutes, malgré la canicule, les quatre ont vu Paris. Mais ce Tour ne restera pas dans leurs annales personnelles, sauf peut-être Sébastien Chavanel pour avoir fini en dernière position, et donc décroché la symbolique lanterne rouge.
Sylvain Chavanel (IAM, 54 e à 2 h 29'28) : « Ce n'est pas un de mes Tours que je mettrais en avant. C'était un Tour montagneux, difficile. Déjà en pleine forme, il aurait été compliqué car taillé pour des grimpeurs. Alors, là, malade… C'était plus de la survie, mais j'ai compensé en prenant du plaisir d'être dans ce cercle fermé. Car, le Tour, cela reste à part. Et puis, parmi les bons moments, il y a le chrono par équipe où IAM a pris la sixième place et aussi la journée du plateau de Beille que j'ai passée devant. Bien sûr, c'était peut-être mon dernier Tour. Mais, la question ne se pose pas comme cela aujourd'hui. » Jérémy Roy (FDJ, 105 e à 3 h 32'12) : « Un peu comme tous les ans, il y a eu des hauts et des bas. Cette année, je suis tombé à deux reprises. J'ai ressenti les contrecoups de la deuxième chute jusqu'au bout, entre contractures, douleurs d'articulations et même infection fiévreuse. Ce n'était donc pas top, mais d'un point de vue global, je suis satisfait parce qu'avec l'équipe on a su rebondir, jusqu'à la victoire de Thibaut Pinot à l'Alpe-d'Huez. J'ai aussi pris plaisir à être avec lui dans l'échappée de Mende. »
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Brice Feillu (Bretagne-Séché, 98 e à 3 h 23'11) : « Je m'attendais à beaucoup mieux. Je savais en venant que j'allais être un peu limite physiquement pour la première semaine, j'espérais retrouver mes jambes. J'ai eu un semblant de mieux en début de dernière semaine, mais ce n'était qu'un semblant. L'été me réussit pas trop mal en général mais il faut un peu de réussite, de-ci, de-là. Je suis déçu. Je finis le Tour, c'est toujours un petit plus, mais mon objectif ne se limitait pas à cela. »
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