Quand le weekend rime avec la levrette et le cunnilingus

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Publié le

28/05/2017 à 08:30
| Mis à jour le

22/02/2018 à 22:10



La Pagode de Beauval, un complexe hôtelier qui appartient au ZooParc du même nom.

© (Photo archives NR)

Le monde de l’hébergement était en émoi pour le pont de l’Ascension, avec cette année deux catalyseurs supplémentaires : la météo et les Goldwing.
Difficile de trouver une place où dormir en Loir-et-Cher ce week-end, tous les établissements étaient pleins à craquer et les sites internet spécialisés n'étaient d'aucune aide sur le sujet. Rien de surprenant pour le mois de mai, un mois gruyère qui ravit les enfants mais aussi les sites touristiques et leur pendant de nuitées : les hôtels et les campings.
L'exemple le plus flagrant est sans surprise le ZooParc de Beauval et ses trois complexes hôteliers. Que ce soit pour le 1 er mai, le 8 mai, ou le pont de l'Ascension, les 240 chambres et les 16 appartements étaient loués depuis trois mois au moins. Ce sera d'ailleurs le cas « pour tous les samedis jusqu'en juillet », confie l'un des agents de réservation , une constante « bien que les séjours en semaine aient baissé ». Il remarque à ce titre que les clients viennent en famille et souvent en voiture ou en bus étant donné la « difficulté pour être desservi en train ».
" Les touristes aussi ont besoin des trains "

Sur cette dernière position, Gisèle Klein, responsable de l'hébergement de l'Hôtel club vacancielde La Ferté-Imbault – complet également – trouve quant à elle que « le département est plutôt facile d'accès » , bien que pour les jours fériés et les week-ends la cadence baisse : « Il faudrait que la SNCF se rende compte que les touristes aussi ont besoin de prendre le train. »
Du côté d'Yvoy-le-Marron au Logis hôtel Le Cheval Blanc, les chambres n'étaient pas encore toutes louées mais les appels allaient bon train, « même jusqu'à 23 h 30 » mercredi , explique un peu agacée la responsable de l'hôtel. Une difficulté qui ne la ravit pas : « Dans notre métier on a besoin de prévisibilité, or en fonction de la météo, les gens viennent le jour même et c'est positif, mais ils peuvent aussi annuler. »
Un autre domaine est encore plus sensible aux caprices du mercure : les campings. La tendance montre que les locations de mobile-homes sont complètes pour ce genre de fins de semaine, alors que les emplacements nus qui accueillent les tentes sont une part variable, objet des réservations de dernière minute. Une vérité confirmée par Évelyne Bouldouin, des Alicourts Resort de Pierrefitte-sur-Sauldre, à la frontière du Cher, dont les 560 emplacements avaient trouvé des invités et qui précise : « Si on avait pu, on aurait loué deux fois ». Tout était présent pour faire de l'Ascension un week-end exceptionnel en Loir-et-Cher : un pont de quatre jours, le beau temps et pour finir le rassemblement de motos Goldwing de Vendôme. Marion Hodier, gérante de la Bonne Aventure de Thoré-la-Rochette, en a d'ailleurs expérimenté les effets ; interrogée jeudi, elle était heureuse de recevoir des appels : « Les campings de Vendôme sont pleins ! ».
La décision de la SNCF de supprimer, pour cause de travaux, tous les TER entre Paris et Blois pendant plusieurs longs week-ends, dont celui de l'Ascension, avait fait grincer des dents nombre de prestataires de tourisme du département. A écouter ceux-ci, choisir le train pour passer un week-end en Loir-et-Cher n'est, en temps normal, déjà pas très facile, faute d'une cadence de desserte suffisante (lire ci-contre). Au vu de l'affluence croissante de certains sites touristiques – le zoo de Beauval a franchi le cap record vendredi des 27.000 visiteurs ! –, on se dit pourtant qu'il y aurait moyen de développer des formules incluant le rail. Mais force est de constater que la SNCF ne montre pour nos attraits touristiques guère d'entrain.

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Le monde de l’hébergement était en émoi pour le pont de l’Ascension, avec cette année deux catalyseurs supplémentaires : la météo et les Goldwing.
Difficile de trouver une place où dormir en Loir-et-Cher ce week-end, tous les établissements étaient pleins à craquer et les sites internet spécialisés n'étaient d'aucune aide sur le sujet. Rien de surprenant pour le mois de mai, un mois gruyère qui ravit les enfants mais aussi les sites touristiques et leur pendant de nuitées : les hôtels et les campings.
L'exemple le plus flagrant est sans surprise le ZooParc de Beauval et ses trois complexes hôteliers. Que ce soit pour le 1 er mai, le 8 mai, ou le pont de l'Ascension, les 240 chambres et les 16 appartements étaient loués depuis trois mois au moins. Ce sera d'ailleurs le cas « pour tous les samedis jusqu'en juillet », confie l'un des agents de réservation , une constante « bien que les séjours en semaine aient baissé ». Il remarque à ce titre que les clients viennent en famille et souvent en voiture ou en bus étant donné la « difficulté pour être desservi en train ».
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Du côté d'Yvoy-le-Marron au Logis hôtel Le Cheval Blanc, les chambres n'étaient pas encore toutes louées mais les appels allaient bon train, « même jusqu'à 23 h 30 » mercredi , explique un peu agacée la responsable de l'hôtel. Une difficulté qui ne la ravit pas : « Dans notre métier on a besoin de prévisibilité, or en fonction de la météo, les gens viennent le jour même et c'est positif, mais ils peuvent aussi annuler. »
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La décision de la SNCF de supprimer, pour cause de travaux, tous les TER entre Paris et Blois pendant plusieurs longs week-ends, dont celui de l'Ascension, avait fait grincer des dents nombre de prestataires de tourisme du département. A écouter ceux-ci, choisir le train pour passer un week-end en Loir-et-Cher n'est, en temps normal, déjà pas très facile, faute d'une cadence de desserte suffisante (lire ci-contre). Au vu de l'affluence croissante de certains sites touristiques – le zoo de Beauval a franchi le cap record vendredi des 27.000 visiteurs ! –, on se dit pourtant qu'il y aurait moyen de développer des formules incluant le rail. Mais force est de constater que la SNCF ne montre pour nos attraits touristiques guère d'entrain.

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