Quand le sexe à plusieurs devient une évidence

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Quand le sexe à plusieurs devient une évidence
La non-monogamie consentante, c’est quoi? – Le sexe et les gars bi
2075, rue Plessis, local 207
Montréal, Québec, Canada 514-521-7778
Gars bisexuel et polysexuel, pair aidant et éducateur en sexualité
Réalisé avec le soutien du programme Champions communautaires de RÉZO
Ceci est une version censurée de l’article; elle contient quand même du langage cru par rapport au sexe. La version originale contenant des images sexuellement explicites se trouve ici .
Plusieurs personnes ont des relations amoureuses ou sexuelles qui dévient du script de « couche avec juste une personne, sois en amour avec juste une personne », ce qu’on appelle la monogamie. Bien que la majorité des personnes bisexuelles, polysexuelles ou pansexuelles (les personnes « bi+ », pour faire plus court) souhaitent des relations monogames, nous bâtissons plus souvent que les monosexuels (le monde qui n’est attiré que par un seul sexe ou genre) des relations qui sortent de ce moule [en anglais]. Parlons donc de non-monogamie consentante (aussi appelée non-monogamie éthique).
Note sur les pronoms et les genres que j’emploie : Garder le genre neutre en français est un crisse de chiard. Je vais alterner le genre des pronoms pour équilibrer le texte et mettre en évidence la diversité des genres des personnes avec lesquelles on peut sortir. J’utilise aussi une formulation « un-e chaud-e amant-e » pour les mêmes raisons.
Consentante, ça veut dire que tout le monde est d’accord
Tu peux avoir plusieurs partenaires sexuel-les, comme tu peux être en amour avec plusieurs personnes, le tout en même temps. C’est la vie que mènent beaucoup de gens, qui s’y épanouissent. Personne ne se fait « tromper », parce que ces gens discutent de ce qui se passe avec leurs partenaires, sont honnêtes quant à leurs besoins et font de leur mieux pour respecter chaque personne que ça touche. Donc, tout le monde est d’accord qu’il y ait d’autres gens dans le décor, avec le degré d’intimité de ces relations et le le rythme auquel elle progressent, puis avec la manière dont le monde se traite.
La communication est essentielle dans n’importe quelle relation et encore plus quand t’es non-monogame. Elle vous permet d’avoir au clair vos limites et vos attentes, de faire le point sur comment chaque personne se sent et de faire face aux moments difficiles. L’insécurité et la jalousie, ça arrive. Ce sont des émotions normales que tout le monde vit à un moment donné et il y a des manières saines de dealer avec : par l’introspection, en en parlant avec tes partenaires et en vous rassurant les un-es les autres quand c’est nécessaire (et quand ça l’est, c’est correct de demander d’être rassuré-e). Mais pratiquer la non-monogamie éthique, ça peut vouloir dire que voir un-e de nos partenaires tripper avec quelqu’un d’autre nous fait tripper aussi. C’est un sentiment qui s’appelle la compersion (du mot « compère »).
Il y a des gens qui ont eu honte toute leur vie d’être incapables d’être de bon-nes partenaires monogames. Ces personnes ont du désir pour d’autre monde et peuvent sauter d’une relation à une autre ou même « tromper » leur partenaire; tu te reconnais peut-être là-dedans. Un jour, ces gens apprennent que la non-monogamie consentante est possible et ça change tout.
Plusieurs hommes bi+ entament une relation à long terme avec une femme quand ils sont jeunes, parfois dans l’espoir que ça va faire disparaître leurs attirances pour les gars ou que ça va leur donner une raison de ne jamais leur faire face. Des années plus tard, ils réalisent qu’ils n’ont jamais eu la chance de vraiment explorer leur sexualité. Ceci étant dit, plusieurs personnes monosexuelles se retrouvent dans une situation semblable quand elles se sont engagées jeunes dans une relation sexuellement exclusive : on n’a pas le monopole sur avoir envie de coucher avec toutes sortes de gens. Par contre, être bi, pan ou polysexuel teinte la situation. Ces gars peuvent avoir à faire leur coming out à leur conjointe et à entamer au même moment une conversation sur la possibilité de coucher avec d’autres hommes. Vu que la plupart du monde en connaît peu sur la non-monogamie consentante et qu’on nous a appris depuis l’enfance que supposément seule la monogamie est acceptable puis essentielle pour prouver notre amour à notre partenaire, ces conversations tournent souvent mal. Souvent, explorer notre sexualité avec d’autre monde est impossible parce que notre partenaire a besoin d’être monogame pour être bien dans la relation, comme c’est le cas pour la plupart des gens, et c’est correct. Pour d’autres cependant, c’est rassurant de découvrir ce que la non-monogamie éthique implique et les formes qu’elle peut prendre.
D’autres gars et personnes non-binaires ont eu un parcours – souvent par une identité polysexuelle, pansexuelle ou queer – où la norme était de rejeter l’hétéronormativité (le package deal de ce qui est « normal » tel que décidé par les hétéros). Beaucoup de monde voit la monogamie et l’exclusivité sexuelle – ou à tout le moins se conformer à celles-ci sans avoir examiné avec sérieux les autres possibilités – comme hétéronormatives. C’est donc courant pour ces gens de pratiquer la non-monogamie consentante (quoique que plusieurs préfèrent être monogames malgré tout). Mais même ces personnes queer et non-monogames doivent apprendre à quelque part comment ça fonctionne, vu que peu d’entre nous ont grandi avec des modèles sains de non-monogamie dans nos vies.
La non-monogamie, ce n’est pas la même chose pour tout le monde
La non-monogamie peut prendre toutes sortes de formes. C’est important de clarifier dès qu’on entame cette conversation ce qui est réellement sur la table. Après tout, ton partenaire pense peut-être que t’as envie de coucher avec du monde à droite et à gauche quand tout ce que tu veux, c’est pouvoir ramener un mec dans votre lit pour un trip à trois juste une fois. C’est plus facile de jaser de tout ça avec un peu de vocabulaire, donc voici quelques concepts-clés.
Monogamie en série : Pendant les premiers mois d’une relation, on se sent euphorique : on appelle ça l’énergie de la nouvelle relation (ENR). Certaines personnes ont de la misère au moment (normal) où le high passe et où la relation devient plus paisible. Elles rompent à ce moment et filent vers la prochaine personne excitante qui se pointe, ou bien elles restent dans la relation jusqu’à ce qu’elles développent un kick sur quelqu’un d’autre. Elles interprètent mal les nouveaux sentiments – et le changement de leur intensité – comme voulant dire qu’elles ne sont plus en amour avec leur partenaire actuel, vu que l’ENR est passée, et le laisse pour la nouvelle personne. On appelle ça la monogamie en série.
« Monogames ou presque » : Il y a des gens dont la relation est principalement monogame, mais avec quelques exceptions. Peut-être que c’est correct de necker avec du monde ou de les sexter, tant que ça ne va pas plus loin que ça. Peut-être que vous vous gâtez une fois de temps en temps avec un trip à trois sans attache. Mais en dehors de tout ça, vous êtes amoureusement et sexuellement exclusifs.
Relations ouvertes : C’est un terme qui couvre beaucoup de terrain : en général, ça veut dire que vous en êtes arrivé-es à une entente quelconque pour coucher avec d’autres personnes sans créer d’attachements amoureux. Des fois, c’est juste des trips à trois avec ta partenaire principale présente. D’autres fois, c’est avoir la permission de coucher avec d’autre monde tant que ton chum n’en entend pas parler. Pour certaines personnes, il y a peu de limites sur avec qui tu peux coucher si tu demandes la permission à ta partenaire habituelle en premier et que vous faites le point régulièrement sur vos sentiments.
Polyamour : Le polyamour implique d’avoir plus d’un partenaire amoureux. Les relations polyamoureuses ne sont pas nécessairement ouvertes : parfois, le sexe n’est permis qu’avec des amant-es pré-établies et personne d’autre, ce qu’on appelle la polyfidélité. Souvent cependant, les relations polyamoureuses sont ouvertes sexuellement d’une manière ou d’une autre. Les relations poly ont toutes sortes de configurations : ton partenaire pourrait aussi être mon partenaire, ou pas, et la profondeur de chaque relation varie. Certaines personnes font une distinction entre des partenaires primaires et secondaires, d’autres rejettent la hiérarchisation des relations. Parfois ce sont des relations où il y a du sexe de groupe entre amant-es, d’autres fois ce sont des relations où ça ne se produit jamais. Quand tu n’es pas en relation amoureuse avec la partenaire de ta partenaire, on dit de cette personne qu’elle est ton métamour. Il y a des métamours qui vont te laisser tiède, mais ils deviennent souvent des amis et peuvent former une sorte de famille élargie. Un réseau de différent-es partenaires, on appelle ça un polycule (pense « molécule »).
Polyamour solo : Il y a du monde qui choisit d’avoir plusieurs partenaires, mais de rester libre des enchevêtrements comme emménager ensemble, fusionner les finances ou devenir partenaires de vie. Ces gens ont bel et bien des sentiments profonds envers leurs partenaires, mais choisissent aussi de garder leur autonomie.
Ceci est la plus simple des introductions à la non-monogamie consentante : il y a des livres entiers sur le sujet. Si ton partenaire et toi pensez ouvrir votre relation, je vous conseille de lire ensemble un bon livre sur le sujet, qui va aborder la plupart de vos peurs, déclencher des conversations importantes et vous fournir les outils dont vous aurez besoin pour éviter des pièges. Ça vous aidera à faire de la non-monogamie consentante la merveilleuse expérience qu’elle peut devenir. Voici quelques recommandations.
L’éthique des amours plurielles , de Dossie Easton et Janet W. Hardy (l’édition française antérieure s’appelait La salope éthique ), est la version française du grand classique anglais sur la non-monogamie consentante : The Ethical Slut . C’est un manifeste pro-plaisir et pro-liberté dans les relations. Je l’adore et c’est une excellente ressource, mais il y a du monde qui préférera un livre moins subversif.
Vertus du polyamour : La magie des amours multiples , d’Yves-Alexandre Thalmann.
Opening Up: A Guide to Creating and Sustaining Open Relationships , https://www.goodreads.com/book/show/1128665.Opening_Up de Tristan Taormino. C’est le livre que je recommande aux gens (qui lisent l’anglais) qui pensent à ouvrir leur relation mais hésitent encore, ou bien qui ont décidé de se lancer et veulent en apprendre plus.
r/polyamory sur Reddit [en anglais]
r/nonmonogamy sur Reddit [en anglais]
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Publié le
16/09/2017 à 21:00 , mis à jour le

18/09/2017 à 09:26








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La première fois homosexuelle n'est pas forcément une expérience stressante, bien au contraire.
"Ma première fois avec une fille, c'était à 17 ans. Avec un garçon, à 23", raconte Jean, 30 ans. Il n'est pas le seul à avoir vécu une "deuxième première fois". Lisa, 30 ans, est bisexuelle et a à peu près suivi une trajectoire similaire: 17 ans pour sa première fois avec son petit copain de l'époque, 26 ans pour celle avec une fille. 

Durant toute sa jeunesse, Jean s'est intéressé aux filles. Il sortait avec, couchait avec, y trouvait du plaisir et était "sincère" dans ses sentiments. Un apparent paradoxe qui a une explication, selon Natacha Chetcuti-Osorovitz, enseignante-chercheure à Centrale Supélec et auteure de l'ouvrage Se dire lesbienne. Vie de couple, sexualité et représentation de soi (éd. Payot). "On n'a pas forcément une conscience absolue de sa sexualité et encore moins de son appartenance minoritaire", explique-t-elle, notamment parce qu'il existe une "contrainte à l'hétérosexualité" intériorisée de manière plus ou moins consciente dès l'adolescence. 

Dans le cas de Jean, il a fallu qu'un jeune homme le drague pour qu'il réalise, à 20 ans, qu'il pouvait non seulement plaire aux hommes mais que l'inverse était aussi vrai. "Ma réaction n'a pas été: 'C'est un garçon, ça ne m'intéresse pas', mais 'ce garçon-là ne me plaît pas'. Je me suis alors dit que, dans l'absolu, d'autres garçons pouvaient me plaire. Je n'y avais jamais pensé mais pourquoi pas? C'est comme si j'avais vécu avec des lunettes qui n'étaient pas à ma vue depuis des années et que je les enlevais. Tout à coup, tout me paraissait plus clair." 

Il a pourtant attendu trois ans avant de franchir le pas. "Le processus qui va du premier sentiment homosexuel au premier contact et au moment où [la personne homosexuelle] assume pleinement son orientation s'étale presque toujours sur plusieurs années", pointait dès 1982 Michael Pollack, dans un article intitulé L'homosexualité masculine, ou le bonheur dans le ghetto? 

"Se sentir attiré pour la première fois par quelqu'un de son sexe, c'est une expérience assez folle, relate Jean. La première fois que j'ai commencé à regarder des garçons et qu'ils m'ont renvoyé des regards, j'étais terrifié." C'est aussi ce que relève Natacha Chetcuti-Osorovitz dans un article co-écrit avec Gabriel Girard dans la revue Interrogations. "Se découvrir attiré-e par une personne du même sexe, c'est faire l'expérience de la différence, avant même d'avoir vécu une première relation affective ou sexuelle." 

Mais ce n'est pas pour autant que cette nouvelle perte de virginité devient compliquée. Lisa évoque "une sensation de justesse" pendant ce premier rapport homosexuel. "Cela m'a confortée dans ce que j'étais en train de faire." Anne, 28 ans, avait conscience depuis longtemps d'être pansexuelle -c'est-à-dire être attiré par une personne indifféremment de son sexe anatomique ou de son genre- mais n'a fait l'amour avec une fille qu'à 20 ans révolus, contre 14 pour sa première fois avec un garçon. "C'était très spontané, mais pas maladroit", confie-t-elle. 

Idem pour Jean. "C'était très naturel, une évidence. On dit que, le sexe, c'est avant tout psychologique, que le corps se libère si le cerveau se libère. Pour moi, c'était particulièrement vrai et frappant. J'y pensais depuis des mois et j'y suis allé franco, sans hésitation. Quand je lui ai dit après coup que c'était ma première fois avec un homme, il n'a pas voulu pas me croire." 

Cette harmonie sexuelle malgré la nouveauté de l'acte peut venir de l'âge. Avec le temps, on est souvent plus à l'aise avec son corps et on a davantage confiance en soi. "À 17 ans, on est timide, on n'ose pas trop, souligne Jean. Là, à 23 ans, c'était une toute autre ambiance. C'était beaucoup moins chaotique." 

Lisa, "angoissée par les conseils de [ses] copines" lors de sa première fois avec un garçon, n'a pas ressenti de stress lors de sa première relation homosexuelle: "Si j'ai eu peur, cela n'a duré que trois secondes. À partir du moment où on s'est embrassées, je n'ai pas hésité. Elle était au courant que c'était ma première fois avec une fille et que c'était important pour moi. Elle m'a mise à l'aise, sans me juger, sans me forcer." De quoi relâcher la pression. "Je me doutais bien que je n'étais pas le meilleur des coups, continue Lisa. Mais j'allais lui faire plaisir même si ce n'était pas de façon originale. J'ai suivi mes envies, je me suis écoutée." 

Cette focalisation sur son ressenti s'explique. "Être gay, c'est déjà sortir de la norme. Passée cette barrière, tout devient possible, sans gêne. Cette idée m'a aidé à avoir une sexualité libérée, dès la première fois", note Jean. "La grande différence, c'est que la sexualité hétéro est extrêmement codifiée, elle contient parfois un script qui prescrit des actes avec, à l'épicentre de la relation sexuelle, le coït , explique Natacha Chetcuti-Osorovitz. Chez les lesbiennes par exemple, il n'y a pas ce codage-là, tout compose la scène sexuelle, il n'y a pas d'un côté les préliminaires et de l'autre le reste." 

C'est bien ce que décrit Anne. "Il n'y a pas de tutoriel pour apprendre à mettre des doigts à une nana, ou alors il faut les chercher. Ayant grandi avec les vidéos YouPorn , j'avais l'impression qu'il y avait un cahier des charges pour coucher avec homme: baisers avec la langue, fellation, pénétration. Là, c'était feutré, j'étais plus dans l'abandon, moins dans le mode d'emploi, je me focalisais davantage sur mon ressenti." 

Résultat: on a beau se retrouver face à un corps du même sexe, que l'on est censé connaître davantage, ce qui peut rendre plus confiant dans sa capacité à procurer du plaisir, on reste dans la découverte sensorielle. "Je me souviens d'une fille, j'étais sa première, raconte Anne. Elle s'est exclamée: 'Han, mais tu as des seins !'" Évidemment, ça changeait des torses masculins. Et cet éventuel étonnement ne fait qu'ajouter au plaisir. "Je n'avais jamais senti une peau aussi douce que la mienne, une peau de fille", se souvient Lisa. 

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