Quand deux hommes soumettent des twinks

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Dans un autre siĂšcle, FrĂ©dĂ©ric Mitterrand et Camille Pascal se seraient sans doute provoquĂ©s en duel. Puisque nous sommes en 2014, l’ancien ministre de la Culture de Nicolas Sarkozy et le conseiller Ă©lysĂ©en de l’ex-prĂ©sident de la RĂ©publique, en charge des mĂ©dias, ont choisi une arme civilisĂ©e pour rĂ©gler leurs diffĂ©rends : les mots. Cela n’empĂȘche pas nĂ©anmoins le sang de couler...
Dans son livre La RĂ©crĂ©ation , sorti cet automne, oĂč il rapporte son quotidien rue de Valois, FrĂ©dĂ©ric Mitterrand ne cache pas le peu d’estime qu’il porte Ă  Camille Pascal. Il juge que les discours qu’il rĂ©dige pour le prĂ©sident ne sont que « pathos ». Il dĂ©crit ses coups bas, comme ce dĂ©jeuner avec des historiens que Camille Pascal a organisĂ© pour le chef de l’Etat, oĂč il « n’a rien trouvĂ© de mieux que de ne pas l’inviter ». Il rapporte ce propos de Catherine PĂ©gard, autre conseillĂšre au ChĂąteau: « Camille Pascal fait la gueule dĂšs qu’on parle de toi.»

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Perspectives JET-SET Quand les magnats helvĂ©tiques divorcent Les dĂ©mĂȘlĂ©s conjugaux de deux des hommes d'affaires les plus en vue de Suisse, le roi du nĂ©goce Marc Rich et celui du chocolat Rudolf Spruengli,alimentent les potins et inquiĂštent la Bourse de Zurich
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DANS le collimateur de la justice amĂ©ricaine pour fraude fiscale, Marc Rich se terre depuis plusieurs annĂ©es dans la paisible bourgade de Zoug, en Suisse centrale, oĂč il a Ă©tabli le siĂšge de son empire financier. Sans doute se serait-il bien passĂ© des misĂšres que lui fait son Ă©pouse Denise, dont il s'est sĂ©parĂ© aprĂšs vingt-six ans de mariage. En avril dernier, Mme Rich, qui avait jusqu'alors prĂ©fĂ©rĂ© fermer les yeux sur les incartades de son mari, a engagĂ© une procĂ©dure de divorce. Alors que Marc Rich ne dĂ©sespĂ©rait pas de trouver un arrangement Ă  l'amiable, le conflit d'intĂ©rĂȘts a repris dĂ©but aoĂ»t quand la tĂ©lĂ©vision suisse alĂ©manique a rĂ©vĂ©lĂ© que Denise Rich avait portĂ© plainte non seulement pour adultĂšre mais Ă©galement pour escroquerie, et qu'elle lui rĂ©clamait 500 millions de dollars (1) d'indemnitĂ©s.
Mme Rich reproche Ă  son Ă©poux une liaison avec un ancien mannequin allemand de quarante-trois ans, Gisela Rossi, veuve d'un homme d'affaires italien. Depuis trois ans, cette blonde explosive s'affiche en compagnie de Marc Rich dans les mondanitĂ©s de la jet-set. Initialement, le financier avait offert 5 millions de dollars Ă  son Ă©pouse, puis s'Ă©tait dit prĂȘt Ă  payer davantage. Le dossier fait maintenant l'objet de marchandages entre les avocats du couple tant Ă  Zurich qu'Ă  New-York.
FONDATION Les enjeux sont d'autant plus complexes que Marc Rich se trouve Ă  la tĂȘte d'une fortune Ă©valuĂ©e entre 1,5 et 3 milliards de francs suisses (2). Denise Rich a fait monter les enchĂšres en accusant son mari de l'avoir abusĂ©e lors de la crĂ©ation d'une fondation commune de bienfaisance. A l'en croire, elle aurait Ă©tĂ© seule Ă  libĂ©rer le capital de 50 millions de dollars.
Comme si un malheur n'arrivait jamais seul, les déboires conjugaux de Marc Rich coïncident avec le départ de trois de ses principaux collaborateurs. L'année derniÚre déjà, il s'était séparé des trois derniers membres fondateurs du groupe qui porte son nom et qu'il avait créé en 1974 à Zoug avec d'autres transfuges de la Philipp Brothers, une maison spécialisée dans le commerce des matiÚres premiÚres. Maintenant il a pris congé de Claude Dauphin, chef des opérations pétroliÚres, de Manny Weiss, directeur du bureau de Londres, et surtout de Willy Strothotte, qui passait pour son bras droit. Si les deux premiers s'en sont allés pour des raisons personnelles, des divergences sur la gestion de l'entreprise, voire des rivalités privées seraient à l'origine du départ du troisiÚme.
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Rennes. - s'exposer volontairement et ouvertement au feu de la critique, ce n'est pas une dĂ©marche courante de la part des professionnels de la tĂ©lĂ©vision, souvent taxĂ©s, Ă  tord ou Ă  raison, de vanitĂ©, courageuse et louable a donc Ă©tĂ© l'initiative d'Alain Denvers, rĂ©dacteur en chef des magazines d'information Ă  TF1, du journaliste GĂ©rard Morin, du cadreur GĂ©rard Bernard et de toute l'Ă©quipe technique, auteurs du reportage " la chaĂźne CitroĂ«n " dans le cadre des Mercredis de l'information : ils sont venus regarder l'Ă©mission, mercredi soir 9 mars, avec ceux-lĂ  mĂȘmes qu'ils ont filmĂ©s - la direction et le personnel de l'usine de Rennes-La Janais - et se sont ensuite soumis aux rĂ©actions et questions d'une salle d'environ deux cents personnes.
MĂȘme si l'Ă©quipe de TF 1 a pu tourner librement, pendant trois semaines, dans cet Ă©tablissement de CitroĂ«n - Ă  Aulnay, rĂ©cent thĂ©Ăątre de graves troubles sociaux, l'autorisation a Ă©tĂ© refusĂ©e -, tĂ©moignant en cela d'un certain esprit d'ouverture de la part de la direction, mĂȘme si l'usine rennaise (15 000 salariĂ©s), oĂč il n'y a pas eu de grĂšve depuis 1966, est la plus " sage " du groupe (le monde du 23 fĂ©vrier), ce n'Ă©tait pas Ă©vident : l'intelligent reportage de GĂ©rard Morin et GĂ©rard Bernard Ă©tait sans complaisance (le Monde du 9 mars). Il dĂ©montait bien le " systĂšme CitroĂ«n " avec, notamment, son syndicat maison (la ConfĂ©dĂ©ration des syndicats libres, C.S.L., ex-C.F.T.). Les dĂ©bats pouvaient ĂȘtre houleux.
Alain Denvers et ses collaborateurs s'y attendaient, d'autant plus que c'est la direction de Rennes-La Janais qui en assurait l'organisation matĂ©rielle, dans la salle mĂȘme oĂč elle distribue ses rĂ©compenses annuelles, et que l'assistance Ă©tait trĂšs majoritairement composĂ©e d'adhĂ©rents de la C.S.L. (50 % aux Ă©lections professionnelles contre 25 % Ă  la C.G.T. et 20 % Ă  la C.F.D.T.). Les responsables de TF 1 avaient mĂȘme dĂ» intervenir avant la diffusion de l'Ă©mission pour que quatre dĂ©lĂ©guĂ©s de la C.G.T. soient admis dans la salle au lieu de deux...
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