Quand des stagiaires s'ennuient au boulot

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Quand des stagiaires s'ennuient au boulot
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Mis Ă  jour le 19 novembre 2014 Ă  16:31


Il y a ceux qui ont peur de perdre leur emploi et qui font du zĂšle. Mais il y a aussi ceux dont le mĂ©tier est une passion, ceux qui s’ennuient chez eux, ceux qui ne sont pas du matin
 Comment Ă©quilibrer emplois du temps familial et professionnel, trouver son propre rythme et oser l’imposer ?

Au contraire de Proust, longtemps, Delphine ne s’est pas couchĂ©e de bonne heure. ChargĂ©e de projet, elle se souvient de ses premiĂšres annĂ©es dans la vie active : « Je partais rarement avant 21h30. On Ă©tait quelques-uns dans un silence monacal, avec juste le cliquetis des claviers. » Comme elle, ils sont nombreux Ă  jouer les oiseaux de nuit. Pour autant, difficile de les dĂ©finir. Tout d’abord parce que la notion de dĂ©part tardif est trĂšs relative. « Quitter les lieux Ă  19 heures pour un avocat ou un “conseil”, c’est tĂŽt, relĂšve Denis Monneuse, sociologue, consultant et auteur du SurprĂ©sentĂ©isme, travailler malgrĂ© la maladie (De Boeck, 2013). Dans le secteur industriel en revanche, les lumiĂšres s’éteignent avant. »

Croiser les femmes de mĂ©nage, les gardiens de nuit, se faire accompagner par le service de sĂ©curitĂ© parce que l’entreprise ferme
 Selon le chercheur, la question concerne plutĂŽt les cadres : « Du fait de leurs salaires plus Ă©levĂ©s, ils sont censĂ©s ne pas compter leurs heures », rĂ©sume-t-il. S’ils n’en ont pas l’exclusivitĂ©, les Français sont toutefois champions en matiĂšre de dĂ©part tardif. « Dans la culture anglo-saxonne, l’important est de faire son job, constate le psychiatre Éric Albert , directeur de l’Institut français d’action sur le stress (Ifas), alors qu’en France, il faut montrer que nous en faisons plus que les autres. Celui qui n’est pas dĂ©bordĂ© serait donc nĂ©cessairement “sous-occupĂ©â€. »

Aux États-Unis, si quelqu’un part aprĂšs 18 heures, on lui demande s’il a un problĂšme et on lui propose de l’aider Ă  mieux gĂ©rer son temps. Chez nous, cependant, les esprits progressent. Si les manageurs ont longtemps glorifiĂ© les employĂ©s zĂ©lĂ©s, les entreprises ont rĂ©alisĂ© les risques de dĂ©pression ou de burn-out . « Les suicides chez Renault en 2006 ou chez France TĂ©lĂ©com en 2009 ont donnĂ© lieu Ă  des prises de conscience », souligne Denis Monneuse. Des accords sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ont vu le jour. Pas de rĂ©unions tardives chez les cadres de la SNCF, rĂ©duction de l’ouverture des bĂątiments chez Renault ou dĂ©sactivation des badges chez Volkswagen


Au-delĂ  des risques, les dirigeants perçoivent aussi que « prĂ©sentĂ©isme » ne s’accorde pas forcĂ©ment avec « productivitĂ© ». Pour JĂ©rĂŽme Ballarin, prĂ©sident de l’Observatoire de la parentalitĂ© en entreprise (OPE) et auteur de Travailler mieux pour vivre plus (Nouveaux DĂ©bats publics, 2010), « la tendance est encore embryonnaire.

Mais les choses s’accĂ©lĂšrent, du fait de l’arrivĂ©e sur le marchĂ© du travail d’une gĂ©nĂ©ration Y qui dit les choses et rĂ©clame cet Ă©quilibre entre les deux sphĂšres. Ce que la gĂ©nĂ©ration X souhaitait, mais n’osait pas faire ». Parce qu’elle n’avait pas forcĂ©ment le choix !

« Rester tard peut ĂȘtre une obligation », rappelle Jacques-Antoine Malarewicz , consultant, psychiatre et psychothĂ©rapeute. Les trente-cinq heures ont obligĂ© les salariĂ©s Ă  compresser sur un laps de temps moindre une quantitĂ© de travail Ă©gale. Donc Ă  allonger leurs horaires de prĂ©sence. La situation de crise les fragilise Ă©galement. « En pĂ©riode de prĂ©caritĂ©, explique Éric Albert, nous aurons tendance Ă  chercher des zones de rĂ©assurance. “Occuper” son poste de façon physique en est une. »

Le psychiatre Ă©voque Ă©galement ces travailleurs qui « retardent le moment de rentrer chez eux parce qu’ils trouvent plus stressant de retrouver une vie familiale que de rester devant leur ordinateur. » « Si je reste tard au bureau, c’est parce que j’adore mon travail ! » s’insurge Marie, 37 ans, chef d’entreprise. Et elle n’est pas la seule. Il y a ceux dont le cerveau se montre plus effervescent passĂ© 18 heures.

« Effectivement, nous ne sommes pas Ă©gaux face aux rythmes de travail, note Jacques-Antoine Malarewicz. Certains sĂ©crĂštent plus de substances, le cortisol par exemple, leur permettant une activitĂ© intellectuelle plus tardive. » L’entreprise abrite aussi quelques « travaillomanes », « incapables, selon le psychiatre, de s’arrĂȘter avant d’atteindre un idĂ©al
 par essence inatteignable ».

Pour d’autres, l’organisation en open space joue un rĂŽle dĂ©terminant. À l’heure oĂč le bureau privatif est devenu une denrĂ©e prĂ©cieuse, les nocturnes constituent de rares moments de calme. Isabelle, 35 ans, notaire, Ă©voque d’ailleurs ces heures oĂč « le tĂ©lĂ©phone ne sonne plus », oĂč elle peut « dĂ©briefer avec [s]on chef et traiter les dossiers dĂ©licats en toute tranquillitĂ© ». Ces personnalitĂ©s ont, pour Jacques-Antoine Malarewicz, « besoin de libertĂ©, dans le temps comme dans l’espace. Peut-ĂȘtre ces horaires Ă  contre-courant leur permettent-ils aussi d’exprimer un cĂŽtĂ© rebelle ? »

Addicts du travail nocturne contre partisans d’un temps de travail plus court ? « Il n’y a pas de modĂšle de bonheur Ă  Ă©riger, confirme JĂ©rĂŽme Ballarin. À chacun de composer son cocktail. » Selon Astrid Alemany- Dusendschön, psychologue, gestaltthĂ©rapeute et coach, l’enjeu est de savoir ce qui nous convient le mieux. « Pour cela, il importe d’ĂȘtre Ă  l’écoute de notre corps, prĂ©cise-t-elle, de voir comment il rĂ©agit Ă  notre mode de fonctionnement. »

Marie, elle, s’est interrogĂ©e : « En souhaitant travailler tard, qui est-ce que je satisfais, moi-mĂȘme ou l’autre ? À moins que je rĂ©ponde Ă  ce que je “suppose” que l’autre attend de moi
 »

Au-delà des aspirations personnelles, en temps de crise, les marges de manoeuvre des salariés ne sont pas forcément gigantesques. « Pour autant, estime JérÎme Ballarin, ils ne sont pas condamnés au silence. »

Le dialogue reste la meilleure solution. D’abord avec ses proches, propose Jacques-Antoine Malarewicz : « Le dĂ©sĂ©quilibre vie privĂ©e-vie professionnelle peut coĂ»ter cher aux couples et aux familles. » Puis au sein de l’entreprise. « Une discussion avec le manageur s’impose, insiste Éric Albert, afin de lui demander clairement s’il est important pour lui que “je” reste tard. »

Astrid Alemany-Dusendschön prĂŽne le retour aux « temps perdus », comme le tour de table en dĂ©but de rĂ©union au cours duquel chacun dit oĂč il en est. Cela permet de mieux saisir les aspirations des autres. Justement, que rĂ©pondre Ă  ces « autres » qui voient dans nos dĂ©parts tardifs un signe de « fayotage » ?

« Mais on a le droit d’ĂȘtre fayot ! provoque Éric Albert. Et si mes collĂšgues me demandent de me justifier, pourquoi ne pourrais-je pas mettre en avant mon ambition ? »

Le psychiatre insiste aussi sur le contexte propre Ă  chaque structure. « Nous ne pouvons analyser notre envie sans la mettre en regard des enjeux liĂ©s Ă  l’entreprise. C’est compliquĂ© de partir tous les soirs Ă  18 heures sans prendre en compte les urgences liĂ©es Ă  la boĂźte. » Pour chacun, le choix des horaires n’est pas une rĂ©alitĂ© fixe et pĂ©renne : notre rythme de travail peut Ă©voluer au cours de notre carriĂšre.

Jusqu’à prĂ©sent, la question se posait avec acuitĂ© pour les femmes qui renonçaient frĂ©quemment aux dĂ©parts tardifs au cours des premiĂšres annĂ©es de leurs enfants. Quitte Ă  se heurter au fameux « plafond de verre ». « Dans ma vingtaine, j’ai adorĂ© rester au bureau le soir, confirme Delphine. Nous Ă©tions tous cĂ©libataires, et la journĂ©e de boulot se concluait souvent par une sortie entre collĂšgues. Mais maintenant que j’ai des enfants, je n’ai pas d’états d’ñme Ă  partir Ă  18 h 30. » Marie, elle, n’a pas renoncĂ© au travail nocturne. Mais il se dĂ©roule chez elle, aprĂšs une pause de 18h15 Ă  20h30, dĂ©volue Ă  la vie de famille.

Rester tard ou non serait-il alors le to be or not to be des femmes d’aujourd’hui, tiraillĂ©es entre obligations familiales et envie d’évolution professionnelle ?

La sociologue Sandrine Meyfret, auteure du Couple Ă  double carriĂšre : une figure qui rĂ©invente les frontiĂšres entre vie privĂ©e et vie professionnelle ? (Connaissances et Savoirs, 2012), refuse de poser la question en ces termes : « MĂȘme si les hommes ne l’assument pas encore forcĂ©ment, avec les couples Ă  double carriĂšre, le “rester tard” concerne aussi bien l’un que l’autre. Le problĂšme, c’est que les dirigeants actuels ont eu des femmes complĂštement disponibles. Mais une rĂ©volution est en marche. »

À Shakespeare, JĂ©rĂŽme Ballarin prĂ©fĂšre un proverbe suĂ©dois : « L’émancipation des femmes passe par le travail, celle des hommes par la famille. » Et, pour les premiĂšres, par le droit d’éteindre leur lampe de bureau quand bon leur semble, sans culpabilitĂ©.

« Pourquoi imposer des horaires fixes pour tout le monde ? » se sont interrogĂ©s les membres d’un groupe de rĂ©flexion sur les mutations du temps et du travail de l’association Entreprise et ProgrĂšs . Si, dans certains domaines, il demeure pertinent d’utiliser le temps passĂ© au travail comme mesure de productivitĂ©, l’association souligne que la crĂ©ativitĂ© requise dans d’autres secteurs nĂ©cessiterait plus de souplesse horaire. Et de plĂ©bisciter les « temps lents » : des espaces offerts aux salariĂ©s pour s’aĂ©rer, rĂ©flĂ©chir, faire fonctionner leurs sens et donc renouer avec leurs capacitĂ©s d’innovation.

Du « temps perdu » qui, Ă  moyen terme, se rĂ©vĂšle un vĂ©ritable gain, tant pour l’entreprise que pour l’employĂ©.
« Mon travail nuit à ma vie personnelle »
« Mon travail est ma raison d’ĂȘtre »
« Au travail, je ne culpabilise jamais »
« Le travail était tout dans ma vie »
« Comment m’affirmer au travail ? »
« Pas à ma place dans mon travail »
« Mon travail au centre de ma vie »
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