Quand Nadia se fait déchirer dehors

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18 janvier 2022 16:20 MAJ: 19 janvier 2022 15:38 10 min. de lecture
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Dans le monde du football, Nadia Nadim est une internationale danoise avec plus de 98 sélections au compteur. La saison dernière, elle a joué un rôle crucial pour le sacre du Paris Saint-Germain en première division française, pour offrir au club français son premier titre de leur histoire en inscrivant 18 buts en 27 matchs.
Elle est reconnue comme une des joueuses les plus talentueuses et les plus influentes du football féminin, avec des passages à Manchester City, Portland Thorns ou encore Fortuna Hjørring pour ne citer qu’eux. Mais sa réputation ne repose pas seulement sur ses prouesses réalisées sur le rectangle vert.
Tout au long de sa vie, Nadim a surmonté une incroyable adversité pour devenir la personne qu’elle est aujourd’hui. En 2000, alors qu’elle n’avait que 11 ans, les talibans ont emmené son père de l’Afghanistan déchiré par la guerre vers le désert de Karbala. « Pendant très longtemps, j’ai cru qu’il reviendrait », raconte-t-elle à SPORTbible. « Mon père était comme un James Bond. Il avait l’étoffe d’un super-héros. » Il n’est jamais revenu…
Rabani Nadim était général dans l’armée afghane lorsqu’il a été exécuté par les talibans qui ont pris le contrôle du pays. À partir de ce jour, elle a fui le pays à pied, sous une fausse identité, et s’est retrouvée dans un camp de réfugiés, où son destin est devenu évident.
C’est l’histoire remarquable de Nadia Nadim, une femme qui a un message important à faire passer : « Je veux dire aux enfants et aux jeunes filles, ou à ceux qui ont traversé des périodes sombres, que ce n’est pas grave. Nous sommes tous passés par des moments difficiles. Vous êtes capables de vous en sortir. »
Nadim est née le 2 janvier 1988 à Herat en Afghanistan. Elle a grandi dans la ville aux côtés de sa mère, de son père et de ses quatre sœurs, qui vivaient tous dans un quartier voisin de celui de la famille du président, son père jouant un rôle important dans l’armée afghane. Tout se passait dans la sécurité jusqu’à l’âge de 11 ans, quand les talibans ont pris le pouvoir.
« C’était une pure horreur… le chaos », se souvient-elle. « Vous entendiez les histoires concernant leurs arrivées. Ils voulaient amener la terreur à notre population. Je n’ai pas pu tout voir car ma mère nous interdisait de sortir afin de nous protéger mais je pouvais entendre ce qu’il se passait » poursuit-elle.
Alors que les talibans continuaient à prendre le contrôle du pays, ils ont convoqué Rabani Nadim à une réunion. Pendant les six mois suivants, Nadia et sa famille n’ont pas eu la moindre idée de ce qui était arrivé à celui qu’ils appelaient papa. Elle pensait qu’il allait être emprisonné pour son rôle dans l’armée. Jusqu’au jour où leur mère, Hamida, découvrit que Rabani avait été exécuté.
« Comme dans la plupart des dictatures de l’histoire, si vous voulez garder le pouvoir il faut se débarrasser de toutes autres personnes qui ont également du pouvoir », explique Nadim. « Quand les talibans ont pris le pouvoir, une des premières choses qu’ils ont faites a été de décapiter les personnes influentes du gouvernement, et mon père en faisait partie. » Après l’exécution de son père, les femmes n’avaient plus le droit de sortir si elles n’étaient pas accompagnées par un homme. Il y avait un régime très strict en place qui interdisait même aux filles de se rendre à l’école. C’est une période qu’elle qualifie d’ « horrible ». (…)
La famille Nadim a dû se surpasser pour tenter de quitter l’Afghanistan. Hamida a vendu presque toutes leurs possessions, y compris leur appartement, une voiture et de nombreux bijoux. Elle a rassemblé autant d’argent que possible pour s’enfuir.
« Je ne sais pas comment elle s’est retrouvée avec les trafiquants d’êtres humains, mais elle l’a fait. Évidemment, à ce stade, nous n’étions pas vraiment impliqués dans ses plans. Je n’étais qu’un enfant. Dans ce genre de situation, je ne pense pas qu’elle ait le temps de dire ‘écoutez, voici le plan. Nous allons faire ceci et cela,’ Ce n’était pas comme ça », explique Nadim.
« Nous avons juste dû nous taire et suivre les instructions parce que c’était une question de vie ou de mort. »
Au milieu de la nuit, Nadia et sa famille ont quitté le pays à bord d’un mini van. Elles n’avaient presque plus rien, mais avec l’espoir d’une meilleure vie dans un autre pays elles ont traversé la frontière Pakistanaise. Elles se sont ensuite arrêtées à Karachi pendant deux mois, dans l’attente d’obtenir des passeports adaptés à leurs profils. Un homme a finalement obtenu les documents nécessaires, leur a fourni des vêtements afin qu’elles puissent ressembler aux personnes affichées dans le passeport. « Nous nous sommes ensuite retrouvées à l’aéroport avec ce type. Nous avons pris un vol en direction de l’Italie », nous explique Nadia.
Après leur arrivée en Italie, elles ont passé plusieurs jours dans un camion dans l’espoir d’arriver en Angleterre où se trouve une partie de leur famille. Elles seront finalement déposées dans un camp pour réfugiés au Danemark. « En fin de compte cela importait peu, l’important étant que nous soyons en sécurité », affirme Nadim.
Dès leur arrivée, un garde du camp apporta à Nadim de quoi manger, à savoir du lait, une banane et une tranche de pain. Vint-et-un ans plus tard, elle décrit ce geste comme étant l’un des plus importants de sa vie. « Cela a été la meilleure chose que l’on m’ait faite. C’est ironique car cela ne vaut que 2 pounds, mais le geste était fort. L’acte de bonté est ce qui m’a frappée and m’a marquée à vie. Cela a eu un impact énorme pour moi et c’est à ce moment que je me suis dit que je voulais en faire de même pour les autres », raconte-t-elle.
« J’essaie d’être quelqu’un d’entière et d’honnête avec les autres, et je pense que c’est grâce à ce garde. Je pense que nous devons nous rendre compte que ce que nous faisons peut aider la vie de quelqu’un d’autre. Ou bien l’inverse. »
La vie n’a plus jamais été la même pour la famille Nadim après avoir quitté l’Afghanistan déchiré par la guerre et parmi tout cela, Nadia était convaincue que son père reviendrait. « Jusqu’à l’âge de 15 ans, même lorsque nous étions au Danemark, dans mon cerveau, j’étais toujours persuadée qu’un jour il allait réapparaître. » Il ne l’a jamais fait.
Nadim, sa mère et sa fratrie ont vécu dans le camp de réfugiés pendant neuf mois. Nadia raconte : « Pour moi, cela a été un moment où j’ai pu être un enfant à nouveau. C’était un environnement sûr. Je pouvais sortir et faire ce que je voulais. Ma mère était détendue et savait que rien ne pouvait nous arriver. »
Pendant son temps dans les campagnes danoises, une Nadia curieuse explorait les alentours quand elle tomba sur un groupe de filles jouant au football. Elle était timide et nerveuse à l’époque et se tenait derrière une barrière pour admirer ces jeunes filles, un moment qui allait bouleverser sa vie. Elle y retourna à plusieurs reprises.
« Au début, vous êtes effrayé… Vous ne savez pas si vous pouvez être là. Nous avions l’habitude de rester derrière ce grillage et regarder les filles jouer au football. Je m’en souviens très bien. Quand je les regardais, j’avais très envie de jouer avec elles. J’avais l’impression que tout se passait au ralenti », se souvient Nadia.
Après quelques temps, Nadia prit son courage à deux mains et demanda au coach si elle pouvait se joindre à la partie. Elle raconte : « Je ne savais pas parler anglais mais je lui ai fait comprendre que je voulais jouer. Il était si gentil. Tout à coup, j’étais sur la pelouse et je faisais les échauffements et les entraînements techniques. Je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait mais c’était incroyable. »
Après deux mois d’entraînement avec les filles, elle reçut sa première convocation pour participer à un match officiel. « J’ai pu porter le maillot et je me disais que c’était vraiment incroyable ! », se souvient Nadia.
Dans une société où la pratique du sport par les femmes est normalisée, Nadim a continué à améliorer ses compétences dans le camp de réfugiés et, une fois que la famille a obtenu l’asile, sa carrière professionnelle a démarré au club B52 d’Aalborg. Les choses ont rapidement évolué pour la jeune footballeuse.
Elle a ensuite joué pour l’équipe Viborg, l’IK Skovbakken et le Fortuna Hjørring avant de partir aux États-Unis pour jouer dans la National Women’s Soccer League avec le Sky Blue FC. C’est ici, en Amérique, que l’attaquante prolifique impressionne Manchester City après avoir marqué 19 buts en 37 matchs pour les Portland Thorns.
Alors que sa carrière footballistique évolue rapidement, Nadim, qui parle sept langues au total, a également des rêves en dehors du rectangle vert. La semaine dernière, elle est officiellement devenue chirurgienne de reconstruction après cinq ans d’études tout en jouant au football professionnel. « Je voulais aider les gens » dit-elle. « J’adore le football mais je ne l’ai jamais vu comme un métier. C’est juste une passion. Même si je suis payée pour pratiquer ce sport, je pourrai le faire gratuitement et avec plaisir. Personnellement, je voulais en faire plus. Je voulais faire quelque chose qui aurait un impact dans les vies des autres. »
« Être médecin permet de venir en aide aux gens. J’ai adoré depuis mon premier semestre. C’est tellement moi, j’adore interagir avec les gens. J’adore être à l’hôpital, sourire et se rendre compte que ça embellit leurs journées. La pression que vous avez au quotidien également, j’adore ça. »
Pendant son temps libre, Nadim voyage à travers le monde pour rendre visite à des camps de réfugiés et raconter son histoire, afin de faire rêver les jeunes et leur permettre de croire en leurs rêves. « Je veux dire aux jeunes, aux filles ou à toute personne qui est passé par des moments difficiles que ça va aller » assure Nadim. « Nous sommes tous passés par des moments difficiles. Vous êtes capables de vous relever. Je me souviens quand j’étais dans ces situations compliquées, je n’arrivais pas à m’en rendre compte. Je ne savais pas qui regarder ou que faire » poursuit-elle.
« Quand j’ai la chance de parler à des personnes dans des camps de réfugiés je le fais car je sais ce que c’est de s’y trouver. J’ai envie de leur dire, écoute, je sais que c’est impossible de rêver maintenant, mais ne perd pas espoir. Le jour où tu perds cet espoir est le jour où les choses deviendront vraiment compliquées » affirme Nadia.
« Je leur dis à quel point le sport est incroyable. Je peux en voir l’impact. Les étoiles dans les yeux quand vous parlez de votre passion. Je leur dis de trouver cette étincelle en eux, et qui sait, peut-être que vous y arriverez. Cela vaut le coup d’essayer » conclut Nadia, pleine d’espoir et d’ambition.
Extrait de : Sport Bible , Jack Kenmare (17/01/2022) – Lire l’article original
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Publié le

17 février 2010


par nadia GIROUF

Besoin de m'éloigner du nu, besoin de respiration. Depuis longtemps le désir de dépeindre ce qui me touche à l'extérieur était présent. Mais comment s'ouvrir quand tant de choses restent enfermées à l'intérieur? Finalement le fait de déchirer mes nus m'a peut-être permis de laisser passer quelques émotions, d'ouvrir des brèches par lesquelles peuvent s'infiltrer d'autres sensations. Et puis la quiétude devient plus palpable. Face à certains paysages elle a toujours été réelle mais de retour à l'atelier, elle disparaissait, laissant la place à l'urgence d'extirper des choses plus intérieures. Cette fois je me suis sentie beaucoup plus paisible, prête à décrire l'extérieur, à me détacher de l'enveloppe du corps. Il y a peut-être eu une sorte de libération. Bien sûr le sujet n'est pas encore aussi paisible qu'il pourrait l'être. Mon regard se porte certes sur les Pyrénées immuables, solides, rocheuses, mais aussi sur des paysages d'estuaire, de vase, des ciels orageux. Et puis il y a toujours la nécessité de détruire ce qui est construit, de déchirer pour reconstruire. Comme si la technique picturale ne suffisait pas à rendre l'aspect dramatique. Il faut un acte plus fort, un geste plus inconscient pour que je m'approprie ce paysage, pour en faire autre chose qu'une image du réel.
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