Pute Du Bois De Vincennes

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Pute Du Bois De Vincennes

Société Faits divers Politique Monde Santé Justice


Publié le 31/10/13 à 00h00
— Mis à jour le 31/10/13 à 17h35



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vendredi 02 septembre

SociĂ©tĂ© Une prostituĂ©e du bois de Vincennes: «Que Najat Vallaud-Belkacem s’occupe de ses fesses»
Ce jeudi matin, elle est la seule Ă  vendre une relation sexuelle dans une camionnette stationnĂ©e avenue de Saint-Maurice, Ă  deux pas du lac Daumesnil dans le bois de Vincennes (12e). Suzie*, une prostituĂ©e ĂągĂ©e de 54 ans, a entendu parler de la polĂ©mique nĂ©e de la pĂ©tition «Touche pas Ă  ma pute», en rĂ©action Ă  la proposition de loi visant Ă  sanctionner d’une amende les clients et Ă  abroger le dĂ©lit de racolage public . Mais elle n’a jamais eu accĂšs au texte.
Depuis un Smartphone connectĂ© en 3G , elle prend connaissance des termes exacts du manifeste des 343 «salauds» . «Oui, et donc?» sourcille-t-elle, allumant une nouvelle cigarette et se servant une tasse de cafĂ© tiĂšde, assise au volant de sa camionnette. Suzie se dĂ©finit comme une «pute traditionnelle». «Evidemment que mettre des amendes aux clients ne changera rien. Ça fait trente ans que je fais ce mĂ©tier. Vous pensez vraiment que j’ai l’ñge de bosser pour un mac?» grommelle-t-elle.
Elle reconnaĂźt que «ça fait mal au cƓur» de voir «les gamines de 16 ou 17 ans et leurs mecs planquĂ©s dans les sous-bois». «Ce sont aux policiers de faire leur boulot et de s’attaquer aux macs. Le problĂšme n’est pas la prostitution mais le proxĂ©nĂ©tisme », dĂ©fend-elle.
Beigbeder, Bedos, Zemmour, et les «343 salauds» signataires de la pĂ©tition? «Je comprends qu’ils pensent ainsi. Je suis mĂȘme d’accord avec eux. Il est oĂč le mal? Je ne suis pas une femme battue. Je suis libre. Je n’oblige pas le client Ă  venir, je ne racole pas, je paie mes PV, mes impĂŽts, s’impatiente Suzie. Quant Ă  Najat Vallaud-Belkacem [ qui a rĂ©agi vivement Ă  ce «manifeste» ], qu’elle s’occupe de ses fesses et nous laisse tranquilles. A chaque fois, c’est la mĂȘme chose, le politique complique notre travail.»
La discussion est interrompue par un homme, au volant d’un camion, qui s’arrĂȘte au niveau de la fenĂȘtre avant de la fourgonnette de Suzie. Le client, d’un signe de la main, fait mine de froisser un billet de banque entre le pouce et l’index, semblant demander le tarif. «DĂ©gage!» tance Suzie d’un revers de la main. «Non mais! Ça ne va pas, il ne descend mĂȘme pas de son camion pour me parler. Vous voyez, il faut se faire respecter. On a les clients qu’on mĂ©rite», insiste-t-elle.
Puis elle reprend: «Bref, qu’ils nous laissent tranquilles, nous et nos clients. D’ailleurs, quand ils ont voulu s’en mĂȘler [ elle fait rĂ©fĂ©rence Ă  la loi sur le racolage passif de 2003 ], on a Ă©tĂ© obligĂ©es de changer d’endroit pour fuir la police. Ça nous fragilise. Je connais des filles qui bossaient en indĂ©pendantes et qui sont tombĂ©es Ă  ce moment-lĂ  sous la coupe de mecs car elles n’avaient plus d’endroit oĂč se mettre.»
«On peut toujours se faire emporter dans un engrenage. Il faut le savoir», conclut-elle.

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nue sous son léger manteau de velours. Apeurée, elle refuse le gobelet de thé qu'on lui tend
et laisse sa « copine », plus ĂągĂ©e et plus aguerrie, rĂ©pondre Ă  sa place. « D'oĂč venez-vous
? » interroge l'équipe du Bus des femmes. « Nigeria et Sierra Leone », lùche, méfiante, la jeune
Recroquevillées sur une banquette, l'air endormies, Promice et Julia écoutent les conseils
en anglais du mĂ©decin. Un Ă©trange relent de pĂ©trole Ă©mane de leurs vĂȘtements. C'est l'odeur
des lampes disposĂ©es sur le tableau de bord de la camionnette oĂč elles se prostituent.
nuit, les allées arborées du bois de Vincennes s'illuminent de ces lueurs. Depuis que la loi
Sarkozy a chassé les prostituées des maréchaux, le bois est devenu le refuge d'une partie d'entre
elles, et notamment des Africaines.
Chaque nuit, il y a prÚs de 200 camionnettes. Les Françaises travaillent seules, mais les Africaines
sont souvent à trois ou quatre », estime Pierrette, une des employées du Bus. Un chiffre exagéré
selon la préfecture de police de Paris qui comptabilise 50 camionnettes le jour et 80 la nuit.
« La situation ne s'est pas améliorée, mais elle n'a pas empiré, assure-t-on à la préfecture
de police qui admet juste « un léger report » des Africaines des maréchaux vers le bois.
prostitution à Vincennes n'est certes pas un phénomÚne nouveau. Mais, jusqu'ici, elle était
essentiellement le fait d'« indépendantes », françaises, ghanéennes ou camerounaises. L'arrivée
des Nigérianes et Sierra-Léonaises a bouleversé la donne. Depuis cet été, l'Usit (unité de soutien
aux investigations territoriales), d'abord concentrée sur Paris, a investi le bois. Plusieurs
fois par semaine, les policiers envoient la fourriĂšre.
2 000 véhicules ont été enlevés. « Les filles se retrouvent seules, à pied, en pleine nuit.
Et ça ne sert à rien puisque le lendemain, elles sont de nouveau là avec leurs camionnettes
! » s'étonne Francine, une employée du Bus. Inquiets de voir le proxénétisme se développer,
le député-maire UMP de Saint-Mandé, Patrick Beaudoin, et le député UMP, Olivier Dosne, viennent
de solliciter un rendez-vous auprÚs du ministre de l'Intérieur. La police urbaine de proximité
(PUP, la police parisienne en tenue), de son cÎté, devrait encore accroßtre la pression sur
les prostituées. Contraintes à ce jeu du chat et de la souris, Promice et Julia sont déjà reparties,
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ENTRE 3 000 et 5 000. CŽest selon les estimations de la brigade de répression du proxénétisme (BRP), le nombre de prostitué(e)s qui vendent actuellement leurs charmes dans les rues de la capitale. Un chiffre stable depuis maintenant plusieurs années. Moins voyante, la prostitution par minitel ou via Internet sŽest certes taillé sa part de « marché ». Mais elle sŽest développée parallÚlement. En fait, lorsque la prostitution de voie publique change, cŽest surtout géographiquement. « Assainir un quartier », explique les policiers spécialisés, ne revient jamais quŽà déplacer le problÚme. Chassées du centre, les dames et leurs confrÚres sŽen vont vendre leurs charmes plus prÚs du périphérique, mais ne cessent pas leur commerce pour autant.
Rue Saint-Denis. Ce quartier nŽest plus ce quŽil était. En 1994 déjà la préfecture estimait que le nombre des prostituées y était passé de 1 500 à 800. Depuis, à la faveur de la réhabilitation du quartier amorcée rue Montorgueil, dŽautres « filles » seraient encore parties. Pour beaucoup, elles nŽont fait que transférer leurs activités vers le bois de Vincennes. Depuis 1990, explique le patron de la BRP, Yves Castano, de nombreux studios ont été fermés rue Saint-Denis au titre de la lutte contre le proxénétisme. Ce sont souvent dŽanciennes prostituées qui se reconvertissent en mettant un studio à la disposition dŽune dizaine de plus jeunes. Celles-ci se partagent lŽutilisation des lieux moyennant loyer mensuel de 8 à 10 000 F chacune. Chaque année la BRP fait fermer des dizaines de ces studios et des hÎtels, dans les IXe, Xe et XVIIIe arrondissements.
Etoile, avenue Foch. Le quartier continue Ă  ĂȘtre rĂ©guliĂšrement frĂ©quentĂ© par des prostituĂ©es, souvent des femmes plus trĂšs jeunes. « Le phĂ©nomĂšne prend rarement la forme dÂŽun racolage actif », note la prĂ©fecture. Sept opĂ©rations de contrĂŽle ont Ă©tĂ© menĂ©es dans le secteur par la BRP depuis le dĂ©but de lÂŽannĂ©e.
Le bois de Vincennes. Sans ĂȘtre tout Ă  fait le « caravaning prostitutionnel » parfois dĂ©noncĂ©, le secteur est indĂ©niablement lÂŽun de ceux oĂč la prostitution est en progression. On y compterait plus dÂŽune centaine de prostituĂ©es. Le bois de Vincennes accueille notamment les filles qui ont quittĂ© la rue Saint-Denis et ses trottoirs pour dĂ©sormais travailler au vert et en camionnette. Elles sont difficiles Ă  Ă©pingler pour racolage. Les policiers, en revanche, mettent rĂ©guliĂšrement au jour des affaires de proxĂ©nĂ©tisme. En octobre 1997, ils ont ainsi mis fin Ă  la prospĂšre entreprise dÂŽune ancienne prostituĂ©e camerounaise qui, officiellement Ă©rĂ©miste, faisait travailler une dizaine de jeunes Africaines avec lÂŽaide de deux hommes de main.
Cours de Vincennes et boulevard Ney. Deux secteurs à la hausse ces derniÚres années. Ils sont essentiellement fréquentés par des prostituées toxicomanes. Boulevard Ney, il y a quelques mois, une dizaine dŽhommes et une quarantaine de filles ont été interpellés dans le cadre du démantÚlement dŽun réseau de prostitution nigérian.
Place Dauphine. Quartier « stable » (sic) selon la préfecture de police, il reste celui de la jeune prostitution masculine.
Boulevard BessiÚre. Prostitution essentiellement masculine et majoritairement nord-africaine, dans un climat agressif. Les riverains sont exaspérés.
Boulevards Suchet et Lannes. En plein XVIe, ça fait dĂ©sordre. Trois ou quatre personnes seulement, selon la prĂ©fecture de police, se livreraient Ă  la prostitution, sans, lĂ  encore, que le racolage actif soit assez « caractĂ©risĂ© » pour justifier de poursuites pĂ©nales. Depuis janvier, la BRP a rĂ©alisĂ© 12 opĂ©rations de contrĂŽle dans ce quartier oĂč, la nuit, sĂ©vissent aussi des exhibitionnistes. Trente personnes y ont Ă©tĂ© interpellĂ©es Ă  ce titre durant ces quatre derniers mois.
Bois de Boulogne. « De nombreuses opérations dŽenvergure y ont été menées, réduisant le nombre de travestis qui y travaillent », indique la BRP. Opérations facilitées par la présence de nombreux prostitués en situation irréguliÚre et donc passibles de reconduites à la frontiÚre. Une cinquantaine de personnes y travailleraient réguliÚrement. On est loin des 500 à 600 du début des années quatre-vingt, quand ce type de prostitution avait été délibérément concentré sur le bois de Boulogne de façon à circonscrire les troubles à lŽordre public. Les Brésiliens des années quatre-vingt-dix ont finalement délaissé les allées du bois pour gagner dŽautres capitales européennes « plus clémentes ». La prostitution y reste néanmoins trÚs sud-américaine, à majorité colombienne, péruvienne ou argentine.
RUE SAINT-DENIS. Ce quartier nŽest plus ce quŽil était. En 1994 déjà la préfecture estimait que le nombre des prostituées y était passé de 1 500 à 800. (Photo LP/ Marc Menou.)
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