Punition paternelle

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Punition paternelle
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La puissance paternelle dans la loi
Les châtiments corporels, pour faire de l'enfant un être sensé
La petite histoire… des sages-femmes
La punition, toujours objet de débats...

Article publié le 20 janv. 2022
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On en a fait du chemin jusqu'à l'interdiction de la fessée en 2019 ! Petit aperçu de la façon dont on a puni les enfants dans l'Histoire, du fouet de la Rome antique à la sanction bienveillante, en passant par les coups de férule des maîtres d'école. Notre journaliste a présenté sur le plateau de La Maison des Maternelles (France 2) l'évolution des punitions à travers les temps… 
Sur le plateau de “La Maison des Maternelles” (France 2), notre journaliste Katrin Acou raconte l'évolution de la punition dans l'histoire…
Quand apparaissent les violences corporelles sur les enfants ? Les spécialistes pensent que la violence apparaît de manière générale dans notre société (donc probablement aussi dans les familles) au moment de la sédentarisation. L'arrivée de l'agriculture, et donc l'amélioration des conditions de vie, mènent à la réduction de l'écart entre deux grossesses, facteur qui pourrait expliquer l'apparition de tensions entre parents et enfants, notamment à cause de la jalousie entre frères et soeurs ... On peut donc supposer qu'avant le Néolithique et cette nouvelle façon de vivre ensemble, les enfants ont dû être relativement peu "repris" dans leurs comportements. 
Sous l’Antiquité , ça se corse largement ! Dans la loi romaine, le père a le droit de vie et de mort sur ses enfants (et sa femme d’ailleurs !). En fait à l’époque, un père qui reconnaît son enfant comme le sien, endosse le devoir civique de l’élever et se doit donc d’exercer cette autorité pleine et entière. Dans le texte « Les Lois » de Platon, on apprend même que tout citoyen croisant le chemin d’un enfant qui se comporte mal a le droit de le punir ! A l’époque, les coups de bâton et de fouet pleuvent. Bref, aucun enfant ne tente une colère à table pour avoir un deuxième yaourt au miel…
Jusqu’à trois ans, la tendresse maternelle est considérée comme seule bénéfique. Mais passée cette période de maternage, les châtiments sont de plus en plus durs à mesure que l’enfant grandit.
Au Moyen-Âge, il est considéré comme un petit diable aux réactions imprévisibles, un sauvage à corriger qui doit devenir raisonnable et responsable. Pour ce faire, on lui donne la fessée , sur les fesses dénudées, mais aussi des coups de bâton , de verge (une sorte de poignée de brindilles). Les châtiments corporels existent au sein du foyer, mais aussi en dehors, lorsque les enfants travaillent comme domestiques dans d'autres familles. A l’école, on étudie « sous la férule » du maître.
La férule était une sorte de baguette de bois avec un bout arrondi qui servait à taper violemment sur les mains. A noter que toutes les classes sociales sont concernées par cette violence. Le futur roi Louis XIII par exemple est fouetté régulièrement jusqu’à l’âge de 8 ans. Ses parents ont donné délégation d'autorité à sa gouvernante... Cette conception de l'éducation et de l'enfant dominent jusqu'au XVIIe siècle. La Bruyère, dans son célèbre ouvrage “Les Caractères”, dit par exemple des enfants : « Ils sont hautains, dédaigneux, colères, envieux, intéressés, paresseux, volages, timides, intempérants, menteurs, dissimulés, ils rient et pleurent facilement, ils ont des joies immodérées et des afflictions amères sur de très petits sujets, ils ne veulent point souffrir de mal et aiment en faire » !
Au XVIIIe siècle, l’idée selon laquelle « la bonne correction fait la bonne éducation » commence à être remise en cause , notamment grâce aux idées de Rousseau . Pour lui, l’enfant est naturellement bon et naïf. Et l’affection vaut plus que l’autorité. La crainte du dépeuplement justifie aussi ce regain d'intérêt pour les enfants et leur bonne santé physique... Le statut de la mère , sa douceur, sont alors revalorisés. Pour autant le père, s’il devient plus protecteur, reste dominant, maître du foyer. Mais on doit tout essayer, remontrances, menaces, exclusions avant d’en venir aux mains… Le « qui aime bien châtie bien » a encore de belles années devant lui… Dans le code civil de 1804, les violences dans la sphère privée ne sont pas sanctionnées par la justice … Et ce n'est qu'en 1887 que les punitions corporelles sont bannies des écoles primaires. Le droit de correction reste toléré à l’école comme à la maison jusqu’à la fin du XXe ! Nos grands-parents (parfois nos parents) ont encore connu le martinet , ce fouet familial en cuir qu’on achetait chez le cordonnier et qu’on accrochait à l’entrée de la maison pour faire peur, ou plus…
C'est dans la second moitié du XXe siècle que l’enfant change de statut, notamment grâce aux pédiatres et aux psychiatres qui ont alerté sur les dangers de cette violence. Surtout, l'enfant est désormais considéré comme une personne à part entière, notamment grâce aux travaux de Françoise Dolto. Sans compter la chute du pater familias dans les années 70. L'autorité paternelle devient parentale. En 1989, la Convention des droits de l'enfant protège les enfants contre toute forme de violence. Un numéro Vert est mis en place pour signaler d’éventuels sévices. Mais la fessée a longtemps fait de la résistance, ici en France ! Nous sommes d’ailleurs l'un des derniers grands pays d’Europe à l’avoir formellement interdite, tout récemment, en 2019 dans le cadre de la loi interdisant les violences éducatives ordinaires (psychologiques ou physiques). 
Reste le débat de la « bonne sanction » à donner à nos enfants ; faut-il les envoyer dans leur chambre, les priver de console ? Ou seulement leur faire réparer leur bêtise ? Comment apaiser la colère qui nous submerge parfois face aux caprices et aux bêtises qui s'accumulent ? Eviter à tout prix la violence physique mais aussi verbale avec nos enfants ? Le défi de l'éducation bienveillante reste d'actualité pour tous les parents. 
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Retrouvez La Maison des Maternelles, du lundi au vendredi à 9 h 25 sur France 2 et france.tv
- L'Observatoire de la violence éducative ordinaire
- Des bébés et des hommes , Catherine Rollet et Marie-France Morel, Editions Albin Michel.
- Histoire des mères et de la maternité en Occident , Yvonne Knibiehler, Que sais-Je ?.
- Enfances d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui , Michel Guidetti, Suzanne Lallemand, Marie-France Morel, Armand Colin.
- La famille en France à l'époque moderne , Stéphane Minvielle, Armand Colin.
- Dolto expliquée aux parents , Jean-Claude Liaudet, Editions de l'Archipel. 
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L'animateur de Hannibal Tv Abderrazak Chebbi est revenu sur l'incident survenu la semaine dernière lors de la diffusion en direct de l'émission "Dimanche Hannibal".
Il a déclaré qu'il a une bonne relation avec le public qui assiste à l'émission et que leur renvoi était une sorte de punition paternelle.
Abderrazak Chebbi a expliqué que le public a refusé d'applaudir lors de l'émission et qu'il a été gêné et devait en quelques secondes agir pour sauver la situation.
"J'ai eu peur qu'un membre du public fasse une action qui pourrait mettre en péril le direct (...) j'ai du prendre la décision de sortir tout le monde du plateau pour poursuivre mon émission", a-t-il expliqué.
En revanche, Abderrazak Chebbi a démenti l'information selon laquelle le public s'est rebellé en raison du refus de la direction de l'émission de le payer.
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violence paternelle : comment faire? 
Bonjour, J'ai 38 ans, et j'ai subi pendant toute mon enfance, mon adolescence et ma vie d'adulte les violences de mon père : il aime ses enfant, mais ne peut contenir ses émotions et quand il est en colère ou ennervé, cela dégénère rapidement en situation de paroxysme : violence verbale et physique extrême. En bref, il "pète les plombs". Il n'a jamais voulu se soigner, et avec le temps, ça a empiré. Il ne se maîtrise plus du tout. J'ai suivi une psychothérapie pour m'en remettre, et j'ai appris à mettre des distances et à me protéger. Je me suis aperçue avec horreur qu'il reproduisait le même schéma avec ses petits enfants agés de 1 an à 3 ans. Tout va bien tant que les enfants sont sages, mais tout dégénère quand un enfant lui montre une opposition quelconque. Il perd tout contrôle de ses gestes et de ses émotions. Cela génère de plus des conflits entre ma mère et lui, car ma mère ne supporte pas son comportement. Les enfants se retrouvent alors dans une ambiance de conflit oral permanent. Je l'ai menacé de ne plus lui amener les petits, car je refuse qu'ils vivent ce que j'ai vécu. Evidemment, il refuse toujours de consulter et ne veut pas admettre qu'il s'agit de maltraitance. Je recherche des livres /articles qui abordent le sujet de la violence d'un parent sur un enfant et qui parle des répercussions néfastes sur le développement de l'enfant car je pense qu'il accepterait de lire des articles ou des livres. Anne
Bonjour, J'ai 38 ans, et j'ai subi pendant toute mon enfance, mon adolescence et ma vie d'adulte les violences de mon père : il aime ses enfant, mais ne peut contenir ses émotions et quand il est en colère ou ennervé, cela dégénère rapidement en situation de paroxysme : violence verbale et physique extrême. En bref, il "pète les plombs". Il n'a jamais voulu se soigner, et avec le temps, ça a empiré. Il ne se maîtrise plus du tout. J'ai suivi une psychothérapie pour m'en remettre, et j'ai appris à mettre des distances et à me protéger. Je me suis aperçue avec horreur qu'il reproduisait le même schéma avec ses petits enfants agés de 1 an à 3 ans. Tout va bien tant que les enfants sont sages, mais tout dégénère quand un enfant lui montre une opposition quelconque. Il perd tout contrôle de ses gestes et de ses émotions. Cela génère de plus des conflits entre ma mère et lui, car ma mère ne supporte pas son comportement. Les enfants se retrouvent alors dans une ambiance de conflit oral permanent. Je l'ai menacé de ne plus lui amener les petits, car je refuse qu'ils vivent ce que j'ai vécu. Evidemment, il refuse toujours de consulter et ne veut pas admettre qu'il s'agit de maltraitance. Je recherche des livres /articles qui abordent le sujet de la violence d'un parent sur un enfant et qui parle des répercussions néfastes sur le développement de l'enfant car je pense qu'il accepterait de lire des articles ou des livres. Anne menaces bonsoir! mon pére mesure 1m90 et pése 120 kg, il est impressionnant et il le sait il en use et en abuse vis à vis de mes enfants tant est si bien quemes enfants ne veulent plus aller chez mes parents sans moi, je n'ai jamais été impressioné j'ai toujours répliqué à ses humiliations et n'est jamais courbé sous ses gifles, je suis le vilain petit canard de la famille du cou mais je m'en moque, par contre pour mes enfants aller chez papi mamie est une punition ! Un jour j'ai dit à ma mére que les enfants ne veulent plus venir mais elle a fondu en larme, elle est soumise et a peu de mon pére qui peut rentrer dans des coléres terribles sans les frapper mais en les humiliant et ca peut etre pire! pour le 1 mai nous y sommes allés c'était les 16 ans de ma fille il a commencé son cirque je l'ai stoppé net dans son élan et on est parti finir son anniv' dans un resto !!! depuis plus rien je lui en veut il le sait et je ne ferai pas le 1 er pas malgré son age c'est à lui de s'excuser d'avoir gacher la féte de ma fille, le respect ca marche dans les deux sens!!!! bises
Tu peux aller voir les bouquins de Claude Halmos ou d'autres pédiatres. Il y a aussi Alice Miller. En tous cas, je pense que pour le faire prendre au sérieux tes limites, tu devrais effectivement ne plus leur laisser tes enfants pendant un moment. Moi je me suis pris pas mal de baffes quand j'étais petite. J'ai prévenu ma mère et ma soeur (qui a tendance a reproduire le modèle) que si mon fils recevait une seule claque, elles ne le verraient plus sans moi. Et d'ailleurs, quand mon fils était tout petit et qu'il touchait à tout (vers 1 an), ma soeur a commencé à lui mettre des tapes sur les mains pour dire non en prétextant que c'est ce qu'elle faisait avec ses élèves à l'école. Je ne lui ai plus confié mon fils pendant plusieurs mois mais évidemment, je lui expliqué pourquoi. Bon courage BlueSun
chapeau Florence je suis impressionnée de ton geste, ca demande du courage de ne pas couber l'échine et de savoir mettre des limites à une personne pareille. J'espère que plusieurs seront inspirés! :-)
faut pas s'énerver!!!! re, ne vous facher pas je vous sens trés énervée! je n'ai pas dit qu'il fallait étre tolérante j'ai dit que ce n'est pas si simple de tirer un trait sur sa famille! bonne ou mauvaise les liens sont là et beaucoup de gens homme ou femme qui ont coupé les ponts avec leurs famille s'en mordeent les doigts et finissent par s'en vouloir,! par contre je suis complétement d'accord avec vous pour la maltraitance des grands parents, dont on ne parle pas assez d'aileurs et qui existe, mon pére un homme trés impression nous a élevé dans la peur, ça marchait avec mon frére mais pas avec moi, il refait la même chose avec mes enfants résultat ils ne veulent plus aller chez mes parents, et ma mére? je ne vais pas la priver des enfants? alors j'y vais avec eux car quand je suis là il est moins virulant car il sait que je prends mes clics et mes clacs plus vite qu'en arrivant pour ne pas revenir tant qu'il n'ya pas d'excuses et il y en a toujours car malgrés tout il est trés attaché aux anfants !!! c'est peut étre idiot comme façon de faire mais au moins mes enfants voient leur grands parents et vice versa! bonne soirée!
facile à faire si on le veut!!!!!!!!!!!! Non désolée, si je parle ainsi c'est que moi même j'en veux terriblement à ma mère de ne pas être partie lorsqu'il l'aurait fallu et que en conséquence je ne suis pas la personne que j'aurais du être. Mon père et le grand père de ma fille la voit bien sûr mais oh grand dieu jamais je ne les laisserais eulms ensemble même si il n'y a aps eu de sonnette d'alarme à ce jour. Il faut arrêter de se trouver des excuses lorsqu'il s'agit du bvien être de nos enfants, car seuls les simples conflits sont extrêmement néfastes. Oui je revendique mon intolérance vis à vis des vioplences physiques ou psychologiques envers les enfants.
chapeau Florence je suis impressionnée de ton geste, ca demande du courage de ne pas couber l'échine et de savoir mettre des limites à une personne pareille. J'espère que plusieurs seront inspirés! :-) c'est pas de naissance! bonjour! ce n'est pas de naissance , c'est son contact qui m'a rendu comme ca et mon probléme c'est que je suis comme ça tout le temps ca a du bon mais du mauvais aussi!!!!du bon car je reléve toujours la téte et je m'en sors et du mauvais car je dis ce que je p
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