Punis et récompensé
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Punis et récompensé
Si tu ne respectes pas tes valeurs, tu te punis.
Si tu ne respectes pas tes valeurs, tu te punis.
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Tu connais forcément des gens comme ça.
Ils t’annoncent A mais, ils font B.
Pourtant, quand tu les confrontes, ils te soutiennent mordicus A.
Là, la tête puzzle, t’as cette question :
Comment leurs actes peuvent-ils autant être en contradiction avec leur parole ?
Ils ignorent leurs VRAIES valeurs personnelles.
Si tu dis A et que tu fais tout sauf A, c’est que forcément tu n’es pas avec la bonne valeur A.
Alors, pourquoi est-ce si difficile de connaître ses valeurs personnelles ?
Elles sont étouffées par des valeurs collectives et morales.
Certaines valeurs passent beaucoup mieux sociétalement parlant.
Personne ne dit, a fortiori, qu’il a pour valeur la malhonnêteté.
Pourtant, parmi les gens qui se disent honnête, même radicalement honnête, cela ne les empêchent pas de mentir de temps à autre .
C’est un peu comme les valeurs qui font bien sur un CV.
C’est sur que je-m’en-foutisme rend moins bien ^^
Dès lors, beaucoup ont une idée vague de leurs valeurs et souvent, répètent celles usées comme de vieilles pièces de monnaie sans pour autant que cela leur achètent une conduite.
Tu prends celles qui font bien, notamment en termes moraux, puis tu te persuades sincèrement que ce sont les tiennes alors que … non.
Ce n’est pas quelque chose qu’on t’a forcément apprise.
Trouver ou découvrir ses valeurs demande un travail. Un travail intérieur certes mais un travail drôlement facile.
Et oui ! on a tous un système intérieur de récompense et de punition.
Déjà, reconnais une chose : tu as un ensemble de règles intérieures auquel tu obéis , même sans le savoir.
Quand tu ne suis pas ces règles, tu te punis.
À l’inverse, quand tu les suis, tu te récompenses, ou a minima, tu ne te punis pas.
En effet, si tu te sens mal après avoir fait quelque chose, c’est qu’elle entre en collision avec tes règles intérieures .
Le fait de te sentir mal est la punition que tu te donnes de ne pas suivre tes règles intérieures.
À l’inverse, si tu te sens bien, c’est que t’as fait un truc qui les suit. Conséquence : tu te récompenses en te sentant bien ou, a minima, en ne te sentant pas mal.
Tu jettes un papier par terre ou tu vois quelqu’un le faire sans que ça te mette mal à l’aise ou un inconfort psychologique, plus ou moins intense, alors l’écologie, ou, à la rigueur, la civilité, ne font pas partie de son système de règles intérieures.
En vrai, quand je te parle de règles intérieures, tu comprends vite qu’il s’agit en réalité de tes valeurs. Autrement dit, les règles auxquelles tu accordes LITTÉRALEMENT de la valeur.
Bah, tu te punis quand tu ne les respectes pas.
Par conséquent, tu découvres tes valeurs, en partie, à la lumière de ce qui te réjouit ou mieux ! à l’ombre de tes malaises, culpabilités, là où tu te sens mal en gros.
C’est ici une alarme pour te dire que t’as fait, dit, voire penser est en contradiction avec tes valeurs.
Ainsi, tu veux connaître tes valeurs ?
Bah regarde tes malaises psychologiques.
Alors, si tu souffres toutes l’année de tes actions, tu n’as pas le choix :
Du coup, tu cernes mieux tes valeurs comme ça ? :D
En tout cas, j’espère que t’as kiffé.
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coifopcha@yahoo.fr/
Août 2016
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Publié le 2016-09-06 | lenouvelliste.com
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Science
Théorie du renforcement de Skinner: bases et exemples
La La théorie du renforcement de Skinner C'est l'une des bases de la psychologie dite cognitivo-comportementale. Il est basé sur l'idée que les organismes apprennent certains comportements ou d'autres basés sur des récompenses (appelées renforts) ou des punitions.
Malgré l'acceptation par la communauté scientifique du conditionnement classique de Pavlov, Skinner pensait que ce modèle était trop simple pour expliquer pleinement l'apprentissage humain.
Par conséquent, sur la base de la loi d'effet de Thorndike, il a commencé à étudier comment les animaux apprenaient à adopter différents comportements. Après la formulation de la théorie, le codage opérant a servi pendant de nombreuses années comme seule explication du comportement humain.
Plus tard, de nombreuses autres approches psychologiques ont émergé qui ont remis en question certains des fondements de la psychologie comportementale basée sur les théories de Skinner.
Plus précisément, dans les années 70, une autre approche est apparue (la psychologie cognitive), qui complète la théorie du conditionnement. De cette manière, le modèle actuellement prédominant en psychologie a émergé, la théorie cognitivo-comportementale.
Skinner pensait que la meilleure façon de comprendre le comportement (humain et animal) était d'examiner les causes d'une action et ses conséquences. Cette approche fut plus tard connue sous le nom de «conditionnement opérant».
Le nom vient des soi-disant «opérants», qui sont des actions effectuées par un organisme qui ont un effet sur l'environnement. Cet effet peut être positif (comme un animal trouvant de la nourriture s'il suit un certain chemin) ou négatif (comme se brûler la main en touchant le feu).
Si l'organisme obtient un effet positif, le comportement est considéré comme "renforcé" et il est donc plus probable qu'il se reproduise à l'avenir. Au contraire, si l'effet obtenu est négatif, le comportement est «puni» et aura tendance à diminuer en fréquence dans le futur, voire à disparaître.
Skinner a étudié les lois du conditionnement opérant en utilisant des animaux, en particulier des pigeons, qu'il a introduits dans la soi-disant "Skinner Box".
Dans celui-ci, les animaux étaient récompensés ou punis en fonction des comportements qu'ils exhibaient, permettant au scientifique d'observer les effets de différents types de renforts et de punitions, leur fréquence ...
Bien que nous n'entendions généralement parler que de renforcement et de punition, Skinner a en fait divisé les réponses possibles au comportement d'un organisme en cinq types: réponse neutre, renforcement positif, renforcement négatif, punition positive et punition négative.
Bien que chacun d'eux ait un effet différent sur le comportement de l'organisme, ils peuvent être regroupés en trois types: ceux qui ne provoquent pas de changement de comportement, ceux qui augmentent la probabilité que cela se reproduise à l'avenir et ceux qui diminution.
Les opérants neutres sont toutes les conséquences d'une action qui n'augmente ni ne diminue la probabilité qu'elle se reproduise dans le futur. Ce sont les moins courants de tous les types de réponses: en général, très peu d'opérants sont totalement neutres.
Un exemple d'opérant neutre serait le suivant. Si un élève sort pour présenter un travail devant toute la classe, et ne reçoit pas une réponse chaleureuse (applaudissements, félicitations ...) mais aussi une mauvaise réponse, il est probable qu'il ne se sentira pas plus ou moins prédisposé qu'auparavant à présenter Je travaille en public.
Comme nous le savons déjà, un renforcement est un opérant qui augmente la probabilité qu'un comportement se reproduise dans le futur. Cependant, qu'est-ce que cela signifie pour un renforcement d'être positif?
L'étiquette «positive», tant pour le renforcement que pour la punition, n'a rien à voir avec le fait que la réponse soit bonne ou mauvaise. Au contraire, un opérant est considéré comme positif si quelque chose est donné à l'organisme, et comme négatif si quelque chose en est pris.
Par conséquent, un renforcement positif est un opérant dans lequel l'organisme reçoit quelque chose qui rend la répétition du comportement récompensé plus probable à l'avenir.
L'exemple classique est le suivant: si un rat appuie sur un levier et reçoit de la nourriture, il sera plus susceptible de le presser à nouveau à l'avenir.
Nous avons déjà vu que «renforcement» signifie que la probabilité d'un comportement dans le futur est augmentée, et «négative», que quelque chose est éliminé en réponse à l'organisme.
Autrement dit, un renforcement négatif serait un opérant dans lequel quelque chose de désagréable pour l'animal est éliminé, ce qui augmente la probabilité que le comportement se reproduise.
Un exemple dans lequel il est clair comment ce type de renforcement fonctionne est avec le comportement de rayures. Lorsqu'une partie du corps démange, nous avons une sensation désagréable dont nous voulons nous débarrasser; quand on gratte, cet inconfort disparaît, donc le comportement est renforcé et il est plus probable que nous le referons dans le futur.
Le revers de la médaille des renforts sont les soi-disant «punitions»: des opérants qui font que le comportement se répète moins fréquemment, voire disparaît complètement.
La punition positive est ce que nous entendons généralement par punition dans un langage familier. Il s'agit d'une réponse désagréable pour le corps qui, lorsqu'elle est reçue, aura tendance à réduire le comportement qui a conduit à la punition.
Des exemples de punition positive seraient les suivants: brûler en touchant quelque chose de chaud, recevoir un cri après avoir fait quelque chose de mal, se sentir malade après avoir mangé quelque chose en mauvais état ...
Le dernier type d'opérant est peut-être le plus difficile à comprendre pour la plupart des gens. C'est une punition, donc sa fonction principale est de réduire la fréquence d'un comportement; Cependant, le moyen de punir l'organisme est de lui enlever quelque chose qui lui est agréable.
Un exemple très clair est de prendre un jouet d'un enfant s'il se comporte mal, de sorte qu'il arrête de le faire, ou de retirer l'attention de quelqu'un s'il nous traite mal.
L'un des exemples les plus clairs du renforcement est l'expérience de Pavlov, qui a joué avec le conditionnement classique.
Cette expérience consistait à sonner une cloche chaque fois que le chien était servi à manger. Au fil du temps, le chien a commencé à associer la cloche à la nourriture, salivant chaque fois qu'elle sonnait, que le propriétaire mette ou non l'assiette.
Une personne endormie se rend compte que s'il se lève tôt 20 minutes par jour, il évite les embouteillages pour se rendre au travail et trouve également une place de parking près du bureau. Bien qu'il aime beaucoup dormir, il se sacrifie pour arrêter la stimulation défavorable des embouteillages et des parkings.
Un vendeur d'une compagnie d'assurance reçoit un appel de son patron lui indiquant qu'il percevra 10% des commissions pour chaque transaction conclue au cours du mois de décembre. Ce sera un renforcement positif, où le comportement correspond aux résultats souhaités.
Le joueur vedette d'un club de football diminue ses performances la saison dernière. Bien qu'il soit toujours le meilleur joueur du club et qu'il conserve le même salaire, son entraîneur décide de le reléguer au remplacement. Dans ce cas, un renforcement négatif de la punition est effectué, de sorte que le footballeur revienne performer en fonction de son salaire et de sa qualité.
Le renforcement positif est généralement l'une des options des parents pour amener leurs enfants à agir correctement. Par exemple, il est très courant que des éloges, de l'argent ou une promesse (renforcement de l'encouragement) soient utilisés pour amener l'enfant à faire ses devoirs, à trier les jouets ou à l'aider aux tâches ménagères (comportement).
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