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Full text of " Le parfait ambassadeur diuise' en trois parties compose' en espagnol par don Antonio de Vera & de Cuñiga, commandeur en l'ordre de S. Iacques ... Et traduit en françois par le sieur Lancelot. .. "


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I


-


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LE PARFAIT

AMBASSADEVR

DIVISE' SN TROIS T? ART16S.

COMPOSE7 EN ESPAGNOL PAR
Don Antonio de Vera &; de Cuniga, Commandeur
en 1 Ordre de S. Iacques, Seigneur des villes de Sierra,
Braua, & de S. Lorenço.

Et traduit en François par le Sieur Lancelot,

OEWRE TRES-VTILE, ET NECESSAIRE
à tous MiniÚres 4 ' Ej}ar»Gouuerneurs deProuinces^ Secrétaires de Princes*

Agents^ e$* Depute^de ailles, autres perfonnes qui manient les ,
affaires priue^jou publics» & pour tous les Curieux qui défirent

fçauoiren <\uoy conÇiftc les fondions de C^mhaj[ade%


Chez Anthoinb de Som m a vtile au Palais, dans la
petite Salle, Ă  fEfcu de France.

AVEC PRIVILEGE. DV ROT.


- "


I


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A MONSEI GNEVR

MONSEIGNEVR

DE SERVIEN, CONSEILLER

du Roy en les Confeils, Secrétaire
d'Eftat & des Commandements de
fa Majefté.


oNseicNerR, '

Sncort que l'uAmbapdeur
foit une perfimnefacteettfqueleiyrottJes-gens
luy 'permette de paffer librement p*r tout\ ctllui-
cy, neantmoins , rfant Originaire Sjfwgftol > a
confideré, qu'ayant auiourd'huy à voyager par
la France yiUuoit hefom eĂą duquel on ne pufl fans crime luy faire
aucun mandais t r ait e ment \ Et la renommée, qui
publie fi hautement 'vos qualités excellentes, luy
ayant apris combien vofire Nom eft illuftre, &
combien tous eftes putjfant auprĂšs de ceux qui
tiennent les refnes de cet Empire , il a cm ne
pouuoir choifir de 'Troteclion plus fauorable que
la vofire. S'il efioit fiheureuK^que [es penfees ç£
(on entretien vous furent agréables ', il ejpereroit
iouir plein e?nent de cette feureté quil recherche,
& d'ejlre bien-venu parmy les plus grands Ef-
prits du fie de \ puis qu'il n'y en a point %qui fans
eflre coupable, ou d'ignorance ou de témérité, ofe
entreprendre de contefter vofire approbation , ni
qui puiffe iuger des parties requifes en Ï^Am-
bajfadeur , plus fainement que vous le ffaueT^
faire : vous MO NSS1GN6VR , qui dans cette
Monarchie et dans les EtrangĂšre 's, auezj fi digne-
ment exercé toutes les charges qui feruent à per-
fectionner vn Miniftre Politique : asiufiien fai-
tes vous Ă  toute heure admirer les effets dans la
funtfion de tvne des plus releuees de CSftat, ou
la fublimité de votre Efprit, la generoftté de vo-
tre Courage , & la ferueur de votre Pieté', pro-
duisent de trĂšs heureux fucces >pourÂŁ accroiffemet
detagloire du Roy, pour le hiende ce Royau^


Digitjzed by


^ ( L T i S ĂŻ R E.

me. Mais Monfcigneur, ce fi Ăźle efĂź trop bas fpour
farter d'vne vertu \fi haute (f d'vn mérite fire-
leué; Cet Ambaffadeur reuenant à [es Compli-
ments., vous (upplie de luy pardonner la faute

qu'il peut avoir commife en deftrant l'honneur de
voftre entretien: Jlrecennotft que les heures vous
font trop cherer^ que de vou* enrauir les moin-
dres moments yce ferait pécher contre le feruice du
Roy çfl vttlire publique. Vous luy fcrés donc af
fez^de grace.de permettre quil fe rende con/Ăźdera-
ble part éclat de votYeNom>et d'agréer que celuy
qui vous le prefente et luy fert de T 'uchcman , e fi
fayepar cette atiion > Ă  fe conferuert honneur qu'il
a d'efire connu de vohs>

MONSEIGNE VR,
en qualité de


Voftre trĂšs humble te tres-obeiffaru
feruitcur.


LÀNCELOT,


PARFAIT

AMBASSADEVR.

LIVRE PREMIER.


LOTIS ET IVLES

déni fans enfernblc^.

E. Louanges
IGNKVR IVLES, OH pOUr- de rASti-

roit d ire aacc beaucoup de raifon, cultv'«
que le Prin-tcmps ne garde pas
cette année la mefure ordinaire
defes pas i ou bicn,qu'il commen-
ce fes premiÚres démarches par
voftrciardin,puifquc fes traces y paroiflent fi ad-
uanceesi 5c qua peine THyuer a lcué le pied pour
dclogctdes autres lieux.

A


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i LE PAR FAIT

fV L SS:

Seigneur Louis, fi i eufle cru que voftrc prefen-
ce cuit daign c honaorer cette pauu rc maifon cham -
pcftre^emcfcrois rcfolu d'y Faire ma retraite, en-
core plutoil que les orn ements du Prin-tempsu on t
commence derajeunßr l'armée. ;

*.

torts.

Vous n'ignorez pas combien ie chéris voftrc co -
pagnie,cn quelque part que ic la treuuc: Mais en-
core vous confefleray-ie, que mes vifites feront
fouuent attirées icy pirlcs charmes des bcautez du
lieu. Autant de fois que ic l'ay veu, ic n'ay ozé iuger,
qui I "cm bcllic le p lus, ou la Nature, qui a voulu , eh
le louant aucc l'Art, imiter fon indurtric; ou bien
l'Art,qui pour contrefaire la Nature, affc&efane-

Sligcncc: mais ils svniflcntu bien enlcmblc pour
cle&cr nos fens, que nousfommes fort redeuabics
Ă kur agrĂ©able concurrence. ■

IV LES.

.4

Icnc porte pas tant daffe&ion Ă  cette maifon,
queie ferois fi clic ne m appartenoit point: Cette
circonftancc m'en fait amoindrir l'cftimc ; & en ce-^

Uicfuis différent des autres hommes qui ne p ni car

-, » . ‱ ‱ ■ ‱ - *

:

■

I

!

j Digilized by Google


A M B A S S A D E V R, Liu. I. 5

iamaisqucccqui cft Ă  eux. Ic ne l'ayme qu'en ce
quelle me fert adonner quelquefois trefue aux af-
faires du MondcjpouriouĂŻrd'vnpaifib le repos, &
pourmcconferuerlafanré: Depuis que icme luis
mis dans cette folitude, ic nercfTens plus certaines
incommoditez qui m'attaquoient auparauanc de-
dans la ville.

LOV/S.

%

Onncpeurcontcfter contre ce que vous dites-
fi; c'clt vnc vericc qui tire ion origine des vieux fic-
c!es»Tous les Do&esde l'Antiquité en auoient fait
pareille experiencei &amon opinion, la raifon qui
obligeoit les Romains àbaftir hors de la Cité, les
Temples qu ils confacroicnt Ă  Efcubpc, Dicudc la. ÂŁ^CJ
Mcdccine,proccdoitdece qu'ils iugeoient que la anciens
(ànté fc conlferuoit mieux aux champs que dedans Rom*ins
les villes. Audi la demeure des champs fut trÚs- cérenti
agréable à plufieurs grands perfonnages de ces Wi
temps-lĂ  y & l'Agriculture fort honorable entre 4 C" "


J V L E s:

Le Philofophe eftoit bien de cette humeur, puis,
qu'il l'appela la principale occupation. Philon &
Xenophon la nomment, l'Art des Arts. Varron
L'honnora datiltrc de Science, qui en feigne tant de

A iy


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4 LE PARFAIT

chofcsimportantes.Ft ncantmoins aucc toutes ces
belles qualitcz, nous ne pouuons pas cmpcfchcr
quelcsGourtifans n'efttmentccux qui en font pro-
reflion, grofĂŻicrs, Barbares, & inutiles Ă  toute autre
Aofc, fors qu'Ă  labourer la terre, comme des beltcs
brutes; & pour ce fuict, ils dient encore , que les
loix excluent l'Agriculteur depouuoir tenir aucu-
ne charge de Magiitrature.

LOVIS.

llcftvray que les Loix Critiques des Cours ne
leur donnent pas grande autorité': qui a creu que
ceux qui le mettoient d'Agriculture, ne pouuoicnt
cftre Conluls; mais cette rĂšgle s'entend feulement
pour ceux qui font nccciTairemcnt obligez au tra-
uail du labourage des champs pour fc tultétcr; quoy
que le temps en ait quelquefois autrement dilpofci
O n void en vnc infinité d'exemples, que le contrai-
re a efté fouuenr pratique'. Q^incinatus fut tranf-
misdcla charrue en fa dignitĂ© de SuprĂȘme Dicta-
teur: & ayant hcurcufcmcnt accomply les efpcran-
cesde ceux qui luy auoient procure' cet honneur-lĂ  ,
il reftitua Ă  u>n repos les douceurs qu'il luyauoit ra-
Plufieurs uics,rcnonça au feeptre & reprit la charuĂȘ. La mef-
Rois me trace fut fuiuic de CaĂŻus Fabricius ; CaĂŻus Ma-
*ĂŻtm*. rius;CuriusDcntatus, Porcius Caton & Serranus,
oncTymé pourlequcl PUnc cJk ,* Quelles cktmps furent culriuc%

dfffpL ?" mefmcs maim ^ ceux V* en *Mxm ℱ*mfi*> O4
culture.

fc», . . < »


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AMBASSADEVR Lin. I. 5

femtloh qu'Us en reffemiffent quelque allegrcfĂźe: ut ils
rendaient comme prodigues de fruits Ă  UrgeffĂš ah Triom -
fhant.

JV LES.

Oux qui font affc&ionncz Ă  l'Agriculture, ont
vnc grande obligation Ă  ce petit morceau de iardin:
& luy, il cil particuliĂšrement tenu Ă  voftrc memoi-
rc,cn ce que vo* aucz raportcĂ noftrc difeours, tant
d honnorablcs iardiniers, pour obic&cr à la feuerité
de Rcbu!tus,cc Do&eur qui bannit l'Agriculture

delĂ  digmtcConfulaire'.

■

LOV I S.

le pourrois bien encore, aydé de ma pauurc mé-
moire, amener des tcfmoins plus j*eleuez en toute
exception . Diocletian. s'eftant depofe des gran-
deurs de l'Empire, fe retira pour cultiucr les enoux
& les lai&ues de ion iardin, qui cftoit auprĂšs de Sa-
lone,citéde Dalmatic. Attalus, Roy de Pcrgamc,
en fit de mefme:Etle grand Cyrus,pour vnc parti-
culiĂšre faucur, menoit ordinairement fes plus fami-
liers amis, pourmener en vn petit verger qu'il auoit
luy-mefrae plante'. Abdolominus labouroit les
champs , cependant qu'on lelifoit Roy de Tyr , &
que l'on vint hiy vcltir la pourpre Royale. Et fi
1 Oracle d'Apollon nomma Socratcs h flta fage

A iij

—


t


% LE PARFAIT

hemmedcfontempf/Ă»&ppclh aufli Aglaus, lefluf heu-
reux du peu, parce que dans l'Arcadic, il nauoit au-
tre foin que de cultiuer, & garder vn petit iardin qui
luy apartenoit, dont en toute fa vie il ne s'eftoit
abfenté feulement dvn iour. Mais il n eftoit pas
trop mcrueilleux en cette humeur-lĂ , fi fcn iardin
cftpit pareil Ă  cettuy-cy, en comparaifon duquel,
ecluy d'Adonis & d'Alcinoiis perdent toute leur
réputation: Et pour les quareauxfi remplis de rares
fleurs, 6c pour les fuaues odeurs, & les doux Zephirs

3uien forcent, ie ne fçay lequel defirer, ou les yeux
'Argus ou le nez de Catulc. O Paix rauifĂŻante L
Î Repos charmant! Î délice le plus digne d'eftrç
conuoité & recherche de tous les plus excellents

3ui furent iamais, depuis que le Créateur du Mon-
e fit le iardin qui feruoie d'habitation au premier
Homme »

* JVLSS.

Sinousdeuons croire les liures, les plus fçauanr
hommes & les plus grands Philosophes, delaiuenc
les populcufcs citez pour fc retirer dans les iardin

LOVIS.

Platon nous en feruira de tefmoin par fes clairs;
CiccroncnfcsTufculancs, puis que, comme lescfc


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AMBASSADEVR, Liu. I. ?
fcts de cette caufc, il crutd'eftre oblige' de donnetle
nom de fon iardin , aux admirables Ɠuures qu'il
compofa. Que Lucullus, victorieux de l'Afie, nous
conte/Te aufli combien il ellimoit le fien : ou bien
Sylla fupreme Dictateur qui paflerent tous deux
plusd'heureufe vieillelTe dans leurs iardins, qu'ils ne
goûtÚrent de plaifirs durant leurs ieuncs ans, d'am-
ples triomphcs,lcsapplaudinemcns & les magnifi-
cences des Empires. Epicure,ce vicieux, qui alloitĂ 
libres refoes, Ă l'executiĂŽde toutes fesmauuaifcs in-
clinations, limitoit néanmoins fes de'bauches par
le moyen des iardins. U en auoit vn dans AthĂšnes,
oĂč ilatfcmbloit fes Difciplcs & fes amis pour traiter
des feienecs ; Et par fon teftamçnt il le donna à
Hermacus Mitilcnus Maiftrc de cette Ecole, & Ă 
tousceux qui fucccderoicrit Ă  ccttc^oiftrife. Ce qui
me fait encore ptuscftĂźmcr la demeure des champs,
c'clt qu'elle a toufiours efté aymec des hommes
moins vulgaires. Ettoutainfi qu'il n'ell paspermis
a aucun de contempler ectre brillante multitude
d'Ă©toiles celcftcs, (ans auoir quelque fcntimcntdc
rc(peĂą:&dc Religion, aufli ne peut on confiderer
les feercts trefors de la terrc,orncmen ts de cette par-
tie infĂ©rieure, fan s que le cƓur & l'cfprit n'y pren-
nent quelque récréation. Quel objet y a-il de plus
agréable, que ces touffes de fleurs également belles
en leur rare inégalité.' On en void icy vnc qui s'ef-
force de fortir delĂ  prifon du bouton qui l'enfer-
me; là, vnc autre fc void en pleine liberté arriucr à


I LE PARFAIT

fa plus parfaite beauté ; Îc celle qui cft auprÚs, fc va
abandonnant à vne agréable défaillance . Quelle
odeur fc peut treuuer plus rauifTantc, que celle qui
fort de ces beaux jafmins? quelle couleur de flame,
cft plus vermeille, que celle que nous communique
ces rofesnaifTantcs? Ce ne fut pas fans caufe , que les
Poëtesfeignircntque lapluipart des fleurs nùquiréc
dufangdes Dieux.

JVLES.

Dc's le commencement, & encore dans la fuite de
ccdifcourSji'ay crĂ» que vous cftiesDifciple de cette
(Ăš&e que plusieurs iutuent auiourdhuy : l'appelle
ainfi ces hommes vainement curieux, qui ont con-
ucrty cette fimplc bonté' des iardins en inftruments
propres aux vices, & comme dit vn certain, vanité &
fdreffe. C'cftpourcc fujet qu'ils ont des iardins, &
qu'ils cherchent les fleurs & les plantes des régions
lointaines. Ils ont plus de regret d'vnc fleur qui fe
fannc&quife flétrit, que de la mort d'vn amy : &
de ces gens-lĂ  , chacun fedeuroit encore piusmoc-
quer, que l'on ne fait de ce Romain Hortenfius,qui
honora de deuil & deplcurs la mort d'vn poiflon
qu'il auoit en foneftang.

LOV JS.

* ‱ ‱ * ‱ **

Ces perfonnages-lĂ  ignorent le bon vfage de

ces


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À M B À S SADEVR. Liu. V >

ccsaymablcsdcfcrts,qui cft la modeftc, rĂ©crĂ©ation. ‱
In fin, ce font des chofes faites pour rcfiouĂŻrl'ame
Ă©cnonpaspourrelafcher&r'amolir lecorps: pour
fuir de la tourbo populaire, & pour eftrc fculauec
foy.O la belle fentence de celuy qui dit ; te ne fuis
Minais moins feuly que quand iefuis ptd, ny tdmaĂŻt moins
cifif que quand te fuis oijtf \ Celuy qui pe ffede &
iouĂźt d'vn tel Paradis, que ectiri-cy, ne maitrifc pas
feulement les forces de l'amour, mais il participe en-
core aux honneurs d'Apollon & des Mufes, dont
les fleurs feront autant cultiuccs icy, que celles de
ces admirables parterres. Que les affaires du monde
fe conduiient félon la proipenté ou laducrfité ; que
rcsaTmesambitieufes, aflĂźftces d'vne heureufe ou
mal heureufe fortune, triomphe defesaduerfaires,


ra eftonner, Seigneur Iules, vous demeurez touf-
ioursen paifible tranquille', & viurez dedans vous
mefmc en ce délicieux ferour, qui ne peut iamais
eftre afTcz dignement loué. Et h vous ignorez icy
les nouueautez du monde, auflin eftes vous pĂ sfu-
jet Ă cesdetraelions.


JVLES.


ĂŻcme mocque maintenant du tracas des Cours Mefprii
& des grandes Citez» de leurs inquiétudes i de leurs d« aL-
friuolcs compliments ; & delà vanité de leurs de r,sdu

‱ monde.


fos; ie me contente de co ourroient eftrc proportionnées à ma capacité'. le
çay bien qu'il y a pluficurs perfonnesqui impute-
ront cette modération à foiblefle, mais il s'en treu-
uera bien autant démon party ; & encore que le
nombre en fuit moindre, 6c mcfmc que ic ne fufle
appuyé d aucune approbation, on ne me feroitpas
neantmoins changer d'hun.cur. ,

‱ ■

I * ' * * *

O quelcsdignitez font chÚrement achetées de
ceux qui les obtiennent, qu'elles leur coûtent de
fatigues, de veilles, de fousmiflĂŻons, de follicita-
' tions,& dcdoutcufescfperançesi

' ' IV LES. ":

‱ ». .

Ç'cftla vĂ©ritĂ©, que lesincommoditcz que don-
nent les prétentions, feroient tout à fait infuporta-
bles, fil on ne le flatoitde l'imagination, du pro-
fit qu'on eipere tirer de la chofeque l'on pourchaf-
fc, mais l'idée de ce bien futur, entretient douce-
ment les trauaux des efpcranccs douteufes. . .

<"-‱-.' ‱ LOVIS.

#

' ' , D'igitized by Google


ÀMBASSÀDEVR Liu. L ïi

peines font plus grandes, aprĂšs auoir obtenu les
charges, que lors qu'on les prétend: ycu que les ai*
premiers trauaux que la prétention nous donne Pcinc cn
font volontaires, perfonne ne nous y force; mais ç^J^0 *
les féconds , que l'exercice de la charge nous dc(- qu'en leur
couure. font necefTaircs Ă fouffrir. le parle de ceux ?tclCilo>

i ‱ i r i i» r n i i j r &poiu«

de qui la force de 1 clpnc n'eftpas capable de lupor- qUOy.
terlcfaix, & agir auxlon&ionsdc la charge, & de
ceux qui au commencement de leur defTein, ivont
preucu que Ntihtc , mais fentent aprĂšs les peines-
.quelle donne, Ncantmoins, ils mourroient de
honte aux yeux du monde, s'ils fc dcpartoicntd'v-
nechofe qu'ils ont recherchée auec tant de paffion:
mais de vouloir auflĂŻ garder vne charge qui cft
d'vn poids infuportable fans auoir les efpaûlesd'vn


mon aduislapofTcfĂŻĂŻon de ces biens-lĂ , donc beau-
coup plus de tourment que ne faifoit le dehr, bien
qu'il temble qucccfoiticy vnepropofition cotrai-
le Ă  vnc bonne Philofophic.

jvLes.. ■

levousaduouëquecc font de mal heureux ma-
rges, que les grandes affaires, aucc la petite capa —
cité d cfprir, les diligences nccclTaires aucc la natu-
relle débilité;
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