Punie pour être une chipie

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Punie pour être une chipie
bonjour a tous ,je ne sais pas si je suis dans le bon forum mais j'ai besoin de conseils! mes deux filles de 8 et 5 ans n'arretent pas de se disputer tout le temps pour des betises (je te prete pas mes poupees,rentre pas dans ma chambre...)et j'en passe elles ont chacune leur chambre mais elles trouvent toujours le moyen de se chamailler ca me rend dingue j'ai beau les punir leur acheter les memes jeux mais ca ne marche pas!!! le truc c'est qu'elles n'ont pas le meme pere alors celle qui se fait souvent remonter les bretelles c'est ma plus grande (mon conjoint est le pere de la plus petite) alors biensur je suis toujours obliger d'intervenir pour eviter les derapages donc mon conjoint me reproche tout le temps de m'en meler!!! souvent il me dit que c'est ma premiere fille qui cherche alors que non que dois je faire? pour faire regner l'ordre
Je serais d'avis de ne pas entrer dans le jeu de leur acheter les jeux en double, etc. Plus tu les obligeras à composer, plus elles le feront. Un seul jeu, organisez vous. Limite, il faudrait les obliger à partager une semaine la même chambre. Peut être qu'elles respecteraient davantage leurs espaces respectifs ensuite. Blue
Super idée , Nisse... Je trouve que c'est un bon plan que tu proposes là!!! J'en aurais eu bien besoin pour mes filles il y a quelques années. Quand elles se disputaient trop je les mettais face à face sur une chaise et je disais : " la première qui rit a un gage!" Il fallait très peu de temps pour désamorcer l'agressivité et ça finissait par un fou-rire ...à 3. Mais je garde ton idée pour des copines.... Longue vie à toi, bises, Ffanfan.
quand elles en viennent aux mains tu punis les deux, sans les laisser dire que c'est l'autre qui a commencé, tu n'en a rien à faire, il est interdit de frapper, les deux étaient à se bagarrer, punies toutes les deux. Une autre chose aussi, est que tu peux faire une réunion au sommet, où tu utilises un objet (une cuillère ou autre). Celui qui a l'objet parle, les autres se taisent et écoutent. Tu commences en expliquant la règle de l'objet -tu peux lui donner un nom, ca fait plus officiel!- et en disant que tu en as assez de leurs disputes continuelles, que quoi que tu fasses elles continuent, donc tu voudrais que vous vous mettiez d'accord une bonne fois pour toutes, et qu'elles disent (chacun son tour, en tenant l'objet et sans que l'autre la coupe. Définis si tu permets plusieurs tours, peut-être que quand l'une aura parlé, l'autre aura quelque chose à rajouter, mais je pense que 2-3 fois suffiront largement pour chaque question). Eventuellement, note leurs réponses et affiche-les ensuite dans un endroit où elles passent souvent (entre leurs chambres par exemple!): 1- ce qu'elles aiment le plus chez leur soeur 2- ce qui les énerve le plus 3- si elles ont envie de faire des efforts pour que ca se passe bien (oui/non) 4- sur quoi elles pensent qu'elles pourraient faire ces efforts/qu'elles ont à s'ameliorer (un truc ou deux seulement) 5- où elles aimeraient que leur soeur fasse des efforts 6- mettez-vous d'accord sur les choses qui sont permises, sur celles qui ne le sont pas. 7- mettez-vous d'accord sur les conséquences en cas d'infraction aux règles. Signale-leur ensuite que maintenant que vous êtes d'accord toutes les 3, tu les laisseras se débrouiller si elles ont un problème, elles n'ont plus qu'à suivre la règle. Et elles savent ce qui les attend si elles ne les suivent pas. Après une semaine, tu peux refaire une réunion au sommet, et faire un bilan de ce qui s'est passé, eventuellement modifier quelques trucs, et si elles ont été bien, n'hésite pas à le leur dire, au long de la semaine, mais surtout au bilan, en étant concrète et en les nommant "je suis fière de toi, "Isabelle", parce que tu as ... Eventuellement, si le coeur t'en dit, récompense-les avec un petit cadeau, un Mc Do, une activité ou une balade ensemble qui leur fera plaisir. Et continuez, en veillant à bien les féliciter, leur faire savoir que vous êtes fiers/impressionnés, etc... quand elles se comportent bien! Essaie d'ignorer autant que possible les comportements négatifs et de les laisser se débrouiller. Bon courage!
quand elles en viennent aux mains tu punis les deux, sans les laisser dire que c'est l'autre qui a commencé, tu n'en a rien à faire, il est interdit de frapper, les deux étaient à se bagarrer, punies toutes les deux. Une autre chose aussi, est que tu peux faire une réunion au sommet, où tu utilises un objet (une cuillère ou autre). Celui qui a l'objet parle, les autres se taisent et écoutent. Tu commences en expliquant la règle de l'objet -tu peux lui donner un nom, ca fait plus officiel!- et en disant que tu en as assez de leurs disputes continuelles, que quoi que tu fasses elles continuent, donc tu voudrais que vous vous mettiez d'accord une bonne fois pour toutes, et qu'elles disent (chacun son tour, en tenant l'objet et sans que l'autre la coupe. Définis si tu permets plusieurs tours, peut-être que quand l'une aura parlé, l'autre aura quelque chose à rajouter, mais je pense que 2-3 fois suffiront largement pour chaque question). Eventuellement, note leurs réponses et affiche-les ensuite dans un endroit où elles passent souvent (entre leurs chambres par exemple!): 1- ce qu'elles aiment le plus chez leur soeur 2- ce qui les énerve le plus 3- si elles ont envie de faire des efforts pour que ca se passe bien (oui/non) 4- sur quoi elles pensent qu'elles pourraient faire ces efforts/qu'elles ont à s'ameliorer (un truc ou deux seulement) 5- où elles aimeraient que leur soeur fasse des efforts 6- mettez-vous d'accord sur les choses qui sont permises, sur celles qui ne le sont pas. 7- mettez-vous d'accord sur les conséquences en cas d'infraction aux règles. Signale-leur ensuite que maintenant que vous êtes d'accord toutes les 3, tu les laisseras se débrouiller si elles ont un problème, elles n'ont plus qu'à suivre la règle. Et elles savent ce qui les attend si elles ne les suivent pas. Après une semaine, tu peux refaire une réunion au sommet, et faire un bilan de ce qui s'est passé, eventuellement modifier quelques trucs, et si elles ont été bien, n'hésite pas à le leur dire, au long de la semaine, mais surtout au bilan, en étant concrète et en les nommant "je suis fière de toi, "Isabelle", parce que tu as ... Eventuellement, si le coeur t'en dit, récompense-les avec un petit cadeau, un Mc Do, une activité ou une balade ensemble qui leur fera plaisir. Et continuez, en veillant à bien les féliciter, leur faire savoir que vous êtes fiers/impressionnés, etc... quand elles se comportent bien! Essaie d'ignorer autant que possible les comportements négatifs et de les laisser se débrouiller. Bon courage! et le conjoint ? un bon plan en effet, adaptables à beaucoup de situations. mais dans le cas de Cornelia, le conjoint ne devrait-il pas être de la partie ? Parce qu'il y a quand même dans l'histoire un homme qui est le papa de l'une et pas de l'autre... Et ce n'est probablement pas étranger aux incessantes disputes. Sans aller jusqu'à une thérapie systémique, ce ne serait peut-être pas superflu de mettre calmement les choses au point à deux, de veiller à ce que les règles de vie familiale s'appliquent de la même façon à tous les membres de la famille, que le papa soit présent ou non ... Et peut-être, ensuite, en faire le thème d'une "recontre au sommet " à 4?
Super idée , Nisse... Je trouve que c'est un bon plan que tu proposes là!!! J'en aurais eu bien besoin pour mes filles il y a quelques années. Quand elles se disputaient trop je les mettais face à face sur une chaise et je disais : " la première qui rit a un gage!" Il fallait très peu de temps pour désamorcer l'agressivité et ça finissait par un fou-rire ...à 3. Mais je garde ton idée pour des copines.... Longue vie à toi, bises, Ffanfan. elle est bien celle là aussi! je me la garde au chaud! :-))
merci! merci de ton conseil, cette methode du "debrouillez" vous toutes seules j'ai deja essayé alors elles en viennent aux mains entre elles , et la par contre je suis obligé d'intervenir et elles le font a chaque fois... mais tu as raison elles deviendront surement les meilleurs amies du monde, j'espere et j'attends cela avec impatience... a bientot
mon humble conseil serait de te dire : Ne t'en mèle pas.Laisse les gérer. Tes filles ,si elles ne se disputaient pas ,ce serait anormal.. Mes filles ont 1 an d'écart et à l'âge des tiennes , c'etait l'horreur. Après tu verras une accalmie pour revenir à un cataclysme à l'adolescence. ....J'ai eu quand même un méga trou de santiag dans la porte de la chambre de l'une par le pied de l'autre!!! Aujourd'hui elles ont 22 et 23 ans et sont les meilleures amies du monde. Si tu t'en mèles , tu prends parti c'est obligé.Et elles , elles savent ça. Préviens-les que tu " laches l'affaire " et tu verras que si elles doivent gérer seules , sans arbitre , ça va se calmer tout seul. N'oublie jamais ça : S'il n'y a pas de spectateur , il n'y aura pas de spectacle.... Bonne chance!!!
et le conjoint ? un bon plan en effet, adaptables à beaucoup de situations. mais dans le cas de Cornelia, le conjoint ne devrait-il pas être de la partie ? Parce qu'il y a quand même dans l'histoire un homme qui est le papa de l'une et pas de l'autre... Et ce n'est probablement pas étranger aux incessantes disputes. Sans aller jusqu'à une thérapie systémique, ce ne serait peut-être pas superflu de mettre calmement les choses au point à deux, de veiller à ce que les règles de vie familiale s'appliquent de la même façon à tous les membres de la famille, que le papa soit présent ou non ... Et peut-être, ensuite, en faire le thème d'une "recontre au sommet " à 4? j'y ai pensé et j'ai omis le conjoint exprès, puisque la maman n'en parle pas beaucoup et qu'il y a trop peu d'éléments pour savoir comment il va réagir. Ca dépend beaucoup de son tempérement à lui, du degré d'implcation qu'il a, et de l'envie qu'il a que ca s'arrange! S'il accuse systématiquement l'aînée, je pense que c'est mieux qu'il ne soit pas là quand la première réunion a lieu, pour que les filles s'expriment librement, sans qu'il vienne y mettre son grain de sel. Si ca marche, alors je pense que la maman peut expliquer ce qu'elle a fait, et lui demander s'il veut participer à la prochaine, mais aussi en lui demandant de respecter la règle et sans parti pris... Il me semble que c'est la maman qui peut décider de si "tu" l'implique elle seulement, ou les deux parents. A mon avis, c'est plus facile de commencer avec un seul adulte pour diriger le truc. S'ils sont deux, il faut qu'ils se mettent d'accord auparavant sur qui dit quoi, et s'ils se partagent la rôle de metteur en scène, ou si un seul a la direction et l'autre reste en retrait.
est-ce que tu as parlé de ton problème dans le forum familles recomposées? Je pense que c'est assez courant que les parents s'accusent mutuellement de faire du favoritisme. Toi tu es mère des deux, lui d'une seulement. Il va avoir tendance à proteger la sienne, toi à surproteger l'autre par réaction. En plus de vous mettre d'accord toutes les trois, je te suggère de parler de tout ca avec ton mari, de lui expliquer comment ca se passe quand il n'est pas là, de lui expliquer pourquoi tu agis comme tu le fais, mais aussi que si lui trouve que tu fais des differences, tu lui reproches la même chose, et que peut-être vous devriez vous mettre d'accord sur des choses que vous trouvez très importantes, et celles sur lesquelles vous pouvez laisser couler. Peut-être pouvez vous avoir une réunion au sommet tous les deux vous aussi, où chacun de vous dit ce qu'il trouve bien chez chacun des membres de la famille, ce qu'il a du mal à supporter, et ce que vous êtes prêts à faire pour que les choses aillent mieux?
réponse a nisse bonjour nisse,effectivement je devrais en discuter plutot sur le forum des familles recomposees mais j'ai du mal a me dire que je suis dans la meme situation que ces personnes qui traversent des epreuves difficilles mais je dois l'admettre que je suis dans le meme cas. pour en revenir au sujet j'ai deja discuté plus d'une fois avec mon mari a chaque fois on se remet en question on se dit qu'on va faire des efforts et rebelote quelques temps apres boum ca recommence. j'ai surtout peur que ma fille en grandissant n'aye aucun lien affectif avec son beau pere et vice versa et que je sois toujours au milieu de cette relation a faire l'arbitre!!! ce qui ne donnera pas une tres bonne ambiance dans la maison...


La surveillance maternelle après l’affaire des bonbons (7)



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Souvenirs de jeunesse et de mère de famille
On avait compris, et notamment que les jours à venir n’allaient pas être tout roses pour nous, sauf pour nos fesses en cas de dérapage! La détermination maternelle à l’encontre de ses gazelles était à son apogée, ce qui n’était pas bon signe pour notre bas du dos et nous promettait des journées délicates…
Avant de nous rendre dans nos chambres, on passa par la salle de bains pour rafraichir nos visages. On se posait des questions sur ce qu’allait vraiment dire Maman à notre père. On se regarda dans le miroir: nos mines ne reflétaient pas la sérénité. Notre mère n’avait pas habitude de lui mentir, tout au plus édulcorait-elle parfois les faits, voire les enjolivait, avant de préciser que tout était rentré dans l’ordre. En général, on s’en tirait avec une remarque paternelle. C’est Steph qui entama le dialogue:
« Chlo, dis-moi, tu crois vraiment que Maman ne dira rien du tout à Papounet ? »
« Non, Steph, je crois pas, car elle déteste le mensonge, mais d’un autre côté, elle tient toujours toutes ses promesses, alors je pense qu’elle lui racontera avec des nuances, en gardant les détails entre elle et nous. Normalement, Papounet devrait pas se fâcher. Au pire il nous fera une leçon de morale. Allez Poulette, on s’habille pour redescendre, sans mettre de culotte sous nos p’tites robes, comme Maman nous l’a demandé. C’est pas vraiment la joie mais au moins ça aidera à rafraichir nos popotins bien cuits… et pense à t’asseoir avec précaution pour déjeuner, pas comme d’habitude! »
On se mit à rire toutes les deux, malgré la haute température de nos fesses. Une fois redescendues, Maman nous demanda de mettre le couvert accompagnant ses paroles d’un geste qui prouvait sa détermination à se faire obéir. Elle passa même ses mains sous nos robes et tapota nos derrières. Nous rougîmes tandis qu’elle ajoutait avec ironie:
« C’est bien les filles, je constate que vous avez obéi concernant vos p’tites culottes. Comme ça vos fesses vont prendre l’air et se refroidir plus facilement, et puis elles seront plus rapidement à ma disposition au cas où vous auriez de nouvelles velléités de défiance envers votre chère Maman d’ici ce soir…»
Elle nous montra sa main grande ouverte, toute prête à agir. Décidément, nos bas du dos, déjà bien sollicités en cette matinée, ne se voyaient rien annoncer d’enchanteur. D’expérience, nous savions que Maman n’hésitait pas à nous corriger 2, ou même 3 fois sur une même journée quand nous le méritions. J’avoue que nous étions deux chipies très turbulentes qui ne rataient jamais une bêtise ni une insolence, offrant ainsi à notre chère mère la possibilité de « caresser nos fesses » , comme elle disait!
Papa rentra pour le déjeuner. Il était encore sur le tapis de l’entrée quand il interpella sa chère et tendre épouse:
« Alors ma chérie, la matinée s’est bien passée? Je vois que tu as fait le ménage avec grand soin, comme d’habitude. C’est à peine si j’ose entrer avec mes rangers… »
« Et bien mon chéri, c’est simple, tu quittes tes godillots et tu mets tes chaussons que l’une de tes filles va gentiment t’apporter… »
Ma frangine (la préférée de Papounet) se rua vers lui avec ses mules. L’image était incroyable, comme un petit chaperon rouge face au grand méchant loup, Papa faisant 1m95 et sa choupette 1m30! C’était super mignon à voir pour sa grande sœur qui la dépassait de près d’une tête. Maman reprit la parole, avec toujours son ironie particulière, même en direction de son géant de mari (elle-même ne faisait qu’1m65):
« Eh bien, te voilà équipé pour ne pas saloper mon travail et je t’en remercie. Nous allons donc pouvoir passer à table dans quelques minutes… »
Notre père a toujours été strict (et l’est encore) sur les horaires des repas, genre 12h/20 heures sauf imprévu, une vraie ponctualité de militaire! Durant le déjeuner, il entama la conversation avec notre chère mère:
« Donc si je comprends bien, chérie, ta matinée a été chargée? Les filles t’ont aidée au moins? »
« Oui, oui, t’inquiète, il m’a juste fallu leur secouer un peu le derrière pour qu’elles s’activent et après tout est rentré dans l’ordre! »
« Très bien mais, s’il te plaît, donne-moi quelques détails…»
Il était clair qu’au vu de nos visages rosissant plongés vers nos assiettes, Papa – passé en mode gendarme- s’interrogeait. Nous avions vraiment les chocottes que Maman lui déballe toute l’histoire: c’était l’assurance d’une tournée paternelle! Sauf que celle-ci, toujours aussi fine, savait manœuvrer son officier de mari et, fidèle à sa promesse, ajouta:
« Oh c’est simple mon trésor, quand tu n’as plus ta culotte de pyjama, et que Maman te suit avec une main levée qui peut tomber à tout moment sur tes fesses à l’air, tu bouges davantage! Et si tu veux tout savoir, au cours du ménage de leur chambres celle que tu vois-là à fait une dizaine d’aller-retour sur les fesses de nos filles. Ensuite tout s’est bien passé: elles ont pris leur douche gentiment et sont descendues au salon regarder la télévision pendant que je m’occupais des sanitaires! Voilà tu sais tout! »
« Ok ma chérie, tu as toute ma confiance pour l’éducation de nos filles, naturellement. Je sais qu’avec toi, elles n’emprunteront plus de chemins de traverse comme dernièrement… Je t’aime, ma douce! »
Steph et moi, on poussa un ouf silencieux de soulagement, Maman avait tenu sa promesse! Néanmoins, cela n’empêcha pas notre père de nous adresser une remarque pas très engageante:
« Les filles, j’aimerais qu’à l’avenir vous soyez plus promptes et disponibles pour votre mère, lorsqu’elle vous demande des choses simples. Je sais que sa main caresse vos fesses de temps à autre, ce qui est pour votre bien. Je ne souhaite pas avoir à en faire autant, comme la dernière fois à la brigade, si vous voyez ce que je veux dire? »
Ça pour voir, on voyait! Le film de cette journée nous revint en pleine figure. On ne put que hocher la tête. Ce chapardage idiot de bonbons nous avait valu une journée mémorable de honte et de douleur, ainsi qu’une détention maternelle qui durait…
Papa repartit. On aida Maman à débarrasser et à faire la vaisselle avant de s’installer devant la télé, histoire de nous occuper… J’aurais mille fois préféré rejoindre mon Jérémy et Steph ses copines, maudite punition! Vers 16 heures, Maman nous invita à venir prendre notre goûter. Obéissantes, on se dirigea vers la cuisine et là, pour une raison inconnue, sœurette lui demanda si l’on pouvait remettre nos culottes. Sa réponse fusa, accompagnée de gestes mortifiants:
« Non Stéphanie, vous êtes très bien comme ça et puis, on ne sait jamais, la journée n’est p
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