Puissance d'influence souverainiste

Le processus électoral des souverainistes est certes important, mais il ne suffira pas, s'il ne se base pas sur une puissance d'influence spécifique. Cette puissance d'influence devra se démarquer résolument du mondialisme et donc utiliser une langue pivot différente de l'anglais.
Une des caractéristiques importantes de cette langue pivot sera le fait qu'elle puisse devenir, assez rapidement, la seconde langue hyper-centrale, à côté de l'anglais. Or l'espagnol est la langue la plus crédible pour devenir la seconde langue hyper-centrale.

Dans ces conditions, les partis souverainistes européens devraient monter une association utilisant l'espagnol comme langue pivot. Une telle association pourrait s'élargir ensuite au-delà de l'Europe. Dotée de cette différentiation linguistique au niveau hyper-central, cette association des souverainistes restera imperméable à toute tentative de récupération de la part de l'Union européenne et du mondialisme.

Il conviendrait que le premier noyau de cette initiative soit franco-italien, car ce sont les deux pays les plus touchés par la désindustrialisation, suite aux conséquences de l'euro. Ce sont en même temps deux grands contributeurs nets au budget de l'UE. En conséquence, cette initiative souverainiste internationale devrait adopter : le français, l'italien et l'espagnol comme langues officielles, avec l'espagnol tenant le rôle de langue pivot. C'est-à-dire que l'espagnol sera la langue véhiculaire de l'association, lorsque les langues française et italienne ne suffiront pas, lors des échanges internationaux. Un tel noyau franco-italien pourra rapidement s'élargir pour héberger des concertations entre tous les pays désireux de sortir à terme de l'UE et de l'euro. On pense en particulier à l'Allemagne, lorsqu'il ne fera plus aucun doute pour ce pays que rester dans la monnaie unique entraînera davantage d'inconvénients que d'avantages.

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