Prostituée fait son boulot

Prostituée fait son boulot




⚡ TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































Prostituée fait son boulot
Le respect de vos données est notre priorité Nous et nos partenaires pouvons stocker et/ou accéder à des informations stockées sur votre terminal (telles que données d'identification, de navigation, de géolocalisation) au moyen de cookies ou technologies similaires. Avec votre accord, nous et nos partenaires utilisons des traceurs afin de produire des statistiques d'usage ou personnaliser votre expérience (identification par analyse du terminal, publicités et contenus personnalisés, mesure de performance des publicités et contenus, production de données d'audience et développement de produit) sur internet ou par communication directe (email, sms...). Vous pouvez consentir à ces utilisations en cliquant sur le bouton «Accepter & Fermer», «Continuer sans accepter» dans le cas contraire, ou obtenir plus de détails et/ou en refuser tout ou partie en cliquant sur «En savoir plus →». En cas de refus, vous continuerez à recevoir des publicités mais ces dernières ne seront pas personnalisées en fonction de vos centres d'intérêts. Vos choix seront appliqués sur l'ensemble du portail BFMTV (*.bfmtv.com) et conservés au maximum pendant 13 mois. Vous pouvez à tout moment modifier vos choix en utilisant le lien "cookies" figurant en bas de page sur ce site. Pour en savoir plus, vous pouvez également consulter notre politique de protection des données personnelles .
Newsletters Actualité Inscrivez-vous gratuitement !
Prostituée à dix ans, elle raconte son terrible parcours 
Son témoignage glaçant a permis de démanteler deux réseaux de prostitution en Île-de-France, qui opéraient à Lille et Rouen.
Prostituée à dix ans, elle raconte son terrible parcours 
Image d'illustration - Grace a été prostituée dès l'âge de dix ans - Valery Hache - AFP
Prostituée à dix ans. Au cours de son audience devant la cours d'Assises de Paris mercredi, une adolescente a déclaré avoir été prostituée dès ses dix ans dans la capitale. Partie civile, elle a raconté son histoire, de Bénin City, au Nigeria, à Paris, où une femme qui devait l'accueillir l'a finalement obligée à se prostituer, rapporte Le Parisien .
Orpheline en bas âge, celle que le quotidien a surnommé "Grace", est confiée à sa grand-mère maternelle au Nigeria. La gérante d'un salon de coiffure lui parle un jour de sa fille coiffeuse, en France, susceptible de lui donner du travail. Le coût du trajet pourrait lui être avancé, il grimpe à 40.000 euros.
S'en suit le long périple à travers le Niger, la Libye, la traversée de la Méditerranée, l'Italie et l'arrivée à Paris en 2014, où elle apprend qu'elle devra vendre son corps pour rembourser sa dette. Elle a dix ans. Grace raconte qu'elle se prostitue d'abord au bois de Vincennes, puis dans Paris, dans le quartier Strasbourg-Saint-Denis.
L'adolescente explique qu'elle devait ramener 600 euros par jour, 1000 euros le dimanche, et compter 650 euros supplémentaires pour le loyer d'une chambre dans laquelle elle vivait avec trois autres filles, également prostituées.
Quand elle ne ramène pas assez d'argent, Grace raconte qu'elle reçoit des coups de ceinture de la femme qui était censée lui donner du travail en France. Grace finit par s'enfuir, mais retombe dans la prostitution à Lille. Elle finit par aller parler aux autorités des réseaux dans lesquels elle est tombée.
Elle vit actuellement dans un foyer à Sens, dans l'Yonne, où elle suit une formation de cuisine. Une thérapeute évoque lors de l'audience des "symptômes post-traumatiques". Le témoignage de Grace a permis de démanteler deux réseaux de prostitution et six accusés comparaissent aux assises actuellement pour traite d'êtres humains en bande organisée, précise Le Parisien . Une dizaine de victimes ont été identifiées.
© Copyright 2006-2021 BFMTV.com. Tous droits réservés. Site édité par NextInteractive

TÉMOIGNAGE - Je n'ai jamais eu une vision misérabiliste de la prostitution et c'est pendant mes études d'infirmière que j'ai commencé à m'y intéresser. Parce que, à un moment, vous vous dites: je suis obligée de travailler pour gagner ma vie et il n'y a pas de raison de s'interdire de le faire de cette manière.
Je n'ai jamais eu une vision misérabiliste de la prostitution et c'est pendant mes études d'infirmière que j'ai commencé à m'y intéresser. Parce que, à un moment, vous vous dites: je suis obligée de travailler pour gagner ma vie et il n'y a pas de raison de s'interdire de le faire de cette manière. Au début, j'ai regardé ça de loin puis finalement, à 21 ans, je me suis décidée à poster une annonce sur un site d'escort. C'était avant la fin de l'année scolaire.
J'ai eu des réponses assez rapidement mais je voulais me laisser le temps de choisir mon premier client. Je voulais quelqu'un que je "sente" au téléphone. Entre temps les vacances se sont passées et finalement j'ai rencontré un homme dans un hôtel pour une heure, une heure et demie. Il devait avoir la quarantaine. J'ai gagné 200 euros.
Quand vous débutez, comme dans n'importe quel métier, vous vous dites que la prochaine fois sera mieux. Je pense aux questions de sécurité, aux sujets qu'il faut ou non aborder ou à des choses très pratiques comme savoir faire des massages. Ce sont des choses que l'on apprend au fur et à mesure. Je me souviens que la première fois, j'ai trouvé dommage de ne pas avoir pu parler avec mon client, de ne pas avoir pu le découvrir. Maintenant j'essaie d'aller boire un verre avec eux avant. Mais pas souvent dans des endroits luxueux. Je n'ai jamais eu une vision de ce métier à la Pretty woman, donc avoir des rendez-vous au Formule 1 ou à l'Etap' Hotel ne m'a jamais dérangé. Après je ne crache pas sur une belle chambre et une grande baignoire mais je me fous que mon client ait plein de thunes ou qu'il n'en ait pas. Le principal, c'est que je me sente en sécurité. C'est pourquoi, il m'est arrivé plusieurs fois d'aller au domicile du client. Mais je ne l'ai jamais fait chez moi.
Pendant mes études, le nombre de passes était fonction des appels que je recevais et de mes disponibilités. Quand j'étais en stage par exemple, il m'arrivait de passer un mois sans voir personne. Mais durant cette période, cette activité m'a permis de payer assez facilement mon loyer et tout le reste. Ensuite, avec la prostitution, je gagnais assez bien ma vie pour me consacrer bénévolement à des associations ou des causes qui me tiennent à cœur. Les mois où je carburais, je pouvais gagner jusqu'à 4000 ou 5000 euros et en moyenne ça tournait entre 2000 et 3000 euros. Aujourd'hui je suis plus occasionnelle car j'ai un travail rémunéré à coté.
De manière générale, je n'aime pas trop avoir plusieurs clients par jour. Je ne le fais qu'avec des habitués car je préfère avoir toute ma tête et ne pas être trop fatiguée pour me consacrer à eux. Parce que vous pouvez penser que la prostitution, c'est juste écarter les cuisses et se laisser faire mais ce n'est pas mon avis. Je prends un grand plaisir à détecter chez mes clients ce qui ne va pas chez eux pour tenter de comprendre comment je peux les aider. Certains, même si je ne les voyais qu'une fois, on continuait à s'échanger des SMS.
En tous cas, j'ai toujours été naturelle avec mes clients. Et je ne suis pas de celles qui disent: la prostitution, c'est mon travail, je m'interdis de prendre du plaisir et je garde ça pour mon compagnon. Au contraire, je considère que mon boulot doit être agréable. Plusieurs fois, j'ai été payée juste pour jouir, il n'y a même pas eu de pénétration.
Quant à mes proches, jamais je ne leur ai caché ma profession. A aucun de mes compagnons non plus, parce que je suis fière de cette activité et je suis fière de ce que je suis. Aujourd'hui, j'ai 26 ans, et je continuerais aussi longtemps que ça me plaira. Je n'ai pas de date de péremption! Et même avoir des enfants ne me pose pas de problème. Faire ce métier ne fait pas de nous des mauvaises mères.
Inscrivez-vous à la newsletter quotidienne du HuffPost et recevez par email les infos les plus importantes et les meilleurs articles du jour
En vous inscrivant à ce service, vous acceptez que votre adresse mail soit utilisée par le Huffington Post, responsable de traitement, pour la gestion de votre inscription à la newsletter. Conformément à la loi du 06/01/1978 modifiée et au Règlement européen n°2016/679/UE du 27/04/2016, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de modification, de portabilité, de suppression et d’opposition au traitement des informations vous concernant, que vous pouvez exercer auprès de dpo@groupelemonde.fr . Pour toute information complémentaire ou réclamation: CNIL


Cet article date de plus de quatre ans.



Publié le 10/11/2017 10:33


Mis à jour le 10/11/2017 10:35



Saisissez votre adresse mail pour recevoir l’essentiel de l’actualité tous les matins





s'abonner















Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.


Saisissez votre adresse mail pour recevoir l’essentiel de l’actualité tous les matins





s'abonner















France Télévisions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters.
Pour exercer vos droits, contactez-nous.
Notre politique de confidentialité
Contactez-nous







Notre compte Twitter (nouvel onglet)















Notre compte Facebook (nouvel onglet)















Notre compte Instagram (nouvel onglet)















Notre compte Youtube (nouvel onglet)











Des mineures enrôlées comme prostituées dans certaines banlieues françaises... Pour "Complément d'enquête", Rola Tarsissi a rencontré Lucille et Sophie, 17 et 16 ans. L'une est proxénète, l'autre prostituée. Dans cet extrait, la seconde confie ses impressions.
En France, entre 5 000 et 8 000 mineures se prostitueraient, selon les estimations. Un fléau qui n'existait pas il y a encore cinq ans. Dans cet extrait d'un numéro de "Complément d'enquête" sur les nouveaux trafics d'êtres humains, une jeune fille confie s'être prostituée jusqu'en janvier 2017 sur le site Vivastreet . 
"Je pouvais gagner jusqu'à 20 000 euros par mois", explique Sophie, 16 ans, qui dit avoir "fait ça pendant deux mois et demi, trois mois" – peut-être davantage, selon sa copine Lucille, qui jouait, elle, le rôle de la proxénète. Elle n'appelait pas ça de la prostitution, elle disait "je vais bosser". 
Sophie ne semple pas avoir conscience de ses actes. Elle montre sans difficulté la photo aguicheuse qu'elle avait postée sur la Toile. La première fois qu'elle a "fait ça" pour de l'argent, qu'a-t-elle ressenti ? "Je sais pas comment décrire, en fait, sur l'instant… C'était bizarre… Genre tu te dis 'ah ouais… je me suis donnée pour de l'argent'. Après, tu vois les sous, tu te dis que c'est des sous rapides à se faire. Mais c'est pas facile. Parce que tu te donnes." 
Extrait de "Dealers d'adolescentes", un reportage diffusé dans "Complément d'enquête" le 9 novembre 2017.
VIDEO. Le calvaire des migrants africains kidnappés en Libye
VIDEO. Libye : des images des prisons clandestines où sont séquestrés les migrants kidnappés
VIDEO. En Libye, le cimetière des migrants clandestins
VIDEO. Pour augmenter la rançon, les trafiquants de migrants les torturent pendant qu'ils téléphonent à leur famille
VIDEO. Proxénète à 17 ans, sait-elle que ça s'appelle du "trafic d'êtres humains" ?
VIDEO. Hélène, victime de harcèlement sexuel dans la famille où elle était au pair
VIDEO. Cherche jeune fille au pair… et plus si affinités
Recevez l’essentiel de nos JT avec notre newsletter
Grenoble : deux hommes de 23 et 27 ans mis en examen pour proxénétisme aggravé
Compiègne : trois hommes et une femme soupçonnés d'avoir prostitué et séquestré une adolescente ont été interpellés
Variole du singe : on vous explique comment les associations et les personnes à risque se mobilisent pour faire face à l'épidémie
Poitiers : trois hommes placés en détention après le démantèlement d'un réseau de prostitution
Justice : cinq personnes écrouées et plus de 2 millions d'euros saisis après le démantèlement d'un réseau de proxénétisme
Franceinfo sélectionne chaque jour des contenus issus de médias audiovisuels publics européens, membres de l’Eurovision. Ces contenus sont publiés en anglais ou en français.
Soyez alerté (e) en temps réel avec l'application franceinfo :

Доступ к информационному ресурсу ограничен на основании Федерального закона от 27 июля 2006 г. № 149-ФЗ «Об информации, информационных технологиях и о защите информации».

Elle se fait baiser et gicle
Elle aime sucer
L'esclave de Ree Petra

Report Page