Premire sance sadomasochiste pour cette mature aux sublimes seins

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Premire sance sadomasochiste pour cette mature aux sublimes seins
Voila maintenant quelques annĂ©es que je pratique le sado-masochisme et je pense aujourd’hui ĂȘtre suffisamment au claire avec cette pratique pour pouvoir en parler sans complexe ni honte. C’est une pratique que j’apprĂ©cie bien au delĂ  de son aspect cĂ©rĂ©bral, autrement dit, j’ai conscience rĂ©ellement qu’il se passe quelque chose de physiologique chez moi lorsque je reçois la douleur dans le contexte sexuel. Je sais par ailleurs que dans ce vaste domaine, je ne suis encore qu’une adepte novice et de petite Ă©chelle. J’ai bien conscience qu’il me reste aujourd’hui une foultitude de choses Ă  dĂ©couvrir, Ă  vivre et Ă  apprendre surtout, mais ce n’est pas sans me dĂ©plaire car tout ça laisse Ă  prĂ©sager pour mon avenir encore pleins de belles aventures et des plaisirs infini !
Lorsque j’ai dĂ©couvert mon plaisir dans le masochisme, j’étais trĂšs jeune, dĂšs que j’ai commencĂ© Ă  avoir une sexualitĂ© Ă  vrai dire. J’en ai vraiment pris conscience le jour ou je me suis rendue compte que lorsque je me caressais, j’avais Ă©normĂ©ment de mal Ă  jouir, seulement lorsque je persĂ©vĂ©rais, par la force du frottement rĂ©pĂ©tĂ© sur mon clitoris, je commençais Ă  avoir mal, dĂšs lors mon plaisir augmentait et c’est ainsi que beaucoup plus facilement j’arrivais Ă  l’orgasme. Et parfois c’était le cercle sans fin, plus je me branlais, plus j’avais mal et plus c’était bon. Je cumulais trĂšs souvent trois Ă  quatre orgasmes dans ses conditions. Puis ensuite j’ai trouvĂ© d’autres solutions pour jouir plus rapidement, ce qui m’a progressivement poussĂ© Ă  abandonner cette pratique, et je crois que c’est mon clito qui m’en remercie aujourd’hui. J’agissais sans savoir et mes mĂ©thodes Ă©taient alors trĂšs archaĂŻques.
MalgrĂ© une jeunesse des plus dĂ©bridĂ©e, ma sexualitĂ© excentrique et libĂ©rĂ©e n’intĂ©grait pas cette dimension douloureuse. PassĂ© les dĂ©tails de ma vie personnelle, ce n’est que beaucoup plus tard que j’apprĂ©hendais ces plaisirs maso. Petit Ă  petit je dĂ©sirais des partenaires de plus en plus sadique et brutaux, jusqu’au jour ou j’ai prĂ©fĂ©rĂ© assumer complĂštement mes penchants et vivre enfin mes attirances pleinement. Autrement dit; associer mon masochisme Ă  la soumission pour rencontrer quelqu’un avec qui je pourrais assouvir tous mes fantasmes et vivre ma sexualitĂ© enfin sans tabous, profondĂ©ment ! Et me voilĂ  ici

Se voir excitĂ©e par la douleur ne veux pas dire pour autant que je vais gĂ©mir de plaisir en me cassant une jambe. La nuance se trouve ici, il y Ă  tout un contexte pour ce genre de jeu. Personnellement il me faut un lien direct avec le caractĂšre sexuel pour vraiment apprĂ©cier, me faire frapper simplement pour avoir mal ne me fait strictement rien, sauf si j’exploite sexuellement cette douleur. Disons que j’apprĂ©hende mon masochisme uniquement Ă  des fins sexuelles, parfois punitives aussi, mais dans ce cas bien Ă©videment le plaisir n’est pas de mise.
Le ressenti de la douleur – travail cĂ©rĂ©bral
J’ai dĂ©couvert lors d’une prĂ©cĂ©dente sĂ©ance assez hard que je pouvais dĂ©passer certaines de mes limites, sauf qu’à la rĂ©flexion, ces limites en rĂ©alitĂ© n’en Ă©taient pas. Je prĂ©fĂšre aujourd’hui parler de rĂ©sistances, car une fois dĂ©passĂ©es, lorsque je suis arrivĂ©e au delĂ , je dĂ©couvrais encore des plaisirs inconnus, beaucoup plus intenses encore et sans aucune retenue.
Tout cela simplement pour dire que selon moi l’excitation maso est majoritairement issue d’un plaisir physiologique mais passe aussi nĂ©cessairement par l’esprit. Pour ĂȘtre masochiste il faut s’ouvrir Ă  la douleur, et l’interprĂ©ter comme un plaisir, en plus d’avoir cette capacitĂ© spontanĂ© et inconsciente de s’exciter dans la souffrance physique. J’en viens mĂȘme Ă  me dire qu’aujourd’hui, si jamais pour diverses raisons arbitraires qui me sont propre je ne serais pas cĂ©rĂ©bralement disposĂ©e Ă  recevoir la douleur, je n’en tirerais aucun plaisir, et mĂȘme peut ĂȘtre du dĂ©goĂ»t. L’acte deviendrait alors simplement souffrance et punition, totalement nĂ©gatif pour moi et mon plaisir sexuel.
Photo correspondant Ă  l’article du rĂ©cit de ma sĂ©ance ou j’ai commencer Ă  goĂ»ter franchement Ă  mes plaisirs masochiste.

 Non pas de quantitĂ©. Autrement dit la force du coup ne fait pas tout. Certes, pour vĂ©ritablement aimer ce genre de pratique sans se mentir, parfois plus c’est fort et plus c’est bon. Une fessĂ©e caresse pourrait passablement m’ennuyer par exemple, mais Ă  cĂŽtĂ© de cela, je n’ai pas besoin Ă  chaque fois de me faire dĂ©molir pour aimer vĂ©ritablement. Recevoir 100 coups de cravache c’est un exploit et juste un exploit, ça n’est qu’un chiffre qu’on exhibe fiĂšrement juste pour se prouver que l’on peu se surpasser. Je ne vie pas mon masochisme comme ça. Je ne suis pas du genre Ă  serrer les dents pour en subir plus juste pour montrer Ă  mon MaĂźtre et par extension mon lecteur que je suis digne d’obtenir mon statut, comme si j’avais quelque chose Ă  prouver (aux autres ou Ă  moi mĂȘme) et une reconnaissance Ă  obtenir. Pas du tout.
Dans ma rĂ©alitĂ©, avant tout j’accĂšde aux attentes de mon MaĂźtre et je me mets Ă  sa disposition (je mets mon corps Ă  disposition de sa douleur, de son sadisme) non pas par masochisme mais surtout par soumission. C’est ensuite que grĂące à l’heureuse association de nos penchants, Ă  la justesse de sa prise en mains que je prends du plaisir dans ce qu’il m’inflige. Il me fait mal et j’aime ça.
La force du coup ne fait donc pas pour moi le parallĂšle avec le plaisir que je peux y prendre. Je me souviens lorsque par exemple cette nuit au donjon oĂč mon MaĂźtre m’avait demandĂ© de garder quelques poils pubiens qu’il s’est mis Ă  retirer Ă  la pince Ă  Ă©piler tout en me caressant langoureusement le clito. La douleur Ă©tait trĂšs modĂ©rĂ©e, et pourtant, je n’ai jamais aussi bien mĂ©langĂ© la douleur Ă  l’excitation, c’était vraiment dĂ©licieux, et j’ai jouis simplement, agrĂ©ablement. AprĂšs, dans des jeux oĂč la douleur augmente considĂ©rablement, il s’agit de plaisir plus intense et bien plus franc, souvent mĂȘme troublant. Je peu prendre en exemple cette mĂȘme nuit lorsque par la force des coups, je me suis mise Ă  couler franchement, et lorsque vĂ©ritablement perdue dans un autre monde j’en suis mĂȘme arrivĂ©e Ă  jouir (la premiĂšre fois que cela m’est arrivĂ© c’est —> ici ) La premiĂšre fois que mon MaĂźtre m’a “retournĂ©e” , lorsque j’ai jouis par la douleur avec mon MaĂźtre, j’ai Ă©tĂ© la premiĂšre Ă©tonnĂ©e et surprise.
Aussi, je me suis fait la remarque lors de ma sĂ©ance au donjon : plus l’endroit ou je reçois la douleur se rapproche de mon sexe, et plus j’aime ça. Lorsque mon MaĂźtre me fesse suffisamment fort par exemple, la douleur irradie et viens se loger en vague de chaleur intense au creux de mes cuisses, cette sensation m’est assez difficile Ă  dĂ©crire, tout comme il me serais impossible de vous dĂ©crire mes orgasmes. Le ressenti de la douleur j’en suis persuadĂ©e est diffĂ©rente de tout Ă  chacun, et je ne pourrais donc pas gĂ©nĂ©raliser sur ma propre expĂ©rience. Aussi, cela dĂ©pend du matĂ©riel, plus la surface de souffrance et grande, plus la douleur est diffuse, et Ă  l’inverse; elle se fait plus aiguĂ« et perçante. Me concernant, les deux cas de figure sont trĂšs intĂ©ressants et apprĂ©ciĂ©s.
Utilisation d’un paddle pour la fin de ma sĂ©ance au donjon, moment purement sado-maso. Image tirĂ©e du rĂ©cit de cette sĂ©ance grandiose.
Si je pouvais aujourd’hui dresser quelques petites consignes qui selon moi aide considĂ©rablement dans cette discipline, elles seraient celle-ci:
C’est la base de la base selon moi, il est primordial de pouvoir se livrer sans retenue, sans crainte, en toute confiance. Cela permet de se libĂ©rer l’esprit et de dĂ©jĂ  se mettre dans la condition optimale pour recevoir la douleur du mieux possible, et ainsi rendre l’expĂ©rience fabuleuse pour qui est vĂ©ritablement masochiste. Dans le cas inverse, c’est l’échec assurĂ©, j’en suis persuadĂ©e.
Seconde notions fondamentale. Pour bien vivre ces moments douloureux, je pense qu’il est important pour moi que d’écouter son corps, savoir ressentir ses rĂ©actions mĂȘme les plus discrĂštes, et aller en son sens, cela peut ĂȘtre vers la modĂ©ration tout comme l’augmentation, selon les limites et les capacitĂ©s de chacun. Pour ma part, j’ai appris avec grande surprise que mon corps s’excitait de ses douleurs qui pourtant cĂ©rĂ©bralement ne me faisait que du mal. Je n’oublierais jamais ce moment si dĂ©stabilisant, lorsque son pouce s’est abattu sur mon petit bouton et que mes yeux sont sorti de leurs orbites quand j’ai compris, quand j’ai senti l’état l’excitation intense dans lequel je me trouvais. Pourtant j’aurais eu bien des occasions de me braquer et de passer a cĂŽtĂ© de tout cela, mais je ne l’ai pas fait.
Comme dit plus haut, selon moi, beaucoup de choses se jouent dans la tĂȘte. Alors en opposition au blocage psychologique, il est nĂ©cessaire de se laisser guider et d’augmenter son seuil de tolĂ©rance, non pas faire un effort insurmontable, mais ĂȘtre attentif Ă  tout ce que nous ressentons dans ses instants et tĂącher de faire tomber ses rĂ©sistance pour dĂ©couvrir de nouveaux horizons Ă  ce sujet.
Etre masochiste aux yeux du monde : halte aux jugements
Le jugement des autres pour certains je le sais bien peut ĂȘtre si virulent et critique ! Et qu’on ne s’y trompe pas, les adeptes sont les premiers pour ce genre d’exercice. Certains n’hĂ©sitent pas Ă  juger leurs semblable trĂšs froidement. Et ces gens lĂ  sont des personnes en face de qui il est alors trĂšs difficile de se dĂ©fendre. J’écris simplement ces quelques lignes car je me dois d’en parler et si par la mĂȘme occasion je pouvais ouvrir leurs regards j’en serais ravie. Depuis les cinquantes nuances de grey, l’amalgame est tellement facile il faut dire. “Ce n’est pas une vraie soumise” “elle n’aime que les gentilles fessĂ©es” “fantasmeuse” et j’en passe
 Comme s’il y avait les vrais et les faux masochistes, mĂȘme si je sais que beaucoup de femmes se veulent soumise et maso par effet de mode autant que d’hommes se veulent maĂźtres et dominants, cela ne veux pas dire qu’il nous est loisir impuni que de juger tout ce qui bouge et d’y aller de son bon commentaire accusateur et dĂ©sobligeant.
Si je dit tout cela, c’est parce que je m’indigne de voir que certaines femmes se font critiquer car elle n’aiment que la douleur soft. D’une part ses femmes n’on rien Ă  prouver Ă  personne, et d’autre part libre Ă  elle de vivre leurs masochisme au degrĂ© qu’elle dĂ©sir, tant qu’elles trouvent en face le MaĂźtre qui apportera Ă  degrĂ© Ă©gal son sadisme. Etre maso ne se rĂ©sume pas au degrĂ© d’extrĂȘme de ses dĂ©sirs. Il n’y Ă  ni minimum ni maximum dans la douleur, mĂȘme si une caresse reste une caresse tout autant qu’une claque reste une claque (ou le concept du “appeler un chat un chat”)
Nota: il en est de mĂȘme avec l’idĂ©e d’ĂȘtre “plus ou moins maso que” car certes, entre moi et celle qui se laisse transpercer les seins de part en part avec des clous extra larges et recoudre/agrafer les deux lĂšvres entres elle, auquel cas il est facile de dire que nous ne jouons pas dans les mĂȘmes cour, il est bien mal approprié et approximatif de critiquer sur le degrĂ© de masochisme d’une personne quelle qu’elle soit. La perception de la douleur, de son intensitĂ©, est subjective, autrement dit propre Ă  chacun des ĂȘtres que nous sommes, et il en est alors forcĂ©ment de mĂȘme pour ce qui est de la perception de son plaisir dans la douleur elle mĂȘme: c’est Ă  dire totalement subjective. De quoi mĂ©diter un peu.
Cependant, ce sur quoi je peux rejoindre certains discours, ce qui n’est pas “tolĂ©rable” selon moi, c’est ces femmes qui simulent le plaisir dans la douleur alors qu’il n’en est rien, je ne comprends pas vraiment le concept, car sauf vouloir se prouver des choses Ă  soi et aux autres cela ne sert strictement Ă  rien. Et aussi je tiens Ă  le faire remarquer: soumission et masochisme sont deux concepts bien distincts l’un de l’autre , qu’on se le disent.
Pour conclure sur ce si passionnant sujet, je tenais juste Ă  dire que mĂȘme aujourd’hui, je vie ce plaisir charnel douloureux que je ne saurais pourtant vraiment m’expliquĂ©. Mais ce n’est pas l’important, car dans la vie il y Ă  bien des choses qui ne s’expliquent pas et c’est en cela qu’elles sont si merveilleuses. Je dit ça car pour moi qui rationalise toujours tout et qui cherche Ă  tout expliquer, voila enfin quelque chose qui me cloue enfin le bec, et j’aime beaucoup ça malgrĂ© le fait que cela me dĂ©stabilise toujours autant. MĂȘme si aujourd’hui je suis encore perturbĂ©e de tout cela, et que je l’accepte difficilement, je vie alors mon masochisme sans me poser de questions existentielles parasite. Je jouis comme une petite perverse grĂące Ă  la douleur. C’est bon, c’est fort, ça me rend vivante et Ă©panouie. C’est la chose qui me rempli d’énergie au quotidien, et c’est un plaisir dont dĂ©sormais je ne saurais me passer.
Photo tirĂ©e du rĂ©cit d’une de mes sĂ©ance champĂȘtre sous le signe du dĂ©passement de so i, ou j’ai laisser tomber certaines rĂ©sistances inconscientes à la douleur.
{ J’espĂšre que cet article vous Ă  plu, c’est important pour moi. Mais pour cet article particulier, qui évoque les fondements de ma relation avec mon MaĂźtre, je tenais Ă  faire une petit note qui Ă  nĂ©anmoins toute sont importance. Je sais que mes plaisirs sont tout Ă  fait marginaux. Vous Ă©crire tout cela ne veux absolument pas dire que toutes les femmes ont des penchants comme les miens, pas du tout. Aussi je parle bien de plaisirs sexuels et rien d’autre, un plaisir entre deux partenaires, consentis et volontaire. Tout acte non consenti qu’il soit sexuel ou douloureux, envers les hommes ou les femmes est quelque chose d’intolĂ©rable que je condamne fermement ! Il faut toujours remettre les Ă©vĂ©nements dans leurs contexte et surtout faire la part des choses. Il Ă©tait important pour moi de vous en parler. }
Soumise accomplie, heureuse et amoureuse.
Bisexuelle, ronde et sapiosexuelle.
Je vie ma soumission pleinement au quotidien et je prends désormais beaucoup de satisfaction dans l'écriture également.
Merci Clarisse, cela m â€˜Ă©claire beaucoup
On parle de cet article ici:
“[
] psychologique, tous deux liĂ©s par des sentiments si fort unis eux aussi paradoxalement tel que la douleur et le plaisir. Sans le savoir encore le point de non retour Ă©tait proche, et je n’imaginais pas encore toute [
]”
VoilĂ  encore une excellente dissertation sur les relations de soumission et BDSM. Ce mĂ©lange de ressenti, de psychologie et d’intelligence permet d’exposer finement les fondements et ressorts de ces relations du point de vue de la soumise. Comme vous le dites, il ne faut pas gĂ©nĂ©raliser un cas particulier, mais j’espĂšre que tous les amateurs de clichĂ©s sur ces sujets, auront la chance de vous lire, et l’intelligence d’essayer de comprendre.
Merci beaucoup pour votre soutien et votre fidélité !
Personnellement tout ce que j’espĂšre c’est que mon discourt est compris d’une part, voir mĂȘme partagĂ© mais surtout apprĂ©ciĂ©.
Merci pour cet article. J’aime la façon que tu as eu de creusĂ© le sujet, ça m’a Ă©clairĂ© et je pense que ton article va m’aider.
-Cet article est trùs bien cependant il n’aborde pas le fond de la question : l’association de la douleur des coups (pour le plaisir donc pas les coups criminels) et l’orgasme.
L’orgasme dĂ©pend de la zone Ă©rotico-sexuelle . Exemple le pubis, zone voisine du clitoris par sa position et par ses racines. L’onde des coups va provoquer une vibration jouissante, surtout chez les clitoridiennes.. et donc cette personne deviendra masochiste avec plaisir.
L’important est l’initiation: savoir manier l’instrument pour amener les plaisirs par la souffrance tolĂ©rĂ©e et tolĂ©rable.
Merci pour cet article merveilleusement bien écrit et parfaitement nuancé!
Magnifique explication du plaisir par la douleur, loin des clichés vulgaires propagés en général!
Tout en douceur et en finesse, je m’y retrouve pleinement !
Merci encore!
Merci Justin !
Je suis contente de savoir que je ne suis pas la seule à appréhender la douleur ainsi, avec énormément de plaisir.
Bonjour,
J’aimerai savoir si la douleur augmente le plaisir au moment de l’orgasme chez la femme ?
Bonjour Baikal,
Je ne pourrais pas vous dire comment cela se passe chez d’autres femmes, ce que je sais cependant c’est que pour moi, douleur et plaisir se “fondent”. Autrement dit, lorsque je jouis, une caresse sur mon clito ou la vibration d’un sextoy par exemple peux me conduire Ă  la jouissance avec la mĂȘme puissance, parfois mĂȘme moins fort qu’un coup sur mon cul. Je peux donc aisĂ©ment non pas dĂ©clencher mais intensifier l’orgasme avec la douleur.
En espérant avoir répondu à votre question.
Merci pour ta réponse !
Ma partenaire aime le flogger et je voudrais tenter l’expĂ©rience de la foueter plus durement juste au moment de l’orgasme provoquĂ© par la stimulation de son clitoris et savoir si ça va augmenter son plaisir simultanĂ©ment !!!!
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Voila maintenant quelques annĂ©es que je pratique le sado-masochisme et je pense aujourd’hui ĂȘtre suffisamment au claire avec cette pratique pour pouvoir en parler sans complexe ni honte. C’est une pratique que j’apprĂ©cie bien au delĂ  de son aspect cĂ©rĂ©bral, autrement dit, j’ai conscience rĂ©ellement qu’il se passe quelque chose de physiologique chez moi lorsque je reçois la douleur dans le contexte sexuel. Je sais par ailleurs que dans ce vaste domaine, je ne suis encore qu’une adepte novice et de petite Ă©chelle. J’ai bien conscience qu’il me reste aujourd’hui une foultitude de choses Ă  dĂ©couvrir, Ă  vivre et Ă  apprendre surtout, mais ce n’est pas sans me dĂ©plaire car tout ça laisse Ă  prĂ©sager pour mon avenir encore pleins de belles aventures et des plaisirs infini !
Lorsque j’ai dĂ©couvert mon plaisir dans le masochisme, j’étais trĂšs jeune, dĂšs que j’ai commencĂ© Ă  avoir une sexualitĂ© Ă  vrai dire. J’en ai vraiment pris conscience le jour ou je me suis rendue compte que lorsque je me caressais, j’avais Ă©normĂ©ment de mal Ă  jouir, seulement lorsque je persĂ©vĂ©rais, par la force du frottement rĂ©pĂ©tĂ© sur mon clitoris, je commençais Ă  avoir mal, dĂšs lors mon plaisir augmentait et c’est ainsi que beaucoup plus facilement j’arrivais Ă  l’orgasme. Et parfois c’était le cercle sans fin, plus je me branlais, plus j’avais mal et plus c’était bon. Je cumulais trĂšs souvent trois Ă  quatre orgasmes dans ses conditions. Puis ensuite j’ai trouvĂ© d’autres solutions pour jouir plus rapidement, ce qui m’a progressivement poussĂ© Ă  abandonner cette pratique, et je crois que c’est mon clito qui m’en remercie aujourd’hui. J’agissais sans savoir et mes mĂ©thodes Ă©taient alors trĂšs archaĂŻques.
MalgrĂ© une jeunesse des plus dĂ©bridĂ©e, ma sexualitĂ© excentrique et libĂ©rĂ©e n’intĂ©grait pas cette dimension douloureuse. PassĂ© les dĂ©tails de ma vie personnelle, ce n’est que beaucoup plus tard que j’apprĂ©hendais ces plaisirs maso. Petit Ă  petit je dĂ©sirais des partenaires de plus en plus sadique et brutaux, jusqu’au jour ou j’ai prĂ©fĂ©rĂ© assumer complĂštement mes penchants et vivre enfin mes attirances pleinement. Autrement dit; associer mon masochisme Ă  la soumission pour rencontrer quelqu’un avec qui je pourrais assouvir tous mes fantasmes et vivre ma sexualitĂ© enfin sans tabous, profondĂ©ment ! Et me voilĂ  ici

Se voir excitĂ©e par la douleur ne veux pas dire pour autant que je vais gĂ©mir de plaisir en me cassant une jambe. La nuance se trouve ici, il y Ă  tout un contexte pour ce genre de jeu. Personnellement il me faut un lien direct avec le caractĂšre sexuel pour vraiment apprĂ©cier, me faire frapper simplement pour avoir mal ne me fait strictement rien, sauf si j’exploite sexuellement cette douleur. Disons que j’apprĂ©hende mon masochisme uniquement Ă  des fins sexuelles, parfois punitives aussi, mais dans ce cas bien Ă©videment le plaisir n’est pas de mise.
Le ressenti de la douleur – travail cĂ©rĂ©bral
J’ai dĂ©couvert lors d’une prĂ©cĂ©dente sĂ©ance assez hard que je pouvais dĂ©passer certaines de mes limites, sauf
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