Premier porno pour un couple de teens

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Premier porno pour un couple de teens

Les psys conseillent aux parents d'expliquer aux enfants que les images pornographiques ne reflÚtent pas la réalité.
© GABRIEL BOUYS / AFP


Virginie Salmen et A.D
08h00, le 06 février 2018 , modifié à
09h09, le 06 février 2018

Combien de fois j'ai pu faire des captures d'Ă©cran de messages d'ados que je pouvais recevoir, en cherchant leur nom et en envoyant les captures aux parents !
14 ans et 5 mois. C'est l'ùge moyen auquel se fait une premiÚre visite sur un site pornographique selon l'institut Ifop. C'est trois mois plus jeune que lors de la précédente étude datant 2013. Europe 1 a étudié le phénomÚne ados et porno .
Plus jeunes, davantage de filles. Il faut retenir de cette enquĂȘte une caractĂ©ristique de genre : les filles sont plus nombreuses Ă  regarder ces films qu'auparavant, mĂȘme si ça reste une pratique trĂšs majoritairement masculine. Les ados utilisent quasiment exclusivement des sites de flux gratuits en accĂšs libre comme Youporn, Pornhub ou Xhamster, qui est peut-ĂȘtre le dernier en date. Mais ce qui prĂ©occupe encore davantage les associations de protection de l'enfance, ce sont les trĂšs jeunes enfants qui tombent sur des images porno par hasard.
"Perturbant". Le hasard, en l'espĂšce, peut-ĂȘtre une fenĂȘtre publicitaire qui s'ouvre sur un ordinateur . Mais le fait de voir ces images peut aussi ĂȘtre imposĂ© par un ami. C'est ce qu'ont vĂ©cu Camille et Victor, 13 ans tous les deux aujourd'hui, mais beaucoup plus jeunes quand ça leur est arrivĂ© : "Un copain m'a invitĂ© chez lui quand j'avais 6 ans et il Ă©tait sur une page pornographique, son frĂšre lui avait montrĂ©", explique Victor. "C'Ă©tait deux femmes", Ă©taye-t-il, prĂ©cisant que son ami "Ă©tait Ă  fond dessus". L'adolescent prĂ©cise se souvenir d'images : "Je pense que je m'en souviendrai longtemps. C'Ă©tait perturbant en fait", commente-t-il.
Camille aussi a vĂ©cu une situation qu'elle estime dĂ©rangeante : "C'Ă©tait le grand frĂšre d'une amie qui m'a dit 'J'ai quelque chose Ă  te montrer. T'inquiĂšte pas, ça va, c'est marrant.' Ça m'avait choquĂ©. Pour moi, ce sont des images qui resteront tout le temps et j'aimerais bien les enlever parce que c'est trĂšs gĂȘnant." 
L'alerte d'une professionnelle. Pour justement Ă©viter ce genre de malaises, une ex-actrice de films X a voulu alerter les parents il y a quelques jours sur l'exposition massive Ă  la pornographie. Elle s'appelle Nikita Bellucci et reçoit des messages Ă  caractĂšre sexuel, trĂšs crus, de tout jeunes garçons. Et elle mĂȘme, produit de l'industrie pornographique, s'inquiĂšte : "Quand on m'Ă©crit sur internet, il y a des gamins de dix ans qui connaissent toutes les pratiques extrĂȘmes du porno et ce n'est pas normal. Toute la journĂ©e, je reçois 'Envoie des nudes, envoie des nudes', ils veulent que je leur envoie des photos de moi toute nue. Combien de fois j'ai pu faire des captures d'Ă©cran de messages d'ados que je pouvais recevoir, en cherchant leur nom et en envoyant les captures aux parents !", s'Ă©tonne-t-elle. "Et il n'y a jamais de rĂ©ponse."
Les conséquences sur les jeunes. Pour l'instant, les conséquences sur la sexualité des enfants et des ados ne sont pas réellement connues, mais on en constate, par exemple, une recrudescence des épilations intégrales ou semi-intégrales chez les ados filles. Des pratiques directement puisées dans le porno, selon les esthéticiennes.
Il ne serait par ailleurs pas sérieux de faire des généralités. Il faut juste retenir un conseil des psys interrogés : si ça arrive à votre fille ou à votre fils, l'essentiel est de lui expliquer que c'est un film et non pas la réalité, que certains adultes regardent ça. En revanche, ce n'est pas nécessairement la peine de courir avec votre enfant chez un psy. Car faire raconter ces images pourrait en soit déclencher le traumatisme. Un bon décryptage devrait suffire.
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Sur le tournage d’un bukkake, le X extrĂȘme


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Publié le 30 juillet 2015 à 11h00 Mis à jour
le 30 juillet 2015 Ă  11h00

© illustration Thomas Lévy-Lasne pour Les Inrockuptibles
Dimanche 19 juillet avait lieu le tournage d’un bukkake : une scĂšne porno oĂč plusieurs amateurs sont invitĂ©s Ă  Ă©jaculer sur une mĂȘme actrice. Visite dans les coulisses les plus dark du X français.
Il est un peu plus de midi lorsque l’on dĂ©barque ce dimanche 19 juillet Ă  CarriĂšres-sur-Seine, une petite commune paisible des Yvelines, qui ressemble Ă  n’importe quel village français. Jimmy (tous les prĂ©noms ont Ă©tĂ© modifiĂ©s) est le premier arrivĂ© au rendez-vous. C’est son anniversaire aujourd’hui. Grand gaillard Ă  la peau mate et aux Ă©paules larges, ce jeune fonctionnaire avenant du 93 a dĂ©cidĂ© de s’offrir un plaisir particulier pour ses 27 ans.
Jimmy est venu participer Ă  son premier bukkake, une scĂšne porno oĂč de nombreux amateurs sont invitĂ©s gratuitement Ă  Ă©jaculer sur la mĂȘme actrice. “J’ai beaucoup hĂ©sitĂ© avant de venir, je matais des vidĂ©os sur internet, mais j’avais une copine donc, c’était plus compliquĂ© , confie-t-il, un sourire complice au coin des lĂšvres. On a fini par se sĂ©parer pour diffĂ©rents problĂšmes, alors maintenant je me lĂąche, c’est bon. Je ne calcule plus rien, je profite.”
Il y a trois semaines, Jimmy s’est donc inscrit sur le site French-Bukkake, la rĂ©fĂ©rence du genre en France, une plate-forme de vidĂ©os amateurs dĂ©tenue par l’acteur, rĂ©alisateur et producteur Pascal OP. Il a envoyĂ© une photo de sa bite en Ă©rection, rempli un formulaire, puis attendu fĂ©brilement sa premiĂšre invitation pour un bukkake.
“J’espĂšre que la fille a une bonne mutuelle santĂ©â€
“J’en peux plus, mec, je sors de la salle de muscu, lĂ . Je suis chaud bouillant. J’espĂšre que la fille a une bonne mutuelle santĂ©, parce qu’elle va prendre cher. Elle va chier des briques !”, trĂ©pigne-t-il, quelques minutes avant de passer Ă  l’action.
Sur le parking qui sert de point de ralliement aux amateurs du jour, une trentaine de types arrivent au compte-gouttes, en voiture ou Ă  pied. Certains sont venus en bande, comme Nico et StĂ©phane, deux jeunes amis de Marne-la-VallĂ©e qui en sont Ă  leur cinquiĂšme bukkake en plus d’un an. D’autres sont venus seuls, comme Karim, un trentenaire du 91 qui rase les murs et sourit nerveusement. Un groupe d’habituĂ©s se forme dans un coin. Tout le monde s’observe en silence.
Jimmy, lui, commence Ă  flipper : “Putain, je pensais qu’on allait se marrer au moins , nous souffle-t-il Ă  l’oreille. Regarde ça, ils font tous la gueule. Je croyais qu’on venait pour baiser, mais j’ai l’impression qu’on prĂ©pare un combat de boxe.”
Les amateurs forment un cercle et se préparent
L’atmosphĂšre se dĂ©tend enfin avec l’arrivĂ©e de Pascal OP. Lunettes noires sur le nez, boule Ă  zĂ©ro et look de paramilitaire, le maĂźtre de cĂ©rĂ©monie compte les prĂ©sents et donne ses premiĂšres indications pour l’aprĂšs-midi. Par petits groupes de cinq, les mecs sont invitĂ©s Ă  rejoindre le lieu du tournage : un garage dĂ©tenu par des gitans, coincĂ© au fond d’un Ă©troit chemin rocailleux, loin des regards indiscrets.
RassemblĂ©s dans l’arriĂšre-cour du hangar, une petite dĂ©charge jonchĂ©e de carcasses de voitures, les amateurs forment un cercle et se prĂ©parent pour la bagatelle : ils palpent leur caleçon, s’isolent pour se laver le sexe avec les lingettes hygiĂ©niques mises Ă  disposition par Pascal OP, descendent leur fiole de whisky et enfilent des cagoules ou des foulards sur le visage pour ne pas ĂȘtre reconnus.
“T’imagines, si la famille ou le boulot te grillent sur internet, t’es mort en deux secondes avec ce genre de vidĂ©o , lance Yannick, la petite trentaine. L’avantage, chez Pascal, c’est qu’on peut rester anonyme. On vient, on fait notre kif, et on repart chez nous. ZĂ©ro consĂ©quence.”
Le bukkake commence quand Pascal OP le décide
InstallĂ©e prĂšs des toilettes, dans le garage, l’actrice qui sera au cƓur de la scĂšne se prĂ©pare. Elle s’appelle Natacha Guapa. Elle a 26 ans, et elle est en colĂšre : “J’avais demandĂ© Ă  Pascal OP de m’inviter deux cent cinquante mecs et lĂ  ils ne sont que trente ! Bon, ça fera l’affaire, mais quand mĂȘme, je voulais exploser mon prĂ©cĂ©dent record.”
Moulée dans une nuisette transparente, elle finit par rentrer en scÚne sous les applaudissements des amateurs, qui ont déjà presque tous dégainé leur bite. Elle défile, quelques minutes, entre les types de plus en plus agités, jette des regards suggestifs, tord ses lÚvres et entame les deux premiers tours de chauffe : une caresse pour chacun, suivie par une rapide fellation, censée exciter ses partenaires pour la suite du tournage.
Dans la foule, certains s’impatientent, rĂ©clament un deuxiĂšme passage et veulent dĂ©jĂ  jouir, mais ils sont stoppĂ©s net : le bukkake commencera vraiment quand Pascal OP le dĂ©cidera. Ici, c’est lui le patron.
Figure controversĂ©e du milieu X français, oĂč il a dĂ©butĂ© en tant que hardeur avant de se reconvertir Ă  la production de films gonzo, ce quadra ultraprovocateur a fait du bukkake son principal business depuis le milieu des annĂ©es 2000. Il en a dĂ©couvert l’existence Ă  travers des vidĂ©os d’importation en provenance du Japon, le pays d’origine de cette pratique Ă  l’histoire encore mĂ©connue.
InspirĂ© selon certains rĂ©cits des mĂ©thodes punitives de l’époque fĂ©odale (des femmes jugĂ©es coupables d’infidĂ©litĂ© Ă©taient aspergĂ©es de sperme par les hommes du village), le bukkake (du verbe bukkakeru qui signifie â€œĂ©clabousser d’eau”) a Ă©tĂ© popularisĂ© Ă  la fin des annĂ©es 80 dans le porno japonais, oĂč des codes de censure stricts imposaient aux producteurs de trouver de nouveaux concepts toujours plus barrĂ©s.
L’idĂ©e Ă©tait simple, efficace : dans une piĂšce fermĂ©e, une femme, seule, suçait puis branlait un groupe d’une dizaine de mecs au minimum avant de se faire Ă©jaculer sur le visage. “J’étais scotchĂ© quand j’ai dĂ©couvert ces vidĂ©os, explique Pascal OP, rencontrĂ© une semaine avant le tournage. C’est simple, moi, dans la vie, j’aime Ă©jaculer sur la gueule de mes gonzesses. J’aime qu’elles bouffent mon sperme. Alors, lĂ , si tu mets une quarantaine de gars, t’as un feu d’artifice. Et puis, d’un point de vue de producteur, faire tourner des amateurs, c’est quand mĂȘme beaucoup plus pratique que d’appeler des vrais acteurs pros.”
Avant de lancer son fameux site French-Bukkake, dont il ne veut pas dĂ©voiler le chiffre d’affaires (que l’on peut nĂ©anmoins estimer largement infĂ©rieur Ă  celui de Jacquie et Michel, la rĂ©fĂ©rence du porno amateur français qui palpe entre 5 et 10 millions d’euros de bĂ©nĂ©fices annuels), Pascal OP tourna ses premiers bukkake Ă  l’arrache, dans des bois ou des espaces libertins.
“En trente ans de porno, j’avais rien vu d’aussi crade”
Il avait notamment ses habitudes au Club 88, un ancien peep-show reconverti en sex-shop situĂ© dans le quartier ChĂątelet, Ă  Paris, oĂč l’on se souvient bien de son passage : “DĂšs qu’il a lancĂ© son concept, ça a Ă©tĂ© un succĂšs dingue ici : des mecs venaient de partout pour participer Ă  ses vidĂ©os , raconte un employĂ© des lieux. Comme c’était gratuit, des gars se disaient : plutĂŽt que d’aller aux putes, je vais tourner pour Pascal OP. Alors, il nous ramenait une faune pas possible, tous les gros dĂ©gueulasses de Paris. En trente ans de porno, franchement, j’avais rien vu d’aussi crade.”
Joe, le patron du Club 88, nuance un peu : “Il y avait des mecs affamĂ©s, des gars qui n’avaient pas l’occasion de baiser par ailleurs, mais il y avait toujours une bonne ambiance sur ces bukkake. Et Pascal maĂźtrisait ses bonshommes, je ne me souviens pas d’une seule embrouille
”
Ce dimanche, Ă  CarriĂšres-sur-Seine, aucun problĂšme n’est pour l’instant Ă  signaler. AprĂšs la phase de prĂ©liminaires, l’ambiance s’échauffe peu Ă  peu dans la cour du garage, et le bukkake vire mĂȘme au gang bang : l’actrice administre des fellations Ă  la chaĂźne tandis que des mecs la pĂ©nĂštrent en missionnaire ou en levrette, tout en la traitant de “salope” ou de “cochonne”.
“Ils veulent juste se vider les couilles”
Il ne leur faut pas plus de trois Ă  quatre minutes pour jouir. “Les gars qui viennent ici sont des chiens de la casse, ils veulent juste se vider les couilles , rigole Victor, un jeune employĂ© de bureau qui en est Ă  son sixiĂšme bukkake. Moi-mĂȘme, si j’avais une copine, je ne viendrais pas.”
Dans la foule d’amateurs, composĂ©e ce jour-lĂ  d’une grande majoritĂ© de jeunes issus de la banlieue parisienne, tous racontent Ă  peu prĂšs les mĂȘmes histoires : ils sont cĂ©libataires depuis longtemps, ont abandonnĂ© l’idĂ©e de sĂ©duire une fille, ou veulent simplement expĂ©rimenter leurs dĂ©sirs.
“Moi, ça ne me correspond pas, la vie en couple, aller au cinĂ©ma ou dĂźner au resto, ces trucs-lĂ  me rendent fou , raconte LoĂŻc, jeune chĂŽmeur du 93 cachĂ© derriĂšre sa cagoule. Avec le bukkake, au moins, c’est clair : tu viens, tu gicles, et basta.”
“Des meufs, j’en trouve sans problĂšme, ça va, mais le souci, c’est qu’elles ne veulent rien faire, fanfaronne son pote Claude. La derniĂšre fois, j’ai rencontrĂ© une beurette. On s’est vus quelque temps mais elle ne voulait pas baiser avant le mariage. T’imagines ?”
Sur les tournages des bukkake, ces mecs d’apparence ordinaire viennent chercher une excitation rapide, offerte, et sans lendemain. Ils veulent surtout exercer leur fantasme de domination, et ne plus se prendre la tĂȘte avec les questions de consentement.
“Avant, j’allais au Cap d’Agde, mais ça m’a soĂ»lĂ© , dit Julien, 32 ans, f idĂšle habituĂ© des vidĂ©os de Pascal OP au physique de rugbyman. Dans le libertinage, il y a encore cette idĂ©e qu’il faut sĂ©duire la meuf : si elle ne veut pas de toi, ou si tu ne plais pas Ă  son mari, bah, tu dĂ©gages. Alors qu’ici c’est juste la boucherie : n’importe qui peut venir, la meuf ne dira jamais non.”
Le tournage du jour accueille en effet diffĂ©rents types de profils : squelettiques, musclĂ©s, beaux, moches, jeunes, vieux, petites ou grosses bites, tous ont Ă©tĂ© autorisĂ©s Ă  venir baiser sans condition. Mais tous n’y arriveront pas. “C’est pas facile de s’exciter dans un endroit pareil, entourĂ© par trente gars avec la bite Ă  l’air”, dĂ©crit Jimmy, qui lutte depuis dix minutes pour rĂ©ussir Ă  bander et pousse de grands hurlements dĂšs qu’il se retrouve au contact d’un autre pĂ©nis.
Il n’est pas le seul : partout dans l’arriĂšre-cour du garage, des mecs se tirent nerveusement sur la verge pour provoquer une Ă©rection. D’autres ont dĂ©jĂ  abandonnĂ© et sont partis Ă  la sauvette. “C’est le plus compliquĂ© ici : faut faire abstraction de tous les gars qui t’entourent. Moi, je ne suis pas dans un fantasme de tournante, et encore moins dans un trip homo, donc quand je viens ici, j’essaie de m’imaginer tout seul avec la fille”, assure Nico. Pour dĂ©samorcer la gĂȘne de la situation, les amateurs se lancent alors des vannes, gonflent les muscles, chambrent les petites bites et applaudissent les meilleures performances.
“GrĂące Ă  moi, on aura Ă©vitĂ© pas mal d’émeutes en banlieue”
Quand on lui demande s’il n’a pas l’impression de faire son fric sur la misĂšre sexuelle des banlieues, d’exploiter ces jeunes gars pour vendre ses vidĂ©os, Pascal OP rĂ©pond Ă  sa maniĂšre, entre provoc salĂ©e et cynisme redoutable : “Alors quoi, je n’ai pas le droit de vider les couilles des citĂ©s françaises ? GrĂące Ă  moi, on aura Ă©vitĂ© pas mal d’émeutes en banlieue. Je reçois cinq Ă  dix inscriptions par jour sur le site. Ces gars n’ont aucun moyen de baiser, et je les aide. La derniĂšre fois, j’ai eu un vieux puceau sur le tournage. Un mois plus tard, il me disait : ‘Merci Pascal, grĂące Ă  toi j’arrive enfin Ă  draguer des nanas.’ De toute façon, je m’en fous de ces mecs et de leur histoire. L’important, c’est qu’ils bandent.”
Le rĂ©alisateur et producteur n’a pas beaucoup plus d’estime pour ses actrices, la plupart du temps de jeunes femmes sans expĂ©rience qu’il recrute sur des rĂ©seaux amateurs et paie entre 500 et 1000 euros pour une scĂšne. Une misĂšre. 
“Ce sont des petites nouvelles qui arrivent, tu les vois pendant un mois, et puis elles disparaissent dans la nature , dit-il, sans le moindre soupçon d’empathie. En gĂ©nĂ©ral, ces filles ne sont pas vraiment des foudres de guerre, ce sont plutĂŽt des grosses cassos. Elles n’ont pas de thune, elles sont Ă  la rue, elles cherchent du buzz, alors elles veulent se faire remarquer en tournant un bukkake qu’elles regrette
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