Première bite pour ma jeune cousine

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Petite liste des porcs et des truies que j’ai rencontré au cours de ma vie :
-La première fois, c’était l’année de mes 13 ans. Je suis à la plage, je m’amuse avec ma cousine, nous passons un bon moment… Puis c’est l’heure de rentrer, nous ramassons nos affaires et nous nous habillons. Alors que je mettais mes vêtements par dessus mon maillot de bain, mon regard croise celui d’un papy d’une soixantaine d’années, en compagnie de sa femme. L’homme est en train de me reluquer avec un regard “dégueulasse” (il n’y a pas d’autres mots) de la tête au pied, en lorgnant sur ma poitrine et mes hanches naissantes. Je ressens une sensation de mal-être, de gêne et de honte. Je ne sais pas pourquoi il me regarde ainsi, qu’est ce qu’il me veut ? Il me sourit de toutes ses dents jaunies, en inclinant la tête de haut en bas, l’air de dire “plutôt bonne la p’tite”. Il me regarde comme une proie qu’il va chasser. J’ai le sentiment d’être violée. Et là viens LA question : “qu’est-ce que j’ai fait pour qu’il me regarde ainsi ? J’ai fait quelque chose de mal ? Un geste déplacé qui lui ferait entendre que j’ai envie de lui ?” (du haut de mes 13 ans). Je n’ose pas aller le voir pour lui poser la question ou pour lui faire une réflexion, je m’enfuis avec ma cousine de la plage, toujours avec ce sentiment de gène, de honte et de peur. Le pire, c’est que sa femme ne s’est même pas aperçue que son porc de mari reluquait une gamine qui avait l’âge de sa petite-fille ouvertement.
-Ensuite il y a eu les garçons au collège. J’étais en classe, et certains d’entre eux me prenaient pour une “fille facile”. J’avais déjà eu des propositions orales de leur part, m’invitant à coucher avec eux du haut de mes, et de leur, 14 ans. Je déclinais à chaque fois, mais je ne m’étais jamais offusquée de ces propositions douteuses, croyant qu’il s’agissait “d’humour” (excuse si chère aux porcs et aux truies). Un jour donc, je travaille à une table en classe, deux amies à mes côtés et trois garçons en face. Soudain, je sans quelque chose sur mon pied. Je regarde ce que c’est et j’aperçois une chaussure de garçon avec la jambe qui va avec. Je me dis qu’il s’agit d’une simple erreur, que j’ai du mettre mon pied à la place de quelqu’un ou je ne sais quoi. Mais malgré le fait que je dégage mon pied, celui du garçon me colle à nouveau et se met à remonter tout au long de ma jambe en faisant des va-et-vient. Puis un deuxième le rejoint : deux garçons de 14 ans me font du pied en classe. Je suis tétanisée. Je ne sais pas quoi faire, je ne respire plus, je ne bouge plus, je suis statufiée. J’ai peur, je suis gênée, “mais que font-ils ? “. Les deux porcs me fixent du regard pendant ce temps là, observant ma réaction comme s’il s’agissait d’un divertissement pour eux. La professeur arrive, m’observe, me trouve bizarre et me demande : “ça va ?”. Je souffle “oui oui…”, incapable de prononcer la moindre phrase tellement je suis estomaquée. Elle demande aux deux porcs, méfiante, “qu’est ce que vous lui avait fait ?”. Et il lui répondent les yeux dans les yeux, bouche en cœur et tête d’ange : “MAIS RIEN MADAME ! “. La professeur passe alors son chemin, me laissant avec eux. Aujourd’hui j’aurais aimé qu’elle me demande à la fin du cours, une fois le reste de la classe partie, ce qui c’était passé. Je lui aurais tout dit, je me serais confiée. Ces deux garçons auraient pu être puni, sermonné, afin qu’ils ne recommencent jamais une telle chose. Nous aurions pu éviter que cela se reproduise. Mais cette professeur ne m’a jamais convoquée. Je n’en ai jamais parlé à personne. J’ai attendu mes 18 ans pour en souffler deux mots à ma mère, mais que faire ? C’était il y a 5 ans. C’était des “garçons de 14 ans”. Ils étaient “bêtes” diraient certains pour justifier leur acte.
-Il y aussi toutes les insultes, les moqueries, les propositions de monter dans des voitures à 14h de l’après-midi, les “T’es BONNE”, les “Eh SALOPE !”, les “Eh MADMOIZELLE ! “, les “Eh P’TIT CUL !” prononcés par des inconnus, des garçons en groupe la plupart du temps, mais cela, je vous l’assure, n’avaient pas 14 ans.
– Il y a ce professeur de physique, quand j’avais 16 ans, qui reluquait ma poitrine en cours devant tout le monde : il se plantait de longues minutes à 30 centimètres de moi, fixant mes seins. Moi, naïve, j’ai longtemps cru qu’il regardait ma copie. Ou encore ce professeur de sport quand j’avais 12 ans, qui me caressait le dos pour un oui ou pour un non et qui rentrait sans cesse dans le vestiaire des filles sans frapper à la porte pour les apercevoir en sous-vêtements (heureusement les 3e nous avaient montré des techniques pour se cacher de lui).
-Une autre fois en voyage dans une famille d’accueil à l’étranger. Un soir, j’écris des mails en pyjama dans le bureau de la maison. Le fils, de deux ans mon aîné, rentre de soirée. Il vient me voir et me parle, ce qui me surprend car d’habitude nous n’avons rien à nous dire. Nous discutons gentiment pendant de longues minutes, puis à l’odeur qu’il dégage et à ses yeux défoncés, je comprends qu’il est ivre et drogué. Fatiguée, je lui dis que je vais me coucher et je commence à quitter la chaise du bureau. Là, il donne un coup violent dans le meuble, à 10 centimètre de mon visage, et me dit “NON !”. Je suis obligée de me rassoir devant tant de violence. Je commence à avoir peur. Peur qu’il me frappe. Tout le monde est couché, la maison est particulièrement bien insonorisée, et personne n’a entendu ce qui s’est passé. Je parviens à me dégager de la chaise, à sortir du bureau sans l’énerver. Puis il me dit : “viens on va regarder un film ensemble dans le canapé”. Je lui redis que non, que je veux me coucher, mais il insiste. Je décline, il essaie de se rapprocher de moi, tente de me toucher… J’esquive ses gestes. Il me suit partout. Je descend au réez de chaussé, et j’entends ses pas lourds qui me suivent en courant. J’ai peur, je pique un sprinte dans la maison, je me réfugie dans la salle de bain du bas que je ferme à clé. Je n’ai pas eu le temps d’allumer les lumières du couloir, je ne peux pas voir où il se trouve. Je prend mon courage à deux mains. Ma hantise est qu’il se jette sur moi dans le noir. J’entrouvre la porte, je vérifie les lieux. Personne. Je sors du couloir, m’apprête à remonter l’escalier, et c’est alors que je l’aperçois dans le canapé du salon, me demandant : “qu’est-ce que tu fais ? On doit regarder un film”. Je re-décline, mais il se lève précipitamment en fonçant sur moi. Là, je m’enfuis, je cours. J’ai peur. Je remonte à l’étage, avec lui à mes trousses. Je parviens à entrer dans ma chambre, à me cacher dans l’armoire et à me munir d’un cintre pour seule arme. Il ouvre la porte de ma chambre, plongée dans le noir. Il se dirige vers mon lit, pensant m’y trouver. Ses pas son lents et lourds. Il a un air menaçant. Je comprends son intention. Mon instinct prend le dessus : je sors de l’armoire et je lui hurle (avec le cintre braqué sur lui) : “Qu’est-ce que tu fais ?! Vas-t-en !”. Il est tellement surpris de me trouver dans l’armoire qu’il quitte la pièce précipitamment. Une personne de la maison se réveille et va au toilette à ce moment là. Il n’ose pas revenir et ne m’embête plus de la nuit. Le lendemain, pendant qu’il décuve, je raconte tout à ses parents, qui m’expliquent que leur fils a de gros problèmes avec l’alcool”. Lui, ne se souviens de RIEN. Je quitte la famille d’accueil après cette nuit horrible. Sur le chemin, le père de famille (qui me ramène) reçoit un appel. Je n’ai jamais compris si c’était la police ou quelque chose du genre, mais après avoir raccroché, il m’explique que son fils a agressé une autre jeune fille la veille. ça n’a pas l’air de l’inquiéter plus que ça, il en parle comme s’il s’agissait d’une simple routine. Je n’ai jamais revu cette famille et son fils tordu. Lui, a oublié ce qui c’était passé et dors tranquillement la nuit. En attendant, 3 ans après, impossible d’effacer cette soirée tragique.
– Enfin, il y a à peine un mois, j’avais rendez-vous au CHU avec une médecin renommée. Je rentre dans son cabinet, sans fenêtres, accompagnée de ma mère. Nous parlons, je me mets en sous-vêtements pour faire des examens et là, la médecin me caresse le dos sans aucune raison (je dis bien “caresse”). Puis, sa main descend, descend, descend… jusqu’à mes fesses, qu’elle caresse aussi. Et cela plusieurs fois au cours du rendez-vous, toujours lorsque ma mère regardait à côté. De même, la médecin me mesure et se retrouve, étrangement, très proche de mon corps, collée à moi. Seuls quelques centimètres séparent mon corps du sien. Pourtant, ma médecin habituelle est toujours à un bras de distance de moi quand elle me mesure, elle n’a jamais eu besoin de se coller à moi… Puis, cette truie me manipule, me “montre” comment je dois me relever correctement etc… Sa tête est si proche de mon entre-jambe (pour une raison obscure) que je manque de lui dire ” vous voulez que j’écarte mes cuisses un peu plus aussi ?”. Beaucoup de médecins, de kinés et d’ostéopathes m’ont manipulée/ mesurée au cours de ma vie, mais les attouchements que me faisais celle-là, je ne l’oublierai pas. Surtout, je ne peux m’empêcher de me dire que si ma mère ne m’avait pas accompagné, si j’avais été seule avec elle, elle aurait peut-être tenté d’autres choses dans cette pièce close…
Voila, un résumé non exhaustif de mes rencontres avec des porcs et une truie. J’espère que ce témoignage pourra servir à quelqu’un, d’une façon ou d’une autre.
L'auteur de ce témoignage n'a pas souhaité révéler son identité
Afin d'améliorer l'espace commentaires, tout en permettant aux victimes d'obtenir de l'aide, nous invitons les personnes désirant partager des liens et coordonnées de spécialistes, d'associations etc, à le faire UNIQUEMENT dans la section "Obtenir de l'aide" du forum crée à cette occasion.
Nous tenons à préciser qu'après avoir posté un témoignage, chaque victime désirant obtenir de l'aide est invitée à se rendre sur le forum .
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C’est horrible, je suis un homme et je ne comprends toujours pas comment certains qui appartiennent au même sexe que le mien ait cette mentalité, cette idéalisation de la femme en tant qu’objet sexuel.
Ça me dégoûte, je suis véritablement désolé pour toi, parfois j’aimerais être une femme pour comprendre la douleur ressentie, et la partager avec des personnes qui en ont besoin.
Vous avez été victime de viol ou d’agression sexuelle ? Alors venez poster anonymement votre témoignage
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Par

La rédaction




,
publié le 2 février 2021, 10:06, dernière mise à jour le 9 juillet 2020, 10:06



© M.C
 — 
Plage naturiste de Montalivet

Marion : Le naturisme est une philosophie de vie à part entière. C’est avant tout être plus proche de la nature dans tout son ensemble. À la manière d’un écosystème, si vous voulez. La pratique englobe un comportement respectueux, une responsabilité environnementale, un état d’esprit de partage et d’entraide vis-à-vis de la communauté. Le nudisme est bien plus lié au plaisir d’être nu. De manière générale, la pratique relève plutôt du culte du corps.
Marion : À vrai dire, ma première fois était un peu un « accident ». C’était il y a 8 ans déjà. J’avais 22 ans et ma meilleure amie, naturiste convaincue depuis son enfance, m’avait proposé de la rejoindre dans sa maison de vacances à Montalivet. À l’époque, je n’avais pas spécialement prévu de partir et n’étais pas très au fait de la pratique. C’est donc par curiosité (et aussi sur un grand coup de tête) que j’ai décidé de la suivre.
« Mon acclimatation s’est déroulée par étape : j’ai mis par exemple, quelques années avant d’aller faire mes courses, nue. »
Marion : Sociologiquement, ça n’a pas été facile au départ. Je me rappelle même avoir été gênée la première fois où les voisins sont venus nous dire bonjour entièrement nus. Mais dans l’ensemble, tout se déroule un peu par étape. On ne devient pas naturiste vacancière du jour au lendemain, il s’agit d’un apprentissage de soi à soi et surtout avec les autres. J’ai mis, par exemple, quelques années avant d’aller faire mes courses, nue. Et finalement, on se rend rapidement compte que notre rapport à autrui ne change pas tellement. Être nu dans un camp naturiste, c’est se sentir dans la masse.
Marion : « Bulle », c’est le premier mot qui me vient à l’esprit. En effet, le camp reste toujours clos et sécurisé, de façon à ce que les personnes extérieures ne puissent pas voir l’intérieur. Des caméras sont disposées un peu partout : c’est très encadré. L’objectif étant d’éviter le voyeurisme et de surtout pérenniser une ambiance bienveillante.
Marion : Oui, complètement. Je me suis très vite rendue compte que l’habit en lui-même pouvait être un vecteur de complexes, dans sa manière d’épouser nos formes, de les mettre en avant ou non… Rentrer de vacances et remettre ses vêtements m’a fait réaliser à quel point nous nous habillons selon des codes sociaux préétablis. Quelque part, pratiquer le naturisme, c’est aussi montrer que le corps parfait n’existe pas.
Marion : Côté avantages, je dirais que l’on bénéficie d’une véritable bulle de reconnexion dans un environnement magnifique, en pleine nature. J’ai remarqué notamment qu’il existait quelque chose de commun et de personnel à pratiquer le naturisme. Le coté personnel se traduit par une introspection et une acceptation personnelle de son propre corps tandis que l’aspect commun se manifeste par l’idée d’être nu ensemble. Nous avons tous des corps différents mais nous sommes tous dans le même bateau finalement. Pour aller plus loin, la barrière sociale tombe également. Une fois nu, les hiérarchies sont gommées : « et maintenant, tu es qui ? »
Mais selon moi, cette bulle peut aussi être à double tranchant. L’aspect communautariste peut évidemment déranger. À la manière d’un village, tout le monde sait ce que fait tout le monde. Le manque d’intimité et d’indépendance peuvent être un frein. Je comprends donc tout à fait que certains vacanciers ne se retrouvent pas dans cette pratique.
Marion : De plus en plus de vacanciers demandent à avoir le wifi, les chaines tv, leur ordinateur… Je trouve que l’on sort un peu des principes du naturisme même. Dans les années 70, le camp était petit, avec pas forcément d’électricité pour un vrai retour à la nature. De plus en plus de sujets inhérents à la société de consommation divisent aujourd’hui la communauté. Pour ma part, ma philosophie est la suivante : partager ensemble une expérience, s’entraider entre voisins, vivre ensemble, faire des rencontres humaines et, si possible, manger en circuit court pour respecter les petits producteurs et la nature.
Marion : Le fait de ne pas chercher le matin mes vêtements et de partir avec une valise légère entre les mains. Le cadre, également : prendre son vélo nue et se retrouver dans une forêt de pins, au milieu d’un cadre préservé est une sensation que l’on ne retrouve nulle part ailleurs.
Marion : Sans hésiter : l’acceptation de soi et la reconnexion totale à la nature. Deux éléments qui font du naturisme une expérience aussi singulière que libératrice !
La rédaction de France.fr suit les tendances et l'actualité de la destination pour vous parler d'une France qui innove et revisite ses traditions. Des histoires et des talents qui donnent envie de (re)découvrir nos territoires.
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