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Orange avec Media Services, publié le mercredi 17 août 2022 à 13h40

Dans la nuit du dimanche 31 juillet au lundi 1er août, plusieurs personnes avaient jeté des cocktails Molotov dans la cour du commissariat de Vitry-sur-Seine où se trouvaient des policiers. 
L'enquête progresse dans l'attaque ayant visé le commissariat de Vitry-sur-Seine. Le parquet de Créteil, sollicité par l' AFP , a indiqué mercredi 17 août que les trois hommes âgés de 20 à 32 ans sont en garde à vue , soupçonnés d'avoir participé à une attaque "orchestrée" du commissariat de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), visé par des tirs de mortiers et de cocktails Molotov début août.

Dans la nuit du dimanche 31 juillet au lundi 1er août, vers 1h du matin, plusieurs personnes avaient jeté des cocktails Molotov dans la cour du commissariat de Vitry-sur-Seine où se trouvaient des policiers. D'autres avaient tiré une quinzaine de mortiers d'artifice contre le commissariat. Une attaque "orchestrée"
L'incident s'était ensuite poursuivi dans les rues alentour, donnant lieu à des scènes comparables à un "véritable guet-apens", selon le parquet de Créteil. Les trois hommes placés en garde à vue pour violences aggravées avaient été interpellés mardi matin. " Des éléments objectifs laissent penser à leur participation aux faits" , a ajouté le parquet.
Les enquêteurs de la sûreté territoriale du Val-de-Marne, en charge des investigations, se sont basés notamment sur l'analyse de la téléphonie et des réseaux sociaux pour retrouver les auteurs. Les échanges de messages sur plusieurs groupes de discussion sur l'application Snapchat ont démontré que "l'attaque des agents de police avait été orchestrée par un groupe d'individus" , assure le parquet. Par ailleurs, l'analyse des scellés a permis d'isoler sur un mortier et sur un cocktail Molotov, des traces ADN.

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Le 17 août 2022 à 11h47 , modifié le 17 août 2022 à 19h53
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« Nous les soupçonnons non seulement d’avoir participé à cette attaque, mais surtout de l’avoir initiée et organisée ». La précision ce mercredi soir du parquet de Créteil ne laisse pas place aux doutes. Ce sont bien trois des auteurs présumés de l’attaque du commissariat de police de Vitry qui se trouvent en garde à vue.
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La CRS 8 est l'un des bras armés pour lutter contre les violences urbaines. C’est elle qui a été envoyée en renforts à Colmar. Cette unité d’intervention peut être déployée partout en quelques minutes pour rétablir l’ordre. BFMTV a pu suivre une opération à Colmar, ce mercredi, trois jours après la mort d’un jeune homme après une altercation liée à un rodéo.
Le 17/08/2022 à 23:57 | Durée : 1:19
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Accueil Normandie Infos Faits divers - Justice Rodéos urbains : multiplier les contrôles est "infaisable" pour les syndicats policiers normands

Rodéos urbains : multiplier les contrôles est "infaisable" pour les syndicats policiers normands

Jeudi 18 août 2022 à 18:07
- Par Morgane Heuclin-Reffait , France Bleu Normandie (Calvados - Orne)







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Trois opérations de contrôles contre les rodéos urbains par jour et par commissariat : c'est ce que demande le ministre de l'Intérieur aux forces de l'ordre. Pour les syndicats policiers du Calvados et de l'Orne, il n'y a pas assez d'effectifs ni de pertinence à les faire partout sur le territoire.
C'est l'enjeu de sécurité que le ministre de l'Intérieur met à l'agenda depuis le début du mois : la lutte contre les rodéos urbains, ces deux-roues qui foncent à toute allure, doit s'accentuer du côté des forces de l'ordre. En déplacement mercredi à Créteil, Gérald Darmanin a annoncé la réalisation de plus de 16 000 contrôles depuis le 1er janvier : il demande désormais à chaque commissariat d'en réaliser trois par jour . Une mesure difficile à mettre en place selon les principaux concernés. 
Si les syndicats policiers ne sont pas opposés sur le papier à un renforcement des contrôles, mais _"_ on n'a pas les moyens du tout pour pouvoir le faire" lance Mickaël Métairie, délégué SGP Police dans l'Orne. "Quand, sur une circonscription de 20.000 habitants, vous n'avez qu'un véhicule de police avec trois agents, ça me parait un peu léger ! Il faut des unités spécialisées, des motards basés à Alençon qui ne sont que trois" , ajoute le syndicaliste. 
Il y a bien eu 13 renforts de policiers sur le département dernièrement expliquent les syndicats policiers, mais cela couvre à peine selon eux les départs en retraite et mutations. "C'est une tâche supplémentaire, le cœur du métier reste la police-secours qui engage beaucoup de moyens sept jours sur sept, estime Stéphane Tristant, secrétaire départemental du syndicat Alliance dans l'Orne. Il y a _ toujours un manque d'effectifs et de moyens. _ " 
Le syndicat Alliance estime aussi que la réponse pénale n'est pas à la hauteur aujourd'hui. "Les peines prévues pour ce type d'infractions sont d'un à cinq ans de prison, selon l'aggravation, et _ l'auteur ressort en moyenne avec quatre mois de prison _ " , lâche Stéphane Tristant. La saisie des deux-roues est aussi compliquée selon lui, car les engins n'appartiennent que rarement aux personnes interpellées. Son syndicat appelle donc à revoir la législation sur ce point, ainsi qu'à mettre en place de nouvelles techniques d'interpellations autorisant un "contact tactique", soit le fait de toucher ou renverser le motard en train de circuler.
Au-delà de l'efficacité des peines, l'efficacité d'une multiplication des contrôles est aussi questionnée par les policiers. Dans le Calvados par exemple, le phénomène reste plus "occasionnel" selon Alliance. " Dans notre département, il n'y a pas de nécessité qu'il y ait autant de contrôles car les rodéos restent ponctuels , explique la secrétaire départementale Chedlia Saadaoui. Les patrouilles interviennent lorsqu'on nous appelle. Il y a une volonté politique du résultat qui n'est pas forcément propice ni adaptée à notre secteur."
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