Plus salope que une prostituée

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Plus salope que une prostituée
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"Vous dites que je suis une pute, comme si c'était une mauvaise chose ?" (Flickr/ Sandra C /CC)
Le mot pute est depuis toujours empreint d'une connotation péjorative. S'il nommait à l'origine ce qui est sale et sent mauvais , cette première utilisation est tombée en désuétude ; il désigne aujourd'hui une travailleuse du sexe.
Les enfants spirituels de Jean-Marie Bigard l'emploient également comme invective, pour humilier des femmes – et parfois des hommes – en les traitant de "femme qui se prostitue".
Le fait de recourir à ce mot pour insulter qui que ce soit traduit un mépris des personnes prostituées.
Cela entretient l’idée selon laquelle pour une femme – puisque oh ! tiens ! Il n’existe aucun équivalent masculin – rien n'est plus dégradant que de gagner sa vie en utilisant son corps. Celles qui le font ne se respecteraient donc pas, ne pourraient rien refuser, et l'auraient de toute façon bien cherché par leurs comportements provocants.
Les hommes sont, quant à eux, davantage attaqués sur leur homosexualité , avérée ou supposée.
Il n'y a pourtant rien de dégradant en soi dans le fait de sélectionner les individus que l'on souhaite rencontrer moyennant une rémunération.
Vous me répondrez que toutes les courtisanes n'ont pas la chance de pouvoir trier leurs clients et vous aurez raison. La contrainte économique, le manque d’éducation, l’isolement et la violence sont du reste autant d’éléments qui définissent le quotidien de la "pute" dans l’imaginaire collectif.
Et voulez-vous un scoop ? Tout cela ne justifie en rien la déconsidération dont elle fait l'objet. À mes yeux, Fantine restera toujours le symbole d’une mère courage. Pas de quoi que ce soit d’insultant.
À ce propos, si l’on cherche à me punir ou à me vexer, il est plus efficace de me traîner par la peau du slip à l’Indiana de Denfert-Rochereau, un samedi soir au milieu d’adolescents en crise, que de m’adresser une pauvre insulte misogyne à caractère sexuel, qui prouve que l'on a finalement bien peu de choses à me reprocher.
En vrai, les putes ne sont pas toutes des femmes. Elles peuvent choisir d'être des putes pour des raisons qui leur appartiennent, ou y être contraintes. Elles peuvent aimer cela ou pas. Elles peuvent continuer ou arrêter, regretter ou assumer. Mais quoi qu'elles fassent, elles resteront socialement marquées du stigma de la pute.
Je pensais, dans la grande naïveté qui me caractérise, que tout serait différent parmi les travailleurs du sexe. Jolie méprise.
En 2010, une interview de l'actrice X Dolce Elektra pour le site hotvideo.fr (si vous êtes au bureau, ne cliquez SURTOUT pas sur ce lien) a enflammé la pornosphère hexagonale.
Étaient en cause les propos tenus par la jeune femme, qui reconnaissait gagner confortablement sa vie grâce à ses activités d'escort.
J'éprouvai une forme de sympathie pour Dolce, car pour la première fois, j'entendais une actrice de genre affirmer publiquement qu'elle se prostituait, qu'il s'agissait d'un secret de polichinelle dans le milieu et que ce n'était pas grave.
Pendant un bon quart d'heure, j'ai cru que les travailleurs du sexe allaient sortir de leur silence pour marcher main dans la main en prononçant un même discours ; pornographes - prostitués, même statut de dissidents à l'ordre moral, mêmes combats... mais non.
C'était sans compter sur une pomme de discorde nommée Généralité, puisque dans cette même interview, Dolce la volcanique a affirmé que toutes les actrices X se prostituaient :
"Celles qui disent qu'elles ne le font pas sont des menteuses, ou des nouvelles."
Non, Dolce n'avait pas à avancer que toutes les actrices de films pour adultes en France se prostituaient alors que seules 75% d'entre elles le faisaient, chut .
Elle a offert une belle occasion de parler franchement des cacahuètes qui servent de cachets das le milieu. En vain.
Quand l'allusion à la prostitution pose problème
Certaines des rares actrices qui n'avaient jamais pratiqué l'escorting sont montées au créneau sur les réseaux sociaux, puis, en bonnes harpies élevées au grain, ont dénigré Dolce dans une salve d'autosatisfaction, en expliquant que non, elles ne se prostituaient pas. La grande majorité s'est tue. Du moins, publiquement, parce qu'en off, chacune y allait de ses petites médisances.
Oui, je sais qu'il est fastidieux d'être quotidiennement sollicitée par des crève-la-dalle, a fortiori lorsqu'on n'accepte pas les rencontres tarifées. J'ai surtout vite compris que l'allusion à la prostitution d'une actrice de films pour adultes pouvait salir son image... et cela me pose problème.
J'ai ri jaune fluo, je l'admets, parce que ces jeunes femmes ont laissé passer une possibilité de prendre la parole au nom de tous les travailleurs du sexe. On pouvait affirmer clairement qu'on ne se prostituait pas, tout en soutenant Dolce dans son coming-out, parce qu'il est important de dédiaboliser le travail sexuel dans son ensemble et qu'on n'y parvient pas en snobant le cousin.
Il était plus simple de faire sa langue de pute du Dolce bashing que de remettre en question les préjugés et ce fameux stigma.
Un comble, quand on sait que la plupart des actrices porno subissent elles-mêmes pléthore de condamnations, si j’en crois les nombreux témoignages que j’ai reçus après la publication de cette tribune , ou encore la fameuse vidéo de Serge Gainsbourg contant fleurette à Catherine Ringer :
Arrêtons de se regarder en chien de faïence et de croire que, sous couvert de statut d'intermittent du spectacle, l'acteur de films pornographique est un artiste, un performeur ou un "emmotional genius". C'est avant tout un travailleur du sexe, au même titre que le trans du bois de Boulogne. Et ce n'est pas sale. Seuls le cadre, le statut et le partenaire changent.
Chacun doit être fier de la manière dont il choisit de gagner sa vie, sans se voiler la face, dès lors qu’il ne fait de tort à personne (j'exclus donc les mafieux, oui, je suis une juriste de convictions).
Le sexe n'est pas une valeur en soi
Il y a des gens bien parmi les travailleurs du sexe. On trouve aussi des fils de putes des personnes malsaines, comme partout ailleurs ; le sexe n’est pas une valeur en soi.
Ce qui se passe dans le slip des gens ne devrait pas être matière à calomnie, qu'il soit question d'argent ou pas.
Ceux qui dénigrent les putes doivent savoir qu'elles sont capables d’accomplir de jolies choses, comme tout le monde. Le fait qu’elles soient putes ne retire rien à leur légitimité.
Certaines consacrent leur vie à la recherche contre le cancer . D'autres créent des collections de vêtements , ou sont bénévoles chez Emmaüs . Elles peuvent étudier le droit pour défendre les personnes dans le besoin (Coucou, je parle de moi à la troisième personne !). Elles sont capables d'écrire des essais féministes . Bon, c'est vrai qu'il y en a qui traitent les rappeurs de "petites putes" , mais d'autres viennent en aide aux sans-abris . Elles peuvent être amoureuses , mères exemplaires ou amies loyales.
Elles ne font pas cela pour se racheter une conscience à vos yeux, mais parce qu’elles sont de belles personnes qui méritent le respect.
C'est fou comme les temps changent. Je lis le commentaire péremptoire de Dominique comprenant d'un seul coup que mon arrière-grand père - honnête homme s'il en est - était un "client prostitueur". Pire que çà, même, puisque pour ses 17 ans, il a accompagné mon propre père dans une maison close pour le déniaiser. Pratique courante et même considérée comme normale. Mon père aurait aujourd'hui 100 ans ; a "connu" Marthe Richard fermant ces "lieux de perdition", en çà qu'ils éloignaient le mari de l'épouse, et vécu les deux grandes guerres comme la troisième, celle des sexes et du sexe. Connu aussi Mirguet - sous De Gaule - pénalisant en 1960 l'homosexualité et Badinter - sous Mitterrand - la dépénalisent en 1981. Les maisons closes étaient installées en général sur la place principale où se trouvait l'église. Il y en avait pour tout le monde... Elles étaient dirigées par des femmes et réseaux et traites des femmes tels que nous les connaissons aujourd'hui n'existaient pas. Leur raison d'être était d'utilité publique, servant à déniaiser les garçons, leur évitant de confondre amour et plaisir, ce piège d'aujourd'hui auquel on doit l'ensemble des divorces. Ces femmes étaient des bienfaitrices !
Ce n'est pas "MA" position, c'est ce qu'ont vécu nos aînés.
La prostitution, qu'elle soit masculine ou féminine a pour but de prodiguer du plaisir à des hommes ou des femmes qui ne veulent ou ne peuvent en prendre dans un cadre normaté : (Mariage, pacs ect), ou simplement parce que le désir qu'ils inspirent n'est pas en adéquation avec celui qu'ils ressentent.
Les prostitué(es) sont des "bienfaiteurs" en cela qu'ils régulent pulsions et désirs évitant ainsi à nombre d'hommes - comme de femmes - de devenir des violeurs ou des abuseurs (pléonasme).
Dominique me fait une réponse (Qui n'apparait pas malheureusement sur le site) critiquant ma prise de position, laquelle ne faisant rien d'autre que relater ce que j'ai connu ou appris dans ma propre famille des moeurs d'une époque. Elle (Il ?) citant Flaubert qui condamnait les prostitueurs en 1860. Si je comprends bien sa critique à mon endroit,
Pour le coup, je ne partage pas du tout cette position, qui selon moi va complètement dans le sens des abolitionnistes, et pour plusieurs raisons :
1- les personnes qui se prostituent ne sont pas que des femmes. Il faut vraiment se sortir ce cliché de la tête.
2- l'idée que les hommes ont leur "droit à leur p te"... Au secours.
3- Vous avancez que les réseaux de traite n'existaient pas auparavant. Qu'en savez-vous ?
4- avec l'idée que la prostitution est bienfaitrice pour l'humanité, parce qu'elle protège les autres femmes, les "non prostituées", on sombre presque dans la démagogie non ? La prostitution existe, la question n'est pas de savoir si c'est bien ou pas, il y a une offre et une demande, point. J'ai beaucoup de mal avec l'idée que l'homme est par nature un goujat qui a besoin de se vider, la femme par essence une pauvre fille qui a besoin de le faire poireauter, et que la prostitution évite de "mauvaises" expériences ou des viols aux femmes non prostituées.

Un violeur ou un goujat reste un violeur ou un goujat, merci bien. Les personnes qui se prostituent n'ont pas vocation a se taper toutes les raclures de l'humanité, hein.
Heu lui les temps changent et c'est tant mieux. Il y a un siècle, une femme juriste c'était de l'hérésie, je vais bien aujourd'hui, perso.
Je réessaie donc de poster cette réponse.
Oui, les choses changent. La société évolue vers plus d’égalité. En France, le viol a té criminalisé en 1980 seulement. Le viol conjugal en 1992. Il a été reconnu qu’un homme ne pouvait imposer ses envies sexuelles par la force, la menace, la surprise… Et maintenant, avec la loi d’abolition, il ne pourra plus non plus les imposer par l’argent, ce n’est que justice.
C’est Flaubert (Salammbô, 1860) qui utilisa le premier le terme prostitueur. « Pourquoi donc t’obéirais-je ? Te crois-tu mon maître ? Ah ! Prostitueur… »
Votre tirade sur l’utilité publique de la prostitution illustre parfaitement ce que je disais. Penser qu’il faut une catégorie de femmes sur lesquelles les hommes peuvent se défouler sexuellement pour que les femmes « honnêtes » soient protégées du viol (leur épouse, leur fille...), c’est le contraire du respect.
Je suis absolument d’accord avec l’auteure : être prostituée n’est pas honteux. En revanche, je trouve que la démarche du client prostitueur est lamentable, égoïste, inexcusable, honteuse. Profiter qu’une femme soit forcée par la violence, les menaces, le chantage (proxénètes et réseaux) ou par la précarité et le besoin d’argent pour lui imposer ses envies sexuelles est lâche et indigne.
Quant au stigmate de la pute, il ne disparaîtra pas tant que l’achat d’actes sexuels ne sera pas interdit. Un homme qui considère les femmes comme ses égales ne pourra pas être client prostitueur. Le mépris de la femme qu’il loue fait partie des conditions du plaisir du client prostitueur. Payer pour que ça se passe à ses conditions, sans devoir tenir compte des désirs de la partenaire, le fait se sentir supérieur.
Les choses changent : en Suède, ce sont les clients prostitueurs qui portent la honte!
Bravo Christian c'est drôle et tellement vrai et merci à Erwann pour cette précision sémantique ajoutant que dans le même ordre d'idée, "Fiotte" vient du franc-comtois "Filliotte" voulant dire fillette. Le Français est une belle langue dont les mots sont trop souvent sujets à interprétation erronée.
Merci François. J'ai eu peur que ma plaisanterie ne passe pas la barrière du filtrage automatique, mais il semble que les robots puissent avoir le sens de l'humour.
Parmi les insultes adressées aux femmes, il convient de distinguer "pute" et "salope" ; pour un mec :

- une pute, c'est une fille qui couche avec tout le monde,

-une salope, c'est une fille qui couche avec tout le monde, sauf avec lui...
J'avais vu en temps réel, Gainsbourg insulter Catherine Ringer. Il était ignoble, complètement pété, son talent ne peut faire oublier sa méchanceté gratuite.

Par ailleurs, le mot "putain", en vieux français, signifie "belle fille".
Merci Erwann pour cette précision, je l'ignorais !
Hypocrisie, puritanisme sont les maîtres mots de notre société. Société où désir et sexualité doivent être compris à l'aune d'un féminin "bien pensant" et souvent variant au gré de sas humeurs.
Les putes autrement appelées prostituées donnent du plaisir. A leur corps défendant bien souvent. J'ai le plus grand respect pour ces femmes (En majeure partie) acceptant de donner à des hommes ce que le carcéral sociétal leur refuse. Mais la première des putes donnant du plaisir et occupant une fonction valorisée par notre civilisation, ne serait-ce pas la mère ? N'est-il pas étrange de voir des émissions comme "qui veut épouser mon fils" normalisant un amour incestuel. Qui imaginerait une téléréalité intitulée "Qui veut épouser ma fille" avec un père au lit avec sa flle de 30, voire 40 ans ?
Il n'y a aucune raison de se montrer méprisant. Ceux qui condamnent sont souvent ceux qui auraient le plus à se reprocher. On le voit bien dans Boule-de-Suif, la nouvelle de Maupassant, ou une prostituée fait la preuve de sa grandeur d'âme au milieu des petits-bourgeois méprisants et sordides ; quant aux dévots, ils peuvent toujours méditer les paroles du Christ : "Les prostituées vous précéderont dans le Royaume des Cieux".
J'ai décidé depuis longtemps d'utiliser le mot prostitué(e) plutôt que l'autre, afin de parler des personnes pratiquant la prostitution. Pour moi, il s'agit d'un métier et il mérite un nom convenable et non insultant.

L'autre mot, je l'utilise parfois comme une insulte, effectivement.

C'est comme tant d'autres mots (pensez à PD), tout dépend aussi et surtout de la personne qui l'utilise et des circonstances.

Cependant, vous avez raison, c'est un terme qui peut être blessant. Il va me falloir un autre mot. Mais comme je ne manque pas de vocabulaire….
Une petite précision cependant, en espérant que cette fois-ci, elle passera le filtre automatique anti "gros-mots" !

Il y a un mouvement parmi les travailleurs du sexe qui se réapproprie le pot pu te, car le mot prostitué ne désigne en fait pas une activité, c'est un état (un participe passé, plus exactement). Je pense notamment à Morgane Merteuil et à Thierry Dchaffauser, qui écrivent sur LePlus.

Pour ma part, je me contente malgré-tout de ce participe passé, car j'ai du mal à employer les gros-mots, mais je bannis autant que possible les insultes à caractère sexiste de mon vocabulaire, à savoir :
- tout ce qui a trait au nombre de partenaires pour les femmes,
- tout ce qui a trait à l'homosexualité pour un homme.

A noter que certains mouvements homosexuels se réapproprient également pé dé, parce qu'effectivement ce n'est pas insultant.
(Oops, mon écran tactile a fait des siennes :/)
Je me souviens très bien de l'interview de Dolcé par HotVidéo .C'était sur le film de JP Charmontel ,"Vengeance et Volupté" ,où d'ailleurs c'était la grande partouze dans un Club échangiste ,avec la participation d'une télé italienne . Les propos avaient fait scandale à l'époque car elle révélait clairement non seulement l'escorting dans le milieu du porno français mais aussi l'usage de poudre blanche ...Tout cela était loin d'être nouveau pour les anciens mais restait bien caché derrière les tentures de velours cramoisies...lol Cette article a le mérite d'établir l'hypocrisie qui sévit en France dans toutes les sphères de la société et même dans celle qui devrait en rester le plus éloignée. Il est vrai qu'à l'époque ,en 2010 ,si mes souvenirs sont bons, tout le X franchouillard est tombé à bras raccourcis sur la pauvre Dolcé qui avait osé braver le "tabou" ! Une telle franchise n'était pas acceptable dans un milieu qui se voulait encore très porno chic . Quant au fond je partage l'avis de Faustine ,on gagne sa vie comme on peut et ça n'engage en rien sa valeur et la valeur de ses engagements .
Merci pour ces souvenirs, Jean-Pierre !
Audrey, j'ai envoyé un message il y a peut être 1h ou 2. C'était un message correct, qui répondait au sujet, qui n'attaquait personne et qui allait dans le sens du sujet traité. Je ne le vois pas. Où est le problème ?
Je ne sais pas si vous vous en rendez compte, mais c'est ce genre de suppression qui agace les participants au Plus.
On ne sait pas ce qu'il se passe, on répond correctement et on est squeezé sans aucune raison. A l'inverse, des messages insultants restent visibles. C'est incompréhensible.
Bonjour Yuri. Je viens de le remettre en ligne. C'est la parenthèse qui n'était pas passée ! Bonne fin de journée.
Ben, a priori, la censure n'aime pas Brassens non-plus... Ou ne le connaît pas?
Philippe : Je pense qu'il y a un filtre automatique anti gros-mots, car j'ai également du mal à envoyer mes réponses (notamment à Yuri). De là à parler de censure... !

TÉMOIGNAGE - Je n'ai jamais eu une vision misérabiliste de la prostitution et c'est pendant mes études d'infirmière que j'ai commencé à m'y intéresser. Parce que, à un moment, vous vous dites: je suis obligée de travailler pour gagner ma vie et il n'y a pas de raison de s'interdire de le faire de cette manière.
Je n'ai jamais eu une vision misérabiliste de la prostitution et c'est pendant mes études d'infirmière que j'ai commencé à m'y intéresser. Parce que, à un moment, vous vous dites: je suis obligée de travailler pour gagner ma vie et il n'y a pas de raison de s'interdire de le faire de cette manière. Au début, j'ai regardé ça de loin puis finalement, à 21 ans, je me suis décidée à poster une annonce sur un site d'escort. C'était avant la fin de l'année scolaire.
J'ai eu des réponses assez rapidement mais je voulais me laisser le temps de choisir mon premier client. Je voulais quelqu'un que je "sente" au téléphone. Entre temps les vacances se sont passées et finalement j'ai rencontré un homme dans un hôtel pour une heure, une heure et demie. Il devait avoir la quarantaine. J'ai gagné 200 euros.
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Pour son 18ème anniversaire ses parents lui ont offert une belle blonde en zèle et excitée pour baiser avec lui.
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