Plus dure devient le queue plus elle aime
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Plus dure devient le queue plus elle aime
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Ăcrit parÂ
Valérie Josselin
Publié le 7/06/2016 à 19h27, mis à jour le 30/06/2016 à 20h33
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Les personnes que nous aimons le plus sont aussi celles que nous sommes le plus susceptibles de blesser, suggÚre une étude américaine*. Pourquoi ?
Critiquer notre homme, « gronder » notre femme ; se montrer complaisante avec un copain de notre fils alors quâon recadre impitoyablement ce dernier, tout cela mĂ©rite un peu dâexplicationsâŠ
Toute la journĂ©e, on fait des efforts pour se montrer agrĂ©able et courtoise. Parfois, dans notre job, on cherche mĂȘme Ă sĂ©duire nos collĂšgues les plus vachards , ou qui nous pompent vraiment lâair. On se surprend Ă tout faire pour ĂȘtre agrĂ©able Ă notre chef tyrannique ou capricieux⊠Alors, quand on se retrouve en famille ou entre amis, Ă bas le masque social : si on ne peut mĂȘme pas « se lĂącher » avec ceux quâon aime ! « On est surtout convaincue que nos proches doivent nous aimer telles que nous sommes, avec nos qualitĂ©s et nos dĂ©fauts, analyse la psychanalyste GisĂšle Harrus-RĂ©vidi**. Cette croyance sâexplique par la sĂ©curitĂ© que nous Ă©prouvons dans nos liens avec eux. Pourquoi prendre des gants avec quelquâun dont lâamour nous semble acquis ? Câest une position infantile qui renvoie Ă lâamour fusionnel mĂšre-enfant (« Quoi que je fasse, ma mĂšre mâaimera toujours. ») »
Comment corriger le tir : Et si on se dĂ©foulait autrement quâen « cassant » lâautre ? Par le sport ou la crĂ©ation , par exemple, qui calment nos frustrations et recyclent notre colĂšre en Ă©nergie positive. « Plus on sera sĂ©cure, plus on apprendra Ă sâaccepter telle quâon est, et plus on pourra exposer tranquillement ses fragilitĂ©s ou ses limites », complĂšte la psychanalyste.
Avec ceux quâon aime, on met la barre souvent trĂšs haut. Nos ambitions sont Ă la hauteur de toute lâaffection quâon a pour eux, se persuade-t-on. « Câest trĂšs courant avec un enfant quâon voit grandir, observe GisĂšle Harrus-RĂ©vidi. Pensant le connaĂźtre mieux que personne, on croit ĂȘtre la mieux placĂ©e pour savoir ce qui est bon pour lui. Lui⊠câest un peu nous ! Il en va aussi de notre rĂ©putation de « bonne mĂšre » mĂšre, jugĂ©e « sur rĂ©sultat ». Mais attention, contrairement Ă ce quâon pense, tous les parents ne souhaitent pas la rĂ©ussite de leur progĂ©niture, prĂ©vient la psychanalyste. Le discours protecteur de façade (« Deviens fonctionnaire, câest plus prudent ») sert parfois dâautres intĂ©rĂȘts inconscients : maintenir lâenfant dans une forme dâimmobilitĂ© psychologique et sociologique, qui rassure. »
Comment corriger le tir : En se rappelant quâon ne peut jamais savoir ce qui est rĂ©ellement bon pour lâautre, car il ne partage pas nos prioritĂ©s et nâa pas les mĂȘmes besoins que nous », prĂ©vient GisĂšle Harrus-RĂ©vidi. Rien nâest dâailleurs plus suspect que cette phrase : « Je veux que tu fasses un bon mĂ©tier. » « Bon pour qui ? », sâinterroge la psychanalyste. Avec les enfants, il ne sâagit pas de perdre toute exigence mais dâassouplir nos attentes. Quant Ă notre partenaire, nâessayons pas de le faire progresser sur tel ou tel point, câest peine perdue ! Et surtout contre-productif. « Projeter sur lâautre notre propre mĂ©canisme de pensĂ©e est inĂ©vitablement source de frustrations, de malentendus ou de conflits », conclut GisĂšle Harrus-RĂ©vidi.
La grande peur de tout ĂȘtre humain ? Etre abandonnĂ©, exclu du groupe. Si nous ne pouvons pas attirer lâattention sur nous de maniĂšre positive, nous essayons alors une autre stratĂ©gie⊠apprise trĂšs tĂŽt dans lâenfance ! « Câest souvent lorsquâun enfant fait des bĂȘtises ou embĂȘte le plus petit que la mĂšre ou le pĂšre dĂ©laisse son activitĂ© pour voir ce qui se passe », rapporte GisĂšle Harrus-RĂ©vidi. Certains parents peuvent mĂȘme pousser le scĂ©nario Ă lâextrĂȘme, en nâexprimant leurs Ă©motions que lorsque lâenfant est « mĂ©chant ». Une fois adulte, il rĂ©pĂšte ce scĂ©nario familier. » Dâaccord, câest une attention nĂ©gative, mais câest toujours mieux que rien du tout !
Comment corriger le tir : Pour se faire remarquer, mieux vaut miser sur nos vrais talents. Câest le plus sĂ»r moyen de dĂ©ployer notre charisme. Et plus payant sur le long terme que les cris ou les reprochesâŠ
« Nos liens affectifs se trament le plus souvent Ă notre insu, selon une logique qui nous Ă©chappe, fait remarquer GisĂšle Harrus-RĂ©vidi. On vient chercher chez ce conjoint, cette amie, ce qui nous manque, on rejoue avec lui, avec elle, un scĂ©nario familier de notre enfance (rĂŽle de « sauveuse », de victime, etc). Lâautre peut aussi agir en qualitĂ© de miroir grossissant. » Et lorsquâon retrouve chez lui nos dĂ©fauts, dont, souvent, nous nâavons pas conscience, cela peut nous choquer. Se mettre en colĂšre contre cette personne peut nous Ă©viter ainsi dâavoir Ă supporter un aspect de nous-mĂȘme que nous estimons indĂ©sirable.
Comment corriger le tir : En nous demandant pourquoi elle nous Ă©nerve. « Au lieu de projeter sa dĂ©ception sur elle, ou de devenir le rĂ©ceptacle de la sienne, mieux vaut se demander Ă qui elle nous fait penser », suggĂšre la psychanalyste. Une bonne occasion dâapprendre Ă mieux nous connaĂźtre et Ă faire un peu la paix avec notre passĂ©.
* Etude publiĂ©e dans la revue Current Directions in Psychological Science et menĂ©e par DĂ©borah South Richardson, professeur de psychologie Ă lâuniversitĂ© de Georgia Regents (USA) * Auteure de « Ne bouge pas, tu vas tomber ! RĂ©ussir malgrĂ© ses parents » (Payot)
âą Garder en permanence Ă lâesprit que lâautre est diffĂ©rent de nous, libre de ses choix, et donc le prendre comme il est, mĂȘme si on ne le comprend pas toujours. « Respecter sa libertĂ©, prendre en compte ses options vitales est fondamental, insiste la psychanalyste GisĂšle Harrus-RĂ©vidi. Et la condition pour nouer un vĂ©ritable Ă©change. »
âą Eviter de juger, de conseiller. Cela suppose un vrai effort de lĂącher-prise car câest notre tendance naturelle ! Pratiquer plutĂŽt lâĂ©coute active, en posant des questions neutres et ouvertes : « Tu as peur, de quoi prĂ©cisĂ©ment ? ».
âą Rappeler rĂ©guliĂšrement Ă lâautre tout ce qui vous plaĂźt chez lui, surtout lorsquâil se dĂ©courage : « Jâai toute confiance en toi. Tu es plus solide que tu ne le penses. A chaque fois, tu mâĂ©pates ! »
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Affiche du documentaires "Les Invisibles", avec ThérÚse Clerc (Sébastien Lifshitz, Ad Vitam)
Jâai aujourdâhui 86 ans et jâai pourtant un plaisir sexuel identique Ă celui de mes 20 ans, si ce nâest supĂ©rieur. Le fait de me sentir libre, dĂ©barrassĂ©e des tabous et de la culpabilitĂ©, dĂ©cuple la jouissance.
La vieillesse est bienveillante pour la sexualité des femmes
Je vis avec mon amie des jours trĂšs heureux, mĂȘme si nous ne sommes plus trĂšs belles ni lâune ni lâautre, mĂȘme si le corps devient avec lâĂąge moins agile et moins performant. Mais la sexualitĂ© telle que je la ressens, telle que je la pense, donne du sens Ă ma vie.
Lâorgasme vaginal est moins sollicitĂ©, mais le plaisir clitoridien nâa pas changĂ© dâun iota : nous, les femmes, possĂ©dons ce pouvoir extraordinaire dâavoir un organe dĂ©diĂ©e uniquement au plaisir, le clitoris . Une immense supĂ©rioritĂ© sur les hommes.
La vieillesse est bienveillante pour la sexualitĂ© des femmes, moins pour les hommes, qui ne sont plus en trĂšs bon Ă©tat et ne sont pas gĂątĂ©s par le poids des annĂ©es. Certes, il leur reste le viagra, mais ce nâest pas sans effets secondaires.
Ă lâinverse, les femmes ĂągĂ©es, dont le corps a toujours Ă©tĂ© la cible de prĂ©dateurs, sont dĂ©sormais libres dâen user comme elles le veulent. "Mon corps est Ă moi !", comme nous le clamions dans les annĂ©es 68. Elles se rĂ©approprient ce corps que les hommes dĂ©daignent dĂ©sormais.
Ă 20 ans, j'avais une sexualitĂ© normative, sans grand intĂ©rĂȘt
Lorsque je me suis mariĂ©e Ă 20 ans, jâĂ©tais vierge. Jâai fait quatre enfants, qui mâont apportĂ© beaucoup de bonheur. Jâai fait toutes les choses comme il le fallait, en bonne femme catholique plutĂŽt de droite (ce qui a bien changĂ© depuisâŠ). Mon mari ne me comblait pas, jâavais une sexualitĂ© normative sans grand intĂ©rĂȘt. On ne se donnait pas la libertĂ© de dĂ©couvrir dâautres voies, il fallait se reproduire pour enfanter.
Mon pĂšre me disait : "La femme nâest une vraie femme que si elle a eu des enfants", mais ça a tardĂ©. Ma mĂšre et ma belle-mĂšre me demandaient si jâavais mes rĂšgles et je culpabilisais en constatant que câĂ©tait le cas. Jâaurais dĂ» tomber enceinte dĂšs la premiĂšre fois.
Ă NoĂ«l 68, alors que je me prĂ©parais pour la messe de minuit, jâai commencĂ© Ă Ă©voquer la sĂ©paration avec mon mari. BordĂ©e dâinjures, scandale.
Jâai pris mes quatre gosses sous mon bras et jâai travaillĂ© comme vendeuse sur un marchĂ©.
Mai 68 : la liberté et la découverte de l'homosexualité
Mai 68 mâa ouvert les voies de la libertĂ©, je nâose imaginer le nombre de divorces quâil y a pu avoir Ă cette pĂ©riode-lĂ . On a commencĂ© Ă parler de notre corps, de nos plaisirs, de nos jouissances, de nos partenaires, des choses que lâon vivait et que lâon taisait.
Je me suis adonnĂ©e Ă des pratiques homosexuelles, sans omettre quelques compagnons de passage. Mai 68 a Ă©tĂ© un moment oĂč beaucoup de femmes sont entrĂ©es en sexualitĂ©, grĂące, notamment, aux grandes luttes pour lâavortement . La culpabilitĂ© nous a quittĂ©es, la sexualitĂ© nâĂ©tait plus un pĂ©chĂ©, Ă lâinverse de ce que le pouvoir nous rĂ©pĂ©tait Ă longueur de journĂ©e.
Au dĂ©but des annĂ©es 68-69, et durant les annĂ©es qui ont suivi, nous nous sommes instruites, nous avons gagnĂ© en libertĂ©. Jâai commencĂ© Ă militer Ă 23 ans et lâidĂ©e de refaire le monde ne mâa jamais quittĂ©e. Le mouvement des femmes en 68 mâa donnĂ© une certaine vision la vie collective, y compris dans la sexualitĂ©, et mâa ouvert Ă beaucoup de choses nouvelles.
En 2014, je suis encore prĂȘte Ă dire que la sexualitĂ© fait partie de lâarsenal politique pour culpabiliser les gens, et les femmes en particulier. La sexualitĂ© est un acte singulier qui rentre dans une vision politique de la sociĂ©tĂ©. Si je dĂ©fends lâhomosexualitĂ©, ce nâest pas parce que jâai des relations avec des femmes, mais parce quâelle fait partie des libertĂ©s fondamentales de tout individu.
Encore aujourdâhui, la sexualitĂ© des vieux est toujours un peu taboue. Il nây a quâĂ se rendre dans une maison de retraite pour le constater : lits une place, chambres sans verrou⊠tout autant de petits signes qui nous disent que le plaisir est censĂ© sâĂ©teindre avec lâĂąge.
Libérer la sexualité des femmes, c'est la dire
Ce nâest pas parce que nous sommes vieilles et abĂźmĂ©es que nous nâavons plus droit au plaisir.
Oui, nous pouvons avoir des points communs lorsque lâon baise Ă 20 ans et Ă 80 ans, et il est important de le dire. Ma sexualitĂ© est libre, jâai choisi de le dire, dâen parler. LibĂ©rer la sexualitĂ©, surtout pour les femmes, câest la dire, dans ses replis les plus profonds.
Certains mĂ©decins ne vont pas aimer ce qui va suivre, mais je pense que tous ces secrets bien gardĂ©s, dont les femmes ont souvent honte, se transforment souvent en cellules cancĂ©reuses. La maladie, ce nâest pas que le soin, câest aussi ce que lâon tait, ce que jâappelle les "secrets merdeux".
Jâai la chance de recevoir des jeunes femmes parfois à la maison des Babayagas, avec qui nous parlons de sexualitĂ©. Nous avons osĂ© Ă©voquer le plaisir, elles avec les rougeurs de leur jeunesse, moi avec les paroles rĂ©flĂ©chies dâune femme ĂągĂ©e.
Ma vision de la sexualitĂ© est idĂ©ologique, mais aussi sacrĂ©e. Câest la totalitĂ© du plaisir, du corps. On abolit la notion dâespace, de temps. On est dans une espĂšce dâĂ©ternitĂ© qui dure quelques minutes, une jouissance de la libertĂ©.
Savoir dire le plaisir, rire de ce corps heureux, câest cela qui est beau : la libertĂ© de jouir et de le dire.
Propos recueillis par Rozenn Le Carboulec
Afficher sa sexualitĂ© c'est quand mĂȘme pas classe.
Et le "Une immense supériorité sur les hommes." m'a fait sourire.
J'a 86 ans et je suis encore plus exhibitionniste qu'Ă 20 ans...
86 ans !!! Née donc en 28, 40 ans en 68 !!! Mariée à 20 ans !!! Je ne crois pas à cet article, c une fausse histoire, incohérence dans les dates !!! Du grand n'importe quoi. Relisez attentivement l'article vous comprendrez.
Je ne vois pas ce que vous ne comprenez pas, Fet ? Se marier à 20 ans en 1948 ça vous semble fou ?
moi, je suis née en 27.., me suis mariée à 20 ans, vierge..(peur des grossesses)mais cette dame dit aussi qq vérités..la Pilule a libéré les femmes et leur plaisir..et à 80 ans, j'avais un ami, pas seulement de coeur.. Notre génération a subi beaucoup de contraintes familiales et se faire reconnaitre comme individu à part entiÚre n'était pas facile.. surtout dans les partis politiques, tous mysogines à l'époque..La grande liberté des jeunes filles actuelles n'est qu'une facade dont profite les jeunes hommes.. rien n'est jamais acquis..
Oui oui c'est çà d'ailleurs moi j'ai une femme de 20 ans mais je l'échangerais bien avec une femme de 86 ans...!! MDR
Bonjour,
A t-on une idée sur le % de femmes lesbiennes chez les militantes Féministes ?
Le spectacle doit ĂȘtre abominable !!
Un peu voyeur, Phil Ren ?
(En plus)
a 86 ans la sexualité réduit pas sur mais avec le viagra si possible
Le plaisir ne serait il rĂ©serve qu Ă des gens de quarante ans? Parfois si laids, si repoussant et si bedonnants dans leur montagnes de graisse qu il est prĂ©fĂ©rable de loin que ce soit ces nonogenaires qui s envoient en m air! Bien plus appĂ©tissant! Vive le sexe mĂȘme Ă cent vont ans.
Extra Mamie ! (Je cherche le bouton "j'adore")
Clément? C est de moi. Interdit de recopier!
Merci de celle belle liberté de femme chÚre ThérÚse !
"Nous, les femmes, possĂ©dons ce pouvoir extraordinaire dâavoir un organe dĂ©diĂ©e uniquement au plaisir, le clitoris. Une immense supĂ©rioritĂ© sur les hommes."
Si vous lancez la thématique de la supériorité d'un sexe sur l'autre, vous ne viendrez pas nous casser les pieds avec l'égalité des sexe, j'imagine.
Alors ça, je te jure que t en sais rien! Si tu savais!!! J arrĂȘte la car le censure m Ă me cogner dessus! Si un jour je te vois, j'Ă© te montrerai qu un homme.... Et oui si tu savais!!
C'est quoi ce galimatias incompréhensible ?....
François, arrĂȘtez de voir le mal partout ! :)
Pourtant t as une tĂȘte de homme? RIRE.
Pourquoi Bernadette Ă©crit-elle dans le Nouvel Obs?
- Avant, j'avais quatre membre souples et un raide, maintenant c'est le contraire (Voltaire).
- Avec l'ùge, les raideurs se déplacent
LĂ oĂč ça se gĂąte, c'est que "Monsieur", va t-il "pouvoir", aprĂšs 75-80 ans ?
Viagra, ou capotes à baleines? ...(pardonnez cette légÚre rigolade)...
...oĂč ça se gĂąte encore plus, c'est que le Monsi
Sa copine bandante le surprend
La nature est témoin d'une bonne baise
Le bonheur de deux salopes