Plan nique avec une sulfureuse espagnole

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Plan nique avec une sulfureuse espagnole
Retour sur les 26 Ɠuvres d’art les plus scandaleuses de l’histoire. « Les choses de l’art sont les miroirs dans lesquels chacun voit ce qui lui ressemble » disait Constantin Brancusi. À mĂ©diter.
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En 2019, lors de la foire Art Basel Ă  Miami, l’artiste Maurizio Cattelan et son galeriste Emmanuel Perrotin ont fait trembler le monde de l'art avec une simple banane. En effet, l'Ɠuvre d'art Comedian de Cattelan est une banane collĂ©e sur le mur blanc du stand de la galerie grĂące Ă  un scotch gris. Audacieux. À tel point que l'image a fait le tour du Web, traversant ainsi la sphĂšre artistique. La banane dispose mĂȘme d'un compte Instagram suivi par plus de 18 000 abonnĂ©s. Mais ce qui scandalise le plus, c'est la somme Ă  laquelle l'Ɠuvre a Ă©tĂ© vendue : pas mois de 120 000 dollars. L'acheteuse serait une collectionneuse française, co-fondatrice du concept store colette. Il n’en fallait pas plus pour que les critiques s’insurgent contre l’aberration que peut parfois ĂȘtre marchĂ© de l’art.MalgrĂ© tout, la banane a continuĂ© Ă  attirer les visiteurs pendant la foire Ă©tatsunienne. Surtout le jour oĂč l'artiste contemporain, David Datuna, admirateur de Cattelan, s'est approchĂ© de l'Ɠuvre pour la dĂ©guster alors mĂȘme qu'elle venait d'ĂȘtre vendue. Tout ça devant la multitude de smartphones braquĂ©s sur sa performance. Bien heureusement, l'humour fait aussi parti du travail de l'Italien Maurizio Cattelan. La preuve : il est Ă  l'origine d'America, des toilettes recouvertes d’or 18 carats, ou encore de la Nona Ora, qui reprĂ©sente le pape Jean Paul II Ă©crasĂ© par une mĂ©tĂ©orite (Ă  retrouver plus bas dans cet article). Comedian a rapidement Ă©tĂ© remplacĂ©e par une nouvelle banane et un ruban adhĂ©sif neuf. Il existe au moins cinq autres exemplaires de l’Ɠuvre. Le troisiĂšme est estimĂ© Ă  150 000 dollars.
Nombreux sont les scandales qui ont façonnĂ© la renommĂ©e mondiale de Jeff Koons. Le dernier en date porte le nom de Bouquet of Tulips, un cadeau offert par l'artiste Ă  la maire de Paris, Anne Hidalgo, suite aux attentats du 13-Novembre. L'Ɠuvre est prĂ©sentĂ©e en 2016, puis installĂ©e trois ans plus tard. Elle reprĂ©sente une main tendue qui tient fermement un bouquet de ballons multicolores, marque de fabrique de l'artiste contemporain. Seulement, les treize mĂštres de haut et trente-quatre tonnes de Bouquet of Tulips ne font pas l'unanimitĂ©. La preuve, en 2018, 23 personnalitĂ©s du monde de la culture, parmi lesquels FrĂ©dĂ©ric Mitterrand, ancien ministre de la Culture, ont signĂ© une tribune publiĂ©e dans LibĂ©ration pour s'opposer Ă  la mise en place de cette Ɠuvre sur les terres de la capitale française.L'objet de la polĂ©mique est multiple. D'abord, le coĂ»t exorbitant de la construction estimĂ© 3,5 millions d'euros et supportĂ© Ă  hauteur de 66 % par l’État. Puis, son esthĂ©tisme, jugĂ© opportuniste car sans rĂ©elle valeur commĂ©morative des victimes des attentats. Ce Ă  quoi Jeff Koons avait rĂ©pondu : « Je voulais faire un geste de soutien et d’amitiĂ© entre les peuples amĂ©ricain et français ». Enfin, son emplacement : Bouquet of Tulips devait initialement ĂȘtre exposĂ© entre le musĂ©e d’Art moderne et le Palais de Tokyo mais la construction a finalement Ă©tĂ© relĂ©guĂ©e dans les jardins des Champs-ElysĂ©es prĂšs du Petit Palais. D'autant plus qu'habituellement, les Ɠuvres destinĂ©es Ă  s'inscrire dans l'espace public sont soumises Ă  un vote Ă  la suite d'un appel Ă  projet. Ce qui, nĂ©anmoins, n'empĂȘche pas les controverses, comme cela a Ă©tĂ© le cas pour les colonnes de Buren ou la pyramide du Louvre. Jeff Koons, artiste vivant le plus bankable du monde (son Rabbit de 1986 s'est vendu Ă  plus de 91 millions de dollars, soit la vente la plus chĂšre de l’Histoire pour un artiste vivant) continue d'ĂȘtre souvent perçu comme un businessman plutĂŽt qu'un artiste.
Cette immense structure habitable de blocs mĂ©talliques rouges n'a pas fait l'unanimitĂ©. Pour l'exposition « Hors les murs » au jardin des Tuileries par le musĂ©e du Louvre dans le cadre de la 44e Ă©dition de la FIAC, l'Atelier Van Lieshout a soumis Ă  candidature son Domestikator qui s'est vu refuser l'entrĂ©e. La cause ? L'institution ne souhaitait pas bousculer les mƓurs de son public en leur prĂ©sentant une scĂšnes sexuelle. Car, oui, si on prĂȘte attention Ă  l'architecture de Domestikator, on peut y voir un couple en position de levrette façon Lego. « Des lĂ©gendes sur l'Internet circulent et attribuent Ă  cette Ɠuvre une vision trop brutale qui risque d'ĂȘtre mal perçue par le public traditionnel du jardin des Tuileries », s'Ă©tait alors dĂ©fendu le musĂ©e en 2017. Cependant, en Allemagne, l'Ɠuvre du NĂ©erlandais Joep Van Lieshout avait trĂšs bien Ă©tĂ© accueillie. Peut-ĂȘtre la proximitĂ© gĂ©ographique des deux pays europĂ©ens aide Ă  la meilleure comprĂ©hension du message vĂ©hiculĂ© par Domestikator, Ă  savoir le symbole du rapport entre l'humain et la technologie. En France, l'Ɠuvre a Ă©tĂ© sauvĂ©e par le Centre Pompidou devant lequel elle avait Ă©tĂ© installĂ©e en octobre 2017.
Sur un mur de la ville de Clacton-on-Sea, dans le sud-est de l’Angleterre, est apparu Ă  l'automne 2014 un graffiti de Banksy . Les passant peuvent y voir cinq oiseaux Ă  gauche et un seul Ă  droite, tous perchĂ©s sur le mĂȘme fil Ă©lectrique. Seulement, celui de droite est rejetĂ© par le groupe de gauche qui brandit des pancartes sur lesquelles est inscrit « Les migrants ne sont pas bienvenus », « Retourne en Afrique », « Laissez-nous nos vers de terre ». ChoquĂ©s par ces mots virulents, les habitants de la ville ont rapidement signalĂ© aux autoritĂ©s municipales leur caractĂšre offensant et raciste. La mairie de la station balnĂ©aire Clacton-on-Sea a fait dĂ©truire l'Ɠuvre murale, ignorant que l'auteur Ă©tait en fait Banksy. Et que, si l'on en croit les travaux prĂ©cĂ©dents de celui-ci, le graffiti devait en rĂ©alitĂ© ĂȘtre une critique des discours xĂ©nophobes et anti-immigration du gouvernement britannique. D'ailleurs, on remarque un contraste entre les pigeons au plumage sombre menaçant, et le joli oiseau vert. La difference entre la texture du mur des deux cĂŽtĂ©s est Ă©galement notable. Malheureusement, le maire de la ville s'est rendu compte du subtil aspect satirique de l'Ɠuvre trop tard.
Un petit garçon nu au bord du Grand Canal, il n'en fallait pas plus pour scandaliser les VĂ©nitiens. InstallĂ©e face au musĂ©e d'art Punta della Dogana (Pointe de la Douane), occupĂ© par la Fondation François Pinault , la sculpture en acier blanc de l'amĂ©ricain Charles Ray a Ă©tĂ© retirĂ©e Ă  la demande des habitants de la ville. Les passants prĂ©fĂ©raient admirer un rĂ©verbĂšre en fonte du XIXe siĂšcle (anciennement installĂ© Ă  cet endroit) plutĂŽt qu'un garçon de deux mĂštres cinquante en habit d'Adam tenant une grenouille dans sa main droite. Francesco Bonami, conservateur de musĂ©e italien, s’est fermement opposĂ© Ă  cette dĂ©cision, en vain. Au-delĂ  de la nuditĂ©, certains voyaient de la cruautĂ© chez l'enfant qui tient la patte d'une grenouille tentant de s'Ă©chapper de son poing serrĂ©. D'autant plus que, Ă  l'image des statues antiques, le Boy with a frog est dĂ©nuĂ© de globes oculaires.
L'obsession d'Allen Jones, ce sont les longues jambes fĂ©minines perchĂ©es sur des talons hauts. L'Ă©rotisme conduit le travail de l'artiste depuis bien longtemps. Ce dernier entre au Royal College of Art de Londres en 1959, la mĂȘme annĂ©e que David Hockney et Ron Kitaj. Une gĂ©nĂ©ration Ă  l'origine du pop art anglais, loin de l’expressionnisme abstrait. Quelques annĂ©es plus tard, il peint First Step qui reprĂ©sente une paire de jambes infinies et des escarpins Ă  la cambrure vertigineuse. Traduit Premier Pas en français, cette Ɠuvre aura-t-elle Ă©tĂ© une prĂ©diction de la part de l'artiste ? Car, Ă  l'aube des annĂ©es 70, Allen Jones matĂ©rialise son obsession en rĂ©alisant la sĂ©rie de sculptures Chaise, Table et Porte manteau.Des meubles anthropomorphiques de femmes Ă  l’érotisme pour le moins provocants, mĂ©taphore de la sociĂ©tĂ© de consommation de l'Ă©poque. L'exposition ne remporte pas l'admiration de tous les critiques et visiteurs, puisque certains pointent du doigt le cĂŽtĂ© misogyne de ces femmes rĂ©duites Ă  l'Ă©tat d'objets domestiques. Son inspiration, Allen Jones la tire notamment du monde sadomasochiste. « Le fĂ©tichisme et le monde transgressif ont produit des images que j’aimais parce qu’elles Ă©taient dangereuses », affirme-t-il. Un goĂ»t pour la transgression qui n'a pas empĂȘchĂ© Allen Jonesde devenir membre de la Royal Academy, ni d'inspirer d'autres artistes. Notamment les sculptures du Korova Milkbar dans le film Orange mĂ©canique de Stanley Kubrick en 1971. Puis en 2015, annĂ©e oĂč le photographe Steven Klein a shootĂ© Kylie Jenner pour le magazine Interview dans une esthĂ©tique trĂšs proche de l'Ɠuvre d'Allen Jones.
Un sexe vadrouilleur qui s’échappe d’un costume trois piĂšces des plus Ă©lĂ©gants, le tout en noir et blanc, c’est la signature d’un grand photographe : celui du corps humain Ă©rotisĂ© et sublimĂ©, Robert Mapplethorpe. Ce Man in Polyester Suit, qui n’est autre que son amant du moment, Milton Moore, s’est vendu 500 000 dollars chez Sotheby’s en octobre 2014 alors qu’il avait Ă©tĂ© diabolisĂ© soudainement - et jamais auparavant de son vivant - dans les annĂ©es 1990. Au mĂȘme moment, l’artiste luttait contre la maladie du sida. DĂ©putĂ©s et sĂ©nateurs conservateurs pointaient du doigt cet exemple d’« art dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© » qui ne devait alors en aucun cas s’afficher dans des lieux bĂ©nĂ©ficiant de subventions publiques - ici, l’exposition The Perfect Moment Ă  Philadelphie. Une vĂ©ritable chasse aux sorciĂšres s’engagea contre les musĂ©es qui oseraient exposer le photographe : un directeur fut mĂȘme traĂźnĂ© en justice pour obscĂ©nitĂ©. Le Grand Palais Ă  Paris, qui organisait une rĂ©trospective en 2014, allait encore jusqu’à interdire aux mineurs une anthologie des images sadomasochistes de l’artiste. Et pourtant, ce dernier expliquait vouloir esthĂ©tiser ce qui ne l’avait jamais Ă©tĂ©, en puisant ses rĂ©fĂ©rences dans la sculpture classique, recherchant « en permanence la perfection dans les formes » pour tous les sujets qu’il mettait sur le mĂȘme plan : « Je le fais avec les portraits. Je le fais avec les bites. Je le fais avec les fleurs ».
Jolie tribune que celle d’ĂȘtre exposĂ©e au « Salon des refusĂ©s ». DĂ©jĂ , l’Ɠuvre du jeune peintre Edouard Manet (30 ans) se piquait de scandale - et de modernitĂ© - en Ă©tant instantanĂ©ment Ă©cartĂ©e de la sĂ©lection du jury de l’AcadĂ©mie des Beaux-Arts. Et pourtant, l’inspiration se voulait dans la lignĂ©e de grands maĂźtres du genre : Le Concert ChampĂȘtre de Titien reprĂ©sentant la PoĂ©sie en deux allĂ©gories fĂ©minines peu vĂȘtues donc, et Le jugement de PĂąris de RaphaĂ«l pour la disposition conviviale en « carrĂ© ». Le Paris de la seconde moitiĂ© du XIXĂšme siĂšcle cria au scandale , se sentant probablement pris au piĂšge par le regard direct et (volontairement ?) frondeur de cette femme intĂ©gralement nue Ă  l’avant du tableau, installĂ©e entre deux hommes bien habillĂ©s, eux. La raison ? « Ni Diane ni VĂ©nus », cette femme Ă  la nuditĂ© non conventionnelle, car non allĂ©gorique, flattait le trouble sensuel lĂ  oĂč elle aurait dĂ» titiller la contemplation esthĂ©tique
 Emile Zola, de sa plume façonnĂ©e pour les causes quasi-dĂ©sespĂ©rĂ©es, s’exclamera en faveur de l’avancĂ©e artistique : « La foule s'est bien gardĂ©e de juger Le DĂ©jeuner sur l'herbe comme doit ĂȘtre jugĂ©e une vĂ©ritable Ɠuvre d'art. (
)Ainsi, assurĂ©ment, la femme nue n’est lĂ  que pour fournir Ă  l'artiste l'occasion de peindre un peu de chair. Ce qu'il faut voir dans le tableau c'est le paysage entier, avec ses vigueurs et ses finesses ». ƒuvre ouvertement provocante ou manifeste pour une peinture moderne, il reste que ce pique-nique champĂȘtre et libertin marquera un tournant dans l’histoire de l’art, inspirant, entres autres, Claude Monet et Pablo Picasso.À voir au MusĂ©e d’Orsay, 1, rue de la LĂ©gion d’Honneur, 75007 Paris.
C’est lui qui a commencĂ© ! Oui, c’est bien un peintre de la Renaissance italienne, Titien, qui a su rĂ©volutionner la reprĂ©sentation du nu - fĂ©minin - cachĂ© sous des draps de puretĂ© allĂ©gorique. Cette commande privĂ©e ne saurait simplement reprĂ©senter la symbolique matrimoniale : les cheveux lĂąchĂ©s (coiffure des VĂ©nitiennes le jour de leurs noces), le petit chien endormi (symbole de fidĂ©litĂ©) et les coffres de mariage oĂč les servantes s’affairent. Trop d’élĂ©ments sont ambivalents : le bouquet de roses que la belle VĂ©nus tient dans sa main droite peut faire allusion Ă  une offrande sexuelle, le chien endormi peut ĂȘtre l’illustration de la luxure et le geste de la main gauche agrĂ©mentĂ© du regard direct et franc de la courtisane - s’il s’agit bien de cela - peut tout simplement signifier une invitation au plaisir sexuel. Le duc d’Urbino lui-mĂȘme eu du mal Ă  montrer l’Ɠuvre en public, qui sera jugĂ©e obscĂšne au XIXĂšme siĂšcle.A voir Ă  la Galerie des Offices de Florence.Edouard Manet s’emparera du stratagĂšme pour venir, Ă  son tour, Ă©branler la reprĂ©sentation classique du nu fĂ©minin : Olympia scandalisera encore plus que Le DĂ©jeuner sur l’herbe. Sa nonchalance franche - regard directement tournĂ© vers le spectateur, un pied encore chaussĂ©, allongĂ©e telle une prostituĂ©e sur un lit somptueux - est corroborĂ©e par des Ă©lĂ©ments plutĂŽt clairs : Olympia est le surnom des cocottes de l’époque, la servante noire au bouquet mĂ©taphorise l’admirateur en attente et le chat noir Ă  la queue levĂ©e, la lubricitĂ©. L’Ɠuvre fut refusĂ©e au Salon de 1863 puis scandalisa lors de celui de 1865.À voir au MusĂ©e d’Orsay, 1, rue de la LĂ©gion d’Honneur, 75007 Paris.
« Cachez cette vulve que nous ne saurions voir ». En 2015, le rĂ©seau social Facebook censure encore la diffusion du tableau de Courbet. Et pendant 125 ans, cette Origine du Monde sera admirĂ©e en privĂ©, des salons du collectionneur de tableaux Ă©rotiques, le diplomate turco-Ă©gyptien Khalil-Bey, Ă  ceux du psychanalyste Jacques Lacan, qui l’aurait cachĂ© derriĂšre une Ɠuvre inspirĂ©e de l’original, mais plus suggĂ©rĂ©e. Un parcours souterrain pour une Ɠuvre qui dĂ©voile tout : vue plongeante sur le sexe d’une femme dont on ne voit ni la tĂȘte ni les jambes mais le ventre, les cuisses et un sein, allongĂ©e dans ce qu’on imagine ĂȘtre un lit, entre des draps blancs. AprĂšs les vĂ©hĂ©mences de Manet - Le DĂ©jeuner sur l’herbe, l’Olympia - c’est bien la premiĂšre fois que le sexe fĂ©minin, souvent dĂ©nudĂ© dans la peinture antique et allĂ©gorique, se voit rĂ©vĂ©lĂ© dans toute sa rĂ©alitĂ© brute. Mais ce n’est qu’en 1991 que cette Ɠuvre est dĂ©voilĂ©e au grand public, au musĂ©e Courbet, situĂ© Ă  Ornans. Le scandale Ă©clate Ă©trangement qu’à la sortie d’un livre - Adorations perpĂ©tuelles de Jacques Henric - illustrĂ© en couverture par
 L’Origine du Monde. La police va jusqu’à faire retirer des exemplaires en librairie et des actions judiciaires sont entamĂ©es contre le livre. Et puis le tableau atterrit dans les collections permanentes du MusĂ©e d’Orsay en 1995, comme acceptĂ©. Un gardien reste cependant postĂ© devant en permanence au cas de dĂ©bordements de toutes sortes. Exemple de dĂ©bordements en 2014 avec une artiste plasticienne qui joue la scĂšne façon grandeur nature : jambes Ă©cartĂ©es, vĂȘtue d’une robe dorĂ©e rappelant le cadre du tableau. Deux gardiens s’interposent et c’est l’évacuation. Encore aujourd’hui, malgrĂ© l’abondance d’images pornographiques ou provocantes quasi-acceptĂ©es, la toile n’en finit pas de troubler : peut-ĂȘtre son statut d’inclassable, entre Ɠuvre d’art majeure et imagerie triviale ?Et n’en finit pas d’inspirer : transformiste fĂ©ministe, l’artiste Orlan, prĂȘte Ă  tout pour interroger le statut du corps dans la sociĂ©tĂ©, s’est emparĂ©e du chef d’Ɠuvre pour le dĂ©tourner dans son versant masculin. L’Origine de la guerre (1989) reprend la mĂȘme disposition du corps - ici masculin - avec, logiquement, un sexe d’homme Ă  la place. Son but ? Montrer l’autre versant de l’humanitĂ©, le pendant de L’Origine du monde."L'Origine du Monde" Ă  voir au MusĂ©e d’Orsay, 1, rue de la LĂ©gion d’Honneur, 75007 Paris.
Petits rats de l’opĂ©ra et danseuses Ă©toiles vĂ©hiculent Ă  jamais grĂące et Ă©lĂ©gance. Quelle mouche a donc piquĂ© Edgar Degas, habituĂ© des cours de danse, en prĂ©sentant sa Petite danseuse de 14 ans, statue de cire, sourire narquois - certains observateur de l’époque ont employĂ© le terme « vicieux », peu gracieuse, habillĂ©e d’un vĂ©ritable tutu et coiffĂ©e d’un large ruban blanc ? Et donc, sous les vĂȘtements, le modĂšle - une Ă©lĂšve de l’OpĂ©ra - Ă©tait bien nu. Se dessinent ainsi en coulisses les dessous d’un systĂšme de jeunes filles entretenues par de riches « protecteurs ». Une provocation - simple recherche artistique de Degas pour dĂ©voiler au grand jour la vĂ©ritĂ© dans une sociĂ©tĂ© hypocrite - qui marqua l‘exposition impressionniste de 1881 et l’histoire.À voir au MusĂ©e d’Orsay, 1, rue de la LĂ©gion d’Honneur, 75007 Paris.
3 jours de prison, une condamnation pour outrage aux bonnes mƓurs et propagation de dessins indĂ©cents et une Ɠuvre brulĂ©e en public. VoilĂ  le prix que paya Egon Schiele, le Rimbaud de la peinture Autrichienne (mort Ă  28 ans foudroyĂ© par la grippe espagnole), pour ses dessins et aquarelles de nus extrĂȘmement explicites et Ă©rotiques. FlorilĂšges : La Vue en rĂȘve (1911) exprime la jouissance extrĂȘme d’une femme cuisses ouvertes, Ă©
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Une baise sauvage à une femme de ménage

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