Plaisir sous la douche à jet
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“La sensation était folle”: Des femmes racontent leur première masturbation
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Publié le 4 février 2020 à 17h51 Mis à jour
le 17 mars 2021 à 14h32
[Hors série Cheek x Les Inrocks – Plaisir féminin] Un jet de douche puissant, une selle de vélo serrée, un oreiller contre notre peau… et voilà que la chaleur monte dans le bas-ventre. Des premières sensations aux caresses autoérotiques, la première masturbation est un apprentissage (souvent) à l’aveugle.
Entre secousses sensorielles, tâtonnements maladroits et couacs, comment se passent ces premiers instants où l’on cherche la jouissance de soi ? Selon une enquête IFOP 1 , en 2019, trois femmes sur quatre (76 %) déclarent s’être déjà masturbées au cours de leur vie, contre 60 % en 2006 (CSF 2 ). Comment trouve-t-on le chemin vers les terminaisons de son plaisir ? Peut-on jouir sans connaître son corps ? Des femmes entre 20 et 32 ans nous ont raconté leur autre “première fois”.
“J’ai commencé à me masturber avec une peluche, vers l’âge de 6 ou 7 ans. J’avais un long serpent d’un mètre cinquante comme traversin dans mon lit. Le soir, dans ma chambre, je le mettais autour de mes jambes et de mes bras. Je baissais mon pantalon et je me frottais bien autour de lui. Je me suis rendu compte que c’était hyper agréable de faire ça. J’ai réussi à jouir et c’était assez dingue. J’avais très envie de le refaire.”
“La première fois que j’ai entendu parler de masturbation féminine, c’est en lisant… Le Journal d’Anne Frank . Je me souviens très bien de la scène où elle découvre le plaisir solitaire. Elle met un doigt dans son sexe et le décrit assez précisément. Au moment où j’ai lu ça, je devais avoir 12 ou 13 ans. Ça m’a bouleversée. J’ai essayé de le refaire, mais ça ne marchait pas du tout. Je crois que je ne savais pas comment m’y prendre, ça n’allait pas avec juste un doigt. J’avais l’impression que c’était un peu technique, un peu ardu… C’est bien plus tard que j’ai découvert qu’il me fallait un pommeau de douche ou un gode pour avoir un orgasme.”
“Vers l’âge de 7 ans, j’allais chez mes grands-parents avec ma cousine dont j’étais super proche. On dormait dans le même lit et je me souviens qu’on prenait nos doudous et qu’on les mettait entre nos jambes en se faisant des films. On se disait qu’on avait des amoureux et qu’on faisait l’amour – je crois qu’on mimait un peu maladroitement des bruits d’adultes. On savait toutes les deux très bien trouver notre plaisir, ce que je trouve assez fou si jeunes. Mais c’était notre secret évidemment.”
“Ça a commencé vers l’âge de 8 ans, les jours de piscine. Dans mon lit, le matin au réveil, je me déshabillais pour enfiler mon maillot de bain sous mes vêtements avant de partir à l’école. Mais une fois toute nue, au lieu d’enfiler mon maillot, je retournais sous la couette. Je ne sais pas pourquoi je le faisais, mais c’est devenu un rituel. Ce qui éveillait un désir érotique, c’était vraiment le fait d’être nue et le contact des draps sur ma peau, la sensation de chaleur en retournant sous la couette. Je voyais des choses, des couleurs, des formes, comme si je visualisais le plaisir qui monte.”
“Je me suis masturbée pour la première fois vers l’âge de 19 ou 20 ans. J’ai parlé avec une amie qui m’a donné envie de tenter l’expérience. Intuitivement, j’ai trouvé mon clitoris. J’ai fait des gestes approximatifs mais efficaces. Le plaisir est monté de malade, je me suis demandé si c’était normal, si ça allait s’arrêter… La sensation était folle, j’ai eu un orgasme. J’ai écrit à mon amie pour le lui annoncer… J’ai regardé mon téléphone et j’ai vu : ‘Message envoyé à parrain.’ Et là, j’ai eu envie de crever… J’ai envoyé un second message, pour justifier le premier. Il a fait comme s’il n’avait rien vu et m’a dit que j’avais raison de ‘m’amuser’ … Aujourd’hui, ça me fait rire, même si la honte brûlante a duré longtemps.”
“Je me rappelle, vers l’âge de 8 ans, je me masturbais. J’appuyais sur mon sexe sans savoir. Ça faisait du bien, comme des guilis. C’était sympa. Je regardais les films de James Bond à la télé, dans le salon. Il y avait des scènes avec des meufs sexy et le mec qui commence à les chauffer. Ça plaisait bien à mon imaginaire de gamine. Un jour, ma mère m’a vue et m’a fait une remarque. Par la suite, je ne me suis pas arrêtée pour autant. J’avais envie de découvrir mon corps. Comme c’était un truc vraiment interdit, ça m’excitait encore plus. Je le faisais planquée dans les toilettes ou quand tout le monde dormait.”
“J’avais autour de 8 ans quand j’ai découvert la masturbation. J’avais un scénario en tête, des fantasmes qui découlaient d’images volées, genre bande dessinées pornos. Pour me mettre en situation, je glissais un foulard dans mon T-shirt pour faire une fausse poitrine. Je crois que je visualisais l’image de la femme que j’aurais voulu être, avec ses jolies formes. Je me frottais contre un coussin ou une couverture, dans mon lit. Je stimulais mon clitoris. Du premier coup, ça a très bien fonctionné ! J’ai longtemps utilisé la même technique.”
“J’étais chez mes grands-parents et je regardais la télé. Je me suis endormie sur le canapé et quand je me suis réveillée, la télé diffusait un film pornographique. Je devais avoir 10 ou 11 ans. J’étais perplexe. Un peu après, quand j’ai été seule chez ma mère, j’ai voulu retenter l’expérience. En regardant du porno, j’ai senti une sorte de chaleur au niveau de mon clitoris et j’ai commencé naturellement à me caresser. Chaque sensation était une découverte.”
“J’ai découvert la masturbation un peu par hasard, quand j’ai eu 12 ou 13 ans. C’était plus comme un jeu, je ne savais pas vraiment ce que je faisais. Je croyais que j’avais trouvé un truc fou, que j’étais la seule capable de faire. J’étais dans un internat catholique. Je ne pouvais pas en parler à mes copines, les questions de sexualité étaient hyper taboues. Je croyais que j’étais une obsédée sexuelle. Mais je le faisais assez régulièrement, même à l’internat, et je trouvais ça cool. J’avais l’impression d’avoir un genre de super pouvoir sur mon corps.”
1 Étude Ifop pour le magazine Elle “Où en est la vie sexuelle des Français en 2019 ?” , réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 28 au 29 janvier 2019 auprès d’un échantillon de 1 007 femmes, représentatif de la population féminine âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine.
2 Enquête Contexte de la sexualité en France (CSF), réalisée entre septembre 2005 et mars 2006 par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l’Institut national d’études démographiques (Ined) à l’initiative de l’Agence nationale de recherche contre le sida (ANRS).
Le Hors série Cheek x Les Inrocks « Plaisir féminin » sera disponible en kiosque à partir du 7 février
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Quand l’été fait décoller les températures, migrer vers la côte pour prendre l’air semble être LA meilleure solution. Cette année, pour coupler la fraîcheur de l’océan avec celle du terroir, nous avons choisi d’explorer Biarritz. Spot de surf incontournable du sud-ouest de la France, cette ville balnéaire est aussi le cœur névralgique du Pays Basque en été. Dotée de vagues parmi les plus légendaires de la côte atlantique, Biarritz est un refuge estival prisé des surfeurs, mais pas seulement. Nous avons aussi pris la tasse devant ses vues sur mer & devant le charisme des boutiques, restaurants & bars qui nous y ont gardé une place au soleil & un verre de GIMBER on the rocks. Suivez le guide, vous ne serez pas déçu.
Après un voyage en train super confo, notre séjour peut commencer ! Caméra à la main, tongs aux pieds, clefs de la voiture de location dans le contact, nous voilà prêts à rejoindre l’hôtel pour le check-in.
Mettre les pieds dans l’Hôtel Saint-Charles, situé dans le centre historique de Biarritz, c’est comme prendre la machine à remonter le temps. Avec son look résolument vintage et ses chambres avec vue sur jardin, le Saint-Charles est l’endroit idéal où déposer ses bagages avant d’explorer Biarritz. A 6 minutes à pied de la Grande Plage de Biarritz, l’hôtel organise des retraites de surf et de yoga, et propose aussi des logements en co-living.
47, Avenue Reine Victoria 64200 Biarritz France
Après nous être rafraîchis, nous avons laissé notre instinct nous guider à travers les ruelles pittoresques, en espérant y rencontrer l’esprit basque en personne. A la place, nous avons croisé l’âme d’Arima Denda, porte-parole de la culture basque à travers des objets de décoration artisanaux et éclectiques, de la nourriture locale & des meubles inédits. Le tout saupoudrant grâcieusement ce concept store aussi moderne que traditionnel.
21, Avenue de Verdun 64200 Biarritz France
Avec sa vitrine aussi élégante qu’alléchante, Don Ulpiano a instantanément attiré notre attention. Nous nous y sommes arrêtés pour y découvrir une large sélection de produits locaux d’excellence. Entre les produits ibériques de haut vol, les gourmandises de la mer, les spécialités locales & une sélection de boissons locales (+GIMBER), Don Ulpiano nous a donné à goûter les saveurs caractéristiques du terroir.
12, Avenue Victor Hugo 64200 Biarritz France
En parfait accord avec son nom, l’Accord Parfait met vraiment tout le monde d’accord ! Mû par une volonté palpable de transmettre à ses visiteurs toutes les nuances du savoir-faire à la basque, cette épicerie fine ne s’offre aucun répit dans la recherche de nouveaux trésors locaux. On y retrouve des produits d’excellence, souvent eco-responsables, tels que le très local piment d’Espelette. En tous cas, nous n’étions pas peu fiers de voir trôner GIMBER sur les étagères de ce joyau basque
5, Avenue Jaulerry 64200 Biarritz France
Faisant face à la très réputée plage de la Côte des Basques à Biarritz, Etxola Bibi est aussi fun que l’est son nom. Sous ses airs de cabanon de plage, ce resto-bar ouvert 7 jours/7, de l’aube au crépuscule, nous a accueillia avec une spécialité très flatteuse: un cocktail GIMBER maison à base de piment d’Espelette. Nous sommes ressortis de là victimes d’un triple coup de fouet : 1. La vue. 2. Le piment. 3. Le kick naturel de GIMBER.
Square Jean-Baptiste Lasalle 64200 Biarritz France
Épuisés mais satisfaits d’avoir zigzagué sans fin (et avec faim) dans le superbe centre historique de Biarritz, nous avons salué la plage & avons retrouvé notre hôtel pour un repos bien mérité.
Réveil, douche, petit dej’ super sain, shot de GIMBER & voiture direction le petit village de Guéthary, situé au sud de Biarritz. Que la deuxième journée de notre roadtrip basque commence !
A mi-chemin entre Biarritz et Saint-Jean-de-Luz, Guéthary est sur la bucket list des surfeurs du monde entier qui viennent y dompter deux vagues incontournables : la “bonne vague” & la “parlementia”, vague emblématique du Pays Basque. Un destin hors du commun pour un village si petit qu’il passe souvent inaperçu auprès des touristes. En tous cas, nous ne l’avons pas loupé ! Après avoir humé l’air marin du port de Guéthary, nous avons été attirés vers une entrée intriguante portant l’écriteau : Yaoya.
Un savant mélange des cultures basque & japonaise, c’est ce que vous trouverez dans cette épicerie fine à la fois…basque et japonaise, vous l’aviez vu venir. L’endroit parfait pour shopper des légumes ou des œufs frais, Yaoya - signifiant “marchand de fruit” en japonais - séduit par son décor pur et traditionnel. Au parfait diapason de l’authenticité de Guéthary, Yaoya vend également du GIMBER, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
251, Avenue du Général de Gaulle 64210 Guéthary France
Après avoir eu notre dose de tradition presqu’intacte à Guéthary, nous avons repris la route, destination Saint-Jean-de-Luz.
A un jet de pierre de Biarritz, Saint-Jean-de-Luz éblouit par sa lumière, ses plages de sable, ses allées piétonnes & son architecture méridionale. Longeant la frontière espagnole, elle regorge de références culturelles basques, tout en proposant des établissements & boutiques modernes. Nous y avons rencontré l’un de nos revendeurs locaux, un espace de coworking nommé Local Coworking.
Si vous avez du pain sur la planche & une planche de surf, Local Coworking est l’espace idéal pour combiner le sens du devoir & le plaisir d’un hobby. Situé en plein cœur des Halles, au centre de Saint-Jean-de-Luz, ce coworking offre sa lumière énergisante à tous ceux qui ambitionnent de travailler en journée et de se détendre avec un bol d’air marin le soir. Sa terrasse et sa cafétéria sont un refuge de fraîcheur et de paix & les lieux idéaux pour networker façon sud, tout en dégustant un verre de GIMBER. - 1, Imp. des Ecoles - 64500 Saint-Jean-de-Luz
Le Local Coworking : 1 Imp. des Écoles 64500 Saint-Jean-de-Luz France
Le Local Café Boutique : 9 Av. Jaureguiberry 64500 Saint-Jean-de-Luz France
Après avoir regardé l'océan droit dans les vagues une dernière fois, nous avons quitté Saint-Jean-de-Luz pour reprendre le train. Bilan de ce roadtrip estival exaltant : des rencontres mémorables, des saveurs incroyables et des plages à couper le souffle. Revigorés par la brise marine et la satisfaction de voir GIMBER célébré dans cette région à l’immense culture, il nous reste à vous conseiller de plonger à votre tour dans les ruelles et les vagues de Biarritz. Et tant que vous y êtes, n’oubliez pas de passer par ces magnifiques endroits, qui nous ont étourdi par leur beauté.
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