Passion lesbienne mature

Passion lesbienne mature




🔞 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI đŸ‘ˆđŸ»đŸ‘ˆđŸ»đŸ‘ˆđŸ»

































Passion lesbienne mature
Falls die Wiedergabe nicht in KĂŒrze beginnt, empfehlen wir dir, das GerĂ€t neu zu starten.
Videos, die du dir ansiehst, werden möglicherweise zum TV-Wiedergabeverlauf hinzugefĂŒgt und können sich damit auf deine TV-Empfehlungen auswirken. Melde dich auf einem Computer in YouTube an, um das zu vermeiden.
Bei dem Versuch, Informationen zum Teilen abzurufen, ist ein Fehler aufgetreten. Versuche es bitte spÀter noch einmal.
0:02 / 3:37 ‱ VollstĂ€ndiges Video ansehen Live




TĂ©moignages


Mon histoire d’amour avec cette inconnue, rencontrĂ©e au dĂ©tour d’un piano





Mathilde Trg

30 juin 2020


25







madmoizelle



TĂ©moignages



Mathilde a vĂ©cu une histoire d’amour avec une pianiste qui a mis de la musique dans sa vie. MalgrĂ© le rythme parfois saccadĂ©, parfois lent de cette relation, elle garde un souvenir poignant de ces quelques mois de partage.

Ha ... je n'aurais pas dĂ» mettre la musique de ce magicien des Ă©motions qu'est Einaudi ! (car je pleure ...)

C'est tellement beau, écrit avec passion et je trouve que personnellement ça donne foi en l'amour, et dans des relations solide et profonde !
Merci Mathilde pour ce tĂ©moignage tellement fort et Ă©mouvant ! Je ne pleure pas souvent mais la! Ça coule ❀

1
2
3
4
5
6
7
8
9




10
20
30
40
50
60
70
80
90


100
200
300
400
500
600
700
800
900


1000
2000

Je n’ai pas eu beaucoup d’ histoires d’amour , de relations amoureuses, j’entends. L’amour, je l’ai vĂ©cu au quotidien, celui partagĂ© avec ma famille, avec mes proches, celui qui entoure comme une bulle rĂ©confortante.
Mais le couple est venu plus tard, pour moi. Je ne m’y intĂ©ressais pas vraiment. Je crois que, quelque part, j’ai toujours Ă©tĂ© en retard sur l’affectif.
Mais un jour, j’ai rencontrĂ© une pianiste. Et elle a, de ses doigts de fĂ©e, pris ma vie pour y mettre de sa musique, pour crĂ©er une harmonie dont je ne pensais pas qu’elle puisse exister .
C’est au cours d’une de mes nombreuses hospitalisations que je l’ai rencontrĂ©e. J’étais paumĂ©e, je venais d’arriver dans un service que je ne connaissais pas, qui bouleversait toutes mes habitudes .
Elle a Ă©tĂ© mon premier vrai beau souvenir de cette pĂ©riode , et je me rappelle encore dans les moindres dĂ©tails de la premiĂšre fois oĂč je l’ai vue.
J’errais dans les couloirs d’un service aux patients peu bavards, lorsque j’ai entendu les notes d’un piano flotter dans l’air jusqu’à mon oreille. Comme le serpent suit la flĂ»te, envoĂ»tĂ©e, j’ai suivi le son jusqu’à en trouver la provenance.
LĂ , une jeune fille, belle comme le rayon de soleil qui traverse les nuages d’une journĂ©e orageuse, jouait sur un clavier, une des seules distractions du lieu.
Je me suis assise en face d’elle, profitant de chaque son, chaque onde, chaque vibration – car tout son corps vibrait de sa musique. Nous avons Ă©changĂ© un regard, un sourire timide et pudique, mais poli, celui de deux inconnues qui se rencontrent, et pourtant semblent dĂ©jĂ  se connaĂźtre .
Je savais dĂ©jĂ  que j’allais l’aimer .
Il s’est passĂ© beaucoup de temps avant que nous nous mettions ensemble. Nous Ă©tions toutes deux dans des situations compliquĂ©es, que ce soit amoureuses ou personnelles.
Nous avons partagĂ© une histoire d’amitiĂ© trĂšs forte, que nous avons construite tout doucement, par des Ă©vĂ©nements, des attentions, des moments de partage qui nous ont rapprochĂ©es.
Nous avons Ă©galement pris l’habitude de nous Ă©crire des lettres . RĂ©guliĂšrement, nous nous donnions des nouvelles, non pas par texto, mais par courrier . Elle est venue me voir, plusieurs fois, Ă  l’hĂŽpital, alors qu’elle l’avait dĂ©jĂ  quittĂ©.
Petit Ă  petit, nous avons tissĂ© des liens incroyablement forts, car basĂ©s sur l’émotion et la comprĂ©hension mutuelle , uniquement.
Dans tout cela, la musique restait un Ă©lĂ©ment central. Elle a gravĂ© en moi l’ Oltremare de Ludovico Einaudi, que je ne peux, encore aujourd’hui, Ă©couter sans l’associer Ă  elle ni verser une larme.
Tu peux mettre la musique pour lire la suite ; moi je ne le ferai pas car je risque à nouveau de pleurer
Pendant mon hospitalisation, elle apprenait aussi un morceau qui me touchait particuliÚrement, The Heart Asks Pleasure First , issu de la bande originale du film La Leçon de Piano .
Elle me disait qu’elle m’inviterait chez elle, Ă  ma sortie, pour me le jouer, et quelque part, ça m’a aidĂ©e Ă  tenir .
Le temps a passĂ©, je ne suis pas allĂ©e chez elle lorsque j’ai quittĂ© l’hĂŽpital, mais nous avons continuĂ© Ă  nous Ă©crire. Petit Ă  petit, nous nous sommes aussi appelĂ©es, envoyĂ© des messages rĂ©guliĂšrement.
Nous nous sommes soutenues mutuellement dans les moments compliqués, le rythme de nos courriers a progressivement augmenté.
Et puis un jour, je me suis rendu compte que je l’aimais . Que je l’aimais de tout mon cƓur, que je voulais partager avec elle plus que l’amitiĂ© que nous avions construite, que je voulais qu’elle me joue The Heart Asks Pleasure First et l’ Oltremare jour et nuit, quitte Ă  pleurer d’émotion Ă  chaque note .
Peut‑ĂȘtre mĂȘme pour pleurer d’émotion Ă  chaque note.
AprĂšs avoir tergiversĂ© pendant plusieurs semaines, j’ai finalement osĂ© me dĂ©clarer . Je lui ai Ă©crit une longue lettre, que j’ai mis un temps fou Ă  rĂ©diger. Je ne parvenais pas Ă  trouver les mots pour dire ce que je sentais. Je voulais Ă©crire une vraie lettre d’amour .
Mais je suis allĂ©e au bout, je la lui ai envoyĂ©e. Puis
 j’ai attendu .
J’ai attendu qu’elle la reçoive. Et, lorsqu’elle l’a eue
 j’ai attendu sa rĂ©ponse. Car cette fripouille a dĂ©cidĂ© de me rĂ©pondre par voie postale Ă©galement.
Je crois que je n’ai jamais autant attendu une lettre de ma vie . Je n’avais aucune idĂ©e de ce qu’elle contenait, et plus aucune maĂźtrise : elle seule avait les cartes en main.
Au bout de quelques – Ă©ternellement longs – jours, j’ai reçu sa rĂ©ponse. Une petite enveloppe dans ma boĂźte aux lettres que j’ai rĂ©cupĂ©rĂ©e le cƓur battant, fĂ©brile.
Vous savez quoi ? Une enveloppe n’a jamais contenu autant de bonheur . J’ai ri et pleurĂ© Ă  la fois, et lu et relu ses mots plusieurs jours durant. Bien entendu, j’ai toujours la lettre.
Mes sentiments Ă©taient rĂ©ciproques, et j’ai mĂȘme appris plus tard qu’elle m’avait « attendue » plusieurs mois durant.
Un peu plus d’un an aprĂšs notre rencontre, nous avons formĂ© un « couple » , nous nous sommes lancĂ©es dans une aventure merveilleuse et Ă  peine croyable. Une relation Ă  notre image .
Nous avons partagĂ© quatre mois de bonheur intense . Quatre mois d’un amour profond, infini, qui nous a donnĂ© des ailes et un bonheur que nous n’avions jamais connu.
Orelsan dit dans un de ses morceaux « Qu’est‑ce que j’irais faire au Paradis quand tu t’endors prĂšs de moi ? Qu’ils le donnent Ă  d’autres, le paradis ; je n’en voudrais pas ». VoilĂ  exactement ce que je ressentais.
La belle pianiste a rempli d’un coup ma vie de musique, tout rĂ©sonnait en moi : le soleil sur ma peau, les bruits du quotidien, rien n’était pareil, tout Ă©tait plus beau .
J’ai compris avec elle que l’amour existait, grĂące Ă  elle, j’ai vu le monde comme une mĂ©lodie dont chaque note pouvait ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e, et dont l’ensemble formait un tout dont elle Ă©tait la clĂ©, auquel elle donnait le ton. J’étais folle amoureuse .
Nous partagions une relation Ă  distance, et mĂȘme si nous nous manquions, chaque occasion de nous voir dĂ©cuplait notre joie.
J’étais Ă©bahie par sa perfection dans ses imperfections . Si vous saviez combien de temps j’ai passĂ© Ă  la regarder dormir, et Ă  l’aimer. Si vous saviez combien de temps j’ai passĂ© Ă  l’écouter jouer, et Ă  l’aimer. Si vous saviez combien de fois j’ai senti son parfum, et je l’ai aimĂ©e.
Si vous saviez combien je l’ai aimĂ©e .
Nous nous comprenions. Nous pouvions pratiquer n’importe quelle activitĂ©, et ĂȘtre bien. Nous avons passĂ© des heures Ă  seulement nous regarder, yeux dans les yeux, dans le silence, et Ă  profiter du bonheur qui nous entourait.
Un matin, alors qu’elle dormait encore, je suis allĂ©e lui acheter des viennoiseries, pour son petit dĂ©jeuner. Lorsqu’elle a Ă©mergĂ©, les yeux encore fatiguĂ©s, le cƓur encore endormi, je me suis approchĂ©e d’elle, doucement, et lui ai chuchotĂ© que des croissants l’attendaient.
Son regard et son sourire se sont illuminés, elle est devenue solaire , et je me suis juré de faire tout ce que je pourrais, rien que pour voir à nouveau cette expression sur son visage .
Elle a Ă©tĂ© ma premiĂšre relation amoureuse, et j’aimerais qu’elle soit la derniĂšre .
Malheureusement, toute relation a ses bas. Dans le Sister Sister sur le bonheur auquel j’ai participĂ© , j’explique que la premiĂšre fois que j’ai Ă©tĂ© amoureuse, j’ai ressenti le bonheur que ClĂ©mence dĂ©crit comme une boule incandescente ; mais qu’ elle a Ă©tĂ© si incandescente qu’elle m’a brĂ»lĂ©e .
Nous ne nous sommes jamais disputĂ©es, oh, ça, jamais. Je faisais consciemment l’effort d’ ĂȘtre dans la communication , mĂȘme lorsque certaines choses Ă©taient dures Ă  dire, parce que je tenais Ă  cette relation d’une force incroyable.
Disons plutĂŽt que, d’une certaine maniĂšre, nos claviers se sont dĂ©saccordĂ©s, et qu’à force de frapper les cordes au marteau, nous nous faisions mal , nous ne parvenions plus Ă  Ă©mettre de son.
Cette pĂ©riode aussi a durĂ© environ quatre mois, avec ses hauts et ses bas. Elle a Ă©tĂ© extrĂȘmement dure Ă  vivre pour moi comme pour elle, mais a Ă©tĂ© formatrice.
Cependant, aprĂšs avoir essayĂ© de nous rafistoler, nous avons compris que nous n’étions plus dans le tempo, et d’un commun accord nous nous sommes sĂ©parĂ©es .
Nous nous sommes quittĂ©es en nous disant « je t’aime », et ça a certainement Ă©tĂ© la plus triste des chansons qu’il m’a Ă©tĂ© donnĂ© d’entendre.
Nous nous sommes accordĂ© une pause, sans savoir s’il y aurait une suite. Mais en musique, et mĂȘme si je l’ai compris un peu tard, les silences ont aussi leur rĂŽle , et apportent Ă  leur maniĂšre beautĂ© et rythme Ă  chaque mĂ©lodie.
Seulement, l’espoir qu’à nouveau une note rĂ©sonne ne m’a jamais quittĂ©e, et je n’ai cessĂ© de rĂȘver d’entendre Ă  nouveau l’ Oltremare .
Aujourd’hui, si nous ne nous Ă©tions pas sĂ©parĂ©es, cela aurait fait un peu plus d’un an que nous serions ensemble.
Mais la fin de notre histoire n’est pas triste , car justement, elle n’est pas encore arrivĂ©e.
Nous sommes restĂ©es en contact, d’abord un peu plus distant, et nous nous sommes doucement rapprochĂ©es Ă  nouveau.
Nous nous sommes revues il y a peu, pour la premiĂšre fois depuis notre rupture, avec toujours autant d’amour, mais dans une relation d’amitiĂ©, d’affection , nous permettant d’ avoir le recul nĂ©cessaire pour ne pas nous faire souffrir .
Nous avons Ă©voquĂ© la possibilitĂ© de nous remettre ensemble, car toutes deux, nous en rĂȘvons, nous le souhaitons profondĂ©ment. Mais aprĂšs discussion, nous avons dĂ©cidĂ© que ce n’était toujours pas le moment. Nous avons choisi de nous donner du temps .
Les raisons de notre choix nous appartiennent, mais nous savons pourquoi nous l’avons fait , et c’est ce qui rend cette sĂ©paration supportable malgrĂ© l’amour que nous nous portons. Nous ne voulons pas entrer dans une relation toxique malgrĂ© nous.
Et puis, comme je lui ai dit, nous aurons toute la Vie pour nous aimer. Ce serait dommage de prendre le risque de « gùcher » cette chance par précipitation.
Peu importe de quoi le futur sera fait, je sais que cette musicienne a Ă©tĂ© pour moi comme un ange descendu du ciel, et qu’ elle a transformĂ© ma vie . Elle en a fait une mĂ©lodie, et aujourd’hui, j’ai compris que c’était Ă  nous, Ă  moi, d’en composer la suite .
Et pour cela comme pour tout le reste, la gratitude que je lui porte est immense .
Pour témoigner sur Madmoizelle, écrivez-nous à :
jaifaitca@madmoizelle.com
On a hĂąte de vous lire !

Je suis artiste, sorciĂšre, sirĂšne, strip-teaseuse et je vis ma meilleure vie
On dĂ©mĂȘle le vrai du faux autour des cĂ©rĂ©ales
5 personnes LGBTI+ nous donnent les conseils qu’elles auraient aimĂ© recevoir ado
« Nadya est l’amoureuse de maman et aussi celle de papa » : parents et polyamoureux, ils racontent
Victoire ! Les thérapies de conversion sont désormais interdites en France
Beyoncé rhabille la Saint-Valentin de vinyle rouge avec Ivy Park x Adidas
Delphine, 1 805€ par mois : « Je gĂšre mon budget comme une pro »
On dĂ©mĂȘle le vrai du faux autour des cĂ©rĂ©ales
J’ai fait le deuil de la famille qui m’a rejetĂ©e
Laure, 2 188 € par mois : « En ce moment, j’ai des grosses galĂšres de budget »
J’ai vendu des photos de mes pieds sur internet, et c’était loin d’ĂȘtre de l’argent facile
« On se lance dans le projet avec beaucoup d’espoirs » : journal d’une PMA , Ă©pisode 1
CamĂ©lia, 2 563 € par mois Ă  deux : « J’économise pour ne pas me retrouver sans rien en cas de sĂ©paration »
J’étais childfree , je suis devenue mĂšre , et la pression Ă  la maternitĂ© m’a fait douter de mes choix
Lettre ouverte à tous les mecs médiocres de mes potes
Comment la lingerie influe-t-elle sur la perception de notre corps ?
Maodana, 931 € par mois : « Beaucoup de gens pensent que je profite du RSA , que je suis assistĂ©e »
5 bonnes et moins bonnes surprises de l’accouchement Ă  connaĂźtre avant le « POUSSEZ MADAME ! »
Tya Zebrowski, 11 ans , représentante de la nouvelle génération du surf français
On dĂ©mĂȘle le vrai du faux autour des cĂ©rĂ©ales
Sean Bean (Game of Thrones) juge la coordination d’intimitĂ© inutile, des actrices lui rĂ©pondent
Ces 10 trucs que j’aime dans la parentalitĂ© (et je ne m’y attendais pas)
Sans filtre : la Palme d’or de Cannes malmùne les riches dans sa bande-annonce
La journaliste Marina Ovsiannikova devant la justice russe pour avoir dĂ©noncĂ© l’invasion de l’Ukraine
On débriefe la finale de Drag Race France en Live Twitch (attention, ça hurle)
5 accessoires cheveux pile dans la tendance que vous pouvez choper en supermarché
Quand est-ce qu’on est assez « riche » pour avoir un enfant, au juste ?
Pourquoi mĂȘme des footballeuses retirent leur haut aprĂšs une victoire ?
Aya Nakamura et son partenaire placés en garde à vue pour violen
Deux jeunes lesbiennes
Nous nous sommes cunnus dans une fete oĂș on devait avoir du sexe
Dans la douche avec la masseuse

Report Page