Papa est aveugle profites-en pour me troncher
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Papa est aveugle profites-en pour me troncher
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POUR SE FAIRE TRONCHER Significato in Italiano - Traduzione Francese-Italiano
gars avec ses collants de spandex pour se faire troncher .
uomo con i suoi collant elastici per farsi scopare .
met des vêtements élégants pour se faire troncher .
indossa vestiti eleganti per farsi scopare .
Holloway invité par son beau-fils pour se faire troncher .
invitata dal suo figliastro per farsi scopare .
débarquait en bas de chez lui pour se faire troncher ;-!
sbarcava a casa sua per farsi scopare ;-!
Pour ce triolisme endiabl├ę entre deux belles salopes et un queutard nous retrouvons Anastasia Kass et Emy qui vont se faire troncher par un William en pleine forme.
Per questo trio indiavolato tra due bellissime troie e un cazzuto ritroviamo Anastasia Kass e Emy che si faranno trombare da un William in piena forma.
J'aime bien le tir du castor. Les joueurs qui creusent des trous dans les
portes de la chambre d'hôtel pour regarder l'hôtesse de l'air se faire troncher .
Mi piace la caccia alla figa dove i giocatori bucano le porte
delle stanze degli hotel e guardano le hostess che scopano .
Pour ce triolisme fort sympathique nous retrouvons la belle Emy dans son bureau qui était en train de bosser sur son site et qui va se faire troncher par Jorge dans un premier temps
avant d'Ãatre rejoint par Terry le cameraman.
Per questo trio molto simpatico ritroviamo la bellissima Emy nel suo ufficio che sta lavorando sul suo sito e che sta per farsi chiavare da Jorge in un primo tempo per poi
essere raggiunta da Terry il cameraman.
Aprà ̈s avoir acceptée de tourner avec notre
aventurier la belle blonde se fera troncher les trous avec professionnalisme pour son plus grand plaisir.
Dopo aver accettato di girare con il nostro avventuriero
la bella bionda si farà scopare i buchi con professionalismo per il suo più grande piacere.
Aprà ̈s avoir acceptée de tourner avec notre
aventurier la belle blonde se fera troncher les trous avec professionnalisme pour son plus grand plaisir.
Dopo aver accettato di girare con il nostro avventuriero
la bella bionda si farà scopare i buchi con professionalismo per il suo più grande piacere.
Et pour le plaisir des yeux la belle brunettette se fera troncher dans tout les sens avec un professionnalisme hors pair.
E per il piacere degli occhi la bella bruna si farà trombare in tutti i sensi con un professionalismo ineguagliabile.
Et pour le plaisir des yeux la belle brunette se fera troncher dans tout les sens avec un professionnalisme hors pair.
E per il piacere degli occhi la bella bruna si farà trombare in tutti i sensi con un professionalismo ineguagliabile.
Et pour le plaisir des yeux la belle brunette se fera troncher dans tout les sens avec un professionnalisme hors pair.
E per il piacere degli occhi la bella bruna si farÓ trombare in tutti i sensi con un professionalismo ineguagliabile.
Aujourd'hui Alice Axx de Brest notre belle débutante Emo
girl avec sa coupe undercut se fait troncher pour la 1er fois par Kevin
un acteur espagnol devant un bâtiment abandonné en pleine forÃat.
Oggi Alice Axx di Brest la nostra bella principiante Emo
girl con il suo taglio undercut si fa trombare per la prima volta da Kevin
un attore spagnolo davanti a un edificio abbandonato in pieno bosco.
Aujourd'hui Alice Axx de Brest notre belle débutante Emo
girl avec sa coupe undercut se fait troncher pour la 1er fois par Kevin
un acteur espagnol devant un bâtiment abandonné en pleine forêt.
Oggi Alice Axx di Brest la nostra bella principiante Emo
girl con il suo taglio undercut si fa trombare per la prima volta da Kevin
un attore spagnolo davanti a un edificio abbandonato in pieno bos.
Notre Lilith national va tout faire pour le mettre à l'aise en le pompant comme une déesse afin qu'il puisse la troncher comme il se doit.
La nostra Lilith nazionale farà di tutto per metterlo a suo aggio succhiandolo come una dea perché lui possa scoparla come si deve.
Notre Lilith national va tout faire pour le mettre à l'aise en le pompant comme une déesse afin qu'il puisse la troncher comme il se doit.
La nostra Lilith nazionale farà di tutto per metterlo a suo aggio succhiandolo come una dea perché lui possa scoparla come si deve.
Notre Lilith national va tout faire pour le mettre à l'aise en le pompant comme une déesse afin qu'il puisse la troncher comme il se doit… Télécharger cette vidéo.
La nostra Lilith nazionale farà di tutto per metterlo a suo aggio succhiandolo come una dea perché lui possa scoparla come si deve.
Notre Lilith national va tout faire pour le mettre à l'aise en le pompant comme une déesse afin qu'il puisse la troncher comme il se doit… Télécharger cette vidéo.
La nostra Lilith nazionale farÓ di tutto per metterlo a suo aggio succhiandolo come una dea perchÚ lui possa scoparla come si deve… Scaricare questo video.
Mina qui a suivi la trace de Tatsuo est surprise lorsqu'elle découvre que
ses deux frangines se sont fait capturer et troncher par Lord Karma qui en a profité pour absorber leurs endorphines de vampires avec délectation.
Mina che ha seguito le tracce di Tatsuo à ̈ sorpresa quando scopre
che le sue due sorelle sono state catturate e scopate da Lord Karma che ne approfitta per assorbire la loro endorfina di vampire.
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Accueil Prostitution et Société Témoignages Alice : C’est mon père qui a créé la prostituée que je...
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Journaliste indépendante, ancienne membre de l’Observatoire de la Parité entre les femmes et les hommes, elle recueille depuis des années des témoignages de personnes prostituées. Elle a publié plusieurs livres, notamment Prostitution, une guerre contre les femmes (Syllepse, 2015) et en collaboration avec le sociologue Saïd Bouamama, Les clients de la prostitution, l’enquête (Presses de la Renaissance, 2006). Autrice de nombreux articles, elle a collaboré au Dictionnaire Critique du Féminisme et au Livre noir de la condition des femmes.
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Dotée d’une « rage de pitbull », Alice a décidé de mettre un point final à un épisode de sa vie qu’elle assimile aujourd’hui à une entreprise de démolition. Elle témoigne, haut et fort, pour dénoncer le système. Et épingle tous les manques qui l’ont si longtemps abandonnée à son sort. Cinglant.
J’ai connu trois bars en cinq ans. On a fermé les maisons closes mais on les a rouvertes autrement et on a trouvé un joli mot, « hôtesses » au lieu de « prostituées ».
Mon père avait une véritable emprise sur moi. Il m’avait mis dans la tête une image dévalorisante des femmes : toutes des putes . Il frappait ma mère, il l’humiliait. Dès qu’il avait bu, moi aussi il me traitait de pute et me disait que je finirais femme de ménage comme elle. J’ai grandi dans ce climat. En fait, subtilement, c’est lui qui a créé Jennifer, la prostituée que je suis devenue. Par ses stratagèmes, il a réussi à faire vivre l’image qu’il avait de la femme, à travers moi.
A quatorze ans, j’ai été placée en foyer. J’étais en échec scolaire. Je m’interposais entre mon père et ma mère quand il la battait, je pleurais beaucoup à l’école, il y avait donc eu des signalements. Mais à dix-neuf ans, il a fallu que je quitte le foyer ; j’étais insolente avec les éducs, j’avais tout mis en échec. Quand je suis retournée chez mes parents, mon père m’a fait comprendre qu’il fallait que je ramène de l’argent. On habitait à la campagne et je n’avais ni permis de conduire ni diplôme. Mon père me ramenait les journaux gratuits avec les petites annonces et j’en ai trouvé une qui demandait une hôtesse de bar. Je ne savais pas ce que c’était. J’en ai parlé à mon père qui m’a dit que c’était une bonne idée! Non seulement il m’a encouragée mais il m’a même accompagnée physiquement. Il m’a expliqué qu’avant ces endroits s’appelaient des maisons closes et qu’il en avait fréquenté.
Quelque part, mon père m’a vendue à tout le monde. En même temps, il est allé voir une assistante sociale pour lui dire que sa fille se mettait en danger : était-ce pour se déculpabiliser ou parce que ça ne lui rapportait pas assez ? Il me réclamait de l’argent sur ce que je gagnais et en plus, il s’arrangeait pour me dire que la voiture était en panne et c’est moi qui payais. Il se servait de mon corps pour combler ses difficultés financières.
A l’époque, j’ai même ramené des clients à la maison, qui m’appelaient Jennifer. Personne ne disait rien. De toute façon, à la maison, il ne fallait jamais rien dire. Jennifer, Alice, qui était vraiment moi ? Dans ma tête, tout était embrouillé.
Quand je suis entrée dans mon premier bar, j’avais 19 ans. J’ai vu un lieu tamisé avec une barre de striptease. Je me suis demandé ce que je fichais là mais dans ma tête, j’obéissais à mon père et il n’y avait pas d’autre solution. La patronne m’a dit de ne pas m’inquiéter, que je ne ferais les choses que si j’étais d’accord. Quinze jours après, c’était fait. Quand tu arrives là dedans, la trappe est grande ouverte et elle a vite fait de se refermer. Elle m’a dit : je vais faire de toi une bonne hôtesse . Ce bar, je l’ai quitté quand mon père est mort brutalement, pour aller aider ma mère. Mais j’y suis retournée un an après.
Ces bars, c’est le monde de l’hypocrisie. Tout est caché, c’est le non dit. Dans la petite ville où j’ai commencé, il en y avait sept. Les patronnes montrent un visage bien lisse, elles racontent qu’elles refusent les actes sexuels dans leur bar. Mais comme la mienne était souvent bourrée, le masque avait vite fait de tomber. Elle gueulait : Alors bande de fainéantes, est-ce que ça bosse ? Je veux plus de sexe!
En fait, en général, les passes n’ont pas lieu dans le bar mais au « salon », derrière les rideaux ; ou bien les patronnes nous filent des préservatifs pour aller à l’hôtel. La seule chose interdite, c’est de voir des clients en indépendante, à l’extérieur, parce que c’est autant d’argent qui leur passe sous le nez.
On a de faux contrats de travail. J’étais embauchée comme femme de ménage (personne ne s’étonnait qu’il y en ait dix dans le même bar !) et j’étais déclarée pour cinq ou six heures alors qu’en fait c’est la semaine chinoise, on bosse tout le temps.
Quand on y est, avec les clients, on se persuade qu’on domine, qu’on a la maîtrise. Après, quand on se réveille, on comprend à quel point ils nous ont manipulées. Ils sont comme les patronnes : gentils, protecteurs, en apparence. Les fonctionnements sont identiques. Ils te promettent de t’aider mais dès qu’ils ont posé les mains sur toi, ils ont oublié tout ce qu’ils te disaient la minute d’avant.
Il y avait des flics, des médecins, des commerçants… Beaucoup de menteurs. Ils mentent pour se présenter, ils se font passer pour des malheureux, ils se justifient en disant que leur femme les trompe. Ils sont manipulateurs, pervers. Il faut un profil particulier pour acheter le corps d’une femme. Pour eux, une femme est un objet. En fait, ils me tenaient le même discours que mon père ; que j’étais une pute, une salope, une bonne à rien.
Je gagnais un quart sur la bouteille de champagne, les trois autres allaient à la patronne. En payant la bouteille, le mec gagne le droit de mettre ses mains partout. Il y a une forme de concurrence. Si les autres filles le font, comment veux-tu refuser ? Tu n’auras pas de clients. Donc, ça va crescendo. Tu le laisses te tripoter, puis te pénétrer avec ses doigts, puis tu acceptes une fellation puis tout va très vite. Tu n’as pas le choix. Le client va se barrer si tu dis non.
La première pénétration réelle que j’ai connue dans ce bar, c’était le premier rapport sexuel de ma vie. Du moins je pensais que c’était le premier, ayant perdu certains souvenirs… Je n’ai même pas ressenti de choc, avec tout ce que j’avais déjà subi avant. J’avais déjà assimilé violence et sexualité. Et puis j’avais bu.
J’avais peur de refuser quoi que ce soit. J’habitais juste au dessus, dans le grenier, et j’étais obligée de descendre me chauffer de l’eau dans la cuisine du bar pour pouvoir me laver. J’ai fini par prendre un hôtel. Un client m’a avancé le premier mois. L’argent je le claquais très vite ; il y avait beaucoup de frais, le maquillage, les tenues à renouveler…
Quand j’y suis retournée l’année d’après, comme une automate, je suis partie vivre chez un client. L’ambiance avait changé. Il y avait des actes sexuels au bar ; je me souviens de fellations à un client, à tour de rôle, devant tout le monde. Je voyais les autres filles le faire et il fallait que j’y passe à mon tour. La patronne était de plus en plus dure, il n’était pas question de dire non. J’ai vraiment eu l’impression d’être un objet.
La patronne, son mari était sorti de prison où il avait purgé une peine pour crime. Il envoyait des filles sur Paris. C’était vraiment le proxo de base. Il se postait au coin du bar sans dire un mot et nous surveillait en nous déshabillant du regard ; il communiquait par code avec la patronne. Je disais oui à tout dès qu’il était là tellement il me flanquait la trouille. Je me souviens l’avoir entendu dire à quelqu’un : toi, demain, tu es mort . Lui et elle ont été mis en prison par la suite pour escroquerie aux clients… Il y a eu des plaintes, ils falsifiaient les montants de carte bleue. En tout cas, ils ne sont pas tombés pour proxénétisme .
En fait, la patronne avait commencé sur le trottoir et son mari avait été son proxo. Elle était devenue bourreau à son tour. Mais elle se détruisait, elle était complètement alcoolique. Elle me faisait peur quand elle me disait : Tu me fais penser à moi au début .
Dans ce bar, on était deux du lundi au jeudi. Le jeudi et le vendredi, il y en avait une troisième qui restait avec deux autres qui venaient pour le week-end. Certains soirs, c’était une vraie usine.
Dans cette ville, je connaissais toutes les patronnes et toutes les prostituées. Personne d’autre. C’était une espèce de réseau. Je n’avais pas de relations avec le monde extérieur. Tu te lèves à midi, tu pars manger avec un client. Manger avec ces types, c’était lourd ! Mais ça fonctionne, ça aide pour les faire revenir ; après tu es au bar jusqu’au petit matin. Ensuite tu pars en boîte avec eux s’ils le demandent car la patronne ne te laisse pas le choix. Le but, c’est d’en profiter pour trouver de nouveaux clients. Le lendemain, elle t’interroge pour savoir quels clients y étaient avec quelles filles d’autres bars. La concurrence était rude dans cette ville… Pour moi, tout ça, c’était la vie normale.
Il y avait un client pas trop désagréable, on a commencé à se voir à l’extérieur. Je le trouvais gentil, pas brutal. Il est venu chez moi, mais le sexe sans argent, je ne pouvais pas. J’ai dit non. C’était la première fois, d’ailleurs, que je m’autorisais à dire non. Mais lui, il a décidé que c’était oui. Il m’a violée. Avant de se casser, il m’a regardée et il a dit : si j’ai le sida, tu viens de l’attraper .
En fait, les clients, leur intention est toujours la même. Il n’y en a pas de gentils. Après, j’ai mis six mois à oser faire le test. Sa phrase avait allumé un signal dans ma tête, moi qui avais eu tellement de rapports non protégés avec des clients qui refusaient les préservatifs.
J’ai continué à bosser au bar. Je ne répondais plus à ses appels mais il est revenu. Là, j’ai pété les plombs. J’ai explosé. Et la patronne si « gentille » m’a hurlé dessus. C’est toi qu’il a demandée, tu vas bosser! Elle me poussait vers mon violeur. De toute façon, on est qu’une machine à fric.
C’est le moment où pour moi il y a eu un déclic. J’ai dit stop. C’était le viol de trop. J’ai profité du clash pour aller porter ma lettre de démission. Pour me protéger, je n’ai pas franchi la porte. La patronne a essayé de me récupérer, m’a invitée à prendre des cafés en ville. Mais elle a compris que ma décision était irrévocable. Je lui ai dit qu’aucun homme ne poserait plus les mains sur moi.
Cette patronne était très violente en réalité. C’était une vraie mère maquerelle et elle avait beaucoup d’ascendant sur nous et sur les hommes. Avec l’argent qu’elle se faisait sur notre dos, elle avait les moyens, elle prenait un taxi pour faire cent mètres.
J’étais sa protégée, elle m’achetait des fringues, des chaussures ; elle avait le projet de m’emmener au Maroc. Je me demande à quoi j’ai échappé et je pense même que, si je l’avais suivie là-bas, je serais peut-être morte aujourd’hui.
Au début, tu te contentes de boire des coupes de champagne. Mais ça ne dure pas longtemps. C’est quand tu fais ton premier salon que tu réalises. La patronne, tu la crois… Elle dit au client : c’est son premier salon, tu prends soin d’elle ! Tu te dis, elle veut me protéger. C’était la même chose qu’avec mon père : jouer les attentionnés et te fourrer dans la gueule du loup. J’avais été bien formatée. J’étais la proie idéale.
Je me souviens des premiers soirs… Si je n’étais pas alcoolisée, je ne pouvais pas. J’essayais, en parlant, de retarder au maximum, pour avoir le temps d’être ivre. Ils posent leurs mains partout. Tu ne sais jamais ce qu’ils vont te demander.
Quand tu ne peux plus boire d’alcool, tu le renverses sur la moquette ou dans les plantes vertes. Des fois, tu te colles contre le client, juste pour qu’il ne te voie pas en train de jeter ton verre. Il faut être super maline et super vigilante parce que le type qui a payé 300 ou 400 euros la bouteille de champagne, il n’a pas envie que tu le balances. Comme le lieu est tamisé, parfois la patronne met du Perrier avec un peu de sirop pour imiter ; pas forcément pour t’épargner,
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