Père Noël est fou d'un elfe

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Père Noël est fou d'un elfe
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Blog créé avec l’aide de Didier Payré
Mythe du Père Noël version 2012   Michel André Vallée
Noël est l’un des derniers mythes vivants. La seule fête que chacun attend, les enfants de tous âges non de 7 à 77 ans mais du début de la conscience individuée à ce que l’on appelle la mort ….
Omniprésence du Père Noël, bon vieillard débonnaire dont la hotte déborde de cadeaux, son grand et beau manteau à capuche rouge en fourrure d’ours bordé d’hermine blanche, ses bottes, son traiineau tiré par des rennes. En réalité l’histoire de la période de Noël et du personnage du Père Noël remonte loin dans les millénaires, mais avec des réalités très différentes.
« Partir à la découverte du Père Noël c’est aller à la rencontre de l’un des plus beaux mythes de l’humanité : le mythe de l’Amour, de la Vie, du Feu et de la Joie, le mythe de l’Âge d’Or, le mythe de l’Éternel Retour! »
Aussi cet article d’analyse et d’histoire constitue t’il tout autant une tentative d’objectivation historique s’inspirant abondamment de plusieurs auteurs de renom, cités en bibliographie, qu’un support d’initiation, … . En dernière partie de ce texte figurent les deux scénarios historiques du Père Noël.
Noël cumule les paradoxes. Le Père Noël est apparemment un vieillard, mais avec une belle santé éternelle. Le solstice d’hiver est le moment des fêtes paradoxales, du renversement des normes. Les enfants sont rois au moment où les maîtres deviennent esclaves, où l’on insulte les dieux en même temps qu’on les révère. On transgresse les règles et les gestes du sacré, mais pas le fond, dans des malversations et clowneries souvent étonnantes, qui n’ont rien à envier aux mises en scène déjetées de la fin de notre ère. Dans tous les évènements liés à Noël le rêve est intimement mêlé à la réalité ; on habille la réalité pour l’ajuster autant que possible au rêve. C’est une période entre lumière et ténèbres.
La lumière renaîtra-t-elle ? Pourrons-nous, « nous autres », continuer à êtres humains dans l’état sérieusement dégradé où nous sommes, ou allons-nous mourir dans l’immensité de la nuit et du froid, vers quel inconnu ?
Autre paradoxe, le Père Noël est devenu débonnaire et rassurant. Mais dans le passé, son personnage et ses ancêtres chamans ont connu des aspects plus sombres que la bienveillance d’aujourd’hui, aspects sombres assumés par lui-même directement ou par son ou ses accompagnateurs (par exemple en France avec le Père fouettard).
Il est vrai que dans sa démesure et sa soif de confort moyen et conformiste, l’homme n’accepte plus l’état de complétude de sa nature, telle qu’elle est. Il faut être en bonne santé, beau, mince et bronzé, paraître suffisamment riche « comme tous », honnête et sans idées perverses, etc … vivre l’apparence de nier tout ce qui « dénote », dans une société civile matérialiste et assistée sans idéal ni engagement.
Et l’on s’étonne des monstruosités dont sont capables des jeunes de plus en plus jeunes qui n’ont plus de repères, et donc expriment directement ce qui constitue une partie de notre nature, dite « noire ».
Ceux-là nous hurlent comme le « monstre » supplicié à la roue du Moyen Âge « j’ai fais ce que vous n’avez pas osé faire ! ».
Encore un paradoxe : adulé comme un dieu à l’obédience croissante notamment depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le Père Noël est autant le héros de la laïcité que le chantre de la religiosité, mais dans les deux cas il est en soi l’objet d’un culte. Les adultes se représentent mentalement ne plus croire au Père Noël, mais entretiennent, quoique de moins en moins, le mythe pour les enfants et aufond, inconsciemment et métaphoriquement , y croient, de plus en plus, plus qu’eux.. qui s’en moquent de plus en plus.
Comme l’explique Marie-Christine Mottet (dans cet article, les extraits directs de son remarquable ouvrage sur Noël sorti en 1996 sont signalés par (MCM)), analyste d’orientation jungienne, la vérité sur le Père Noël est une connaissance implicite qui n’a pas besoin de se dire en dehors du moment où nous la découvrons ; elle fait partie des lois non écrites, des savoirs évidents dont il n’est nul besoin de faire état. Tel l’inceste, cette loi fondamentale de l’humanité dont Lacan constate qu’elle n’est écrite nulle part, ou telle l’exogamie dont Freud constate l’absence du code totémique, la vérité sur le Père Noël ne s’affiche pas. Elle est. Seuls les initiés, ceux dont le cheminement leur a permis de franchir le seuil, savent .
Attention, très récemment dans notre histoire collective les choses semblent se renverser. Les contes de fées disparaissent de l’imaginaire, et le nombre d’adultes qui y croient est croissant alors que les enfants se donnent plus tôt d’autres héros, d’apparence plus dure et qu’ils considèrent   comme   « réaliste » !   Des   dirigeants   de   ressources   humaines   de   grandes entreprises se sont rassemblés dans les années 1990 – 2000 pour rechercher comment intégrer les jeunes qui entrent sur le marché du travail, car ils ne marchent plus à aucun des « trucs » de motivation où leurs aînés, nous, « nous sommes faits rouler dans la farine ».
Ces jeunes se comportent individuellement comme des adultes apparemment aguerris qui contractualisent avec la hiérarchie en se considérant à égalité, jusqu’à ce que l’arme infâme du chômage les cassent et mettent en dépendance eux aussi, comme tous!
Là aussi (mais ce « aussi » n’a plus à être dans la Mutation de tout en cours) quelque chose de profond est en train de tourner.
Est-il temps que nous retrouvions tous le sens du Père Noël, et au-delà, de créer, en en actualisant le sens, les nouvelles conditions de l’imaginaire et du sacré ? (MCM)
Nous sommes bien sur le point de passer collectivement une étape de conscientisation.
En consultation psychopédagogique, le Père Noël n’est pas attaqué par l’enfant, et même si celui-ci est devenu « incrédule » il peut être utilisé comme sujet de transfert … donc il existe bel et bien. (MCM)
D’ailleurs le bonhomme de neige, lui, est créé par les enfants, presque tous les enfants, sauf ceux qui sont trop tristes … ou « adultes » trop tôt, ou encore ceux qui n’ont pas assez à manger pour se permettre le luxe de, de quoi … ainsi de ceux pris en appui par les équipes de Mère Teresa.
Donc, et ce tant qu’il y aura de la neige ( ce qui se fait de plus en plus rare sous nos latitudes avec le réchauffement climatique. Mais non ce n’est qu’un phénomène naturel : « circulez il n’y a rien à voir, disait le Grand Coluche), le bonhomme de neige existera avant l’enfant et après l’enfant, à la fois éphémère et « éternel ». Le Père Noël et le bonhomme de neige constituent chacun une personnification de ce qui est prétendu ne pas exister, de plus en plus tôt avant que les fontanelles ne soient définitivement soudées. (MCM)
Mais maintenant que nous avons retrouvé une partie du sens de la « réalité » des rêves ; … et que dans les organisations le non-dit est de plus en plus considéré comme donnée susceptible de devenir quantifiable, … le paradoxe s’estompe ou se renverse effectivement car pour tous les enfants, petits et grands, le Père noël en n’existant pas existe ! (MCM)
Continuons à comprendre le mythe de Noël. En fait ce mythe est lié au rêve d’une joie pérenne, et il s’agit de se laisser rêver plus que de croire ou non. C’est le mythe d’une lignée antédiluvienne de dieux-hommes chamans. Et le message porté depuis devient une nécessité absolue à notre époque charnière, de Mutation, qui voit l’écrasante majorité des femmes et des hommes se couper de façon suicidaire de la Nature, et traiter les individus et groupes devenant minoritaires qui ne s’oublient pas dans ce maëlstrom comme des curiosités proches des parqués du “ Meilleur des Mondes ” d’Aldous Huxley. Il est utile de savoir qu’Aldous Huxley a écrit 27 ans après « Retour au meilleur des mondes », essai à lire aussi bien que le roman.
N’oublions pas que déjà selon Esculape le rêve est le véhicule du traitement (il n’a pas attendu Freud). Cela est vrai, surtout en matière symbolique, même si les rêves sont en l’occurrence plus souvent des rêves éveillés (apparentés aux états de transe) que des rêves de sommeil.
Ne négligeons pas non plus que le rêve du retour à l’Âge d’Or peut être, selon Winnicott, l’âge non mythique et bien réel où, la mère s’adaptant aux besoins de l’enfant, le désir est immédiatement suivi de la satisfaction. Mais c’est alors un âge d’or pour l’enfant, court, et pas pour les autres. Le mouvement d’abandon progressif qui vient de la mère quand le petit a assez grandi pour être capable de se nourrir entraîne un sentiment de vide que l’enfant des hommes essaierait de combler par l’hallucination, l’illusion de la réalité, avec la fonction antidépressive de l’objet transitionnel et de l’espace transitionnel qu’est le jeu.
Continuons et ouvrons notre âme d’adulte-enfant à des parcelles du mystère, et laissons nos rêves nous enseigner, … pour éviter de devenir des robots ignorants de nous-mêmes. C’est un des risques annoncés dés le siècle dernier aux blancs par les chefs guerriers et chamans amérindiens du Nord au moment où ils déposaient les armes.
L’apparition de l’arbre de Noël dans la tradition est antérieure à celle du Père Noël. On retrouve les premières traces du sapin décoré en Alsace à partir de 1520, mais la décoration végétale était déjà présente dans les Saturnales romaines. Il a conquis avec les marchands allant de foire en foire tous les territoires germaniques, puis les États-Unis par les immigrants de l’Europe du Nord mais aussi les soldats hessois combattant auprès des anglais lors de la guerre d’indépendance. Il est introduit en Angleterre au XVIIIe siècle par les colons allemands. Il ne s’est propagé en Europe du Sud qu’après-guerre, et a longtemps été accusé en Italie et en Espagne de délit de … « protestantisme »!
L’arbre, frère de l’homme, a toujours été omniprésent dans la conscience religieuse primitive.
Lévi-Strauss souligne que » s’il n’y avait jamais eu dans les temps préhistoriques un culte des arbres … l’Europe moderne n’aurait sans doute pas inventé l’arbre de Noël ». Cette réflexion vaut pour toutes les coutumes de Noël, engrammées dans l’inconscient collectif.
L’arbre est le vecteur privilégié de communication entre les trois mondes, les profondeurs chtoniennes, la surface habitée de la Terre, le Ciel demeure des dieux. L’arbre symbolise l’univers, avec sa force d’évolution. Il relie les neuf mondes de plusieurs traditions, tant germanoscandinave (le frêne Yggdrasill) qu’hébraïque (l’arbre des Sephiroth) ou templière.
Chez les indo-européens on peut suivre jusque dans la préhistoire la personnification de l’arbre de vie, Yggdrasill, lequel, tel l’arche de Noë, résista à la fin du monde (pour les toltèques et aztèques amérindiens c’est le passage du 4ème au 5ème soleil). La forme de l’Irminsul, colonne sacrée des saxons détruite par le «très» catholique Charlemagne, axe cosmique, évoque la matrice féminine, matrice de vie. Mais, comme bien souvent dans l’histoire, Charlemagne n’a pas détruit l’Irminsul pour des raisons religieuses, c’était un acte politique.
Le sapin de Noël est emmailloté dans ses banderoles comme l’était le pin d’Attis, exposé au temple de Cybèle. Il représente inconsciemment, décoré de ses pommes rouges symboles de jouvence, l’arbre de vie. C’est un symbole inconscient d’espoir pour beaucoup de revenir à l’Âge d’Or de l’Éden.
Avec la sortie de l’Âge de Fer (symbolisée par la fin de l’ancien calendrier maya le 21 décembre 2012), il s’agit d’aller vers un nouvel Âge d’Or. En fait il s’agira plutôt, au terme des épreuves de la mortalité et du travail pour gagner sa vie, d’aboutir à la Jérusalem céleste, certes avec l’équivalent de l’Éden dans le plaisir, mais avec essentiellement la fin de la quête par la conquête de l’immortalité à l’issue d’une initiation … et bien plutôt l’aboutissement de l’individuation. Avec chaque année, un petit pas en avant peut être réalisé.
Enfin le sapin de Noël, illuminé, symbolise l’arbre de feu, lié au renouveau de la lumière. Les romans de la Table ronde, support popularisé de l’inconscient collectif s’il en est, font état d’un arbre surnaturel couvert de lumières.
Avant de découvrir le moyen de créer le feu par frottement de bois ou frappe de silex deux moyens permettaient de se le procurer, l’éruption volcanique ou la foudre tombant sur un arbre. Les conséquences de cette acquisition du feu font de l’arbre de feu et arbre de vie l’arbre de connaissance.
La société moderne a, à l’ébauche de l’ère du Verseau (première Ère du nouvel Âge), inconsciemment réuni de nouveau l’arbre de feu et le premier chaman en liant le sapin et le Père Noël. C’est au moins un signe de l’Éternel Retour, dont Claude Lévi-Strauss a décrit le mythe.
Le Père Noël apporte les cadeaux comme une semence, le cadeau essentiel étant la lumière au centre des ténèbres, au sapin. Avec le sapin sacrifié pour être planté au cœur de la maison, comme une castration, est pratiqué inconsciemment un rituel mystique de retour à la nature. Les paradoxes de Noël sont associables aux contradictions du soi. (MCM)
Pour rester dans le rapport avec la complétude des dimensions qui nous composent, un des traits les plus significatifs de la fête de Noël avec le Nouvel An est qu’elle constitue la plus grande occasion de réjouissances, plus encore que les carnavals, où tout semble autorisé, … où en Occident de nombreuses entreprises assurent l’essentiel de leur chiffre d’affaire annuel !
On dit que Noël viendrait de Natalis, soit un lien avec la Nativité de Jésus, mais Mithra, Adonis, Tammouz, Sol Invictus … seraient aussi avant Jésus nés ce même jour. D’autant qu’il a été démontré ces dernières décennies que Jésus, le futur Rabbi Ieschoua, n’est pas né ce jour là ni dans une grotte !
Dans les pays germaniques continentaux, on parle de Weihnachten, les nuits sacrées, dont la sacralité peut tout aussi bien être chrétienne qu’antérieure; et dans les pays germaniques nordiques de Yul ou Yule, qui en vieux norrois comme en vieil anglais donne ” roue ”.
À rapprocher du Mandala tibétain de Kàlacakra, la « Roue du Temps ».
Même dans l’anglais Christmas, qui s’écrit aussi Xmas, on peut lire autant la Messe du Christ que la fête absolue sous l’anonyme X, le symbole archétypal de la croix reliant l’horizontal au vertical, le transcendant à l’humain dans cette période clé de passage entre les mondes. X est aussi le symbole d’un autre archétype, runique (une rune est un caractère du monde nordique à dimension magico-cultuelle, l’ensemble des runes constituant un alphabet tout autant littéral que sacré. Le plus répandu s’appelle FUTHARK, soit ses sept premières lettres) , qui signifie essentiellement le don et le croisement des échanges dans le don : donner et recevoir. Or un des signes caractéristiques de Noël est l’échange de cadeaux. Nous avons tellement besoin d’apprendre à donner et à recevoir.
La fête de Noël se situe au cœur d’une période qui court de la fête celtique Samhain (Toussaint) à celle d’Imbolc (1er février). Et le monde occidental actuel retrouve ces cycles anciens, ainsi avec la période de décoration des rues, la fête Halloween (contact avec les autres « mondes »), la renaissance des carnavals en janvier et février …. où tout est autorisé !
Pour les Chrétiens, Noël est une célébration essentielle (c’est à la messe de minuit que les églises sont les plus remplies). Mais depuis les débuts de l’histoire du christianisme, la hiérarchie n’a cessé d’essayer de supprimer les pratiques païennes de cette période.
En fait personne n’a jamais pu situer le jour de naissance de l’enfant Jésus, d’autant que les premiers Chrétiens s’opposaient à la célébration de la naissance “ biologique ”, pratique « païenne ». Lorsqu’il a été question au-delà du IIe siècle de déterminer la naissance du « Sauveur », la période a oscillé longtemps entre Mars et Mai. Puis en Orient, en Egypte et en Syrie s’est imposé le 6 janvier, date de naissance des dieux Osiris et Dionysos … ou encore Aïon l’Éternel, né d’une vierge. Il s’agissait de récupérer l’événement essentiel de l’épiphanie (manifestation, apparition divine). En Occident, les grands dieux naissaient le 25 décembre.
L’empereur Constantin qui officialise en religion d’État le christianisme en 323 est en fait d’abord monothéiste avant d’être sincèrement chrétien, et cherche à consolider l’Empire … mais il ne s’en est pas fallu de beaucoup qu’il choisisse Sol Invictus. En 430 Saint Augustin se voit encore obligé dans un sermon de comparer le “ Christ soleil de Justice ” au “ Sol Invictus ” mithraïque. Ce n’est qu’en 440 que le concept de grotte pour la Nativité est adopté, alors qu’aucun texte d’origine ne fait référence à une grotte, à la différence de Mithra (un taureau vivait dans sa grotte). La grotte sélectionnée par les « autorités » à Bethléem était auparavant dédiée au dieu babylonien Tammouz.
Ensuite, les fêtes “ païennes ” antérieures sont au fil des siècles récupérées avec l’avancée du christianisme, mais cette récupération n’efface en rien la dimension populaire païenne d’origine.
Les vieilles coutumes et rituels liées aux solstices et au nouvel an subsistent jusqu’à aujourd’hui sous le vernis chrétien, du simple fait que le paganisme correspond depuis toujours à ce que les gens sentent comme naturel, ce sur quoi ils s’accordent pour la plupart sans besoin d’être ou paraître grand clerc. Sociologiquement, la religion jalonne de fêtes qui se voudraient religieuses le cycle païen du retour des quatre saisons, et nous continuons à vivre en société selon cette double temporalité, plus ou moins collectivement consciente.
En Inde, la fête de Holi est la principale célébration du renouveau de la Nature, mais c’est aussi la fête
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