Orgasme avec son nouveau gode

Orgasme avec son nouveau gode




🛑 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI đŸ‘ˆđŸ»đŸ‘ˆđŸ»đŸ‘ˆđŸ»

































Orgasme avec son nouveau gode
Index actualités 2021 2020 2019 2018 2017
Rien que de la médecine et de la biologie, mais sous un autre angle
On a tous en mĂ©moire la scĂšne de l’orgasme simulĂ© par l’actrice Meg Ryan dans le film Quand Harry rencontre Sally . Un orgasme d’anthologie avec cris, hurlements et cheveux en bataille ! Une longue minute de fausse extase devant l’assistance mĂ©dusĂ©e d’un restaurant new-yorkais du Lower East Side oĂč Harry et Sally dĂ©jeunent. On se souvient aussi de la sublime rĂ©plique d’une femme assise Ă  la table d’à cĂŽtĂ© qui demande au serveur : « I’ll have what she’s having » (« Donnez-moi la mĂȘme chose qu’elle ») . Maintenant, imaginez qu’un mĂ©dicament ait pratiquement le mĂȘme effet Ă  ceci prĂšs qu’il survient Ă  un moment inopinĂ©. PlutĂŽt gĂȘnant

Des sexologues et neurologues taĂŻwanais ont rĂ©pertoriĂ© la totalitĂ© des cas d’orgasmes spontanĂ©s sous mĂ©dicament publiĂ©s dans la littĂ©rature mĂ©dicale. Ils rapportent, dans un article paru en ligne le 1er dĂ©cembre 2017 dans la revue Clinical Neuropharmacology , avoir identifiĂ© 25 individus (18 femmes et 7 hommes) ayant eu un orgasme spontanĂ© en lien avec la prise d’un mĂ©dicament. La moitiĂ© de ces patients Ă©tait sous traitement antidĂ©presseur.
Le dernier cas publiĂ© est justement rapportĂ© par cette Ă©quipe, dirigĂ©e par le Dr Wei-Hsi Chen de l’universitĂ© Chang Gung (Kaohsiung, TaĂŻwan). Il concerne un ouvrier de 46 ans souffrant de dĂ©pression, mariĂ© depuis 12 ans et pĂšre de deux enfants. Deux ans auparavant, il a Ă©tĂ© victime d’un traumatisme crĂąnien lors d’un accident de voiture. Selon sa femme, il fonctionne au ralenti et sa mĂ©moire dĂ©cline. Il prĂ©sente des idĂ©es suicidaires. Par ailleurs, il souffre d’impuissance, montre un dĂ©sintĂ©rĂȘt pour le sexe et a diminuĂ© la frĂ©quence des rapports sexuels avec son Ă©pouse.   
Deux semaines aprĂšs la mise en route d’un traitement antidĂ©presseur, cet homme a eu un Ă  trois orgasmes spontanĂ©s par jour, d’une durĂ©e d’environ une minute. Leur intensitĂ© Ă©tait lĂ©gĂšrement supĂ©rieure Ă  la moitiĂ© de celle d’un orgasme habituel. Les orgasmes ne s’accompagnaient ni d’une augmentation de la libido, ni d’une Ă©rection, ni d’une Ă©jaculation. Lorsque le patient a, de sa propre initiative, arrĂȘtĂ© de prendre l’antidĂ©presseur, les orgasmes ont cessĂ© en 48 heures. Ils sont rĂ©apparus le lendemain lorsque le patient a repris son traitement. Cet homme a ensuite repris puis interrompu trois fois son traitement antidĂ©presseur, ce qui a provoquĂ© Ă  chaque fois la rĂ©apparition puis la disparition des orgasmes spontanĂ©s. Dans la mesure oĂč une crise d’épilepsie peut provoquer un orgasme, le patient a passĂ© un Ă©lectroencĂ©phalogramme. Celui-ci ne prĂ©sentait pas d’anomalie. De mĂȘme, le taux sanguin de testostĂ©rone, hormone sĂ©crĂ©tĂ©e par les testicules, Ă©tait dans des valeurs normales. Le patient Ă©tant dĂ©lirant, un traitement par antipsychotique a Ă©tĂ© dĂ©butĂ©, sans que cela ait le moindre effet sur la frĂ©quence et l’intensitĂ© des orgasmes spontanĂ©s. L’antidĂ©presseur trazodone fut finalement remplacĂ© par un autre (venlafaxine), ce qui permis de contrĂŽler l’humeur du patient. Depuis le changement de traitement, cet homme n’a plus eu d’orgasme spontanĂ©. 
Les auteurs prĂ©cisent que l’ñge des 25 patients ayant vĂ©cu cette curieuse expĂ©rience se situe entre 20 et 74 ans. Au total, 60 % d’entre eux avaient moins de 50 ans.
Absence d’excitation sexuelle dans la moitiĂ© des cas
Le dĂ©sir sexuel Ă©tait absent dans 66 % des 21 cas Ă©valuĂ©s (sur les 25 rĂ©pertoriĂ©s). De mĂȘme, une absence d’excitation sexuelle a Ă©tĂ© rapportĂ©e dans 47 % des cas (sur 19 Ă©valuĂ©s sur ce critĂšre). Les auteurs soulignent qu’un dĂ©sir et une excitation sexuelle Ă©taient associĂ©s Ă  un orgasme spontanĂ© dans 6 cas seulement. Enfin, dans 8 cas, un orgasme est survenu de façon inopinĂ©e en l’absence de dĂ©sir et d’excitation sexuelle.
Les femmes ont ressenti plus souvent que les hommes un dĂ©sir ou une excitation sexuelle (80 % contre 20 %). Une Ă©jaculation ne s’est produite que chez la moitiĂ© des hommes prĂ©sentant un orgasme spontanĂ©.
Sur les 25 patients identifiĂ©s, 15 ont eu une seule extase sexuelle sous traitement. Un patient, un avocat de 37 ans, a prĂ©sentĂ© des orgasmes qui se succĂ©daient de prĂšs. Il Ă©tait traitĂ© par bupropion pour un trouble de dĂ©ficit de l’attention. Il remarqua rapidement une amĂ©lioration de ses capacitĂ©s de concentration et d’attention, tout en notant une augmentation de sa libido et la survenue intempestive d’érections dans la journĂ©e. Six semaines aprĂšs la mise en route du traitement, il Ă©prouva un second orgasme au cours d’un rapport sexuel. Il eut ainsi deux Ă©jaculations avec orgasme en l’espace de cinq secondes, ce qui ne lui Ă©tait jamais arrivĂ©. Il arrĂȘta de lui-mĂȘme de suivre son traitement tant cette augmentation de libido le mettait mal Ă  l’aise. Son dĂ©sir revint Ă  la normale en quelques jours. Plusieurs mois plus tard, il reprit son traitement par bupropion et de nouveau commença Ă  noter une augmentation de la libido et eut, encore une fois, une seconde Ă©jaculation avec orgasme lors d’un rapport sexuel. Il arrĂȘta de prendre son mĂ©dicament et n’eut plus d’orgasme spontanĂ© par la suite.
Une patiente, traitĂ©e pour dĂ©pression, a eu un orgasme prĂ©maturĂ© au cours d’un rapport sexuel. Cinq patients sous traitement ont atteint le septiĂšme ciel alors qu’ils Ă©taient en train de marcher, faire de l’exercice, bailler ou dormir.
Chez 6 des 25 patients identifiĂ©s, l’intensitĂ© de l’orgasme intempestif a Ă©tĂ© spĂ©cifiquement Ă©valuĂ©e. Celle-ci Ă©tait plus importante que celle d’un orgasme habituel dans trois cas, infĂ©rieure dans deux cas et identique dans un autre cas.
Qu’en est-il de la frĂ©quence de ces orgasmes prĂ©maturĂ©s sous mĂ©dicament ? Ce paramĂštre a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© chez dix patients. Sept d’entre eux ont eu six orgasmes par jour. Cela a notamment Ă©tĂ© le cas pour une femme de 36 ans traitĂ©e pour hypersomnie et une patiente de 53 ans recevant une chimiothĂ©rapie pour un cancer du sein. Deux patients ont ressenti un orgasme entre 7 et 15 fois par jour. Une femme de 74 ans, traitĂ©e pour dĂ©pression, a en eu entre 5 et 45 fois par jour, avec un intervalle de 15 Ă  30 minutes entre chaque sensation orgasmique. 
Dans huit cas, la durĂ©e de l’orgasme a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e. Chez six patients, elle Ă©tait infĂ©rieure Ă  une minute. Elle Ă©tait comprise entre 15 et 30 minutes chez un autre. Une femme, ĂągĂ©e de 62 ans, a connu un orgasme une heure aprĂšs la prise du mĂ©dicament (lorazĂ©pam). A deux reprises, elle a Ă©prouvĂ© un dĂ©sir grandissant avant d’avoir une sensation orgasmique montant des cuisses vers la zone gĂ©nitale, de mĂȘme intensitĂ© que lors d’un rapport sexuel.
Quel que soit le mĂ©canisme neurologique qui sous-tend la survenue d’un tel phĂ©nomĂšne (lire encadrĂ©) , une chose est sĂ»re, me dĂ©clarent les docteurs Wei-Hsi Chen et Kuo-Yen Chen, « tous les patients et patientes n’apprĂ©cient pas d’avoir un orgasme spontanĂ©. C’est dĂ©routant et embarrassant. Cela a Ă©tĂ© le cas pour une IsraĂ©lienne de 35 ans traitĂ©e par mirtazapine pour dĂ©pression et qui avait 5 Ă  6 orgasmes par jour » . Et que dire de cette AmĂ©ricaine dĂ©pressive de 35 ans qui, six semaines aprĂšs avoir pris un antidĂ©presseur (bupropion) en plus de son traitement habituel (sertraline), Ă©prouva de façon soudaine un orgasme qui dura trois heures. Quand l’extase dĂ©buta, elle Ă©tait en train de faire ses courses
 La patiente dĂ©cida d’arrĂȘter immĂ©diatement le bupropion. Une semaine plus tard, quand elle reprit ce traitement, elle eut le surlendemain un nouvel orgasme spontanĂ© prolongĂ©. Les fonctions sexuelles revinrent Ă  la normale trois semaines aprĂšs l’arrĂȘt complet du mĂ©dicament.
Les orgasmes spontanĂ©s ne sont pas les seuls effets secondaires de nature sexuelle pouvant apparaĂźtre sous traitement. Comme j’ai eu l’occasion de le relater dans un prĂ©cĂ©dent billet, certains patients traitĂ©s par agonistes dopaminergiques pour une maladie de Parkinson peuvent prĂ©senter une hypersexualitĂ©, consĂ©quence d’un trouble du contrĂŽle des impulsions. Le traitement les rend alors accro au sexe .
Pour conclure, lorsque survient un effet secondaire portant sur les fonctions sexuelles ou un comportement anormal en lien avec la sexualitĂ©, il importe que le patient ou la patiente, voire son conjoint, en parle au mĂ©decin afin que celui-ci puisse, si cela s’avĂšre nĂ©cessaire et possible, adapter ou modifier le traitement. Mais encore faut-il savoir que les effets secondaires sexuels des mĂ©dicaments sont frĂ©quents * et qu’ils doivent ĂȘtre systĂ©matiquement recherchĂ©s par le mĂ©decin chez un homme ou une femme se plaignant de dysfonction sexuelle.
Marc Gozlan (Suivez-moi sur Twitter , sur Facebook )

* Troubles de l’éjaculation (dont absence d’éjaculation), troubles de l’orgasme et du dĂ©sir dans les deux sexes, abolition ou diminution du dĂ©sir sexuel chez l’homme et la femme, dysfonction Ă©rectile, sensation douloureuse vulvo-vaginale gĂȘnant ou empĂȘchant tout rapport sexuel (dyspareunie), sĂ©cheresse vaginale, priapisme (Ă©rection prolongĂ©e, souvent douloureuse).
Chez 16 des 25 patients identifiés dans la littérature internationale, le médicament en cause était un antidépresseur. Le cas rapporté par les sexologues taïwanais concerne un patient traité par trazodone, antidépresseur non disponible en France.
Deux patients Ă©taient traitĂ©s pour trouble bipolaire. Les autres malades suivaient un traitement pour paranoĂŻa, trouble du dĂ©ficit de l’attention (hyperactivitĂ©, impulsivitĂ©, dĂ©ficit attentionnel), maladie de Parkinson, dystonie (trouble du tonus musculaire), hypersomnie, insomnie, cancer du sein. Parmi les mĂ©dicaments ayant provoquĂ© un orgasme spontanĂ©, les auteurs ont identifiĂ© dix mĂ©dicaments antidĂ©presseurs, deux antipsychotiques, trois agonistes dopaminergiques (prescrits dans la maladie de Parkinson), une benzodiazĂ©pine, une association de trois mĂ©dicaments anticancĂ©reux, ainsi qu’un psychostimulant utilisĂ© dans le traitement de l’hypersomnie.
Les mĂ©dicaments liĂ©s Ă  la survenue d’un orgasme en baillant, en marchant, en pratiquant une activitĂ© physique, en dormant, Ă©taient la trazodone, la fluoxĂ©tine, la venlafaxine, et la clomipramine. Lorsqu’un de ces mĂ©dicaments provoquait un orgasme chez un patient lors d’une de ces tĂąches spĂ©cifiques, celui-ci n’en ressentait pas d’autre en dehors de ce contexte particulier. Ainsi, un patient qui avait ressenti des orgasmes en baillant n’en a jamais eu quand il ne baillait pas.

Antidépresseurs et antiparkinsoniens
Dans 92 % des cas, deux types de traitements Ă©taient responsables d’orgasmes spontanĂ©s : les antidĂ©presseurs et les agonistes dopaminergiques. Ces derniers sont utilisĂ©s dans la maladie de Parkinson pour stimuler la fabrication de dopamine afin de remplacer celle que les neurones dĂ©truits par la maladie ne fabriquent plus. Les antidĂ©presseurs et agonistes dopaminergiques ont en commun de faciliter la neurotransmission de la sĂ©rotonine (ou 5HT), soit en augmentant les concentrations de ce neurotransmetteur dans les synapses (zones de contact entre neurones), soit en stimulant certains rĂ©cepteurs cĂ©rĂ©braux (5HT1A) ou, au contraire, en inhibant les rĂ©cepteurs 5HT2A ou 5HT2C.
Les auteurs prĂ©cisent ne pas avoir trouvĂ© de corrĂ©lation significative entre le type du mĂ©dicament, l’intensitĂ©, la frĂ©quence ou la durĂ©e de l’orgasme.
Le dĂ©lai entre la prise du mĂ©dicament incriminĂ© et la survenue de l’orgasme spontanĂ© Ă©tait trĂšs variable. Sept orgasmes ont eu lieu dans les sept jours aprĂšs le dĂ©but du traitement, tandis que neuf se sont produits dans un dĂ©lai de huit jours Ă  un mois. Deux sont survenus un Ă  trois mois aprĂšs la prise du mĂ©dicament. Enfin, un orgasme est intervenu aprĂšs un an de traitement.
Les orgasmes ont dĂ©finitivement cessĂ© Ă  l’arrĂȘt du traitement chez 20 patients. Chez les 5 autres, ils ont disparu aprĂšs rĂ©duction des doses, dans un dĂ©lai de deux jours Ă  trois semaines selon les cas. 
Chen WH, Chu YH, Chen KY. Drug-Associated Spontaneous Orgasm: A Case Report and Systematic Review of Literature . Clin Neuropharmacol. 2017 Dec 1. doi: 10.1097/WNF.0000000000000259
Irfan M, Schenck CH. Sleep-Related Orgasms in a 57-Year-Old Woman: A Case Report . J Clin Sleep Med. 2017 Dec 13. pii: jc-17-00383. PMID:29246268 
Uca AU, Kozak HH. A case of rasagiline-induced spontaneous orgasms in a female patient . Parkinsonism Relat Disord. 2014 Aug;20(8):929-30. doi: 10.1016/j.parkreldis.2014.04.004
Giulianoa F, Droupy S. La iatrogénie médicamenteuse en médecine sexuelle . Prog. Urol. 2013 Jul;23(9):804-10. doi: 10.1016/j.purol.2013.01.008

Kilickap S, Kesikli SA, Erdis E, Yucel B. Chemotherapy-induced spontaneous orgasms in a patient with breast cancer . Ann Pharmacother. 2012 Jan;46(1):144-5. doi: 10.1345/aph.1P666
Shalev H, Ben-Zion I, Shiber A. A case of mirtazapine-induced spontaneous orgasms in a female patient . J Psychopharmacol. 2009 Jan;23(1):109-10. doi: 10.1177/0269881107083847
Pae CU, Kim TS, Lee KU, Kim JJ, Lee CU, Lee SJ, Lee C, Paik IH. Paroxetine-associated spontaneous sexual stimulation. Int Clin Psychopharmacol. 2005 Nov;20(6):339-41. PMID: 16192845
Positivement quand mĂȘme une bonne nouvelle.
Pour une femme prendre de la mirtazapine et avoir un orgasme me semble lié 
Vous pensez bien que je l’attendais celle-là ! 🙂
On peut se les procurer sans ordonnance?
Tu devrais pousser tes recherches!L
Merci pour l’article et surtout pour la richesse des sources proposĂ©es 🙂
Merci pour cet article, qui a dĂ©clenchĂ©, non pas malheureusement 45 orgasmes, ni mĂȘme un seul, mais un fou rire comme je n’en ai pas eu depuis longtemps ! J’ai bien aimĂ© que vous ressortiez la scĂšne d’anthologie de l’orgasme surjouĂ© par Meg Ryan et l’histoire de la dame qui a eu un orgasme de 3 heures pendant qu’elle faisait des courses. Merci encore, je ne m’attendais pas Ă  rire autant en lisant le blog « sciences ».
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site web dans le navigateur pour mon prochain commentaire.
Ce blog est celui d’un mĂ©decin de formation, journaliste par vocation.
J’y traite de l’actualitĂ© en mĂ©decine et biologie avec un focus sur les cas cliniques rĂ©cemment publiĂ©s les plus Ă©tranges, dĂ©routants, hallucinants, exceptionnels, incroyables, inoubliables.
Mon désir est de vous surprendre, toujours avec sérieux et bonne humeur.
Suivez-moi sur Twitter et sur Facebook
Journal d'information en ligne, Le Monde.fr offre à ses visiteurs un panorama complet de l'actualité. Découvrez chaque jour toute l'info en direct (de la politique à l'économie en passant par le sport et la météo) sur Le Monde.fr, le site de news leader de la presse française en ligne.


Petit guide de la masturbation pour se faire plaisir


AprĂšs la lecture de ce sujet, vous saurez tout sur la masturbation. Et vous saurez aussi comment vous faire grandement plaisir. Parce que se masturber est plus que normal, suivez le guide !
Toute l’actu de Trendy directement dans tes mails


5 bienfaits mĂ©connus de l’huile de coco


La masturbation, c’est la stimulation manuelle et solitaire des organes sexuels (pĂ©nis pour les garçons et clitoris et vagin pour les filles), dans le but de provoquer une excitation et Ă©ventuellement un orgasme. Cette pratique sexuelle existe depuis que l’humain est sur Terre. Se masturber est normal et naturel . Tout le monde ou presque s’est dĂ©jĂ  masturbĂ© ou se masturbe encore, jeune ou moins jeune, avec plus ou moins de frĂ©quence.
Un petit point avant d’aller plus loin : non, la masturbation ne rend pas malade , ni obsĂ©dĂ©, ni stĂ©rile, ni impuissant, ni sourd
et oui, mĂȘme s’il est encore plus courant et facile pour les garçons de parler de ce sujet, les filles sont toutes aussi concernĂ©es
 et actives !
Quand on dĂ©bute sa pubertĂ©, le corps se transforme. Les organes sexuels (pĂ©nis ou vulve) se dĂ©veloppent et la production d’hormones sexuelles (testostĂ©rone chez les garçons et estrogĂšnes chez les filles) s’accĂ©lĂšre. Sous l’influence de ces hormones, notre cerveau est stimulĂ© plus ou moins en permanence par une excitation latente, que l’on qualifie de dĂ©sir sexuel . Dans l’attente d’une certaine maturitĂ© sexuelle (physique et psychologique) et afin de rĂ©guler cette montĂ©e du dĂ©sir, les garçons et les filles peuvent avoir recours une stimulation manuelle de leurs organes gĂ©nitaux, appelĂ©e masturbation, plus pudiquement nommĂ©e « caresse », ou plus populairement « branlette » (quelle poĂ©sie).
Filles et garçons se masturbent tout simplement pour se faire plaisir. La masturbation fait du bien, elle apaise, elle dĂ©tend 
 Elle aide aussi Ă  dormir. Se masturber, c’est s’accorder un moment de bien-ĂȘtre !
Une autre vocation de la masturbation est celle de l’apprentissage et de la dĂ©couverte de son corps . Les transformations physiques qui interviennent au cours de la pubertĂ© sont de grandes interrogations de la part des filles et des garçons qui n’ont pas Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s Ă  cela. Partir Ă  l’exploration des organes et de leur fonctionnement joue un rĂŽle trĂšs important Ă  la prĂ©paration de la sexualitĂ©.
Les garçons utilisent parfois la masturbation, comme d’un rĂ©gulateur mĂ©canique de leur Ă©jaculation. En effet, en se masturbant peu avant un rapport sexuel (une Ă  deux heures avant), ils rĂ©duisent leur « potentiel d’excitation ». Ils retardent ainsi le moment de leur Ă©jaculation , pour ĂȘtre capable de faire durer le plaisir de leur partenaire. Et les filles aussi font ça. Un orgasme solo avant un rapport sexuel retarde le prochain
 (orgasme, pas rapport).
Il n’y a aucune rĂšgle pour commencer Ă  se masturber. D’ailleurs, dans le ventre de sa mĂšre, le fƓtus semble vĂ©ritablement s’adonner Ă  des attouchements des organes sexuels , cette pratique paraissant se poursuivre durant toute l’enfance avec le tripotage du zizi par les petits garçons ou de la zĂ©zette par la fillette. Des Ă©tudes dĂ©montrent que l’ñge des premiĂšres masturbations coĂŻnciderait avec le dĂ©marrage de la pubertĂ©, vers 12 ans ; mais que le pic de masturbation interviendrait entre 13 et 16 ans
 La masturbation subit des rythmes diffĂ©rents selon l’ñge et la vie sexuelle des individus ; d’une fois par an Ă  plusieurs fois par jour, le rythme semblant dĂ©cliner avec la vie en couple et l’ñge.
La masturbation n’est pas systĂ©matiquement une pratique solitaire destinĂ©e aux « cĂ©libataires ». Certes, l’absence de partenaire est souvent propice Ă  la pratique de la masturbation . Mais il arrive souvent que des partenaires rĂ©guliers aient recours Ă  cette pratique, pour Ă©vacuer un trop plein d’excitation sexuelle entre deux relations (Ă©loignement gĂ©ographique, rythme et besoins diffĂ©rents des deux partenaires,
) ou simplement pour le plaisir de se faire plaisir . Si vous surprenez votre partenaire en train de se masturber, pas de panique ; cela ne signifie pas que vous ne le satisfaites pas sexuellement ou qu’il ou elle ne vous dĂ©sire plus.
La masturbation peut Ă©galement faire partie de la sexualitĂ© de couple. Masturber son partenaire ou se masturber devant lui fait aussi partie des jeux Ă©rotiques et des prĂ©liminaires. Se donner du plaisir sous son regard accroĂźt bien souvent la complicitĂ© et excite l’autre qui en plus de ça dĂ©couvre les gestes que vous aimez.
Il n’y a aucune rĂšgle en la matiĂšre. Chacun se masturbe Ă  sa guise. En gĂ©nĂ©ral, on choisit un lieu calme oĂč personne ne viendra nous dĂ©ranger : lit, douche
 Et on part Ă  la recherche des zones les plus sensibles de notre corps : cuisses, seins, vulve, pour les filles et pĂ©nis pour les garçons qui ont souvent moins besoin de prĂ©liminaires.
La masturbation s’accompagne gĂ©nĂ©ralement de pensĂ©es Ă©rotiques, d’images virtuelles ou rĂ©elles associĂ©es Ă  des personnes connues ou
 pas. Les filles se concentrent plus souvent sur le clitoris , en posant leurs doigts dessus et en faisant des petits mouvements circulaires. Elles jouent aussi avec l’entrĂ©e de leur vagin et l’intĂ©rieur ; elles peuvent s’introduire un doigt ou un sextoy
Appréciant un corps de Latina magnifique
Sodomie avec une religieuse pĂšcheresse
Se touche jusqu'Ă  ce qu'elle orgasme

Report Page