Orchidée orientale
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Orchidée orientale
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Orchidée Orientale Riche et exotique Composition : Clou de girofle, patchouli, ylang Réf UP : 5763
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Avant de définir la famille orientale, il est important de comprendre qu’un parfum se compose d’une architecture qui compte entre 5 à 10 constituants distincts. Cet assemblage crée « un accord » : l’accord principal permettra alors de donner toute sa personnalité à la fragrance. Cette orchestration précise a permis de répartir les parfums selon une classification rigoureuse (définie par le Comité Français du Parfum - CFP), en les distinguant en familles olfactives. On compte 6 familles olfactives différentes :
Chaque thème principal, (comme les boisés, les floraux ou les hespéridés), pourra ensuite être complexifié, et habillé de plusieurs facettes olfactives.
La famille orientale, aussi appelée « famille ambrée » , est constituée de l’accord oriental, qui peut être habillé de différentes facettes :
La famille orientale permet de créer des parfums orientaux à la fois féminins et masculins, très prisés, caractérisés par des matières premières riches et très suaves. L’origine du mot « ambré » Le mot « ambré » en parfumerie ne vient pas, comme on pourrait le penser, de la pierre d’ambre, une résine fossilisée qui n’a absolument aucune odeur. Le terme « ambré » vient sans doute de l’usage que les parfumeurs faisaient de l’ambre gris dans leur composition. Cette matière est d’origine animale et provient d’une concrétion pathologique du cachalot (l’animal n’est pas tué pour obtenir l’ambre gris, et elle est donc toujours autorisée par l’IFRA - International Fragrance Association - ). Toutefois, cette note sensuelle est si chère qu’il est désormais rare de la trouver dans la formulation d’un parfum. Les origines de l’accord ambré ou oriental L’accord ambré, ou oriental, a été identifié dans Jicky (1889) qui a donné ensuite Shalimar (1921) de Guerlain, et dans l’ Ambre Antique de Coty en 1908. Il est aussi la base de l'accord ambré de De Laire : Ambre 83 . L’accord ambré ou oriental classique Les parfums de la famille orientale sont composés d’un accord oriental classique, lui-même constitué généralement de fève tonka, de vanille, de vanilline, de coumarine, de labdanum, et de patchouli . On y trouve aussi des résines comme le benjoin, l’encens, ou l’opopanax. Et la facette iris l’habille merveilleusement bien ! La base ambrée La base solide se trouvant dans le pomander, une boule en bois ciselé de l'Artisan Parfumeur est très connue, et caractéristique de la base ambrée. Afin d’obtenir cette formule de pâte, le liquide est mélangé à un solvant « sec » qui le change en un état solide. Il est aussi possible de trouver cette base, en moins qualitative, dans les souks du Maroc ou de Tunisie, sous forme de pierre blanche appelée « ambre ». Toutefois, il ne s’agit pas du véritable accord ambré ou oriental, mais d’une composition.
Les principaux constituants de la famille orientale, ou ambrée, sont la vanille, la fève tonka, la myrrhe, l’encens, le styrax, le benjoin, et l’oponax.
La noble vanille est la matière première essentielle de la facette orientale. Cette vanille n’est pas « sucrée », et ce sont les molécules de vanilline et d'éthylvanilline qui, en revanche, donnent cette note très sucrée. La merveilleuse vanille ou vanila planifolia est une variété d’orchidée qui pousse dans les forêts tropicales à l’ombre des sous-bois, sous forme d’une liane mystérieuse… Elle seule donne un fruit, la fameuse gousse de vanille. Cette vanille est originaire du Mexique. Grâce au travail d’une petite abeille (la mélipone ), la fleur est pollinisée. Mais depuis qu’Edmond Albius, un esclave, a découvert le secret de la fertilisation de la vanille en 1848, le travail de la mélipone est remplacé par l’intervention de l’homme. À l’aide d’un éclat de bambou, l’éperon végétal qui ferme l’orchidée est soulevé, et le pollen recueilli, pour être mis en contact avec le pistil. Cette opération ne peut avoir lieu que le matin, lorsque la fleur vient d’éclore. Les femmes qui s’occupent aussi de cette opération sont appelées des « marieuses ». Il faut environ 18 mois pour obtenir le fruit de cette orchidée, la précieuse gousse noire.
Une fois récoltée, la gousse de vanille est ébouillantée pendant 3 mn, puise mise en couverture, pendant 24 heures. Ce n’est qu’après avoir été exposée au soleil dès le matin jusqu’au début de l’après-midi, de chaque côté, quelques heures par jour, qu’elles prennent l’aspect qu’on leur connaît, au bout de 15 jours. Elles deviennent noires, sèches et débarrassées de leurs bactéries. Les vanilles sont ensuite triées à la main, une par une, pour s’assurer qu’elles soient bien sèches.
La vanille de Madagascar se trouve dans 18 pays. Celle provenant de Mayotte et d’Inde est l’une des plus appréciées. Elle est devenue une matière rare et très luxueuse, et l’épice la plus chère après le safran. Le prix de la vanille a de ce fait été multiplié par 10 en 4 ans. Sa nature botanique, les trésors olfactifs qu’elle renferme et son prix en font une matière unique.
La chaleur enveloppante et sensuelle de la vanille se décline en différentes notes. Elles peuvent être lactées, miellées, ambrées, boisées, épicées. On peut aussi sentir des notes animales ou même de rhum. Il existe aussi la vanille de la variété botanique Tahitensis qui, elle, est plus florale.
La teinture de vanille : Pour obtenir une teinture de vanille, il faut macérer des gousses fendues dans de l’alcool pendant au minimum 1 mois. Mais cette technique n’est presque plus utilisée aujourd’hui. L’absolu de vanille : L’absolu de vanille est obtenu après extraction au solvant volatil des gousses. Les produits de synthèse : La vanilline et l’éthylvanilline sont des matières de synthèse. Comme nous l’avons dit, cette vanille est beaucoup plus sucrée.
Tout le monde sait que les Aztèques consommaient une boisson à base de chocolat, mais ils utilisaient aussi la vanille pour aromatiser leur nectar ! Par ailleurs, la vanille est un remède contre les angoisses et apporte force et santé à celui qui la consomme ou la sent. Sylvaine Delacourte a décliné cette noble vanille en 5 parfums dans sa Collection Vanille. Découvrez-le grâce au Coffret Découverte .
La fève tonka provient d’Amérique du Sud et plus particulièrement du Venezuela, de Guyane et du Brésil. Si la vanille est produite par une orchidée, la fève tonka provient, elle, du fruit du « dipteryx odorata », un arbre tropical . On l'appelle aussi le coumarouna , ou la sarrapia .
Le fruit de cet arbre tropical est en forme de grosses amandes, qui renferment une graine. Celle-ci est noire, ovale, oblongue et brillante. En se desséchant, elle se ride et commence à être odorante. Son parfum subtil s’intensifie avec le temps. Le traitement de la fève tonka Le traitement de la fève tonka est très proche de celui de la vanille. Après la récolte, elle est séchée au soleil et triée.
Initialement, les graines étaient réduites en poudre et vendues dans des sachets qui étaient ensuite placés dans les armoires entre les piles de linge.
En parfumerie, la fève tonka est traitée par extraction au solvant volatil, afin d’obtenir l’absolu fève tonka.
En cuisine : la fève elle-même peut aussi être râpée au même titre qu’une noix de muscade pour être utilisée en pâtisserie, associée au chocolat, au café, et aux desserts tels que la panacotta.
Pour parfumer le tabac à priser et le tabac de pipe : l'Amsterdamer (cette pratique est désormais interdite en France et aux Etats-Unis).
La fève tonka est véritablement une composition parfumée à elle seule ! En effet, elle est très riche en facettes. On lui trouve des notes boisées, baumées, vanillées, amandées ou bien des notes de pistache, de tabac, de foin, ou de miel… La molécule principale de cette matière première s’appelle la coumarine. Celle-ci est olfactivement très amandée et évoque avec fidélité l’odeur des petits pots de colle Cléopâtre de notre enfance ! La synthèse de la coumarine a été mise au point en 1868 pour être utilisée pour la première fois dans la composition de Jicky avec le linalol et l’éthylvanilline ( cf. La famille des chyprés ). La note de fève tonka se retrouve aussi dans Vahina de la Collection Vanille de Sylvaine Delacourte .
Dans Les Métamorphoses d’Ovide, la myrrhe est liée au mythe de la transformation de Myrrha, l’incestueuse, fille du roi de Chypre, en arbre à myrrhe, avant de donner le jour à Adonis, sorti de l’écorce de cet arbre.
Plusieurs espèces d’arbres à myrrhe ou de commiphora sont à l’origine de cette substance au passé mythique. Ces arbres sont tous de taille réduite, que ce soit le commiphora d'Arabie ou d'Abyssinie. Il existe plus de 100 espèces de commiphora . Les espèces les plus prisées sont celles qui concourent le plus à la production d'oléo-gomme-résine sous forme d'exsudation naturelle. L’arbre produit de véritables larmes, dont la couleur fluctue du jaune clair au rouge assez foncé. Ces larmes fragiles sont presque friables, luisantes et dégagent une odeur aromatique puissante.
La myrrhe est considérée comme le parfum le plus exquis et le plus précieux de tous. On lui connaît la suprême utilisation sous l'Antiquité, celui du culte des Dieux. À leur tour, les Rois Mages l'associent à l'encens. Au-delà de ces usages sacrés, la myrrhe tient une place importante dans la parfumerie. En effet, les parfumeurs utilisent l'essence de myrrhe obtenue par distillation à la vapeur d'eau de la gomme récoltée à partir de l'arbre. Elle présente une odeur balsamique intense et montante avec des facettes de réglisse, des notes boisées, presque fruitées et des notes d’encens.
L’encens est, au même titre que la myrrhe, une gomme qui se recueille sur des « arbres à encens ». En effet, la notion d’« arbre à encens » inclut un certain nombre d'espèces de Boswellia originaires de divers pays comme la Somalie, le Yémen, le Soudan, l’Éthiopie et l’Inde.
En parfumerie, la gomme récoltée après incision du tronc de l'arbre est distillée à la vapeur d'eau pour obtenir l'essence. Cette essence est une note de fond très puissante, sombre et aromatique avec un effet camphré, résiné, ou fumé.
L'encens a toujours correspondu à un certain cérémonial à travers les siècles, que ce soit lors du culte des Dieux, ou bien pour la confection de remèdes ou de parfums. Les Égyptiens en utilisaient sous l'Antiquité pour se soigner, pour embaumer leurs morts et surtout pour des fumigations dans les lieux de cultes. Les religions n'ont cessé de recourir à l’encens. Les extrêmes orientaux lui vouent une attention quasi-sacrée dans leur vie privée.
Comme les baumes de Pérou, le Tolu, le benjoin ou encore la myrrhe ou l'encens, le baume de styrax est secrété dans l'écorce de deux espèces d'arbres appelés liquidambar et que l'on trouve en Syrie, en Asie mineure et en Amérique du Sud.
L'essence de styrax est obtenue par distillation du baume. Son odeur est puissante, avec des notes vanillées balsamiques et florales, mais aussi des notes animales, cuirées, et des notes de goudron.
Le benjoin est un baume qui découle naturellement ou par incision du tronc d'un arbre de la famille des styracacées, le styrax benzoin . Cet arbre pousse dans les régions de Siam et de Sumatra. L’exsudation est en réalité une réaction pathologique de l'arbre dont on recueille la gomme ou « les larmes de benjoin ». Cette gomme est de couleur blanche lorsqu'elle est liquide et devient jaune en séchant. Quand on la récolte, elle est déjà semi-solide.
Le benjoin de Siam est la variété la plus recherchée par les parfumeurs car il possède une facette vanillée prononcée. Mais c'est aussi la plus rare et donc la plus chère ! Les « larmes de benjoin » développent un parfum très suave, très apprécié dans les temples bouddhistes où il est utilisé alors que l’encens est présent dans les églises catholiques. Le benjoin développe des notes vanillées très douces, des notes d’amande, de café grillé, mais aussi des notes miellées, florales d’œillet. Son parfum est riche, liquoreux, voire médicamenteux.
Le benjoin a longtemps été considéré comme une variété d'encens ou de myrrhe et comme une substance précieuse. Il joua aussi son rôle dans le soin des maladies pulmonaires et des maladies de la peau.
En parfumerie, la gomme est traitée par extraction aux solvants volatils pour obtenir l'absolu benjoin.
L’opoponax ou opopanax est une gomme qui vient d’un arbuste poussant principalement en Somalie et Éthiopie.
L’opoponax offre une senteur balsamique, douce, et veloutée. Mais elle est aussi terreuse, cuirée, et se rapproche de la myrrhe.
Autrefois, les médecins étaient persuadés que l’opoponax pouvait soigner des tumeurs, et l’utilisaient sous forme d’emplâtres.
Le ciste labdanum provient d'un arbuste (sa gomme est utilisée depuis l'antiquité), que l’on trouve surtout dans les pays méditerranéens, celle ci sécrète une sorte de gomme visqueuse, dont les moutons sont friands. Elle participe à la fabrication de l'encens, elle est importante dans les accords orientaux et chyprés et fougères . Elle existe sous forme de concrète . De cette concrète on obtient l’absolue de ciste ( cf. Extraction par solvants volatils ). Elle existe aussi en essence ( cf. Distillation ). Sa senteur est cuirée, baumée, animale, chaude, intense.
Parfums orientaux féminins plus gourmands
Les parfums orientaux mixtes La famille orientale est une promesse de sensualité et de chaleur aussi bien les parfums féminins que pour les parfums masculins. Voici quelques parfums orientaux mixtes :
Découvrez la marque de Sylvaine Delacourte avec ses Collections Fleur d'Oranger, Muscs et Vanille . Vous pouvez les essayer grâce aux Coffrets Découverte (5 Eaux de Parfum x 2 ml) et redécouvrez ces matières premières comme vous ne les avez jamais senties.
La famille hespéridée fait partie des 6 familles olfactives permettant de classer les parfums, selon la classification du Comité Français du Parfum (CFP). Voici les 6 familles olfactives qui existent :La famille des hespéridésLa famille des floraux (cf. La famille florale)La famille des ambrés ou orientaux (cf. La famille ambrée ou orientale)La famille des chyprés (cf. La famille chyprée)La famille des boisés (cf. La famille boisée)La famille des fougères (cf. La famille fougère)
Il existe, en parfumerie, 6 familles olfactives différentes, qui permettent de classer les parfums (hespéridée, florale, ambrée ou orientale, chyprée, boisée et aromatique). La famille florale féminine est certainement la famille la plus riche et la plus large qui soit. Les parfums floraux sont également très appréciés, et populaires dans le monde entier.Les notes florales, que l’on peut qualifier de notes « figuratives », ou « abstraites », sont très nombreuses, et diffèrent beaucoup les unes des autres. Ainsi, s’il est impossible d’aimer tous les parfums floraux, tant leurs senteurs sont variées et spécifiques, il sera fréquent d’apprécier une catégorie de fleurs en particulier. Il existe aussi, en parfumerie, des « soliflores » ou « des bouquets floraux ». Ces notes florales s’accordent avec toutes les familles olfactives et se trouvent plutôt en notes de cœur dans un parfum. Voici les différentes catégories de fleurs dans les parfums floraux :Les fleurs vertes / printanières ou végétales Les fleurs blanches ou sensuelles / les fleurs solairesLes fleurs poudréesLes fleurs épicéesLes rosesLes fleurs atypiques
La famille boisée fait partie des familles olfactives permettant de classer les parfums en catégories, selon la classification du Comité Français du Parfum (CFP). Voici les 6 familles olfactives qui existent :La famille des hespéridésLa famille des floraux La famille des ambrés ou orientauxLa famille des chyprésLa famille des boisés La famille des fougèresChaque parfum est composé d’une architecture de 5 à 10 composants qui s’assemblent. Comme en musique, on appelle cela « un accord ». Le thème principal d’un parfum ser
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