Obsédée avec l'exhibitionnisme

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Obsédée avec l'exhibitionnisme

Accueil Guides Droit pénal Exhibition sexuelle, définition juridique : ce que dit le Code pénal
L’exhibition sexuelle est un délit puni par la loi dans la plupart des pays, et notamment en France. Qu’entend-t-on exactement par « exhibition sexuelle » ? Quelles sont les sanctions prévues par le code pénal ? Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter un avocat spécialisé en Droit Pénal . Voici les réponses à toutes vos questions.
L’exhibition est un acte consistant à dévoiler quelque chose au regard d’autrui. L’exhibition sexuelle désigne l’action qui consiste à dévoiler en public sa nudité, en montrant ses attributs sexuels ou en commettant un acte à caractère sexuel.
«En public », signifie qu’ il n’y a exhibition sexuelle que lorsque la nudité est exposée dans un lieu accessible au regard de personnes tierces et étrangères (dans un parking, dans un magasin, dans un lieu public, sur la plage, sur un balcon, dans un parc public, etc.). Le fait de se déshabiller devant son conjoint ne constitue évidemment pas une forme d’exhibition sexuelle.
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Dans le droit français, la notion d’exhibition sexuelle a remplacé celle « d’outrage public à la pudeur ».
Pour que le juge puisse constater un acte d’exhibition sexuelle, deux éléments doivent être réunis :
L’exhibition sexuelle ne doit pas être confondue avec l’agression sexuelle . Il y a agression sexuelle lorsque la personne porte atteinte au corps de la victime.
Un acte d’exhibition sexuelle peut ou non être accompagné de gestes (masturbation par exemple). Le fait de faire l’amour en public constitue un cas d’exhibition sexuelle.
En tant qu’infraction, l’exhibition sexuelle est réprimée par la loi. Les sanctions sont prévues par l’article 222-32 du Code pénal qui dispose que « L’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ».
Des peines complémentaires peuvent être décidées (prévues par les articles 222-44 et 222-45 du Code pénal), comme par exemple l’interdiction d’exercer certaines activités professionnelles.
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On a fait avaler à un logiciel le texte complet de ce document « Accros au sexe ». Grâce aux algorithmes de son programme, il est capable de reconnaître les mots les plus utilisés et les a assemblés graphiquement pour générer cette création 2011 sur ordinateur !


© DR



Jessica Azoulay

03/07/2011 à 14:44








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Depuis l’affaire DSK, l’addiction au sexe monopolise les débats, et suscite la gaudriole. Pourtant, c’est une souffrance et une maladie dont on met longtemps à se débarrasser. Et pas si rare : 6 % de la population en seraient affectés en France. Pour Paris Match, des dépendants témoignent tandis que médecin et conseiller expliquent.
Paris Match. Qu’est-ce que l’addiction sexuelle ? Marc Rioufol. C’est le besoin physique d’assouvir une pulsion sexuelle qu’on ne contrôle pas. Séances répétitives au cinéma porno, peep-show, massages, recours aux services de prostitués (hommes ou femmes), sex-clubs dans l’idée de faire le maximum de rencontres en un minimum de temps, bref pour “avoir sa dose” : c’est exactement le même système que n’importe quelle toxicomanie.
Comment devient-on dépendant ? Les addictions dont on parle le plus sont celles qui vous poussent à consommer des substances. Avec danger de mort à la clé. Mais derrière l’alcool, l’héroïne, la cocaïne , il peut y avoir l’addiction au sexe . Quand on est addict, la substitution, c’est comme changer de place sur le “ Titanic ” : on coule quand même. L’addiction devient un monstre ­insatiable.
En quoi consiste le cybersexe ? Le cybersexe, apparu en 1990, implique une communication virtuelle avec quelqu’un, via la webcam. C’est jouer avec l’autre qui est de l’autre côté de son ordinateur.
Peut-il passer d’une activité récréative à une activité maladive ? Absolument, les sex-addicts sont paralysés des heures face à leurs ordinateurs, ils pratiquent une activité sexuelle en ligne avec des inconnus. A la différence de la pornographie qui est la consommation de films X.
Quelle est la cause de la maladie ? C’est l’affectif. Il y a une volonté de remplir un vide abyssal par quelque chose d’extérieur à soi. Le cybersexe et la pornographie provoquent de l’isolement.
La pornographie joue-t-elle un rôle dans ces dépendances ? Bien sûr, car elle est associée à l’habitude de se masturber qui est souvent la pierre angulaire des dépendances sexuelles. L’apparition de la pornographie gratuite (comme sur le site Internet You Porn) a multiplié le nombre d’accros au sexe. De plus, elle renvoie une image dégradante et fausse de la femme.
La masturbation peut-elle aussi entraîner une dépendance ? Freud disait que la première addiction était la masturbation. Quand cet acte autoérotique devient excessif, la perte de contrôle est dangereuse.
Quel pourcentage d’hommes et de femmes trouve-t-on parmi les accros au sexe ? Tout cet univers très sexualisé de sex-shops fait que la pornographie concerne des hommes à plus de 95 %. La sexualité féminine nécessite plus de stimuli, se nourrit plus d’affectif, d’un désir d’être aimée.
Comment soigner ces personnes ? C’est compliqué car on ne peut pas demander une abstinence de sexe, cela serait ridicule. On limite l’addiction en prônant l’abstinence de l’activité sexuelle avec support, c’est-à-dire avec images.
Peut-on guérir complètement ? Oui. Avec le temps et de la volonté. Il y a plusieurs voies : la thérapie comportementale, la psychanalyse et aussi le soutien très efficace des réunions de Dasa (Dépendants affectifs et sexuels anonymes), par exemple, avec un échange entre personnes qui partagent cette même souffrance. Elles sont ainsi accompagnées pendant leur rétablissement.
Comment réussir à sevrer une personne sans lui supprimer toute sexualité ? Dans les réunions Dasa, chacun définit son propre état “clean”. Chez les hommes c’est une abstinence de support, car ces derniers encouragent les masturbations compulsives. La grande victoire c’est d’arrêter la masturbation suscitée par le porno, les journaux, Internet. Avec les périodes safe-sex où la paranoïa du sida a favorisé les pratiques de masturbation, celle-ci devient aussi une manière d’éviter l’amour. L’autosuffisance supprime le risque d’être abandonné : on n’a plus besoin d’une présence ou d’une relation affective.
Dans l’addiction au sexe, les fantasmes ont-ils une grande importance ? Oui, et leur réalisation est dangereuse. Une fois le fantasme réalisé, un autre apparaît. On transgresse les tabous. Cette absence de limites peut mener vers des sites pédophiles et des réseaux criminels. Avec, au final, un risque de passage à l’acte.
Comment définir la normalité en matière sexuelle ? Si on met de côté les toxicomanes, les joueurs, les alcooliques, etc., il ne resterait que 2 % à 3 % de la population que l’éminent psychanalyste Jung nomme : “les normopathes”. Jung refusait de les analyser car ils seraient pires que les addictifs ! On passe tous par des éta
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